lundi 9 décembre 2024 - par Breton8329

La fin est proche

Le monde semble devenu fou et pourtant, il n’a jamais été aussi prévisible, à condition d’utiliser une grille de lecture qui donne du sens aux événements qui émaillent l’actualité d’une manière qui peut sembler décousue, mais qui ne l’est pas. Le tiraillement permanent de l’humanité entre les courants qui la structurent reste le principal déterminant de ces événements : combats religieux, combat sociaux, combat juridique, combat territoriaux, combats politiques, guerre des sexes, guerre économique, guerre biologique, guerre culturelles, guerres écologiques… Si les victoires d’étape impriment leur marque dans la direction que prend l’humanité, ces victoires ne sont que rarement définitives comme l’atteste le grignotement constant des droits sociaux acquis de haute lutte par les citoyens des Etats occidentaux lors du siècle passé. Nulle personne, nul groupe, ne possède que ce qu’il veut et peut défendre, tout le reste n’est que vanité et sera perdu un jour, conquis par le groupe opposé. Tout le reste !

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A l’échelle internationale, le paysage s’est largement simplifié avec l’écrasement de toutes les luttes par le combat entre mondialistes et souverainistes. Cela ne signifie évidemment pas que les autres combats ont disparu, mais qu’il faudra attendre l’issue de ce combat de titan pour que tous les autres recouvrent une certaine visibilité, même si leurs soubresauts constituent la trame qui anime le paysage médiatique français. Cette agitation médiatique s’apparente à une tentative qui se veut rassurante, en préservant une certaine continuité jusque dans le combat politique, mais aussi désespérée, de masquer l’éléphant qui dévaste le magasin de porcelaine. Et ça fonctionne puisqu’une majorité des Français ne voit toujours pas l’éléphant qui va les piétiner, comme en témoigne l’expression de leurs préoccupations politiques, pendant que le monde se structure sans eux. Certains perçoivent et vivent d’ores et déjà ce piétinement, mais la majorité attend son tour en se plaignant des hurlements de ceux qui sont déjà écrasés et qui les distraient de leurs faux combats.

L’échelle du combat entre les mondialistes et les souverainistes est si gigantesque qu’elle agrège des groupes constitués de personnes qui se combattent dans quasiment toutes les autres dimensions de la conflictualité. Ainsi, le camp des mondialistes, ennemi des souverainistes, agrège autour de son objectif commun de destruction de l’Etat, les groupes suivants

  • La finance internationale : la finance internationale entretient une relation complexe et paradoxale avec les États souverains. Bien que l'État constitue son unique véritable contrepouvoir, disposant des leviers de régulation et de la capacité fiscale, la finance internationale dépend fondamentalement de l'existence même des structures étatiques. Cette dépendance s'illustre notamment à travers deux aspects essentiels : la monnaie, instrument central de ses activités, et le cadre juridique garantissant la sécurité des transactions. Face à cette situation, la finance internationale développe une stratégie tripartite. Premièrement, elle œuvre à l'affaiblissement des États susceptibles de menacer ses intérêts capitalistiques. Deuxièmement, elle poursuit le développement d'instruments monétaires échappant au contrôle étatique. Troisièmement, elle favorise la fragmentation des communautés humaines, veillant à ce qu'aucun groupe constitué ne puisse accumuler suffisamment de puissance pour remettre en question sa domination. Tributaire des États pour son fonctionnement, elle cherche constamment à s'émanciper de leur tutelle.
  • Les religions : Les grandes religions se distinguent par leur vision universaliste qui transcende les délimitations géopolitiques traditionnelles. Leur ambition va bien audelà de la simple pratique spirituelle : elles aspirent souvent à établir un système normatif complet, englobant aussi bien la sphère privée que publique. Cette volonté se manifeste par la régulation des comportements individuels, l'établissement de codes moraux contraignants et la mise en place de systèmes juridiques parallèles. Dans ce contexte, l'État moderne, avec ses institutions séculières et son principe de souveraineté, représente un obstacle significatif à leurs aspirations hégémoniques. Son cadre légal et réglementaire, fondé sur des principes laïcs, limite intrinsèquement la capacité des religions à imposer leurs préceptes de manière universelle..
  • Les écologistes : Le mouvement écologiste contemporain promeut une vision fondamentalement transfrontalière de la gouvernance environnementale. Cette approche repose sur un constat scientifique incontournable : les enjeux climatiques et la gestion des ressources naturelles dépassent, par leur nature même, les cadres territoriaux traditionnels. La proposition écologiste de mise en place d'une gouvernance mondiale de l'environnement entre directement en conflit avec l'architecture politique internationale actuelle, caractérisée par la fragmentation du pouvoir entre États souverains.
  • Les socialistes : le mouvement socialiste maintient l'ambition historique d'une solidarité internationale des travailleurs, et vision pourrait paradoxalement servir les intérêts du capital financier. L’uniformisation internationale du monde du travail faciliterait l'harmonisation des coûts salariaux, vraisemblablement vers le bas, répondant ainsi aux objectifs de rentabilité des marchés financiers. Cette dynamique s'inscrit dans un contexte démographique qui soulève des questions cruciales de soutenabilité. Avec une population mondiale atteignant 8,2 milliards d'habitants, les aspirations à un mode de vie occidental généralisé se heurtent aux limites physiques de notre planète. L'impossibilité matérielle de fournir à chaque individu un véhicule électrique et un logement individuel illustre les contradictions entre les promesses de progrès social universel et les ressources disponibles.

