La France face à la Révolution du Donald ou La Vérité sortira-t-elle du puits ?
Si le Donald tient ses promesses, son retour à la Maison-Blanche rebattra les cartes internationales en profondeur. L’un de ses maîtres-mots : en finir avec les mensonges. Sous l'effet trumpien, le Système en place en Europe, farci de mensonges, va-t-il imploser ? La plus vieille nation d’Europe, vermoulue de l’intérieur, avec son Etat faisandé, aura-t-elle la force d’affronter la vérité ? Questions de vie ou de mort pour pays lancé en direction du mur...
En 2008, l’élection de Barack Obama avait mis une grosse claque à la Ve République.
Les Etats-Unis, qui partaient de loin, la ségrégation et tout le toutim, avaient fini par se doter d’un président noir ou supposé tel. La Ve République, fondée sur l’éviction de la plus grande partie de la composante noire de la France (1958-1960), aurait pu trouver dans l’exemple de son redoutable maître le moment d’une révélation. C’est tout le contraire qui se produisit.
Obama et les nègres français
A l’époque, lorsque Barack « Bounty » Obama fut bombardé président, le régime français, englué dans ses mensonges historiques et politiques, n’a trouvé d’autres cartes à jouer que l’amplification de la repentance coloniale et l’antiracisme tartuffe. En prenant soin de ne se rappeler ni Gaston Monnerville, ni Félix Houphouët-Boigny, ni Léopold Sédar Senghor, ni Gratien Candace, Ni Léon Mba, Ni Diori Hamani, ni Barthélémy Boganda, ni tant d’autres et à plus forte raison, le Bachaga Boualam.
Contrairement à un mythe répandu à droite, l’antiracisme tartuffe d’Etat n’est pas né avec la gauche en 1981. Il avait commencé à peine le Général refroidi, avec la loi Pleven-Terrenoire-Chaban-Pompidou (1972). S’il est vrai que l’imposture s’amplifia sous Mitterrand (1981-1995) avec pour point d’orgue la très retorse opération SOS-Racisme, elle atteignit son apogée de Sarkozy à Macron (2007-2025), avec l’antienne de la discrimination et de la stigmatisation.
Dans un pays où le racisme populaire avait toujours été minoritaire sinon résiduel, y compris dans le camp nationaliste (l’Action française était antisémite mais, de Maurras à Daudet, nullement raciste à l’égard des Noirs (1), tandis que Vichy eut un ministre antillais, Henry Lémery, déjà garde des Sceaux sous la IIIe République), il devint une obsession médiatico-politique et le sujet d’attaques incessantes contre le peuple français.
On notera au passage que l’imposture de l’antiracisme était d’autant plus rentable qu’elle suscitait l’adhésion spontanée d’une écrasante majorité de la population. Sa clientèle était d’emblée immense, et parait son auteur de toutes les gloires morales. Ceci entrant évidemment en contradiction avec l’accusation collective de racisme qui fondait la démarche. On mesure le cynisme du marionnettiste : exploiter une idée consensuelle en la présentant comme minoritaire, en crachant sur tout le monde et sur le pays pour se blanchir en se donnant le beau rôle...
Les élites politiques, médiatiques et intellectuelles, étaient complices d’un régime d’inspiration racialiste fondé par un Charles De Gaulle porté aux nues et présenté comme un modèle républicain. Le fondateur du régime qu’on glorifiait ad nauseam avait pourtant bouté hors de France, au prix du largage officiel de 95 % du territoire, suivant des voies anticonstitutionnelles, la quasi-totalité des citoyens subsahariens et maghrébins. Pour cause, entre autre motifs, de mauvaise couleur de peau. Ces mêmes Subsahariens et Maghrébins que les mêmes élites présentaient à présent comme les victimes de la France coloniale et des Français collectivement désignés comme racistes. Alors que ces derniers, à la différence de leurs dirigeants, avaient souscrit à tous les projets d’octroi de l’égalité politique aux Ultramarins, en particulier aux Algériens en 1958. Cherchez l’erreur…
Les élites politiques françaises, avides de se laver du péché gaullien du « dégagement » d’Afrique et d’Algérie (1958-1962) décidé au nom d’idées inavouables, organisèrent l’immigration de masse. Lorsqu’elle devint officiellement indésirable, cette immigration continua d’être tolérée voire encouragées par les dirigeants successifs et l’Union européenne.
