lundi 6 janvier 2014 - par Michel Tarrier

La fin de la convivialité (Périco Magace...)

Périco Légasse, chantre de la tête de veau et de l'andouille de Vire, est infiniment sympathique à tous les amis des animaux qui ne peuvent qu'être favorablement interpelés par sa ventripotence bovine, ses yeux bordés de jambon et des bajoues dont on ferait bien du fromage de tête... Les nutritionnistes sont des pisse-froid qui ne partageront pas cet avis et, à Marianne, on craint le coup de sang.

Et certains refusent de suivre le rustique époux de la fragile Natacha Polony sur les chemins d'une convivialité dont il se fait le laudateur que l'on suppose grassement rémunéré par les lobbies carnistes et laitiers des bons terroirs de chez nous. Chez nous où, tradition pour tradition, le jour du cochon illustre en horreur le jour du mouton de ceux que l'on veut nous faire abhorrer.

"Alors, c'est carottes râpées et au lit à 20h !"

Oui Périco, l'Unesco qui n'en rate pas une a reconnu l'art du bien manger et du bien boire du repas gastronomique français, avec son émouvant rituel charcuterie-viande ou poisson-fromages. Cocorico, la belle affaire ! Mais quand on n'entend pas partager ce type de bâfrerie raffinée, vous répliquez péjorativement : "Alors, c'est carottes râpées et au lit à 20h !", ainsi que vous l'avez clamé lors de vos promotions cathodiques à l'occasion de la cannibalisation des ventes des dernières fêtes commerciales par temps de crise.

Pourquoi entendez-vous présenter comme des rabat-joie, des trouble-fêtes la minorité de ceux qui prétendent à un autre horizon culinaire que celui de votre carnage adulé ?

Même si nous ne partageons pas vos ripailles gargantuesques, adipeuses et carnées, pouvons-nous nous coucher un peu plus tard ? Ceux qui sur la carte ont choisi l'empathie pour les animaux sensibles, le respect pour les ressources planétaires mises à mal par un élevage destiné à nourrir 7 milliards de bouches ou un peu de tact pour les pays que l'on pille allègrement pour nous empiffrer, doivent-ils être raillés, discrédités et éliminés du paysage démocratique ? Toutes les minorités auraient-elles droit de reconnaissance et voix au chapitre, sauf les végéta*iens ?

Au nom du goût (et du mauvais à notre avis), votre alliance avec Michel Onfray est plus consanguine qu'il paraît quand on voit le tripier repu et le sage philosophe postmarxiste. Tout un chacun tant soit peu animaliste se demande comment ce dernier peut-il réussir son grand écart en se réclamant à la fois d'un hédonisme culinaire carné et d'une compassion proclamée pour ceux que les bidochons appellent "les bêtes". Difficultueux amalgame d'un relativisme moral pour le moins osé.

Ceci dit, cet apartheid auquel vous nous renvoyez nous va et nous ne saurions trop remercier l'excellent végéphobe que vous êtes. Sachez, très cher gourmet, qu'aucun fruit, qu'aucun légume n'est susceptible de donner la nausée à un omnivore zoophage, tandis que pour les convives délicats et respectueux que sont les végés en tous genres, la vision de charniers et de restants d'entrailles sur une table franchouillarde et conviviale du fameux partage pantagruélique nous met très mal à l'aise. Vos agapes morbides et charcutières, vous pouvez vous les garder. Nous n'en pouvons plus de cadavres exquis. Nous sommes vraiment désolés de devoir quitter toute table faite de sang et de souffrance. La joviale convivialité dont vous êtes le représentant multicarte revêt pour nous des airs de tournante alimentaire et de partouze zoophile qui ne nous disent rien. Pas plus d'ailleurs que votre gastronomie, un art qui se défèque.

Je suis en train d'imaginer..., je reviens car il me faut interrompre mon billet pour aller vomir.

(...)

Beurk, beurk, beurk... la vue d'une tête de veau ravigote, de pieds de porc panés, d'une cervelle d'agneau au beurre, d'un pauvre petit cochon de lait farci, de tripes à la mode de Caen, d'animelles (testicules) cuisinées de taureau ou de bélier, d'une langue de bœuf sauce piquante, d'un cœur d'agneau sauté, d'un os à moelle au four et autre homard ou crabe ébouillantés vivants... Et heureusement que, en homme de valeur, vous savez nous expliquer la différence entre une bonne chair à saucisse artisanale et du minerais de viande industriel. Ah qu'elle est bonne la viande heureuse !

