samedi 11 octobre 2014 - par Jean Keim

La France n’est pas une démocratie

La France est une république, la France n'est plus, n'est pas une démocratie.

Le monde est organisé au profit de ses organisateurs, les exemples sont sidérants et je pense plus spécialement aux sociétés autoroutières.
Si j'ai bien tout compris en 2005 M. Vil-pain a donc vendu avec la bénédiction de Chirac, ministres, députés, sénateurs bref avec toute la clique, le droit d'exploitation des autoroutes françaises, construites en partie ou totalité avec nos impôts, à des sociétés privées, déjà là il y a un dol manifeste, mais le pire reste à dire.
Les contrats ficelés et verrouillés par d'habiles avocats stipulent que si l'état d'une façon ou d'une autre vient à augmenter sa ponction sur les bénéfices, les sociétés ont le droit de répercuter le manque à gagner sur le prix payé par les usagers (nous).
Or il s'avère que les bénéfices sont extraordinairement juteux et le gouvernement nous dit hypocritement larme à l'oeil qu'il ne peut pas imposer plus les bénéfices sinon les usagers en pâtiront, car un contrat est un contrat.
Autrement dit, les intérêts d'une structure économique prime sur ceux de la multitude. Pourtant il y avait la promesse que les autoroutes à terme devaient devenir gratuites et leur entretien assuré par les mêmes ressources que les routes ordinaires. Suivant que les intérêts sont ceux de puissants ou de misérables, les promesses n'ont pas la même importance et ne sont pas honorées de la même façon.
 
Il est dans le pouvoir de l'état d'exproprier, de modifier l'âge de la retraite, d'exonérer les (grosses) sociétés de certaines de leurs obligations, de pardonner aux magouilleurs fiscaux, de donner des privilèges exorbitants aux élus politiques, de faire la guerre si ça lui chante, de renflouer les banques, de leur donner à 0% de l'argent afin qu'il le prête avec intérêts à ce même état, de faire des promesses et de ne pas les tenir, de modifier le code du travail (un code est un contrat comme un autre), de saper la sécurité sociale, d'envoyer les forces de l'ordre taper sur des manifestants, etc., etc., cette énumération est sans fin, et ce même état serait impuissant, n'aurait donc ni le pouvoir, ni le droit de modifier un contrat autoroutier particulier pour ne pas fâcher ''des copains'', dans ce constat il y a l'aveu que l'état n'existe plus, que la politique n'est que du spectacle, une façade et que la démocratie également n'existe plus si tant est qu'elle a existé un jour. La politique ne sert (plus) à rien sinon à justifier le monde tel qu'il est. Le monde est dominé par une oligarchie et ses satellites qui ramassent les miettes tant qu'ils sont utiles à quelque chose, le temps arrive où l'homme politique ne sera plus indispensable aux puissants et sa disparition est déjà programmée.
Je viens de comprendre la différence qu'il y a entre démocratie et république, la démocratie est un régime politique où le peuple exerce lui-même sa souveraineté, la république est la façon dont la démocratie est organisée, l'organisation prime sur tout le reste, elle est verrouillée par les organisateurs, les idéaux démocratiques sont sciemment oubliés et le seul moteur de ce grand cirque est le profit. 
 
Nous ne devons plus déléguer la direction des affaires publiques, nous devons nous en occuper nous même.


19 réactions


  • bernard29 bernard29 11 octobre 2014 13:59

    Tout à fait d’accord sur cette question des autoroutes. Les dénégations de Sapin sur la proposition de Royal de trouver une solution en ponctionner les gérants d’autoroutes sont scandaleuses.

    « C’est difficile, c’est impossible parce que etc.. !!! ». Mais ce ministre de Budget et de l’économie et d’ailleurs les écolos (Duflot, Cosse ) aussi sont payés pour résoudre ces questions difficiles. Ils devraient aider Ségolène Royal dans la recherche d’une solution au lieu de pleurnicher. Les bénéfices et les distributions de dividendes des sociétés d’autoroutes sont des scandales continus. Quant à Villepin, c’est un brasseur d’air.

