mercredi 7 mai - par Jean-Paul Foscarvel

L’UE, une dystopie en marche vers le néant

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D’une promesse de paix, de démocratie et de prospérité nous échouons sur un abîme de guerre, de surveillance et de récession.

La paix

Elle devait être la base de tout, celle de la construction européenne en rapport avec la tragédie de la deuxième guerre mondiale (plus jamais ça). L’UE a même reçu le prix Nobel de la paix décerné par l’Académie Nobel de Suède. C’est comme si l’Europe c’était donné à elle-même le prix de la paix sur terre. Oubliant un passé constitué de gloires fondées sur la destruction d’autrui.

Déjà la guerre des Balkans, puis du Kosovo mettait une tache sur cet idéal de la paix, lorsque l’Allemagne avait sponsorisé l’indépendance de la Croatie menant à l’éclatement de la Yougoslavie. Mais c’était au nom de la libre détermination des peuples à décider d’eux-mêmes.

En 2014, l’UE a exigé de l’Ukraine qu’elle choisisse entre un partenariat avec elle-même ou la poursuite de ses relations commerciales avec la Russie. Il n’y avait pas d’alternative. Devant l’hésitation des dirigeants, un imbroglio soutenu par l’UE et les USA a débouché sur un renversement de régime avec chasse aux sorcières vis-à-vis des russophones. Le chaos s’est installé là-bas. La Russie est intervenue pour protéger la population russophone, ce qui a ouvert le conflit à l’intervention de l’OTAN et l’UE.

Aujourd’hui, l’UE est en guerre quasi-ouverte contre la Russie, et revendique une intervention directe en Ukraine, au même moment où les USA voudraient organiser une paix avec la Russie. Belle réussite de la diplomatie européenne que de sponsoriser un conflit qui peut déboucher que la grande troisième avec la fin nucléaire de la civilisation humaine.

 

La paix, c’est donc, pour les dirigeants de l’UE, la guerre.

 

La démocratie

La démocratie était une réponse à la sphère soviétique, qui en constituait le répulseur.

Là-bas, la dictature, protégée par un mur de la honte, chez nous, l’ère de la liberté était actée, la démocratie étant d’abord caractérisée par un accès libre à un marché où la concurrence, non faussée, était la règle.

Les traités de Mastrich, puis la constitution en définissant le cadre.

Déjà, quelque chose clochait dans cette contruction où la Commission étant nommée et non élue et proposait les règlements à un parlement certes élus, mais sans capacité de créer lui-même les lois. Étrange parlement sans initiative propre qui approuve à la majorité simple et doit rejeter à la majorité des inscrits les propositions de la Commission européenne.

Contrairement à la séparation des pouvoirs, la Commission a celui de décider et de légiférer, puisque c’est elle qui définit les règlements et les applique, et de sanctionner les États qui ne correspondent pas à ses exigences. Elle a donc les trois pouvoirs réunis en une seule personne non élue, le président ou la présidente de la Commission européenne.

Cerise sur la gâteau, cette constitution a été repoussée par deux peuples, les Français et les Hollandais, ce qui n’a servi à rien. Il suffisait de ne plus leur demander leur avis.

Au-delà de cette organisation où les populations n’ont rien à dire, les valeurs de la démocratie étaient affichées comme fondamentale, inspirées probablement par les pays du nord, exemples de démocratie où règnent des Monarques soi-disant d’opérette mais qui sous-tendent un système d’inégalité absolu basé sur des privilèges d’une autre âge. La Reine d’Angleterre avait même refusé de signer l’investiture d’un Premier ministre australien car trop orienté à gauche. On a les principes démocratiques qu’on peut.

Les valeurs démocratiques se résument alors aux droits de l’homme vus comme celui d’avoir une identité inaliénable et le droit de se présenter sur le marché sans que cette identité ne soit un frein auquel cas une discrimination est dénoncée.

Les valeurs démocratiques sont alors celles d’un accès sans borne au marché (celui du travail, des capitaux, de la propriété, de la consommation, etc.)

Par contre, ces valeurs étant par essence celles de la démocratie, leur critique constitue une violation de cette même démocratie et sont donc condamnées.

Il s’ensuit tout un système de contrôle, de censure, de sanctions, de répression, contre ceux ou celles qui s’opposent à une vision de la démocratie réduite au bon fonctionnement du marché capitaliste au nom de la démocratie. Aujourd’hui est même envisagé un contrôle intégral des courriels par l’UE au nom de cette démocratie.

Outre que le citoyen n’a pas réellement accès aux choix politiques, il n’a plus la parole libre – lorsqu’il choisit des dirigeants UE-incompatibles, celle-ci n’hésite d’ailleurs plus à annuler les élections ou interdire ces dirigeants indésirables et populaires – il devient un producteur-consommateur, un individu dont la seule liberté est de se mettre sur le marché pour survivre. Les valeurs de l’UE se résument au marché à tout prix.

Mais même cela est désormais menacé, car il ne s’agit plus de consommer sur un marché libre, mais de consommer sur un marché lui-même contrôlé par les règlements, notamment ceux concernant l’écologie et la décarbonatation.

À l’espace de concurrence libre et non faussée s’adjoint celui des règles contraignantes sur la consommation et fabrication d’automobiles, de maisons, d’habitations, et la circulation même de la monnaie, désormais en voie de contrôle intégral par la numérisation monétaire.

Le marché lui-même, alpha et oméga de l’UE, n’est plus libre, mais complètement contrôlé.

