L’EUROPE dilapide notre argent pour la cause WOKE
Le Parlement européen, cheval de Troie de l'idéologie woke ? Les critiques acerbes de Marion Maréchal révèlent une fracture inquiétante
Marion Maréchal, voix influente de la droite conservatrice, a récemment fustigé le Parlement européen, l’accusant de dilapider l’argent public au profit d’initiatives qu’elle qualifie de « woke ». Elle dénonce à juste titre une Union européenne (UE) devenue le laboratoire d’une idéologie progressiste déconnectée des réalités des citoyens.
Une opposition ancrée dans l’histoire politique
Maréchal n’en est pas à sa première charge contre l’UE. Depuis des années, elle dénonce une institution qu’elle juge captive d’une « élite technocratique », promouvant des valeurs progressistes au mépris des attentes populaires. En 2023, elle pointait déjà du doigt des financements européens alloués à des programmes d’éducation LGBTQ+ ou à des études de genre, y voyant une « ingénierie sociale » plutôt qu’une réponse aux crises économiques et migratoires. Pour ses partisans, ces critiques révèlent un conflit culturel entre des citoyens attachés à leur identité et des institutions supranationales en quête de légitimité.
QUELQUES EXEMPLES
Le financement de projets comme « Gender Equality Plans » (20 millions d’euros en 2023), perçus comme une intrusion dans les traditions nationales.
Le programme « Citizens, Equality, Rights and Values » (1,5 milliard d’euros pour 2021-2027), accusé de financer des ONG militant pour l’immigration massive ou l’activisme climatique radical.
Des subventions à des festivals artistiques « déconstructivistes », à l’image de l’exposition « Decolonizing Museums » soutenue par Creative Europe.
Pour Maréchal, ces dépenses illustrent une dérive : « L’UE taxe les citoyens pour financer sa propre propagande, plutôt que de renforcer nos frontières ou notre industrie ».
Priorités inversées : l’urgence ignorée
Alors que l’Europe affronte une crise économique persistante, une pression migratoire historique et des tensions géopolitiques explosives, les détracteurs s’interrogent : pourquoi Bruxelles consacre-t-il autant d’énergie à des sujets sociétaux clivants ? Marion Maréchal rappelle que les ménages européens paient en moyenne 1 000 euros par an pour le budget de l’UE — un budget où les dépenses « idéologiques » grignotent des fonds qui pourraient renforcer la sécurité énergétique ou soutenir les agriculteurs.
Conclusion : Vers un réveil des consciences ?
Les critiques de Marion Maréchal, bien que polémiques, reflètent une défiance croissante envers une UE perçue comme moralisatrice et inefficace. Alors que les partisans d’un « Frexit soft » gagnent du terrain en France et ailleurs, Bruxelles ferait bien d’écouter ces alertes : à force de privilégier le progressisme militant sur l’intérêt général, le projet européen risque de se saborder lui-même. Comme le résume Marion Maréchal : « L’Europe doit cesser de jouer les ingénieurs sociaux et revenir à ses fondamentaux : la prospérité et la souveraineté ». Un message qui mérite d’être entendu.