Même avec un label de vie au grand air, peu de Français iraient partager du chien ou du chat cuisinés. Et pour bien comprendre qu'il y a quelque chose de psychopathe dans le fait de manger des animaux, et de schizophrène dans la mesure d'en manger certains et pas d'autres, il suffit de réfléchir aux "gourmandises" endémiques de tout autre terroir que le notre, comme, par exemple, au chien et au chat frits, sautés, en bouillie, en ragout ou séchés du Sud de la Chine et même de nos voisins Suisses. Il est peu connu car jugé honteux que les cantons suisses d'Appenzell et de Saint-Gall autorisent la cynophagie. Les habitants en oublient leur conscience et sautent sur l'occasion pour élaborer de la charcuterie avec de la viande de chien d'une race proche du Rottweiler. Si c'est traditionnel et légal, c'est donc normal ! L'Unesco pourrait tout aussi bien sacraliser cette "convivialité" culinaire !

Tout le monde s'écrit alors : "Ils sont dégueulasses ces Chinois et ces Suisses !". Et il existe évidemment là-bas des Périco Légasse chinois et suisses qui se font des gorges chaudes de ces plats "conviviaux" que nous estimons effrayants, répugnants, repoussants. Comme sont effrayantes, répugnantes, repoussantes vos recettes de mouton, de cochon, de bœuf ou de... cheval. Ah, le cheval pas trop ! Votre ami Jean-Pierre Coffe hésiterait un peu à en proposer à la dégustation lors d'un "Vivement Dimanche" animé part Michel Drucker, ami des toutous !

Putain que c'est compliqué le délire alimentaire et le spécisme de l'humain inhumain ! Il tue le loup, il frappe l'âne, il caresse son chien et mange l'agneau, c'est l'homme !

En vieux français et dans sa définition historique, « viande » signifiait « nourriture », puisque vivenda veut dire en latin « ce qui sert à la vie » ; la viande en tant que « chair animale » était alors désignée par un mot de la même famille, la carne. Le sens a par la suite glissé.

Homme cultivé que vous êtes, avez-vous sans doute remarqué que le mot "ragoûtant", lié au ragoût, ce mélange de viande et de légumes en sauce et cuit à feu doux, est toujours utilisé dans le sens péjoratif de "peu ragoûtant" ? C'est le participe présent adjectivé de ragoûter, vocable du vieux français qui signifie "redonner du goût" et dont la version positive veut donc dire "qui plait au goût", "qui excite l'appétit". Enfin le vôtre, d'appétit, l'appétit de celui "qui sait vivre" parce qu'il se goinfre de cadavre.

"Messieurs, la viande du roi !"

Ce raccourci historique de l'exception est suffisant pour nous enseigner que l'humanité survit parfaitement sans viandes, que ce sont les couches populaires les plus démunies qui ont porté, malgré eux, le flambeau de la nutrition normale et végétarienne. On mange pour vivre et on ne vit pas pour manger, dit le précepte. L'opportunisme gourmand et dangereux de la nutrition carnée s'exprime jusqu'à l'excès lorsque l'humain en a les moyens et que cela va de pair avec une absence d'éthique et un égocentrisme à nul autre pareil. Ce fut ainsi et de tous temps l'attitude des classes dominantes. La richesse est assise sur la souffrance animale, sur la dégradation de la biosphère et, bien heureusement, sur la propre santé des exploiteurs enlaidis par l'embonpoint et atteints d'un cortège inhérents de dysfonctionnements organiques et d'une pathologie qu'induit une diète non conforme à l'essence humaine, tout cocktail pour une mal vie et une longévité écourtée. Si tout le monde était aisé, ce serait donc la plus grande catastrophe pour le destin des animaux comestibles et le trou de la Sécurité sociale. Tout le monde veut vivre comme un roi, personne comme un gueux, et la viande est assimilée à l'aisance, d'où les qualificatifs "royal" et "impérial" pour les versions les plus riches en viandes de certaines recettes.

