mardi 6 août - par suispersonne

L’opium est une marchandise qui a des débouchés, vive le libre échange !

Le libre échange, quelle merveilleuse arnaque !

 

L'injustice de l'accumulation indécente des fortunes des ploutocrates

(et toujours au départ : une spoliation, soit du bien commun, soit du bien d’autrui – vérifiez)

devient encore plus éclatante avec la panpandémie,

qui a vu ces fortunes gonfler sans que cela puisse être jugé normal par les gueux, ni même par les zélites embarrassées.

 

Cette panpandémie a été instrumentalisée de façon écœurante, inefficace, autoritaire et bornée, par tous les pendards politiciens dont la seule boussole est celle des « études d’opinion », pratiquées en continu, quel qu’en soit le coût, parce qu’ils sont incapables du courage apte à gérer le long terme, ni la prudence nécessaire à la science.

 

On peut remarquer :

Les mafias du crime organisé ont exactement le même comportement, indifférent à tout sens moral, que les actionnaires, et suscitent les paradis fiscaux qui leur vont bien.

 

La misère exponentielle de la majorité des humains vient de ce système triomphant du "libre échange", qui veut le renard libre dans le poulailler libre.

 

Lequel libre échange a été magistralement défendu par la compagnie commerciale anglaise qui vendait l’opium en Chine

(la culture du pavot avait déjà été interdite par l’empereur chinois)

en faisant attaquer l‘empire chinois par des canonnières,

ce qui déjà n’est pas anodin,

pour l’empêcher de mettre fin à l’usage de l’opium exporté depuis la colonie britannique d’Inde.

 

Mais le pire :

… cette attaque aurait été « rendue nécessaire par l’obligation de développer le libre échange, … , »

tenez vous bien …,

« … qui serait seul à même de faire disparaître tous les conflits armés,

et d’assurer une paix éternelle entre tous les peuples de cette terre » … sic.

 

L’histoire a du sens, et les humiliations subies par la Chine, auxquelles ont participé les USA et la France, ne sont certainement pas oubliées.

 

Ci après un diagnostic des maléfices des « religions » imposées par des « missionnaires » en Chine.

 

https://www.facebook.com/share/r/R74ikQdQVfbWCCMq/

 



11 réactions


  • pasglop 6 août 19:28

    Je vous suggère de lire la trilogie d’Amitav Ghosh, écrivain indien, sur les guerres de l’opium.

    Bien sûr ce sont des romans, mais ils illustrent bien la mentalité des « libre-échangeurs », en particulier protestants, qui se distinguèrent à cette époque.


  • perlseb 7 août 14:57

    Même sans les guerres pour l’imposer, le soit-disant libre-échange n’a rien de libre et tout du secret, de l’arnaque : le vol est la règle. Car un échange est libre si les 2 parties savent exactement ce qu’elles s’échangent. Hors dans notre système où le capitaliste décide lui-même de la façon dont il produit sa camelote, le bien sur lequel on peut s’entendre au début des échanges n’est plus forcément le même avec le temps car le producteur change la recette ou le procédé de fabrication sans rien dire au client (et surtout sans changer le prix).

    Dans un système libre, la recette (ou le procédé de fabrication) devrait être connue du client et c’est même cette recette qui devrait fixer le prix. Et seul le client (ou la société) devrait être le moteur pour changer la recette (facilité de recyclage, moins de pollution à la fabrication, plus rapide à fabriquer sans perte de qualité...). Le producteur ne devrait pas avoir d’initiative et devrait produire selon un cahier des charges strict. Ah, ce n’est pas ça la liberté ? Mais si vous voulez produire pour vous, vous faites ce que vous voulez. Mais quand on produit pour les autres on n’est pas censé les prendre pour des cons, ce que fait le « libre-échange » actuel.

    Il y a mille exemples qui montrent à quel point le « libre-échange » est une arnaque (cheapflation, shrinkflation, publicité, marques...). Avec l’école, j’avais visité une usine qui fabriquait des casques de moto (tous identiques) : ils étaient ensuite distribués à des marques différentes qui apposaient leur logo et les vendaient aussi cher que leur réputation le leur permettait. C’est possible si le client ne sait rien, est mésinformé (publicité) : ce n’est pas ça la liberté dans l’échange. C’est le vol assumé. La liberté ne s’obtient que si les informations sont là pour permettre un choix éclairé. Qui dit liberté dit choix, mais un choix ne peut être libre sans information.