Dans le paysage géopolitique contemporain, les États-nations constituent naturellement le fer de lance du mouvement souverainiste, avec la Russie comme figure emblématique. La position singulière de cette dernière repose sur une triple assise : ses ressources énergétiques considérables, son abondance en matières premières stratégiques et sa capacité militaire significative. Cette combinaison unique lui permet de maintenir une opposition crédible face aux forces favorables à la mondialisation.

La neutralisation de la puissance russe représente donc un objectif stratégique prioritaire pour les tenants du mondialisme. En effet, tant que la Russie conservera son statut d'État-nation autonome, elle incarnera un modèle alternatif au projet mondialiste. Sa seule existence alimente la persistance d'une classe moyenne nationale, intimement liée à la structure étatique, et entretient la possibilité d'une organisation sociale différente du modèle global proposé.

Le projet mondialiste révèle une structure qui s'apparente à un système communiste global, caractérisé par une centralisation poussée de la gestion des ressources. Cette organisation repose sur un paradoxe fondamental : elle conjugue une approche malthusienne, limitant l'accès aux ressources pour la majorité, avec une logique productiviste servant les intérêts d'une minorité dirigeante.

Cette configuration sociétale anticipe l'émergence d'une élite restreinte, dont la composition fera l'objet d'intenses rivalités entre les différents groupes mondialistes. La définition précise de cette future classe dirigeante représente un enjeu majeur, temporairement différé jusqu'à la neutralisation complète des forces souverainistes. Une fois cet obstacle écarté, ces groupes entreront dans une phase de compétition ouverte pour le contrôle des leviers de pouvoir mondiaux.

La société qui en résultera se caractériserait par l'absence totale de structures étatiques traditionnelles et, par conséquent, la disparition de la classe moyenne qui leur est historiquement associée. La masse populaire se trouvera alors dans une situation de dénuement tant matériel qu'intellectuel, cette dernière dimension étant perçue comme un facteur de stabilité politique. Ce nouvel ordre mondial reposera ainsi sur un principe central : une population ne possédant rien, maintenue dans un état de satisfaction artificielle, garantissant la pérennité du système.

La reconfiguration actuelle des forces souverainistes mérite une analyse approfondie, particulièrement à la suite de la défaite syrienne. Bien que certains puissent minimiser l'importance stratégique de cette perte, elle marque néanmoins un affaiblissement du camp souverainiste. Le bloc restant s'articule de la façon suivante.

La Russie demeure la figure centrale de cette coalition, suivie par l'Iran, son ancien rival du "Grand Jeu" devenu allié stratégique face aux enjeux contemporains. Cette alliance s'étend au Venezuela, à l'Inde et à la Turquie, ainsi qu'à des acteurs occidentaux comme les États-Unis sous l'influence trumpiste. Les BRICS constituent une extension potentielle de ce bloc, bien que la position de certains membres, notamment la Chine, reste marquée par une ambivalence.