L'histoire de la consommation de chair animale est donc celle des classes aisées, des gens riches auxquels débauche et décadence ont toujours été l'apanage, jusqu'à nos jours où le pouvoir d'achat, le consumérisme et ses excès sont annoncés comme des droits démocratiques. Le simple citoyen peut alors s'identifier à la classe supérieure, en adopter les tics, en décalquer les vices comme un accès au bonheur. Et un dîner cannibale aux chandelles fait partie de cette revendication à une certaine aisance, tout comme les soins médicaux et pharmaceutiques socialement ruineux que l'addiction carnée entraîne.

On se représente souvent le dîner romain sous forme d'un culte orgiastique complété d'une beuverie grossière. En fait, la réalité fut différente : les Romains étaient frugaux dans l'ensemble et les agapes et bacchanales avec débauche de mets que l'on cite de Néron ou de Vitellius, tout comme du festin du Trimalcion décrit par Pétrone dans le Satyricon, demeurent le fait de la haute société. La meilleure preuve est que les gladiateurs se voyaient imposer un régime strictement végétarien, et même végétalien, principalement à base de haricots. Ils en tiraient leur force et leur endurance pour les combats dans l'arène.

Du fin fond du Moyen âge à la Renaissance puis au Siècle des Lumières, la gabegie de viande reste le privilège de la noblesse et les habitudes culinaires du peuple sont des plus modestes et des plus saines. À l'origine, la viande n'était pas le plat courant d'Homo sapiens. Les textes de la Genèse, les mythes, les récits et l'histoire ancienne des civilisations attestent d'un mode de vie végétarien.

Avant la domestication du feu, il y a 500.000 ans, nous existions déjà, mais sans pouvoir cuire nos aliments, sans chaîne du froid et sans critiques gastronomiques. Notre système digestif ne nous permettant pas de manger de la viande crue, nous sommes assurément herbivores d'origine. Devenus carnivores par le fait de notre civilisation, c'est avec un infini plaisir que les plus éclairés vous tirent leur révérence et vont s'en retourner à la phytophagie, transition alimentaire obligée dans un monde qui change.

L'homme est un mammifère herbivore... qui a toujours mangé de la viande et qui ferait mieux de ne plus en manger ! Tous les zoophages nous remercieront : c'est grâce à cette involution qu'il pourront jouer les prolongations sur une planète qu'ils ont usée jusqu'à la corde. Pourléchez-vous bien les babines.

Critique de gastronomie bouchère, vous exercez un métier à hauts risques, prenez garde à votre santé et à celle de vos trois enfants, cher maître-queue. "Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande n’a jamais été destinée à l’être humain", estimait le Dr William C. Roberts, rédacteur en chef de l’American Journal of Cardiology. On est ce que l'on mange : "Que ta nourriture soit ta médecine", disait Hippocrate. Les maladies cardio-vasculaires tuent quelque 180.000 Français par an. Quant à la surcharge pondérale...

Et quand l'agonie vous restera sur l'estomac, vous verrez que c'est vraiment très facile de renoncer à la viande et parfaitement dégueulasse d'inciter les gens à en consommer.

Douce France, cher pays de mon enfance : http://www.latoile.addoc.net/video/read/4feaca3ae4b0596c3940dc51

Dans un monde qui change, changez votre alimentation : www.all-apologies.org

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Têtes de veaux

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Cervelle de veau
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Cochon de lait rôti au four

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36 réactions


  • clercobscur 6 janvier 2014 12:52

    Et maintenant que vous avez vomis vos artichauts et toute votre bile, vous vous sentez mieux ?

    Mieux vaut écouter l’original que de perdre son temps à lire ce torchon abject et haineux :

    http://www.dailymotion.com/video/x16kpql_congres-de-dlr-discours-de-perico-legasse_news


  • Constant danslayreur 6 janvier 2014 12:54

    L’auteur a raison
    Il ne faut plus rogner... le pouvoir des animelles
    ni (me) les briser à force de les fourbir
    ni non plus, casser leur élan, ça ne cerf à rien
    enfin et pour ne pas les contrarier, ne jamais leur dire coucou ni niet mais coucougnettes en un seul mot.

    PS : Je ne connaissais pas le mot ’animelles’, merci smiley


  • Marc Viot Marc Viot 6 janvier 2014 13:28

    Laissez nous manger notre steak tranquilles, bande de veineux veinards !

    Vive la liberté de s’en glander ! Au royaume des nœuds, l’éborgné sera roi.