    Encore un autre exemple : le premier qui a eu l’idée de produire des œufs avec des poules élevées en batterie s’est fait beaucoup d’argent et a pu conduire à la faillite des producteurs honnêtes. Et quand on est consommateur, comment faire la différence ? Alors la souffrance qu’on fait subir aux animaux et le manque à gagner pour ceux qui restent honnêtes conduisent à créer un label (la « liberté » de faire n’importe quoi finit par créer un mille-feuille de lois, de labels et autres normes), puis par interdire l’élevage en batterie. Dans l’ensemble, si on laisse « libre » le producteur, il va finir par produire de la merde « bien emballée » qu’il ne consommera pas lui-même : ce n’est pas ça la liberté, c’est bien du vol par mésinformation, par un secret de fabrication qu’on ne veut pas divulguer. Et le producteur honnête sera toujours éliminé par le voleur car la qualité ne se voit pas toujours à l’œil nu.


    • titi titi 7 août 15:21

      @perlseb

      "Et quand on est consommateur, comment faire la différence ?

      "

      Le prix.

      Si on est pas con, on comprend qu’une boite de 6 à 1,50 c’est pas la même qu’à 2,40.


    • perlseb 7 août 15:46

      @titi
      Non, parce que le prix ne veut rien dire dans cette jungle. Si un producteur fait de la merde authentique et qu’il la vent chère, vous allez vous dire « c’est du bon, c’est du cher » et vous vous ferez doublement en...
      Le prix c’est un coup de poker. Quand des « nouveaux » produits sortent avec une bonne pub et beaucoup d’audace, on peut vendre cher la même recette d’antan qui a été saccagée par cheapflation à emballage identique. En gros, on sort un produit, on le saccage progressivement en le vendant au même prix avec le même emballage et puis on ressort un « nouveau » produit qui correspond à la recette initiale de l’ancien produit, mais en bien plus cher.

      Se fier au prix ou à la marque, c’est être un gogo. Il faut absolument connaître le procédé de fabrication, la recette. Mais dans notre monde de « liberté », le producteur a tous les droits pour arnaquer les clients, garder secret sa recette et surtout la changer sans rien dire (même emballage...).


  • titi titi 7 août 15:16

    @L’auteur

    L’opium n’a pas toujours eu la réputation actuelle.

    Au début du 20è siècle, opium, cocaïne, « vin mairani » étaient à la mode dans la bonne société.

    Consommés, fêtés, chantés :

    https://www.youtube.com/watch?v=A42z1FR9vx8
    https://www.youtube.com/watch?v=L4mJNUvemAw

    « Cocaine, je n’aime que toi ».... qui pourrait le chanter aujourd’hui ?

    Il faut toujours éviter de juger l’histoire, avec les codes actuels...


    • suispersonne 7 août 15:46

      @titi
      Ben voyons !
      Encore un obsédé qui va nous traiter de « woke », anathème insignifiant qui leur sert de drapeau pour se reconnaître entre eux.
      Il ne lui viendrait pas à l’idée de considérer la décision de l’empereur chinois d’interdire l’importation (en jetant dans le fleuve tous les ballots d’opium confisqués sur les navires britanniques) et la consommation d’opium, qui causait un désastre social dans le pays.


  • jjwaDal jjwaDal 7 août 15:23

    La plus grande période de croissance économique en Occident s’est faite frontières largement protégées (on choisissait ce qu’on importait) et contrôle des flux de capitaux. Arrive le libre échangisme économique et curieusement le chômage explose et la disparité des revenus et patrimoines aussi.
    Ce pourrait être une coïncidence mais elle a touché tous les pays. A l’os le libre échangisme est un droit de pillage des ressources naturelles et il a été encadré en droit par ceux qui allaient en profiter le plus (ni les peuples, ni les Etats mais des entreprises majoritairement transnationales).
    Corrélativement on a fait exploser la consommation d’énergie pour ce tourisme planétaire des marchandises, et les mêmes qui nous culpabilisent pour notre « empreinte carbone » sont ceux qui ont initié le mouvement de mondialisation débridée.
    Le libre échangisme équivaudrait à mettre en compétition sur un ring de boxe, femmes, enfants, vieillards, handicapés, poids plumes et poids lourds, avec pour toute régulation « l’interdiction de réguler ». Le libre échangisme interdirait aux lapins et lièvres de construire des terriers qui sont des barrières « non tarifaires » contre leurs prédateurs, ce que sont ceux à l’origine de cette idée.
    Ses partisans nous ont fait croire qu’ils s’agissaient de relations entre adultes consentants, mais c’est tout le contraire. Les outils de domination occidentaux, FMI ET Banque Mondiale par ex, avaient et ont encore des exigences sur la façon dont les pays tiers doivent gérer leur économie en se servant du levier de la dette dans laquelle ils ont plongé beaucoup de pays.
    Le libre échange a non seulement aboutit à un chaos économique, mais aussi écologique, car il nous a fait croire ici en Europe comme aux USA que nous pouvions mener des vies de princes des mille et une nuits, alors que nous évitions de regarder l’armée d’esclave et les ravages écologiques à l’autre bout du monde, pratique pour éviter les états d’âme. Il sera difficile de s’en sevrer et revenir à des pratiques bien plus saines, où tout ce qu’on peut produire localement doit l’être.