 

Il n’y a ainsi plus de liberté pour le citoyen en termes de politique, que ce soient des choix électoraux ou même de pensée libre, mais également pour l’acteur social de liberté de choix en termes de production et de consommation. Il est intégralement surveillé et contrôlé.

 

La démocratie européenne se convertit alors un une dystopie qui concerne l’intégrité de la vie des citoyens auquel un réel choix est ôté par un système de surveillance, de contrôle et de sanctions sans précédent. Comme si un vaste panoptique s’était constitué, transformant l’UE en une prison parfaite.

 

La prospérité

L’Europe, comme modèle de paix et de démocratie, doit également aboutir à la prospérité économique résultant de l’avantage constitué par ces citoyens en paix, libres et ouverts pour accéder à un marché dynamique et de haut niveau d’efficacité.

L’ensemble des contraintes bureaucratiques imposées par l’UE, ainsi que la création de l’euro, ont déstabilisé les équilibres à la fois budgétaires et économiques. L’exigence de la privatisation y compris des services publics combinée aux restrictions de déficit ont ôté aux États les moyens de leur politique. La création de l’euro avec des productivités et des niveaux de vie différents entre les États a provoqué chez certains d’entre eux une inflation certes cachée, mais incontrôlée. Les droits sociaux et les aides sociales se sont progressivement évaporés, les ajustements structurels ont condamné certains États les plus fragiles comme la Grèce, à l’effondrement économique.

Aujourd’hui, avec la guerre, privant l’UE d’un gaz, certes russe, mais bon marché, combinée aux exigences d’énergie propre, les prix de l’énergie explosent avec un système électrique tendant vers un collapse global, comme cela a failli déjà être le cas récemment à partir de la coupure espagnole due probablement à une instabilité du réseau.

Les grandes entreprises de production matérielle soit ferment soit délocalisent, comme récemment Arcelor Metal en France et l’inflation continue de gréver dangereusement le budget de ménages déjà au bord de la déroute.

Ce ne sont pas seulement les ménages qui sont en danger, mais la plupart des États européens dont les plus importants, l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Royaume Unis, ce dernier, qui quoiqu’ayant quitté l’UE, continue en interne des politiques similaires.

 

Au final, c’est la capacité économique à terme qui est mise en question, avec des conséquences dramatiques en vue pouvant déboucher sur une misère générale des peuples, la prospérité restant réservée à une oligarchie qui s’accapare l’ensemble des biens disponibles.

 

La chute

Rien n’est inexorable, cependant la poursuite sans borne de la trajectoire suivie actuellement par l’Union européenne nous conduit à la catastrophe.

Pourquoi, au lieu de redresser la barre, l’UE insiste-t-elle à prolonger et accentuer les effets de sa politique, pourquoi ne remet-elle pas en cause ses décisions calamiteuses ?

Tout simplement car l’élite européenne a raison. Ils ont des hauts postes de responsabilité, ont fait des études chères et élitistes, sont issus de milieux d’exception, ont le pouvoir de décision sans possibilité de contestation et sont entourées d’un système de communication qui leur est absolument fidèle. Ils ne reçoivent aucun signal leur indiquant une quelconque erreur dans la moindre de leurs décisions. Ils sont protégés de toute critique possible. Quant aux peuples qui essaient de se rebeller, ce sont des ignorants sans têtes ni dents, des déplorables qui font en tout et pour tout de mauvais choix. Il n’y a donc pas à tenir compte de leurs contestations, mais à les maintenir dans un flux de communication contrôlée et leur interdire les choix considérés comme nuisibles, car ils sont soumis à des biais cognitifs qu’il est nécessaire d’éradiquer.

 

L’application logique de politiques nécessaires conduit alors à des effets dialectiques imprévus qui mettent en péril ceux même qui prennent ces choix sans recul critique, un peu comme un équipage d’avion ou de bateau prend de mauvaises décisions en étant certain d’avoir raison sans jamais que les événements ne fassent sortir cet équipage de l’erreur qu’il est an train de commettre, suite à une certitude de soi provenant de l’expérience positive passée (je n’ai jamais eu d’accident, donc je ne peux pas en avoir) et de l’arrogance interne (formation supposée d’élite) de ceux qui ne sont pas capables de se remettre en question… jusqu’au crash final.

 

Pourrons-nous agir avant ce stade ultime ?



51 réactions


  • Zolko Zolko 7 mai 10:17

    Article qui enfonce un peu les portes ouvertes. Et s’arrete à la première difficulté : 

    Pourrons-nous agir avant ce stade ultime ?

     

    « agir » comment ? Vous pouvez voter pour qui-vous-voulez ça ne changera rien. Vous pouvez vous rebeller comme les gilets jaunes et on vous tirera dessus à balles réelles au nom de la « France républicaine » (ça veut rien dire mais c’est pas grave). L’Europe a basculé dans le fascisme, et beaucoup de gens aiment ça (voir la dictature sanitaire).

     

    Alors vous proposez d’agir comment ?


    • beo111 beo111 10 mai 15:57

      @Zolko

      À mon avis faut pas trop dénigrer l’élection. L’an prochain ya des municipales où seront élus des conseils municipaux. Je te fais remarquer que dans de nombreuses communes en France il y a un drapeau ukrainien qui pavoise devant la mairie. Cela fait partie d’un plan com, mais les conseillers municipaux sont élus par les résidents.