    (et pan sur ton bec de roquet du piaf) ^^

    PS : sans dec, depuis quand le sort de l’innocent a une quelconque importance dans ce monde de viols en silence (pas moi l’aisselle, je te prie, cet enfant est d’une fadeur à faire pleutre ...)


  • claude-michel claude-michel 6 janvier 2014 13:42

    La viande en france...un délice avec entre 20/30% de flotte rajoutée pour faire bon poids...J’vous dis...des veaux.. !


  • Fergus Fergus 6 janvier 2014 14:33

    Bonjour, Michel.

    Décidément, le ton de vos articles, remplis d’anathèmes définitifs et de condamnations péremptoires à l’égard de tous ceux qui contestent vos idées, est, de manière fort curieuse, porteur de la même attitude de mépris qui caractérise la photo qui vous sert d’avatar. Etonnant, non ?


    • Marc Viot Marc Viot 6 janvier 2014 14:57

      Le mec qui fait élever un innocent pour le bouffer, sans avoir les couilles et la décence d’ouvrir les yeux, sur des conditions de vie au dessous de merdique, avec force mauvais traitement à côté de qui ce que tu appelles anathèmes seraient les bisous les plus affectueux, tu appelles ça comment mon bon Fergus ?


    • Fergus Fergus 6 janvier 2014 17:51

      Bonjour, Marc.

      Je défends l’élevage respectueux des animaux et combats les élevages concentrationnaires indignes qui relèvent d’une forme de barbarie. Le bon combat est à mon avis celui-là : tout faire pour éradiquer les élevages industriels soutenus par la FNSEA, mais surtout pas tout mettre dans le même sac comme a trop souvent tendance à le faire Michel Tarrier.

      Dommage car son combat serait plus utile et mieux soutenu s’il ciblait les abus, mais respectait ceux qui privilégient les élevages de plein air. Or, il veut tout à la fois : supprimer les élevages industriels, mais également imposer à tous de devenir végétarien. Un objectif insensé en l’état actuel de la civilisation. Ce combat durera des décennies. D’où l’intérêt, dans un premier temps, de s’en tenir à l’éradication des élevages concentrationnaires.


    • Marc Viot Marc Viot 6 janvier 2014 21:17

      Pris la main dans le sac à mensonge ... Vous ne « défendez » rien du tout ou alors du bout du poil de la langue opportune. J’ai parcouru la liste de tous vos articles de cette année passée et vous savez quoi ... un gros RIEN. Un gros rien confortable qui dit se soucier de l’animal parce que ç lui est confortable, comme le bourgeois qui à Noël, va faire oeuvre de bienfaisance en glissant la pièce dans le tronc du pauvre.
      Je n’en dirai pas plus, soit vous êtes digne et vous saurez ce qu’il vous reste à faire, (pour moi, ça serait au minimum, fermer ma grande gueule de moralisateur à la noix).


    • Fergus Fergus 6 janvier 2014 23:02

      @ Marc Viot.

      Lorsque j’écris « je défends », je ne fais pas allusion à des articles sur le sujet, mais à des commentaires de ma part lorsque des auteurs abordent les problèmes de l’élevage. Je suis d’ailleurs moi-même issu d’une famille de paysans et plusieurs de mes cousins sont encore éleveurs en région de montagne, ce qui contribue à me sensibiliser à la question. Mais pas au point d’écrire sur le sujet, n’étant pas un militant de la cause animale au delà des mes commentaires.

      Libre à vous d’être « écorésistant » comme vous le proclamez vous-même et d’être un disciple de Michel Tarrier, et comme lui prompt à brandir l’anathème. Libre à moi d’exprimer, comme je l’ai fait ci-dessus, que je suis opposé aux élevages concentrationnaires sans m’estimer obligé par cette conviction de me lancer, à coup d’articles, dans une croisade, d’autres rédacteurs ayant plus de talent que moi pour défendre ces idées.

      Un mot pour finir : je ne crois pas que le ton intégriste que vous adoptez soit de nature à rallier beaucoup de personnes à votre cause. Dommage !

      Bonne nuit.


    • Marc Viot Marc Viot 10 janvier 2014 16:06

      Des milliards d’animaux décimés dans la shoas moderne et Mister fergus, qui n’a pas la fibre écorésistante et n’a qu’un molle énergie pour défendre ce qu’il juge abominable se contente de rabrouer ceux qui s’y engagent résoluement ...