Le tsunami migratoire permit une double opération : continuer de puiser dans les « bantoustans » du Maghreb et d’Afrique subsaharienne une main-d’œuvre bon marché ; mais aussi démontrer à peu de frais son antiracisme, en acceptant une immigration de masse dont les conséquences néfastes n’incombaient qu’au pays et au peuple (quelle que soit d’ailleurs la couleur de peau et l’origine de ce dernier).
Tout se passa comme si l’Etat voulait châtier les Français d’un péché imaginaire (ou plutôt du péché de l’Etat lui-même, coupable cherchant ainsi à se défausser sur un innocent, suivant la figure du bouc émissaire) de racisme en le confrontant à une submersion migratoire qu’aucun peuple n’aurait supportée dans de pareilles conditions d’hostilité, de délinquance et de criminalité grandissantes. L’Etat justicier et vengeur exigeant de ce peuple qu’il accepte ce vaste programme sous peine d’être, par ses soins, cloué au pilori pour racisme...
Cet antiracisme tartuffe poussé jusqu’à l’absurde, ce racisme inversé se transforma en soupçon permanent sur les Blancs et en indulgence sans limite à l’égard des anciens colonisés. Un système délirant, assumé comme tel sous le nom de « wokisme », consistant à traîner à volonté les uns dans la boue et à rendre les autres intouchables. Au scandale du racisme d’Etat contre le Noir et l’Arabe, en avait succédé un autre...
Ainsi face aux Etats-Unis d’Obama qui se persuadaient d’en avoir fini avec leurs démons racistes, l’Etat français racialiste de la Ve République gaullienne, instaurée avec la bénédiction de ces derniers, s’ingéniait à se dédouaner de ses errements dans une savante comédie de dénigrement de la France et du peuple français…
Bien entendu, au jour le jour, la dégradation de la société consécutive à ce brouet idéologique et aux laxisme généralisé, ne cessait de s’amplifier, au point de faire redouter à certains une nouvelle guerre d’Algérie. Mais une guerre d’Algérie cette fois déchaînée sur le sol métropolitain...
Trump ou la deuxième claque
L’arrivée au pouvoir de Trump risque de mettre à la France une claque encore plus grande. Car son onde de choc pourrait bien s’étendre au-delà des petits et grands comptes que la Ve République doit régler avec elle-même.
Trump s’annonce lui-même comme un révolutionnaire. Elon Musk l’a confirmé le soir de l’investiture, parlant de « tournant décisif pour la civilisation humaine ». Avec un geste tendu comme un pied de nez, un doigt d’honneur géant à ceux qui ont fait de l’antinazisme et de l’antifascisme l’un des grands ressorts de leur imposture électorale et politique. Les intéressés se sont d’ailleurs précipités sur cet os à ronger. Musk leur répondit avec un mépris ironique. L’entourloupe ne prend plus, ou ne doit plus prendre…
La révolution de Trump porte sur plusieurs volets.
Première rupture : rompre avec le wokisme, pour en revenir à une vision de l’humanité unique, vue sous l’angle de la valeur individuelle, quelle que soit la couleur de peau ou la religion. Autrement dit, la fin de la race comme catégorie politique. C’est-à-dire une révolution aux Etats-Unis, initialement pays ultra-raciste, pour lequel le wokisme n’aura en définitive été qu’une phase de la lente mue commencée en 1946. Pour aboutir à une ligne française en 2025, ligne avec laquelle les Français ont, de leur côté, rompu en deux temps : avec le largage racialiste (1958-1962) puis avec le wokisme (années 2010-2020). Dans les deux cas à l’instigation des Etats-Unis.
Deuxième rupture : rompre avec les trois grandes escroqueries qui ont envahi notre quotidien, peu à peu, depuis bientôt vingt ans : escroquerie écolo-climatique, escroquerie covidienne, escroquerie ukrainienne. Ces trois gigantesques escroqueries, elles-mêmes subdivisées en une multitude de sous-escroqueries (2), ont été conduite à grand renfort de mensonges, de censure et de manipulation des masses. Elles ont ruiné et broyé des millions de vies pour enrichir dans des proportions vertigineuses un petit nombre d’individus. Les responsables et les complices de ces escroqueries en cascades devront s’expliquer devant les tribunaux et être condamnés à la hauteur de leurs crimes. C’est en tout cas ce qui devrait se produire outre-Atlantique si Trump ne trahit pas ses électeurs et les promesses solennelles qu’il leur a faites. Et dans ce cas, on est en droit d’espérer que l’Europe suivra l’exemple…
Enfin, troisième rupture, et c’est peut-être la plus grande révolution dont Trump se veut le héraut : rompre avec des siècles de politique anglo-saxonne. C’est-à-dire, pour la faire courte, arrêter de foutre la merde un peu partout dans le monde en semant la discorde, en soufflant sur les braises, en favorisant les idéologies les plus belliqueuses, en dressant les uns contre les autres, pour finalement tirer les marrons du feu. La recette peut semble simpliste. Elle fut pourtant, des siècles durant, l’un des principaux ressorts de la politique anglaise puis anglo-saxonne, et de la clef de ses succès notamment aux dépens de la France.