Quant à la dynamique sociétale, elle révèle une tendance préoccupante : la majorité des populations s'aligne sur les décisions de leurs élites, auxquelles elles ont progressivement délégué le contrôle de leur destin. Cette disposition est particulièrement manifeste en Europe, où se dessine la possibilité d'un conflit avec la Russie dans la décennie à venir. La justification d'un tel affrontement pourrait s'appuyer sur divers prétextes, bien que l'expérience de la gestion de la crise du COVID-19 suggère qu'une justification élaborée ne soit pas nécessaire, compte tenu de la propension des populations à accepter des restrictions significatives de leurs libertés fondamentales.

L’intensification des tensions entre les forces mondialistes et souverainistes devrait s’exacerber et confirmer aux français qu’ils ne possèdent que ce qu’ils veulent et peuvent défendre. Aujourd’hui, ils ne possèdent plus grand-chose et il n’est pas exclu qu’ils perdent jusqu’à la propriété de leur vie dans les prochaines années.



25 réactions


  • Eric F Eric F 9 décembre 2024 19:37

    Le fait que l’hyper puissance économique étasunienne rétablisse ou accentue des droits de douanes est un signal qui se répandra inévitablement dans le monde. Ce rétablissement du protectionnisme est du reste la ’’crainte’’ formulée dans le ’’great reset’’ du WEF qui préconise une mondialisation plus concertée, afin de l’éviter.

    L’UE reste sur la ligne de la libre circulation des marchandises, en multipliant des accords avec d’autres blocs économiques.
    Elle a quand même mis des droits de douanes sur les voitures électriques chinoises, est-ce un premier pas vers une zone européenne plus protégée ?
    Pas entre les pays adhérents évidemment, mais c’est un autre problème à cause des élargissements à des pays de plus en plus ’’low cost’’ au détriment des pays fondateurs dont les entreprises se délocalisent plus à l’Est.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 décembre 2024 18:25

      @Eric F
       
       ’L’UE reste sur la ligne de la libre circulation des marchandises, en multipliant des accords avec d’autres blocs économiques.’’
      >
       On nous a fait avaler l’UE au et l’euro motif que ça donnerait du poids à l’Europe. Des accords de libre-échanges contractés avec des pays hors Europe fichent par terre ce discours lénifiant.

       
       Une analyse fine et détaillée : Mercosur : le coup de poignard allemand


  • Jean Keim Jean Keim 10 décembre 2024 08:11

    Tout conflit prend naissance dans un mode de penser, seulement on en est conscient ou pas.


  • Juancarlos 10 décembre 2024 08:58

    Excellente analyse. Peut-être aurais-je insisté sur la fin de l’Etat profond et la naissance d’une « nouvelle terre » voulue par les lois divines.

    Nous vivons un changement à 360°.

    Plus rien ne sera comme ce que nous avons connu depuis des siècles. Les excès des dirigeants dans le cadre d’une matrice de troisième dimension vont voler en éclat.

    Les êtres divins/humains qui n’auront pas pris conscience de leur réalité énergétique, comme tout ce qui nous entoure, auront du mal à transiter vers des dimensions plus spirituelles.

    Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas aurait dit Malraux. Eh bien nous y sommes.

    Si l’élévation de notre conscience divine (et je ne parle pas de religions) ne s’opère pas, la nouvelle terre se fera sans les âmes qui n’auront pas été véhiculées vers cette ascension spirituelle, et beaucoup quitteront le navire. 

    Les révélations à venir quant à notre condition de servitude entretenue depuis des millénaires pourraient bien avoir un effet plus dévastateur que les deux Guerres mondiales.

    Seuls l’Amour et la Paix en chacun de nous peuvent créer les conditions d’un renouveau salvateur pour l’humanité.

    La prise de conscience individuelle pourra sauver une partie du collectif. Nous ne sommes qu’un, et cela il faut l’intégrer au plus vite. Tout ce qui est extérieur à notre intériorité divine nous trompe.

    Platon et son « mythe de la caverne » nous avait prévenus, il y a 2500 ans.