      Pourtant, voilà que cette énergie de moue, se révoltent que d’autres s’y engagent plus qu’il ne sait s’y prendre lui-même, pour quel résultat au fait, mister presque taire ?


  • Bug Cafard Bug Cafard 6 janvier 2014 14:49

    Quand on faim on mange, une fois le ventre plein on discute.
    Peut-être qu’un jour, je ne vous le souhaite pas, serez vous dans une geôle immonde et vous vous régalerez d’un supplément de cafard ou de rat bien gras.
    Ce jour là il faudra qu’on pense à vous reparler de ce papier, un peu trop à charge pour être honnête et vous demander si vous êtes toujours aussi affirmatif.

    Comment vous me trouvez excessif ? Et vous-même ? Dois-je relever toutes les inepties que vous débitez ?

    Les intégristes du végétarisme m’emmerdent comme les autres et vous si vous étiez né « esquimau » le terme est anachronique, vous boufferiez du phoque toute l’année  et il est inutile de faire cuire le foie il faut le manger cru pour en extraire les vitamines et ça se digérer très bien.

    Bug


    • Marc Viot Marc Viot 6 janvier 2014 14:53

      Retourne donc bouffer dans tes poubelles, puisque tu dis ne pas avoir le choix, tu y trouveras tes copains les cafards qui en sus de bouffer tout et n’importe quoi, sauront palier à ton besoin d’une conversation de poubelles ^^


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 15:27

    "

    Du fin fond du Moyen âge à la Renaissance puis au Siècle des Lumières, la gabegie de viande reste le privilège de la noblesse et les habitudes culinaires du peuple sont des plus modestes et des plus saines. À l’origine, la viande n’était pas le plat courant d’Homo sapiens. Les textes de la Genèse, les mythes, les récits et l’histoire ancienne des civilisations attestent d’un mode de vie végétarien."

    mdr !

    « Avant la domestication du feu, il y a 500.000 ans »

     ???

    les lances, ce devait être pour chasser la carotte
    va manger des flageolets crus


    • Croa Croa 6 janvier 2014 23:45

      L’auteur exagère, évidemment. Au moyen-âge le régime des gens dépendait de la région où ils vivaient et de la saison. Certains vivaient de soupes, d’autres de fromages et d’autres ne savaient même pas ce qu’était un fromage (quoique là c’est moi qui exagère smiley )

      Pendant les glaciations bien sûr qu’il fallait manger et qu’on ne trouvaient pas de salades ! Ceci dit jusqu’au millieu du XXe siècle en Europe la nourriture de base était surtout composé de pain, en asie de riz et les gens se portaient pourtant bien (moins bien que maintenant mais pour d’autres raisons, d’hygiène notamment.)


  • LE CHAT LE CHAT 6 janvier 2014 15:52

    Les mammouths que l’on bouffait il y a quelques dizaines de milliers d’années étaient donc des végétaux ! non sang , mais c’est bien sûr !

    si l’homme était vraiment végétarien , la plus part de la macro faune serait encore en place !
    l’homme est un prédateur !


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 16:10

    "CETTE DENT RÉVÈLE CE QUE NOS ANCÊTRES MANGEAIENT

    De quoi se nourrissaient nos ancêtres ? L’usure de leurs dents avait déjà donné des éléments de réponse.

    Deux équipes françaises ont précisé le menu en analysant la composition chimique de l’émail dentaire de trois genres d’hominidés d’Afrique du Sud. Ainsi, l’australopithèque d’Afrique, qui vivait il y a 2 à 4 millions d’années, se nourrissait d’écorces, de fruits, de carcasses d’animaux, etc. Ses descendants, apparus il y a environ 2 millions d’années, ont adopté un menu moins varié. Les Homo, nos ancêtres (une de leurs molaires ->), mangeaient plus de viande ; les Paranthropes, plus de végétaux.
    A.D. - SCIENCE & VIE > Octobre > 2012"


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 16:16

    "Paléolithique : Pléistocène ancien homo habilis et homo erectus (-3 000 000/-130 000 )