Supplément d’âme contre foutage de merde
A l’heure de la bombe atomique et de la MHD entre les mains des Russes, une telle politique du « foutage de merde » n’est plus tenable sans mettre en péril l’humanité entière et la sécurité des Etats-Unis eux-mêmes. Trump l’a compris comme il a compris beaucoup d’autres choses. Fidèle au pragmatisme anglo-saxon, il compte bien tirer partie de cette page qu’il est inévitable de tourner, page d’importance capitale devant les siècles. Puisqu’elle consiste à mettre en pratique, enfin, les acquis de toute la sagesse accumulée au fil des millénaires par l’humanité, et en particulier au cours des derniers siècles. Le supplément d’âme bergsonien contre le suicide collectif.
Dans cette perspective, Trump a livré suffisamment de billes pour qu’on puisse imaginer le monde qu’il rêve pour dans quatre ans : après avoir accordé à la Russie l’arc Kharkov-Odessa et Taïwan à la Chine, récupérer en contrepartie, sans que Poutine ni Xi ne s’y opposent sérieusement, le canal de Panama, annexer le Groënland (le Danemark n’aura qu’à s’incliner) et pourquoi pas le Canada (même remarque pour l’Angleterre).
Le monde rêvé de Trump est placé sous le signe de frontières définitivement acquises, ou si l’on préfère, un monde définitivement débarrassé des litiges territoriaux entre superpuissances. Suivant la philosophie développée par son ministre la Santé, Robert Kennedy, un monde soucieux de l’épanouissement des populations, à l’abri des prédateurs financiers qui finissent par défier les Etats en les dévoyant au détriment de l’intérêt collectif. Sans d’ailleurs toujours dissimuler leurs pensées ténébreuses. Macron en donne un exemple en France, de sa « bête de l’événement est là » jusqu’à sa cérémonie des JO truffée de références satanistes.
C’est cette anomalie historique, ce dernier rugissement de la bête immonde qui sévit tant au XXe siècle, de Hitler à Staline en passant par Mao, Roosevelt et De Gaulle, hommes qui faisaient peu de cas de la vie humaine, c’est cet ultime cri de la barbarie politique qu’il convient d’étouffer devant les siècles.
Macron, Van der Leyen, toute la clique de l’européisme, fossiles corrompus survivant d’un monde anachronique, totalement vautrés aux pieds du Veau d’or, vampires qui trahissent allègrement les peuples et les nations dont ils ont la charge, et les immolent sur l’autel des prédateurs ayant jeté leur âme aux orties, c’est cet ancien monde caricatural, cette monstruosité conforme aux pires prédictions (3) qui va être balayé par le souffle du Donald, de Kennedy et de Musk.
Du moins si l’on a bien lu le programme et qu’on en a pour son argent…
Résurrection, mode d’emploi
Au milieu de tout cela, que devient la France ?
Hélas, la France sort essorée de la séquence historique qui se clôt ici (1945-2025). Car, si Trump n’a pas menti, la guerre froide se termine réellement maintenant.
En quatre-vingts ans, la France a rétréci comme peau de chagrin sur la carte du monde. Peu de pays ont connu pareille diminution. Sur le papier, elle paraît ridicule pour aborder cette nouvelle phase historique.
Mais il y a plus grave.
Atrophiée, la France est aussi détruite de l’intérieur. Son outremer est en perdition, et la métropole va très mal. D’ailleurs la Corse elle-même, pourtant fidèle d’entre les fidèles (se rappeler son rôle en mai 1958), semble tentée de prendre le large !
Plus grave encore, si c’est possible, dans son cœur même, dans son âme, la France est disloquée : nombre de ses enfants, notamment issus de son ancien empire, la haïssent. Abreuvés qu’ils sont par une propagande de dénigrement orchestrée par l’État français lui-même. Lorsque des influenceurs algériens appellent à déclencher une nouvelle guerre d’Algérie, ils n’expriment au fond qu’une réaction compréhensible devant le tableau qui leur est dépeint par les dirigeants et les médias français, comme par les dirigeants et les médias algériens, et ce depuis de nombreuses décennies.