    Qu’en avons-nous fait ?


  • yakafokon 10 décembre 2024 10:42

    Bachar el Assad a été élu démocratiquement en 2021 avec 95 % des voix du peuple syrien. Les deux autres partis, ouvertement sunnites djihadistes, ont recueilli des miettes. La majorité des syriens a soutenu Bachar el Assad et n’a pas été torturée pour influencer le vote en faveur des djihadistes !

    Le parlement syrien n’a jamais fait l’objet d’une condamnation de la Cour Pénale Internationale, car l’armée syrienne ne s’est attaquée qu’aux villes djihadistes comme Alep ou Raka, ouvertement turcophones, donc soutenues et armées par la Turquie.

    Les prétendus « massacres des pauvres syriens » n’ont été révélés que grâce aux montages vidéos réalisés par les djihadistes, et ont été démontés après enquête.

    Le peuple syrien, sous Bachar el Assad, s’est battu contre les djihadiste, mais le départ de l’armée russe ( bases de Tartous et Lattaquié ) a rebattu les cartes.

    Maintenant, Bachar el Assad et sa famille sont à Moscou, sous protection policière et seul l’avenir nous dira s’il pourra revenir en Syrie, où 95% des syriens l’attendent !


    • Eric F Eric F 10 décembre 2024 11:03

      @yakafokon
      Dans un pays comportant 80% de sunnites soutenant en grande partie les rebelles, le score de 95% d’Assad n’était pas représentatif de tout le pays, mais ce n’est pas non plus en tout ou rien. On nous montre à la télé des groupes acclamant les milices qui ont occupé les villes syrienne, laissant entendre que toute le population les acclame, or certains se terrent ou partent.
      Lors des futures scrutins, on trouvera peut être aussi des scores de 95%, et on se posera aussi des questions.


  • jjwaDal jjwaDal 10 décembre 2024 11:46

    Il y a assurément un moyen de calmer les ardeurs aux combats de tout le monde en nous rappelant que malgré les apparences nous avons tous un point commun fondamental, nous sommes des humains...
    Dans une intervention à la « Soul foundation », Christopher Mellon explique toutes les raisons que les Etats ont de ne pas divulguer une présence étrangère à notre espèce, parmi nous, depuis pas mal de temps d’ailleurs.
    Mais il insiste aussi sur l’effet rassembleur que cela aurait sur nos sociétés, car face à un tel changement de la carte de notre monde (y compris intérieur), on prendrait conscience qu’on a bien plus de points communs avec l’ennemi d’hier qu’on n’en a avec ces « visiteurs inattendus ».
    Je ne vais pas m’étendre sur le sujet de la divulgation qui est désormais débattue de manière législative et bipartisane aux USA (d’ailleurs combattue), mais j’en profiterai pour rappeler que des enfants turbulents changent de comportement sous le regard d’un adulte.
    On ne serait pas capable de se massacrer entre nous sous le regard d’étrangers.
    Cela me semble la seule alternative face à la marche forcenée vers le gouffre nucléaire.


    • OJBA 10 décembre 2024 20:09

      @jjwaDal Vous oubliez le pouvoir de la « direction de la pensée » qu’imposent les religions. Ces machins n’ont que 2 objectifs : que leurs fidèles ne pensent surtout pas autrement et que les autres pensent comme leurs fidèles (prosélytisme). Tant que vous n’avez pas un système politique leur faisant fermer leur gu... le, ce serait de l’entrisme permanent. Et le combat n’est jamais gagné. Au moindre baissage de bras, il vont chercher à s’imposer. Alors, pendant des dizaines d’années, on a pu croire que ce combat était gagné. Oui, mais pas la guerre. Il a suffi d’une autre religion n’acceptant pas nos lois, en ayant les siennes propres, pour que toutes les cartes soient rebattues. On aurait pu croire que les autres (religions) se satisfassent du système comme ils l’avaient fait depuis des années ? Mais non ! L’état, anesthésié par ces années sans contestation n’a rien vu venir. Et vous croyez que celles qui étaient, sinon endormies, au moins d’accord avec le système, l’a soutenu ? Bien évidemment que non ! Il a suffi que le gouvernement se montre faible sur une de leurs revendications pour que ce soit la curée.