    C’est en 1961 que Mary Nicol et Louis Leakey découvrent à Odulvai (Nord de la Tanzanie) les restes d’un individu accompagnés d’outils primitifs en pierre : Homo habilis.
    Cette « habilité » à fabriquer des outils qui le distingue des australopithèques, devait lui permettre de découper des morceaux de viande ou de casser des os.
    La bipédie d’habilis est favorisée par des membres inférieurs plus robustes et des membres supérieurs plus légers. Toutefois il devait également utiliser son aptitude à grimper dans les arbres pour se déplacer. Il existe un dimorphisme sexuel marqué (importantes différence physiques entre les mâles et les femelles).
    Sa capacité crânienne allait de de 550 à 680 cm³. L’aire de de Broca (dans le cerveau), développée, peut amener à penser que l’Homo habilis utilisait un langage articulé pour s’exprimer... Doté d’incisives développées et de canines réduites Homo habilis était omnivore, on suppose qu’il n’était pas chasseur mais plutôt charognard. Installé dans les savanes, Habilis devait également « aménager » des sortes de huttes circulaires. Contrairement à ce que laisse supposer son nom (habilis), la morphologie de ses mains ne le rend pas plus apte à utiliser des outils que ses contemporains
    ."


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 16:19

    "Les australopithèques utilisaient dejà des outils
    Il y a 3,39 millions d’années, les australopithèques, ces premiers hominidés auxquels LUCY est apparentée, utilisaient déjà des outils de pierre pour retirer la chair et extraire la moelle des os d’ongulés et de bovidés. C’est ce que suggère la découverte, dans des dépôts volcaniques du nord-est de l’Ethiopie, de deux os portant des marques caractéristiques. Les plus anciennes traces connues d’utilisation d’outils par les hominidés étaient jusqu’alors datés 800 000 ans plus tard que ces os retrouvés par Shannon McPherron et ses collègues, du Max Planck Institute (Allemagne). Les chercheurs ont pu attribuer leur usage aux australopithèques, seuls hominidés présents dans la région à cette période. En revanche, les traces ne permettent pas de savoir si ces outils de pierre ont été façonnés par leurs soins ou s’ils les ont trouvés tels quels dans ia nature.
     C.H. - SCIENCE & VIE > Octobre > 2010"


  • marcantigroccs 6 janvier 2014 16:20

    Bravo Michel , excellent article ve


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 16:24

    les autres squelettes sont trop vieux, mais toujours pas d’herbivorus tarrius


  • Michel Tarrier Michel Tarrier 6 janvier 2014 17:09

    Que d’inepties !

    À l’heure d’internet vous justifiez votre régime omnivore tendance carnivore par le fait qu’avant le feu nous étions charognards ! En bien retournez-y, armés de lances, et n’allez pas au rayon boucherie de votre supermarché ! Avec notre longueur intestinale, charognard ou mangeur de viande crue, m’étonne pas que la longévité était courte. Pauvres types qui ne veulent pas comprendre que nous sommes plus de 7 milliards, que notre nutrition peut se passer de carne, que nous devons vivre parcimonieusement et montrer une grande compassion aux autres animaux sensibles, l’animal humain étant - paraît-il - supérieur. Le monde a changé, pas vous ? Alors violez-vos femmes et sortez couverts d’une peau de bête. Cela vous irait bien.

    Instruisez-vous  : http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php?content=vegetarien_ficheanatomiecomparee

    Divertissez-vous : http://www.dailymotion.com/video/xuvp4a_cannibalisme-silex-and-the-city_tv




    • foufouille foufouille 6 janvier 2014 18:02

      nos ancêtres ne violaient pas plus leurs femmes que les autres animaux


    • Marc Viot Marc Viot 6 janvier 2014 21:36

      Parce que comment appelez vous le fait de couchez avec une femme qui est certes la votre par contrat, mais qui ne le désire pas sans que ce viol ne soit considéré comme tel par la loi ?


    • Karash 7 janvier 2014 15:10

      "Avec notre longueur intestinale, charognard ou mangeur de viande crue, m’étonne pas que la longévité était courte« 

      Les conditions de vie des hommes se sont substantiellement dégradées lors du passage à l’agriculture. Espérance de vie, stature, dentition.

      Et les hommes maitrisent le feu depuis des centaines de milliers d’années. Donc la caricature du mangeur de viande crue ....

      Notre passé évolutif est un passé d’omnivore. Et à mon sens, le régime »céréalier" s’est développé sous la contrainte de la surpopulation et n’a jamais permis de la résoudre. Puisque la population peut croitre à l’infini tandis que les terre cultivables non, d’autant plus que celles ci sont abimées par l’agriculture quoi qu’on y fasse.