    • ddacoudre ddacoudre 14 mai 12:15

      @Zolko
      bonne réflexion
      je t’invite à lire l’article que j’ai posté hier soir ou le trouver sur mon blog Le JT des cons. ddacoudre overblog
      cordialement.


  • anaphore anaphore 7 mai 10:21

    ’D’une promesse de paix, de démocratie et de prospérité nous échouons sur un abîme de guerre, de surveillance et de récession.’

    Oui, c’était le projet... et il est en bonne voie de réussir.

    Je pense que 450 millions d’électeurs ont préféré glander dans les isoloirs ...

    Une responsabilité collective et non assumée par ces clampins : Paresseux, cossard, fainéant, tire-au-flanc, bref les baby (papy boomers) ... vous et moi mais surtout vous *


    • anaphore anaphore 7 mai 10:28

      @anaphore
      Je me suis trompé, c’était pas ’glander’ mais ’se branler’ que je voulais écrire ... car l’isoloir est propice à la branlette !


  • xana 7 mai 10:21

    Par franchise, je dois reconnaître que moi aussi j’y ai cru, à l’Europe.

    Il y a au moins 40 ans de cela.

    .

    Je ne me rendais alors pas encore vraiment compte de la duplicité des « élites » ni surtout de leur totale compromission. Je savais que dans la politique comme dans les médias il y avait des vendus, mais je n’imaginais pas qu’ils le soient TOUS et aussi TOTALEMENT.

    .
    Je ne fais plus de politique. Je ne demande qu’une chose : Que ceux qui ont trompé le peuple soient éliminés physiquement, peu importe les moyens. Tous.

    Un pourri restera toute sa vie un pourri. Quand il a compris combien il est facile de profiter de la sottise des autres, il ne pourra plus jamais se réformer. Qu’il meure donc, des pourris la Terre en porte plus que nécessaire.


    • anaphore anaphore 7 mai 10:25

      @xana
      Vous exagérez, je pense qu’au fond de vous il y a un être tolérant.


    • xana 7 mai 14:03

      @anaphore
      Bien sûr.
      Mais si un jour je suis nommé juré vous connaîtrez la colère du peuple trompé.


    • Seth 7 mai 16:04

      @xana

      Est-ce un peuple trompé ou un peuple qui approuve la tromperie ?

      C’est facile d’accuser ceux qui ne font que profiter de l’aveuglement ou des petits mesquins qui ramassent les miettes et donc les soutiennent.

      Le « peuple » est foncièrement jobard et à moins d’être « guidé » est incapable de se conduire lui-même, c’est comme ça.

      Et ce ne sont pas les « comités de quartier » ou les RIC de la gôche bisounours qui y changeront quelque chose à moins de reprendre en main les media et de faire une propagande dans un autre sens.

      Plus on leur bourre le cul de paille et plus ils en réclament !  smiley


    • perlseb 7 mai 18:17

      @Seth
      à moins de reprendre en main les media et de faire une propagande dans un autre sens
      Ça serait déjà un début. Mais le mal est plus profond : c’est le système pyramidal et l’absence totale de morale de manière générale. Car le bon père de famille n’est rien d’autre qu’un fasciste accompli dans un système pyramidal.

      Quand on a des enfants à élever, et bien ils sont prioritaires par rapport aux autres (« Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », on oublie). Si tu n’obéis pas gentiment, tu sais que tu ne vas pas progresser dans la hiérarchie, voire tu vas être viré et tes enfants auront faim, ou ne pourront pas faire d’études.

      Alors tu fais comme Rudolf Höss, en bon père de famille : tu fais ce qu’on te demande pour assurer l’avenir de tes enfants, même si ça consiste à gazer les autres. C’est un peu facile de considérer que les nazis étaient des monstres : ils étaient obéissants, carriéristes parce qu’ils voulaient le meilleur pour leurs enfants. Et en étant obéissants, ils participaient activement à la création du monde le plus horrible qui soit, où personne de censé (y compris leurs enfants) n’aurait envie de vivre.
      Mais on ne peut pas penser quand on n’a pas de morale et qu’on agit selon ses pulsions animales... Donc le monde est comme il est, c’est de la logique. Si l’homme avait de la morale, et bien il obéirait d’abord à la morale et non pas à ses chefs (ou à son sexe), et aucun système pyramidal ne pourrait être construit. Car on ne peut obéir qu’à une seule chose à la fois. Que ce soit un dieu, un chef, ses pulsions, des règles pas toujours justes ou la morale, il faut faire un choix de ce qui est prioritaire, et les décisions prises deviennent (très) différentes.
      Mais attention, le choix de la morale ne paiera jamais dans un système pyramidal, c’est le principe de base qui permet de fonder le troupeau.


    • Seth 7 mai 19:01

      @perlseb

      Le gros os, c’est que l’homme est grégaire et donc soumis en tant qu’animal à une loi intangible du comportement incluant la hiérarchie sociale.

      Donc hors de « tête », aucun espoir.

      Reste à savoir de quelle nature est la « tête », c’est là que la bât blesse souvent, les mauvais exemples sont malheureusement légions.
      Mais il n’y a malheureusement jamais eu d’exemple de changement profond ou de révolution venues de la multitude du peuple.


    • perlseb 7 mai 19:28

      @Seth
      C’est complètement vrai. Et tant que l’« homme » est en majorité grégaire ou ... animal, on ne peut pas espérer vivre de manière civilisée. On le formatera à coup de propagande, car il a trop peur de s’écarter de la norme, d’être esseulé. Et par mimétisme, même si une majorité aspire à un changement, il ne se produira jamais, parce que la propagande n’est pas un sondage, et nous aurons une population entière de refoulés.