  • Gérard Luçon Gérard Luçon 10 décembre 2024 11:58

    Quand on parle de grandes religions, je me demande si les chrétiens orthodoxes qui sont liés aux pays dont ils font partie ne sont pas plus souverainistes que mondialistes .... et si c’est le cas, ça peut déranger le « NOM »


  • sylvain sylvain 10 décembre 2024 15:03

    Depuis le debut de l’ere moderne, les puissances mondialistes sont toujours celles qui dominent l’appareil de production industriel. Le fer de lance mondialiste fut en premier lieu le royaume uni, qui dominait l’industrie au 19eme siecle, puis les empire sovietiques et americains chacun a leur maniere. Le premier promoteur du libre echange aujourd’hui, c’est la chine.

    Cela assure au moins une chose, le mondialisme gagne toujours, et de fait il n’a fait que progresser au cours des siecles derniers. La logique derriere n’est pas vraiment humaine, en tout cas elle est independante de notre volonte, y compris celle des dominants, c’est une logique industrielle.

    Le systeme de production est, de fait, deja mondial, donc le mondialisme a, de fait, deja gagne. Apres on peut toujours garder une identite, une langue et tout ces trucs, tant que ca derange pas. Un peu comme l’occitan, l’aligot, la truffe du perigord...


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 décembre 2024 18:25

      @sylvain
       
       ’’ La logique derriere n’est pas vraiment humaine, en tout cas elle est independante de notre volonte, y compris celle des dominants, c’est une logique industrielle. ’’
      >
      « L’industrie est la cause de toute laideur » Oscar Wilde Oscar Wilde


    • OJBA 10 décembre 2024 20:13

      @sylvain Que des trucs du sud-ouest ? Y’aurait pas un peu de chauvinisme là-dedans ? pardon, de racisme ?


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 10 décembre 2024 15:15

    Ce n’est pas uniquement entre mondialistes et souverainistes par la vue économique.

    En politique, antre les idéologies de l’oligarchie et de la démocratie.

    Combat qui se déroule entre l’Est et l’Ouest surtout aujourd’hui avec Poutine comme leader à l’Est en Russie et Xi Jing comme leader à l’extrême Est en Chine


  • ETTORE ETTORE 10 décembre 2024 17:23

    OUI, l’auteur..

    Mais que reste t-il  ?

    Une masse majoritaire, malaxée, pétrie, mis en boule, pour un pâton à mettre au four, pour une croûte de civilisation, dont on sait bien que ce n’est pas « ça » qui vas lever !

    Alors QUI, QUOI ?

    Dois t’on attendre une vergence éruptive de ce qui est créé aujourd’hui, pour avoir un choix autre, que ce qui nous est glissé sous les pieds, pour tout horizon, et à répétition ?

    Il y a CEUX que l’on voit, qui se montrent, en exhibant leur puissance d’emprunt, sur tous les fronts, des parvis des cathédrales, au rabattage des cartes, par pays entiers...Ceux que l’on croit connaitre, publicitairement parlant, tant leurs produits sont à notre main, ce qu’une prothèse, est à l’handicap....

    Mais quel est la somme réelle, de cet « invisible » dont on sent le courant, sans que jamais, la machine à vagues, ne soit expliquée, ni présentée.... ?

    Nos dirigeants, ne sont que les para-pêts interchangeables, mis là, pour jouer de l’hubris de leur fausse puissance, qui à force, laisse apparaître la déconfiture profonde et innée de leur fonction.

    Obligés d’offrir la peur, incrémentée encore et encore, comme seul sédatif, leur évitant une rapide euthanasie politique.

    Alors pourquoi, cette masse inertielle, ne fait pas éclore un raisonnement propre à sa modélisation contraignante ?

    Echappant de fait , à une idée scabreuse, qui n’as de cesse de la mettre en boule, alors qu’elle pourrait tout aussi bien, mettre les choses à plat .


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 décembre 2024 19:07

    Éclairante contribution.

