lundi 19 mai - par Jean-Luc ROBERT

L’EUROPE dilapide notre argent pour la cause WOKE

Le Parlement européen, cheval de Troie de l'idéologie woke ? Les critiques acerbes de Marion Maréchal révèlent une fracture inquiétante

Marion Maréchal, voix influente de la droite conservatrice, a récemment fustigé le Parlement européen, l’accusant de dilapider l’argent public au profit d’initiatives qu’elle qualifie de « woke ». Elle dénonce à juste titre une Union européenne (UE) devenue le laboratoire d’une idéologie progressiste déconnectée des réalités des citoyens.

Une opposition ancrée dans l’histoire politique

Maréchal n’en est pas à sa première charge contre l’UE. Depuis des années, elle dénonce une institution qu’elle juge captive d’une « élite technocratique », promouvant des valeurs progressistes au mépris des attentes populaires. En 2023, elle pointait déjà du doigt des financements européens alloués à des programmes d’éducation LGBTQ+ ou à des études de genre, y voyant une « ingénierie sociale » plutôt qu’une réponse aux crises économiques et migratoires. Pour ses partisans, ces critiques révèlent un conflit culturel entre des citoyens attachés à leur identité et des institutions supranationales en quête de légitimité.

QUELQUES EXEMPLES

Le financement de projets comme « Gender Equality Plans » (20 millions d’euros en 2023), perçus comme une intrusion dans les traditions nationales.

Le programme « Citizens, Equality, Rights and Values » (1,5 milliard d’euros pour 2021-2027), accusé de financer des ONG militant pour l’immigration massive ou l’activisme climatique radical.

Des subventions à des festivals artistiques « déconstructivistes », à l’image de l’exposition « Decolonizing Museums » soutenue par Creative Europe.

Pour Maréchal, ces dépenses illustrent une dérive : « L’UE taxe les citoyens pour financer sa propre propagande, plutôt que de renforcer nos frontières ou notre industrie ».

Priorités inversées : l’urgence ignorée

Alors que l’Europe affronte une crise économique persistante, une pression migratoire historique et des tensions géopolitiques explosives, les détracteurs s’interrogent : pourquoi Bruxelles consacre-t-il autant d’énergie à des sujets sociétaux clivants ? Marion Maréchal rappelle que les ménages européens paient en moyenne 1 000 euros par an pour le budget de l’UE — un budget où les dépenses « idéologiques » grignotent des fonds qui pourraient renforcer la sécurité énergétique ou soutenir les agriculteurs.

Conclusion : Vers un réveil des consciences ?

Les critiques de Marion Maréchal, bien que polémiques, reflètent une défiance croissante envers une UE perçue comme moralisatrice et inefficace. Alors que les partisans d’un « Frexit soft » gagnent du terrain en France et ailleurs, Bruxelles ferait bien d’écouter ces alertes : à force de privilégier le progressisme militant sur l’intérêt général, le projet européen risque de se saborder lui-même. Comme le résume Marion Maréchal : « L’Europe doit cesser de jouer les ingénieurs sociaux et revenir à ses fondamentaux : la prospérité et la souveraineté ». Un message qui mérite d’être entendu.

https://www.jeanlucrobert.fr



2 réactions


  • Com une outre 19 mai 19:41

    L’Europe dilapide notre argent tout court, pas que sur le wokisme. C’est quoi les bénéfices pour le citoyen apportés par l’UE ?


  • SilentArrow 20 mai 12:46

    Le Royaume Unis qui a quitté l’UE persiste dans les délires de société multiculturelle, de wokisme et de LGBTQQQisme.

    Le frexit ne serait donc pas suffisant. Il faudrait en plus raccourcir d’une tête tous les membres de la classe politique. 


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