    • chantecler chantecler 7 mai 19:38

      @perlseb
      Dans ce cas il y aura des symptômes.
      Les refoulés ne peuvent pas vivre normalement .


    • perlseb 7 mai 21:43

      @chantecler
      Un coq dominé est un coq refoulé. On ne construit pas de pyramide sans refoulement. Quand il est excessif, l’art du « chef » est de faire péter la pression sur des mauvaises causes, donner au peuple un bouc émissaire, et heureusement, la propagande est encore là...
      Finalement, même si la pyramide change de tête, se scinde, ou fusionne avec d’autres, elle reste une pyramide, mais on croit au changement, on peut repartir comme si tout avait été résolu,et tant pis pour ceux qui auront été sacrifiés, c’était indispensable pour faire du surplace.


    • xana 12 mai 17:10

      @Seth
      « Plus on leur bourre le cul de paille et plus ils en réclament ! »
      Et pourquoi crois-tu que je me suis expatrié ?
      La quasi totalité des gens que je connaissais en France se sont avéré être des « jobards » comme tu dis.
      Même dans ma famille. Mais il est vrai qu’ils out tous (TOUS) la télé...
      Pour survivre je n’avais aucune autre solution...


    • ddacoudre ddacoudre 14 mai 12:24

      @xana
      bonjour
      l4europe et la mondialisation demeure une espérance de notre espèce humaine unique et universelle. nous l’avons laissé aux mains de financiers et des libéraux capitalistique, dans la suite de l’effondrement du communisme. il ne faut pas s’en culpabiliser, car endoctriné tous les jours et sans espérance il est difficile de s’accrocher. je t’invite à lire mon dernier article Le JT de cons. ou sur ago s’il parait ou sur mon blog ddacoudre overblog
      cordialement. il ne faut jamais abandonner la lutte pour l’émancipation humaine, nous avons un cerveau capable d’y parvenir.


  • Cassandre G Cassandre G 7 mai 10:41

    Merci pour votre article D’une promesse de paix…, dont la lucidité m’a profondément touchée. Votre analyse de l’effacement des vérités et de la dystopie que l’UE engendre fait écho à mes propres réflexions dans ma série Cassandre : Mémoire & échos européens sur AgoraVox. J’y explore le « Mémoirel » – cet effacement insidieux des vérités qui façonne la réalité pour les besoins des pouvoirs, avec la complicité de tous, installant un consensus de l’oubli et marginalisant ceux qui questionnent.

    Mes premiers articles, Le Naufrage Mémoirel de l’Europe [lien] et Le 9 mai – Mémoire interdite, mémoire trahie[lien], abordent des thèmes proches des vôtres, comme la réécriture de l’histoire et les récits polarisés en Europe. Ils ont été traduits et diffusés dans d’autres langues, signe que ces préoccupations touchent un public plus large. Si cela vous intéresse, je serais honorée que vous les découvriez, et j’espère que cela ne vous semble pas déplacé – je cherche simplement à échanger avec des voix partageant ces questionnements.

    Merci encore pour ce texte qui donne à réfléchir.

    Bien à vous,

    Cassandre G


    • Patrice Bravo Patrice Bravo 7 mai 15:26

      @Cassandre G

      Oui, super article très clair !


    • Astrolabe Astrolabe 7 mai 18:52

                

      asinus asinum fricat



    • Cassandre G Cassandre G 7 mai 20:57

      @Astrolabe

      Oh, merci Astrobale pour cette charmante référence latine ! J’ai toujours eu un faible pour les ânes, ces êtres si lucides – vous savez, comme Benjamin dans La Ferme des animaux, qui voyait clair là où d’autres se contentaient de bêler. Mais je crains que votre proverbe ne s’applique pas ici : il n’y a pas de frottement d’ânes, juste un échange entre esprits curieux. Peut-être que l’âne, c’est celui qui reste à l’écart et se contente de regarder, non ?

      Bien à vous et bonne lecture !

      Cassandre G


  • Patrice Bravo Patrice Bravo 7 mai 15:27

    Merci pour votre article qui est très clair et qui dit que qu’est la situation actuelle.


  • jakem jakem 7 mai 17:48

    Moi aussi j’y ai cru un moment .... C’était il-y-a longtemps, et je m’absous ...

    De Sarah Knafo : 

    7,2 milliards d’euros : c’est le coût des dépenses administratives de la Commission européenne.
    C’est plus que le chiffre d’affaires de Dassault Aviation. Eux fabriquent des avions. Bruxelles fabrique des règlements.
    Devinez qui fait avancer l’Europe ?

  • Eric F Eric F 7 mai 17:50

    Au début, les pays de l’Ouest de l’UE étaient tièdes vis à vis de la guerre en Ukraine, il envoyaient des casques et des couvertures, mais les faucons anglo-saxons et certains pays de l’Est ont poussé à escalader les fournitures et poursuivre le combat. Au passage, les gazoducs ont été sabotés pour forcer à couper tout liens avec la Russie.

    Maintenant que les Yankees se retirent, l’UE fait le matamore sans en avoir les moyens. Cause perdue.


  • titi titi 7 mai 19:13

    @L’auteur

    En attendant, les migrants c’est pas au Vénézuela qu’ils cherchent à aller.