    • Eric F Eric F 7 août 18:14

      @jjwaDal

      ’’La plus grande période de croissance économique en Occident s’est faite frontières largement protégées (on choisissait ce qu’on importait) et contrôle des flux de capitaux’’


      Exact, et à cette époque les revenus financiers, celui des hauts dirigeants et celui des ’’stars’’ était moins exubérant qu’aujourd’hui. C’est pourquoi ils ont promu le libre échange dérégulé, pour produire où les couts sont bas et vendre où les prix sont hauts.

      ’’revenir à des pratiques bien plus saines, où tout ce qu’on peut produire localement doit l’être’’

      C’est un optimum social et écologique, mais avec un mode de vie plus frugal pour tous.

  • Xenozoid Xenozoid 7 août 16:10

    Ensemble, ils vivent dans un enfer de non-accomplissement. Ce qu’ ils ont besoin est une véritable communauté autour d’eux, de sorte que leur parentalité ne les force pas dans d’indésirables « respectabilité », de sorte qu’ils seront toujours libres d’avoir des aventures individuelles dont ils ont besoin pour maintenir leur temps réelement ensemble, de sorte de ne jamais se trouver eux-mêmes si perdu et désespérément seul.

    De la même façon, leur approvisionnement régulier de nourriture, de commodités, le confort,et autres diversions ne changeront rien, ces choses acquièrent leurs valeurs par leurs abscences, et peuvent offrir une véritable joie comme un luxe qui arrive aprés la poursuite de quelque chose de plus. Un accès constant au sexe, à la nourriture, à la chaleur et a un abri désensibiliser l’homme aux plaisirs mêmes qu’ils offrent. L’homme a renoncé à sa chance de poursuivre les enjeux réels de la vie pour l’assurance qu’il aura tout cela, mais sans véritables enjeux de sa vie, ceux-ci ne peuvent lui offrir la joie autres que la compagnie de ses codétenus.

    Les joies a la substitution de la vie
    Vous pouvez faire une rapide liste de tous les désirs de l’homme juste en allumant sa télévision ou entrer dans une de ses salles de cinéma. Il passe le plus clair de son temps comme il peut dans ces diverses réalités virtuelles, car il sent instinctivement qu’ils peuvent lui offrir plus d’excitation et de satisfaction que le monde réel. Le plus triste est que, tant qu’il y demeure, cela peut effectivement être vrai. Et tant qu’il accepte le déplacement de ses désirs dans le marché en payant pour des imitations de leur réalisation, il sera lui même pièger dans ce vide qu’ il croit combler avec des illusions.
    Ces désirs ne sont pas toujours joli à voir, joué en Technicolor et surroundsound : les rêves et les appétits de l’homme sont comme infectés par la fétichisation de pouvoir et de contrôle que sa société offre. Il semble être en mesure d’offrir à une expression de la liberté, le désir libéré et le fantasme de tous les consommateurs de destruction qui apparaît encore et encore au coeur noir de ses rêves les plus fous sous inflence d’une fièvre cinématographiques. Cela a un sens après tout , dans un monde de rien, a part les centres commerciaux linéaires et les parcs à thème, quelle est la chose à faire, si ce n’est détruire ?


  • Eric F Eric F 7 août 18:17

    Cette ’’guerre de l’opium’’ est tout de même assez lointaine, et désormais le pays du monde qui bénéficie le plus du libre échange planétaire, c’est la Chine.

    La consommation de jetable à vil prix est le nouvel opium du peuple.


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