      Mais bref il est en fait normal qu’avec le développement économique les populations retournent vers un régime plus carné, en fait plus adapté à la physiologie humaine.

      Adopter un régime végétalien, c’est faire un sacrifice au nom d’un idéal moral. En témoigne la nécessité de gober de la B12 issues de cultures de bactéries ou d’algues pour ne pas tomber malade. Vous ne pouvez pas demander à la terre entière de se sacrifier, et les engueuler en plus par dessus le marché. Ca n’a pas de sens.


  • gavot 6 janvier 2014 17:30

    Demain je me met au tofu made in Monsanto, je ne mangerai plus d’agneau et en plus les bergers laisseront de la place au gentil loup. au fait va manger quoi lui si y a plus de brebis ?
    Conneries d’élucubration de végétalistes : combien d’espèces détruites pour produire vos jolies meubles design Suédois ? Combien de tonnes de pesticides pour vos germes ? Pour votre joli coton froissé-infroissable ? Et votre chat vous le nourrissez avec des croquettes de légumes ?
    L’homme est omnivore : comme le cochon ou la poule c’est tout. Et si le décuplement de la population en deux siècle pose un problème, ne vous inquiétez pas : la terre en à vu d’autres avant l’homo-sapien et elle en verra d’autres

    Périco peut être agaçant c’est vrai : mais tout ce qui vous dégoute (les abats en particulier il semblerait) gagnerait à être re-comsomé ne serait ce que pour éviter le gaspillage et faire baisser les coûts moyens des aliments carnés. N’auriez vous pas plutôt un problème avec la mort, cette mort que l’on cache dans les hopitaux, ces corps mis en biere rapidement avant d’être incinéré, pour éviter l’image de la corruption de nos chairs si contraire aux jolies pubs photoshoppé de sexagénaires fringants


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 janvier 2014 17:48

    J’aurais au moins appris que Perico Légasse , le mangeur d’oies écrivant d’une belle plume ,se la fait tailler par Natacha Polony .


  • Montdragon Montdragon 6 janvier 2014 18:50

    Tarrier vous êtes un sot et un fat, il est de votre côté mais ne le voyez pas.


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 20:22

    http://www.greenetvert.fr/2013/05/20/la-premiere-cantine-entierement-vegetarienne-a-new-york/73900

    comme les fachos des années 40, les végétaryens se regroupent entre eux ou imposent leur mode de vie
    ensuite, ils ouvriront des camps avec douches
     


    • gavot 7 janvier 2014 10:26

      Pas totalement faux, entre un adolph qui végétarien, qui ne supportait pas la fumée (du tabac) et un Churchill décadent mon choix est vite fait. :)


  • foufouille foufouille 6 janvier 2014 20:39

    en zunie, la plupart des légumes appartiennent a monsanto et cie
    un bon cancer pour les gamins de cette cantine fachiste


  • franck milo franck milo 6 janvier 2014 21:36

    patience l’industrie agro-alimentaire ne va plus tarder à nous vendre des steaks concus à base de cellules souches...
    Pouah !


    • gavot 7 janvier 2014 10:31

      Barjavel l’avait déjà écrit dans un roman écrit sous le règne de pétain, c’était un bon roman un peut oublié (faisait quand même un peut trop Maréchal nous voila entre les lignes). Une machine fabriquait de la viande, un gros muscle qui était cultivé dans un bain nutritif. Suite à la disparition de l’electricité une troupe s’enfuit de Paris, et il y a plein de scenes cocasses : Par exemple pour lutter contre la faim ils veulent faire cuire des poules et oublies de les plumer et vider avant de les faires bouillir. Je serais curieux de voir notre société relégué ne serait ce qu’au xix° siècle.


  • 65beve 65beve 6 janvier 2014 21:42

    hello,

    Que celui qui n’a jamais mangé d’andouille lui jette la première bière.
    cdlt


  • foufouille foufouille 7 janvier 2014 16:59

    (Québec) Une simple carence en vitamine B12 peut avoir des conséquences graves, particulièrement chez les personnes âgées, allant jusqu’à la démence dans les pires cas, préviennent deux nutritionnistes, Lucie Bergeron et Francine Pouliot, qui essaient d’attirer l’attention des professionnels de la santé sur ce problème.


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