    • Eric F Eric F 7 mai 19:45

      @titi
      ils viennent sur des radeaux de la Méduse pour embarquer sur le Titanic


    • titi titi 7 mai 20:07

      @Eric F

      "pour embarquer sur le Titanic

      "
      Bah alors pourquoi ne vont ils pas ailleurs ?

      Pourquoi les polonais sont ils obligés de monter des murs pour éviter que ceux qui sont en Biélorussie ne viennent ?


    • V_Parlier V_Parlier 10 mai 14:29

      @titi
      Ils ne vont pas ailleurs car ils savent qu’en France ils peuvent faire n’importe quoi et que des pigeons paieront pour les entretenir. Et vous le savez très bien. (Je vous pensais plus fûté que le goldo, tout de même). C’est un signe de prospérité selon vous ?


  • qactus.fr

    France : Maastricht, 33 ans après : Philippe Séguin avait (hélas) tout vu… et nous avons fait semblant de ne pas comprendre - L’Informateur


    L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste,ni efficace ,,

    Maastricht, 33 ans après : Philippe Séguin avait (hélas) tout vu… et nous avons fait semblant de ne pas comprendre

    Publié le 6.5.2025 à 12h02 – Par Daniel Foster –

    5 mai 2025 – Alors que l’Europe célèbre (discrètement) les 33 ans du traité de Maastricht, un constat s’impose : Philippe Séguin, ce Cassandre en costard-cravate, avait raison sur toute la ligne. Et nous, dans notre infinie sagesse, avons préféré l’ignorer en le traitant de « vieux réac ». Bien joué.

    1992 vs 2025 : Le match des prédictions (et des déconvenues)

    Le 5 mai 1992, devant une Assemblée nationale à moitié endormie (déjà), Philippe Séguin tonnait contre le traité de Maastricht, dénonçant une Europe « technocratique, anti-démocratique, et mortifère pour la souveraineté française ». À l’époque, les médias bien-pensants et les europhiles béats l’avaient gentiment qualifié de « paranoïaque ».


    Aujourd’hui ?

    • Souveraineté diluée  : Nos lois sont désormais fabriquées à Bruxelles par des lobbyistes et validées par des commissaires non élus. Le dernier agriculteur français a d’ailleurs envoyé une lettre ouverte… depuis un hypermarché polonais.

    • Impuissance économique  : L’euro, censé nous protéger, a transformé la France en un patient sous perfusion de la BCE, avec une dette à 120% du PIB et une industrie en lambeaux. Mais chut, il paraît que c’est la faute aux « réformes pas assez approfondies ».

    • Démocratie en berne : En 2005, les Français ont voté NON à la Constitution européenne. Réponse du pouvoir ? Un petit coup de Lisbonne, et hop ! le traité revient par la fenêtre. Depuis, chaque référendum est soigneusement évité… au cas où le peuple se tromperait à nouveau.

    « Pas de liberté sans souveraineté » : La phrase qui dérange encore

    Séguin l’avait martelé : « Un peuple qui n’a plus la maîtrise de son droit, de son économie, de ses frontières, cesse d’être un peuple libre. » Aujourd’hui, la France est un État « libre » sous tutelle, où chaque décision importante doit obtenir l’aval de Bruxelles, de Francfort ou (au choix) d’un cabinet de consulting américain.

    Et le pire ? Tout le monde le savait.

    • Les élites ? Trop occupées à toucher leurs primes européennes.

    • Les médias ? Trop fascinés par le grand marché « pacifique et prospère » promis par Delors.

    • Le peuple ? On lui a seriné que « l’Europe, c’est la paix » (sous-entendu : poser des questions, c’est être un fasciste).

    Et maintenant ?

    33 ans plus tard, le bilan est là : chômage structurel, désindustrialisation, crise migratoire ingérable, et une démocratie réduite à un théâtre d’ombres. Mais rassurons-nous, tout cela est évidemment dû au « populisme » et au « manque de courage à aller plus loin dans l’intégration européenne ».

    Comme disait Séguin : « L’histoire jugera. » Elle est en train de le faire. Et le verdict est sans appel.

    [Signé : Un citoyen qui relit les vieux discours… et qui comprend enfin.]

    PS : Pour ceux qui douteraient encore, un petit conseil : réécoutez ci-dessus ou relisez ci-dessous le discours du 5 mai 1992. Et préparez-vous à rire (jaune).

    Transcription du discours :

    5 mai 1992, discours de Philippe Séguin contre le traité de Maastricht, si visionnaire et si actuel sur la réalité d’une construction européenne opposée à la souveraineté nationale, aux nations et aux peuples, extraits :

    « La construction européenne se fait sans les peuples, elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice. »


    • jakem jakem 7 mai 23:50

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      Il reste des exemplaires ! « Discours pour la France » !


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mai 19:49

     ’’ .. ceux qui ne sont pas capables de se remettre en question… jusqu’au crash final. ’’

    >

     « Ce système ne peut rien apprendre, jusqu’à ce qu’il y ait des catastrophes » (Bernard Maris, du système néolibéral)


  • Jean Keim Jean Keim 7 mai 21:07

    La paix ne fait pas l’affaire de l’économie de guerre, elle est contre productive, on peut partir de là...


  • LeMerou 8 mai 07:18

    Qu’est devenu le rêve Européen, du moins chez les « élites » car pour les peuples, c’est autre chose ?