    Un bémol cependant lorsque vous dites que cela s’apparente au système communiste. Le communisme visait la propriété collective des moyens de production, il s’agit là au contraire de privatiser jusqu’à la création de la vie elle-même

    C’en est exactement l’inverse, un hyper-capitalisme débridé basé sur la production immatérielle qui tend à remplacer les produits réels et utiles pour les citoyens par des produits immatériels utiles pour ce nouveau type de capitalisme.

    C’est important de le comprendre car le système joue sur l’ambiguïté se prétendant progressistes, alors que c’est effectivement l’élimination des classes moyennes et prolétaires qui est leur objectif, afin de diminuer la demande en biens matériels, comme les automobiles.

    Pour contrer le système, il faudra s’attaquer à la racine, l’extirpation de la plus-value, y compris désormais par l’exploitation du travail de l’intellect.

    Au niveau géopolitique, les USA, avec l’UE en vassal, extirpe des masses financières par la force et la manipulation, elles-mêmes financées par cet argent extirpé. Ils avancent en mangeant leurs vassaux et ennemis, ce qui les fait avancer davantage.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 décembre 2024 19:26

      @Jean-Paul Foscarvel
       
       ’’Au niveau géopolitique, les USA, avec l’UE en vassal, extirpe des masses financières par la force et la manipulation, elles-mêmes financées par cet argent extirpé.’’
      >
      Cet argent est dépensé sans compter par Ursula qui agit comme si elle n’avait de comptes à personne. Après les milliards payés à Pfeizer avec nos sous (18% du budget européen auand même), le fric donné aux pays bénéficiaires net, ma voilà qui s’empresse de financer la reconstruction de la Syrie.
      Syrie, Roumanie, Mercosur : « L’Europe est tout, sauf démocratique ! » - Thierry Mariani


       
      ps. qui a bombardé la Syrie ? Les jihadistes ?


  • Jean Keim Jean Keim 11 décembre 2024 07:47

    La pensée est un processus commun à chaque être humain, je pense au sein de mon espèce, seulement chacun pense singulièrement en fonction de son chemin de vie ; ainsi il y a 8 milliards de terriens et donc conséquemment 8 milliards de mode de penser différents arcboutés sur eux-mêmes.

    Tout ce que nous pouvons penser provient donc quasi exclusivement de notre mode de penser, dans la liste de nos maux c’est la cause des causes.


  • LeMerou 11 décembre 2024 08:29

    @Breton8329

    Bonjour, 

    Je sous un peu à vos écrits.

    Toutefois à mon sens on peut parfaitement être souverainiste et mondialiste à la fois. Le mot « souverainiste » est désormais un mot galvaudé, avec une connotation très largement négative. Face au « no limit » que représente le mondialisme.

    Un état est souverainiste que par son peuple, pas par ses dirigeants évidemment, dont nous savons tous depuis des décennies, que le mondialisme est leur crédo, servant ainsi des intérêts qui ne sont pas réellement ceux de son peuple.

    Pourquoi le Français n’est pas ou n’est plus souverainiste ?

    C’est une bonne question, quand c’est opéré cet indécent virage ?

    Quels justificatifs ou motifs ont été déployés pour engranger ce changement ?

    Pourquoi la préférence Nationale n’est plus ? Au profit d’un collectif mondial, dans lequel soit disant chacun peut y trouver son compte, voir même s’épanouir !

    Bien sûr qu’il est évident que l’on peut plus vivre en autarcie, mais entre avoir conservé une certaine autonomie, une souveraineté et être complètement dépendant, il y a un gouffre, dont on ne cesse de nous expliquer que pour ne pas tomber dedans, il faut se plier, c’est comme ça, ont ne peut rien y faire.

    Je veux manger une bonne potée, bien de chez nous, avec des produits issus de notre terroir, etc, c’est désormais quasi impossible, Sans évoquer l’insensé de manger des produits qui ont fait le tour de la terre en exagérant (excluant les conditions de productions)

    Je veux un téléphone, une tablette, je veux rouler en Ford Mustang, ou en Mercedes, à l’évidence nous n’en avons jamais produit, là le mondialisme s’ouvre à moi. Pouvant en profiter si j’en ai les moyens.

    Mais ils ont raison, de continuer à nous faire croire des choses d’une absurdité impensable, comme en ce moment, avec le Mercosur, bénéfique, nos agriculteurs pourront désormais vendre leur fromage, leur vache et que sais je encore à 700 millions d’individus !