Incontestablement, si la France est le pays ignoble décrit par l’historiographie officielle franco-algérienne, n’est-il pas juste de haïr cette France avec ardeur, et de détester aussi vivement les Français dont elle est l’émanation ?
La clef de l’amour franco-africain
En dépit des apparences, la France n’est pas perdue. Pour peu qu’elle regarde son histoire en face. A défaut, elle pourra achever de mourir.
Regarder son histoire en face, c’est-à-dire comprendre qu’en ce début de troisième millénaire, si la France est si ridicule devant les géants qui l’entourent, c’est qu’elle a fait n’importe quoi. Aux origines du régime sous lequel nous vivons, la Ve République. Origines évidemment effacées des mémoires.
Dans les années 1950, au lieu d’accéder à la demande de la majorité des Africains et des Algériens et de former avec eux une grande république égalitaire, fraternelle et sociale, l’Etat français, dont les gouvernements étaient soumis à toute sorte d’influences étrangères et malignes, a refusé. Et il a ainsi décidé de démanteler ce qu’on appelait la Plus Grande France.
Sous prétexte de guerres perdues ou d’agitation, parfois sans prétexte du tout, l’un des plus grands empires de tous les temps fut liquidé en seulement huit années (1954-1962).
Dans le dos des Français qui pour la plupart n’y comprenaient pas grand-chose, et contre la volonté d’une majorité d’Ultramarins qui étaient tous, il est bon de le rappeler, citoyens de l’Union française depuis 1946. Or conscient des avantages qu’ils en tiraient, ils entendaient bien le rester.
Cette dernière affirmation, qui en étonnera beaucoup, qui en révoltera peut-être certains, est pourtant de simple bon sens. La IVe République avait aboli le colonialisme. L’Afrique française n’avait plus rien à voir avec celle de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. L’Afrique coloniale des grandes compagnies « pordurières » dénoncées par Céline dans Voyage au bout de la nuit, qui mettaient l’Afrique en coupe réglée et les Africains dans un nouvel esclavage.
Revenue de ces errements, la France des années 1950 était le plus souvent aimable, et sans verser dans un roman à l’eau de rose, sa colonisation en Afrique commençait à tenir ses promesses de développement au profit des populations, même si beaucoup restait évidemment à faire.
C’est en tout cas l’analyse de la plupart des Africains de l’époque. Même Sékou Touré, dans son discours de Conakry (1958), souhaitait maintenir des liens étroits, de nature fédérale, avec la France. Elites comme populations voyaient tout l’intérêt qu’elles pouvaient trouver à garder la France à domicile. On comprend, à travers cette image, que c’est cette France dont De Gaulle et ses successeurs l’ont dépossédé que l’immigré devenu migrant de l’ancien Empire est venu et vient encore chercher en France…
Renouer avec une politique fraternelle à l’extérieur, tout en pacifiant à l’intérieur. La société où la délinquance a proliféré doit trouver l’apaisement, d’abord, par la fin de la propagande anticoloniale et antifrançaise, en rappelant les pages d’amour de l’histoire franco-africaine. Bien sûr, l’éducation, l’instruction, aujourd’hui à vau-l’eau, doivent jouer un grand rôle. Mais aussi la sanction. En veillant à l’application stricte de la loi et à l’exécution des peines. Dans des conditions aussi respectueuses des droits de l’homme que drastiques, et par conséquent réellement dissuasives. Avec pour seul critère la responsabilité individuelle, sans question de race, de sexe ou de religion. Pour la justice sociale et la liberté la plus totale à tous ceux qui respectent la loi, et la rigueur de cette même loi à proportion que celle-ci est transgressée. On mesure l’ampleur de la Révolution qu’il s’agit d’accomplir…
C’est cette France généreuse et rigoureuse que les Africains aimaient, admiraient même, et appelaient de leurs vœux. C’est elle qu’il s’agit de faire renaître. Du moins si la France veut exister dans ce nouveau monde de fraternité, de justice sociale et d’humanisme exigeant que nous promet Trump. S’il n’a pas menti.