    Progressivement un asservissement de la France face l’Allemagne réunifiée par la suite, nos « élites » étant extraordinairement subjugué par le modèle.. Syndrome de Stockholm peut être ?

    Bref, se sont associé aussi une partie de pays ayant ayant la même philosophie, pas tout à fait la même culture de la « discipline » mais presque, puis d’autres pensant pouvoir bénéficier des bienfaits financiers pour développer leur Pays. Puis nous avons assister à l’agrandissement, à l’absorption d’autres Pays, avec la promesse de jours meilleurs, démocratiques et égalitaires, ors il est aisé de savoir à qui cela profite.

    L’Europe dévoyée qu’elle est désormais, est devenue un ramassis de Pays, ou chacun tire la couverture à soit, certains ayant plus de force, de ruses ou d’intelligence dans la bataille, cela ne me semble pas qualifier nos « élites ».

    Entre temps l’Hydre Bruxelloise était née, très modeste territoire sous la coupe d’un seul, aidé dans son machiavélisme dictatorial, par la France championne mondiale de l’administration inutile et ténébreuse. La rigueur et l’efficacité Teutonne ayant vu ce qu’elle pouvait en tirer pour augmenter insidieusement son emprise et maintenir sa puissance. Bruxelles était né sous de bon auspices. 

    Mais après la « machine » s’est mise à fonctionner seule, certes tout en préservant, le modèle, la puissance industrielle Teutonne, moteur économique. S’ils sont puissants économiquement par leur performances nous le sommes aussi, mais en dettes...

    Bien sûr qu’une main sourde, agissait dans l’ombre, nos « élites » béates de son modèle économique suivaient. Avez vous remarqué d’ailleurs que nos « élites » sont très souvent béates de la réussite des autres ?

    N’est ce pas une brillante démonstration de leur incompétence selon vous ?

    Regardez ailleurs ce qu’ils font ! Entends on très souvent, Regardez le modèle xxxxx. En France on a pas de pétrole mais des idées ! Bon, c’est vrai, mais il y a longtemps que l’ont a perdu les idées aussi. Comme s’ils leur était impossible génétiquement de sortir de leur carcan.

    Bref, l’Europe en guerre ! 

    Ou plutôt comment relancer une croissance absente, déficiente, même chez le modèle, fait pouvant agrémenter ou doper la sainte « croissance » et au passage permettant d’augmenter ou d’imposer des restrictions, qui n’ont jamais pu mettre en oeuvre normalement, sans prémices de chaos.... Tous les stratagèmes seront bons, l’Europe se défendra seule, imposera au monde ses idéaux de justesse et d’égalité, elle produira son armée etc, etc.. La grande relance... 

    A mon sens, il ne se passera pas grand chose, devant le coût prohibitif d’une indépendance.

    Il ne se produira rien, sinon que des dépenses accentuées envers la main de l’ombre. Quant à la France empêtrée dans ses 3400 milliards de dettes, servie par nos « élites » dont l’incompétence et l’électoralisme forcené nous ont conduit dans cette situation que fera t-elle ?


  • Agenda (https://t.me/kompromatmedia_2/2563)–Pourquoi l’oligarchie guerrière a absolument besoin de Merz au pouvoir : l’Allemagne et l’Europe doivent « urgemment intensifier la production de missiles Taurus et Scalp pour l’Ukraine »

    « Les décisions industrielles n’ont malheureusement pas été prises à l’époque de Scholz, c’est une erreur », a franchement résumé, Nikolaus Lange, chef de cabinet du ministère allemand de la Guerre.

    La première décision de Merz devrait être maintenant de relancer la production des missiles de croisière, Taurus, Storm Shadows et Scalp.

    Il faut de nouvelles élections, a réclamé Alice Weidel, co-dirigeante de l’AfD.

    Qu’un personnage comme Friedrich Merz, qui s’illustre par le reniement de toutes ses promesses, se présente comme chancelier en dit long sur l’état politique de notre pays.


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      « Corruption, chaos et culte nazi : l’Ukraine détruira l’UE » : Sahra Wagenknecht dénonce la soumission de la classe politique allemande et la corruption des médias

      « Nous avons besoin de politiciens courageux, pas d’écolo-guerriers de salons », a lancé Wagenknecht, figure du parti historique Die Linke et du parti BSW (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_Sahra_Wagenknecht_-_Pour_la_raison_et_la_justice), fondé en 2024.

      Nous avons attiré la colère sacrée de tous ceux qui voient leurs intérêts et leurs prébendes menacés si nous devenions plus forts. Vous nous traitez, au choix, de communistes ou d’extrémistes de droite ou de voix de Poutine et de je ne sais quoi encore.

      Comme l’AfD, le BSW appelle à la fin des livraisons d’armes allemandes à l’Ukraine et refuse le déploiement de missiles américains sur le sol allemand.


  • Pareillement pour la France ...

    « Nous avons besoin de politiciens courageux,claire-voyants, pas d’écolo-guerriers de salons »

    La France n’a pas besoin de ces écolos ridicules, menaçants, qui jouent un rôle de porte-voix pour le GVT Macron et ses sbires sionistes...
     


  • Des milliers de gentils Syriens terroristes libérés des « geôles » de Bachar ? « Nous supposons », « a priori », « à peu près » : le procureur national antiterroriste français incapable d’évaluer le risque… terroriste en France

    « Tous les individus français qui sont partis en Syrie sont à peu près identifiés, de façon assez précise », s’embrouille Olivier Christen.