    Rendez vous compte, pourquoi sont ils contre ? Ces idiots ! Comment un petit producteur de camembert ou de lait pourrait refuser de vendre ses produits aux habitants de Santa Maria, qui n’attendent que de dévorer ses délicieuses productions. En retour ce dernier verra un marché immense s’offrir à lui, pouvant nos vendre ses chaussures....

    La fin est proche ! Ecrivez vous.

    Oui, bien sûr, elle est inéluctable, seulement elle ne viendra pas de la main de l’homme qui fera durer ce qui est jusqu’au bout du bout, mais plutôt par la planète, que nous pillons, détruisons, pour le Dieu du commerce et de l’argent, nous procurant un bien être considérable, mais aux yeux de ceux qui ont ! Nous ne mesurons pas notre bonheur.

    La prise de conscience globale, n’arrivera qu’une fois que nous aurons tout épuisé, tout détruit. Il sera bien temps, mais d’ici là,..... Je suis terriblement pessimiste.


  • C’est vrai ça !! À écouter les alarmistes climatiques, depuis des décennies, cela fait longtemps qu’elle devrait avoir les pieds dans l’eau la Statut de la Liberté.
    Et les villas en bord de mer ou d’océan continuent à se vendre très chers PARTOUT dans le monde, même dans les petites îles qui devaient aussi déjà être immergées.
    Et les compagnies d’assurances continuent d’assurer...
    On se foutrait pas de notre gueule ?????


  • Le criminel de guerre Netanyahu continue son génocide à Gaza. Perso, j’en reviens comment une si petite nation peut mener des frappes 24h/24 à Gaza, Liban, Iran, Syrie etc...

    Ils consomment autant de munitions par jour que la France en a pour 1 an. Franchement il faut que l’on m’explique.

    https://t.me/trottasilvano/39644


  • https://www.youtube.com/watch?v=uoF9pmHb2OQ&t=37s

    PÉDOPHILIE À L’ÉCOLE EN FRANCE : « ILS MÉRITENT LA PRISON ! » | FARIDA BELGHOUL | GPTV

    GÉOPOLITIQUE PROFONDE

    Diffusée en direct le 5 août 2024 #gptv#politique#ecole L’éducation en France est un sujet de préoccupation majeure, particulièrement en ce qui concerne l’éducation sexuelle. Farida Belghoul est l’invitée de GPTV pour analyser la situation. Cette question soulève de nombreuses controverses et critiques, notamment en raison de la présence militante des groupes LGBT dans les écoles. Les récents propos de Belloubet sur la rentrée scolaire et l’intervention d’associations extérieures ont intensifié les débats. La crainte d’une influence trop marquée de ces groupes sur l’éducation des enfants est palpable, suscitant des inquiétudes parmi les parents et les éducateurs.

    La qualité de l’éducation nationale en France est en déclin. Les résultats des élèves sont de plus en plus alarmants : des enfants qui peinent à compter, lire ou écrire, des notes de plus en plus médiocres. Les enseignants, débordés et disposant de moins en moins de moyens, ne parviennent plus à remplir leur rôle traditionnel d’éducateurs. Cette situation est exacerbée par des méthodes pédagogiques inefficaces, conduisant à une véritable fabrication de l’illettrisme. La délinquance à l’école et la baisse générale du niveau d’instruction sont des symptômes d’un système en crise. La laïcardisation de l’école publique, visant à renforcer la neutralité religieuse, a conduit à des tensions supplémentaires. Parallèlement, l’interdiction progressive de l’école à la maison par l’État a suscité une vague de mécontentement parmi les parents. Ces derniers se voient contraints de confier leurs enfants à un système public défaillant, incapable d’assurer une éducation de qualité.


  • Matlemat Matlemat 11 décembre 2024 12:48

     Excellent article, il faudra encore du temps pour que toutes les nations du monde soient détruites ou soumises à un seul hégémon mondial, ce sera peut être par la ruse et l’illusion qu’auront les peuples de leur autonomie. Les distances physiques seront toujours un obstacle à la mondialisation.


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