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(1) Le 16 décembre 1921, en Une de L’Action française, Léon Daudet, directeur politique du journal, réagit en ces termes à l’attribution du prix Goncourt à René Maran, écrivain antillais : « L'attribution du prix Goncourt - le seul prix littéraire qui compte vraiment aujourd'hui - à René Maran, auteur de Batouala, confirme ce que j'ai eu l'occasion de répéter ici, à maintes reprises, quant à la prétendue infériorité de la race noire. Cette infériorité est un mythe, comme, dans un autre genre, la prétendue supériorité du dix-neuvième siècle sur les siècles précédents. Il y a, dans la race noire, une élite, qui ne le cède en rien à quelque autre élite que ce soit. Je connais peu d'hommes aussi éloquents que notre collègue [le député] Candace. Le discours de notre collègue [le député] Boisneuf, à la Chambre, l'autre matin, était un chef-d'œuvre de clairvoyance politique. Enfin, il faut reconnaître à ces hommes de couleur, une ardeur imaginative, une chaleur et une intrépidité, dont la preuve n'est plus à faire. Mon cher Henry Bérenger, il faut absolument que nous organisions, pour l'an qui vient, cette fête de reconnaissance aux troupes noires [de la guerre 14-18] dont vous êtes le chaud partisan. Cette fête sera l'occasion, pour beaucoup de Français, de témoigner leur chaude sympathie à leurs frères et amis noirs. On voit dans Batouala, ce que réalise l'esprit de la race noire dans l'ordre littéraire ; car Batouala est un livre remarquable, d'une langue puissante et hardie. Je suis convaincu qu'avant peu le même esprit donnera de grandes surprises dans l'ordre scientifique, s'il a, comme dans Batouala, l'audace de s'affirmer. Car un long préjugé rend les noirs d'élite assez timides vis-à-vis d'eux-mêmes ; et cette timidité fait un amusant contraste avec l'outrecuidance de beaucoup de blancs. Il y a bien longtemps que je pense cela au sujet des noirs, depuis le lycée Louis-le-Grand, où plusieurs d'entre eux se distinguaient par leur spontanéité intellectuelle et leur application. Puis à l'Ecole de Médecine où, au temps de mes études, une gracieuse jeune étudiante, de sang mêlé, donnait dans l'observation des phénomènes mentaux, normaux et pathologiques, de très remarquables promesses qu'elle a, depuis, amplement tenues, aux côtés d'une très grand clinicien. Mais c'est ici un vaste sujet, dont les perspectives s'ouvrent à peine, et qui couvrira de confusion, avant peu, les contempteurs imbéciles du peuple noir et des métis. (...) »
(2) L'escroquerie covidienne est subdivisée en de multiples sous-escroqueries : escroquerie des confinements, des couvre-feux, du « quoi qu’il en coûte », de l’inexistence désespérante de traitements, des tests PCR, du « vaccin » miracle et ses injections expérimentales avec effets secondaires niés mais parfois fatals, etc. L'escroquerie climatique se compose elle aussi de nombreuses sous-escroqueries : CO2, éoliennes, voitures électriques, normes d’isolation, etc.
(3) Entre autres penseurs, Jules Barni expliqua dans Les Principes et les Mœurs de la République (1872), au début du chapitre intitulé La Vertu dans la République : « Montesquieu a dit que la vertu est le fondement du gouvernement républicain, comme la peur est celui du gouvernement despotique. La vérité de cette pensée ressort clairement de ce que nous avons exposé jusqu’ici. Le gouvernement républicain est, avons-nous dit, celui de la chose publique, administrée par tous dans l’intérêt de tous. Il exige, par conséquent, que les citoyens dont il se compose consultent, dans la part qu’ils sont appelés à y prendre, non tel ou tel intérêt particulier, mais uniquement l’intérêt général, et qu’ils sachent y sacrifier au besoin leur intérêt. Sans ce désintéressement et ce dévouement à la chose publique, c’est-à-dire, en un mot, sans la vertu civique, il n’y a pas de république. Elle cesse d’être la chose de tous pour devenir la proie des intrigants ou des ambitieux, exploitant au profit de leurs convoitises la portion de pouvoir qui leur est dévolue. Elle est dès lors perdue, et son nom même ne tarde pas à disparaître. Le despotisme vit d’égoïsme et de corruption, mais les républiques en meurent. » La peur comme fondement du gouvernement despotique ; le désintéressement, le dévouement à la chose publique, la vertu comme condition de la république ; le règne des intrigants qui trahissent leur charge au profit d’intérêts particuliers, mus par leurs seules ambitions et convoitises : tous les soubassements de la crise que nous vivons actuellement sont ici résumés...