    On sait qu’il y en a un certain nombre, dont on sait qu’ils sont a priori décédés, même si pour certains, ce n’est que présumé.

    « Et puis il y en a à peu près 300 qui ont disparu, c’est-à-dire sur lesquels on n’a plus de trace », a-t-il tout de même concédé.

    « C’est quand même une impression de brouillard tout ça », résume Thomas Sotto.


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 14:06

    « les technocrates, vous leur donneriez le sahara, dans 5 ans il faudrait qu’il achètent du sable ailleurs » Coluche


  • njama njama 8 mai 14:50

    « J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »

    Vladimir Boukovsky célèbre dissident soviétique a passé 12 ans de sa vie emprisonné. En 2005, il publiait un pamphlet comparant l’Union européenne et l’Union soviétique. Il réalisait alors cette courte vidéo que voici. « J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »

    (4’54) https://www.youtube.com/watch?v=7Ze5ZmpTSqk


  • Patrice Bravo Patrice Bravo 8 mai 15:20

    L’article est si bon qu’Observateur Continental l’a repris

    http://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=6899

    il est aussi sur le blog de Pierre Duval 

    https://pierreduval.substack.com/p/lue-une-dystopie-en-marche-vers-le


  • charly10 8 mai 16:03

    Comment s’étonner de la progression des idées anti européennes quand on voit comment la politique définie par la commission européenne depuis 20 ans, a mené nos pays en matière économique, sociale, et sécuritaire. Il suffit de revisionner le discours de Phillipe Seguin en devant l’assemblée en 1992, au sujet de l’avenir européen, lorsque celui-ci évoquait les risques de dérives pour les citoyens. De l’Europe mise en place contre la volonté d’une majorité citoyenne, il n’est sorti qu’un seul élément positif ; la mise ne place de l’Euro. Pour le reste, une avalanche de normes, de taxes de contraintes, qui a la longue sont porteuses d’inflation et de perte de pouvoir d’achat, de destruction de nos entreprises.

    Extrait du discours Seguin https://youtu.be/AKFF_o2K8uw?si=JcbZSqx9u0HnwgQn

    Discours complet 2h25

    https://youtu.be/_oN-DxnGPZQ?si=qDmy—acjvpNwmhc


  • jjwaDal jjwaDal 8 mai 19:32

    L’U.E est une double chimère (à la fois utopie et construction chimérique) qui ne peut couler 27 Etats ayant des langues différentes, des économies différentes, des histoires différentes, dans le même moule que par la violence .Il est facile de cacher derrière du droit européen élaboré dans le dos des peuples les multiples abandons de souveraineté pour des bénéfices toujours promis jamais tenus.
    Il n’y a donc aucun projet européen même s’il existe des projets européens qui souvent relèvent de la foutaise la plus évidente.
    Ainsi on veut se donner une image « écolo » en détruisant notre sécurité énergétique au profit de moulins à vent et de panneaux solaires qui pour l’essentiel sont censés diminuer nos émissions de CO2 alors qu’ils sont essentiellement fabriqués à l’autre bout du monde par de l’électricité charbonnée et on adhère à la mondialisation la plus imbécile qui nous fait importer des masques en tissu et des chaussures depuis qui ont 10 000 km au compteur avant d’arriver chez nous. Sachant que nous sommes une fraction infime de la population mondiale à venir à la fin du siècle et que réduire nos émissions à zéro aurait un impact totalement négligeable à la fin du siècle sur le climat global, il semble clair qu’on se fasse plaisir avec un conte de fée qui pose l’U.E en chevalier blanc du combat contre le réchauffement climatique alors que l’image renvoyée est celle d’un clown qui a du mal à nous faire rire.
    Ainsi on va s’endetter encore plus pour s’armer jusqu’aux dents contre une menace inexistante, en se privant de tous les moyens financiers pour faire face aux menaces réelles pour le Continent et les pays constitutifs de cet ensemble.
    L’U.E donne l’image d’un asile d’aliénés sur la trajectoire de l’ancienne URSS, les divisions russes étant juste remplacés par des directives à suivre sous peine de sanctions prises par des irresponsables non élus qui souvent seraient plus à leur place derrière les barreaux que devant le micro des journaliste.
    Les USA sont depuis la fin de la seconde guerre mondiale le pays le plus influent en Europe et on a vu le résultat, celui ci s’arrogeant le privilège des affaires étrangères et de décider de la guerre et de la paix dans le dos des peuples européens. L’OTAN bombardant la Serbie ou la Libye ne protégeait aucun Etat membre de l’alliance contre une attaque extérieure que je sache, pas plus qu’il n’est habilité à bombarder la Russie pour « protéger » l’Ukraine.
    Nul étonnement que l’U.E soit incapable d’empêcher la guerre à ses frontières puisqu’elle n’en a jamais eu ni l’intention, ni le pouvoir. Il suffit de voir la superbe indifférence qu’elle affiche devant le massacre en cours à Gaza pour évaluer son amour du droit des peuples à disposer d’eux mêmes et à vivre en paix...


  • <<Ce que vous décidez de tolérer plus d’une fois deviendra inévitablement un modèle qui se répétera.
    En ne fixant pas de limites claires, vous apprenez aux autres –
    et à vous-même – que certains comportements ou situations sont acceptables, même s’ils vous gênent ou vous nuisent.
    Chaque fois que vous permettez quelque chose qui va à l’encontre de vos principes ou de votre bien-être, vous ouvrez la porte à la répétition. Fixer des limites n’est pas seulement une question de fermeté, mais de respect de soi-même.>>


  • cleroterion cleroterion 9 mai 10:30

    @auteur

    Comme 99% des articles des auteurs qui publient sur agoravox, vous critiquez le système sans proposer la moindre solution. Si vous soulez que les choses changent, il serait temps de réfléchir à la cause principale du problème qui est l’absence de démocratie, tant au niveau de la France que de l’Europe. La solution réside dans de nouvelles constitutions.

    https://www.agoravox.fr/auteur/cleroterion


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 10 mai 06:49

      bonjour @cleroterion « Comme 99% des articles des auteurs qui publient sur agoravox, vous critiquez le système sans proposer la moindre solution »

      alors, comme vous, je me positionne dans le 1% qui propose smiley
      j’ai donc lu votre récent article, mais je butte sur votre défense des « conventions citoyennes » qui à mes yeux ne sont qu’un excellent moyens de faire croire a un choix du peuple en manipulant assez facilement une bonne centaine de citoyens (chacun sait que cela est aisé).

      je crois beaucoup plus à un grand outil numérique officiel et sécurisé, via lequel chaque citoyen peut à tout moment s’exprimer sur tout sujet (et même changer d’avis) afin de dégager des tendances et grandes orientations. Ensuite obligation de tenir compte de ces choix par tous les décideurs aux manettes (dans la gestion au quotidien)


    • xana 12 mai 17:21

      @cleroterion
      « La solution réside dans de nouvelles constitutions. »
      Bof, même ca je n’y crois plus.
      Quand on a vu les gens se précipiter pour se faire « vacciner » on comprend qu’aucun projet de nouvelle constitution ne passera jamais. Les Européens sont complètement abrutis et le moindre courant d’air leur fait peur.
      Il suffit de leur dire que les chars Russes sont au bord du Rhin et ils se pressent derrière la bannière de Macron. Ils ne vérifient plus rien...


  • agent ananas agent ananas 9 mai 18:52

    Bienvenu dans le 4ème Reich ! ....


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 mai 20:03

    Je remercie l’ensemble des commentateurs, qu’ils soient d’accord ou non.

    La démocratie étant la libre discussion et l’acceptation des divergences, je serais dans la totale incohérence en agissant à l’encontre.

    Une critique que je note est celle de l’absence de solution. Il s’agissait ici de présenter le problème que nous avons, celui de l’abandon de la démocratie et des soi-disant valeurs de l’UE par l’UE elle-même.

    Le mythe européen s’effondre sous nos yeux. Il devient l’envers de lui-même.

    Mais l’UE est elle-même une pierre d’un édifice plus vaste, le système tel qu’il s’est transformé depuis les années quatre-vingt et qui rend inutile pour la création de profits une partie de la population.

    Avec l’IA, ce système est parvenu à la perfection, il semble ne plus avoir besoin d’humains pour créer du profit. C’est un leurre et la concurrence va mettre en question cela.

    Mais de quoi s’agit-il ? De l’accaparement par une minorité richissime de l’ensemble des connaissances humaines, un peu comme un laboratoire qui ferait des investigations en Amazonie et trouverait chez des autochtones ancestraux des connaissances qu’ils transformeraient en brevet. 

    Il s’agit alors de rendre à l’humanité, à l’ensemble de de l’humanité, ce qui lui appartient, et d’empêcher l’enrichissement « intergalactique » de ceux qui s’accaparent ces connaissances en détruisant le reste de la population.

    De même l’énergie, la santé, les services publics.

    C’est-à-dire mettre en cause le dogme de la concurrence libre et non faussée, pour revenir au public, mais vraiment public, pas administratif, c’est-à-dire au service du public et sous son contrôle et non de l’État, ce qui resterait aux ordres d’une minorité de dirigeants.

    Et pour les services internet, l’IA, les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, les systèmes d’exploitation tels W***ows, que ce soit, par exemple, à la charge de l’UNESCO. Un service internet régi pour et par le bien public universel. Bien entendu sans censure ni système de surveillance.

    Si des privés veulent de leur côté créer de tels outils, OK, mais qu’ils ne deviennent pas des monopoles et respectent des règles, non de censure, mais de démocratie, de limitation et d’ouverture.

    Ce serait rendre à l’humanité ce qui lui appartient. Cela ne résoudra pas tout, mais je crois que cela y contribuera.


  • ddacoudre ddacoudre 14 mai 12:38

    bonjour

    Bergson disait l’homme poursuit des but qu’il atteint rarement comme il l’avait prévu.

    effectivement chaque jour apporte des élément nouveaux qui modifient notre environnement et notre réflexion. c’est le principe même de l’évolution qui se réalise plus ou moins rapidement par l’adaptation si nécessaire.

    je suis pro européen et mondialiste, mais il faut sortir l’une et l’autre des mains de la politique libérale capitalistique qui historiquement c’est construite sur l’exploitation et les guerres. L’Europe n’a jamais concédé une avancé socialisante, hormis en autorisant le trail des femmes la nuit, si l’on veut considérer que s’en est une.

    nous ne pouvions rien attendre d’une Europe entrepreneuriale de pays auto concurrents et sans vision politique autre que le libéralisme économique pour unifier les populations. merci pour cet article. que pouvons nous faire ?

    je t’invite à lire mon article Le JT de cons soit sur ago s’il le publie soit sur mon blog

    cordialement ddacoudre overblog.


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