    Par ailleurs j’ai bien aimé votre réflexion ;

    « Je viens de comprendre la différence qu’il y a entre démocratie et république, la démocratie est un régime politique où le peuple exerce lui-même sa souveraineté, la république est la façon dont la démocratie est organisée ».

    c’est assez juste .

     


  • Diogène diogène 11 octobre 2014 15:31
    « ...le seul moteur de ce grand cirque est le profit. 
     
    Nous ne devons plus déléguer la direction des affaires publiques, nous devons nous en occuper nous même. »

    Bon, d’accord. Avec les autoroutes et avec tout le reste, et même avec la conclusion que j’ai relevée et citée..

    Sauf que ça va pas se faire tout seul.
    D’abord il faut une organisation avec un projet !
    Et puis il y a les « Monsieur Tu Tues » qui attendent qu’on essaie seulement de lever le petit doigt pour dégainer !


  • Allexandre 11 octobre 2014 16:18

    Que la France ne soit plus une démocratie, on l’avait remarqué. Si tant est qu’elle le fût jamais. La démocratie représentative et le suffrage universel n’ont jamais été la garantie de celle-ci. Bien au contraire. Le suffrage universel peut même être le meilleur outil d’une forme de dictature. Celle de la majorité abusée et inculte. Et vu le niveau de l’enseignement, nous ne sommes pas près d’en sortir. Tous les élèves doivent apprendre, et donc croire, que la France est une démocratie, et la plus accomplie s’il vous plaît !!!. La recherche incessante du profit et la corruption à tous les échelons ne peuvent aller de pair avec la démocratie. Mais l’humain est ainsi fait. La société idéale n’est qu’une utopie. C’est d’ailleurs le nom que Thomas More avait donné à son célèbre essai.... « UTOPIA »


    • Coeur de la Beauce Signal d’alarme 11 octobre 2014 20:04

      @Allexandre : un pays qui ramasse toute la misère du monde logée chez les ouvriers et exploitée par des individus dans votre genre n’est certes pas une démocratie. J’ai lu le com stupide que vous avez déféqué sur le forum de l’article où je décris l’enfer que vit un brave pote à cause de vos « droits de l’homme » à deux balles qui ne servent d’ailleurs que vos intérêts. Dites-vous que vous avez de la chance d’être planqué derrière votre PC où vous pouvez gerber sur le malheur d’autrui, à défaut de parler en face.


    • Allexandre 11 octobre 2014 22:08

      Tu serais en face de moi tu ferais quoi ? Tu délires, tu n’as pas dû comprendre ce que j’ai écrit car je suis loin de celui que tu décris !!!


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 octobre 2014 16:59

    Vous avez beaucoup de temps à vous en apercevoir, depuis que j’oppose la vraie démocratie au leurre démocratique.

    Concernant la « République » ... Si ce mot veut dire « la chose publique » alors la démocratie doit d’abord s’envelopper de la nouvelle définition que je lui donne pour produire une véritable République ! En clair la démocratie qui n’est que la volonté générale d’une société donnée, celle-ci à nécessairement deux sens. Soit cette volonté générale qui est certainement le produit d’une intelligence collective, s’accorde à développer les intérêts collectifs (nous sommes alors dans une démocratie constructive) et dans ce cas elle va vers une meilleure République , soit cette volonté générale se plait dans l’individualisme, l’égoïsme et la corruption... (nous sommes dans ce cas dans une démocratie algérienne, la chose étant breveté) alors elle produit une anarchie plus ou moins stable dont il suffirait du battement des ailes d’un papillon pour....

    Je ne le rappellerais jamais assez : La France qui a toujours protégé le régime algérien hors la loi est, « par la force des choses » en train de s’algérianiser !!!

    https://www.facebook.com/M.A.Madjour

    https://www.facebook.com/M.A.Madjour/notes


  • anny paule 11 octobre 2014 18:18

    Il me semble délicat d’opposer « République » et « Démocratie ». 

    La République (RES PUBLICA), c’est « la chose publique. La Démocratie, c’est »le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
    La « chose publique » et le « peuple » devraient avoir pour objet de s’attacher au « bien commun », à « l’intérêt général » de tous les sujets constituant la société.
    Le problème actuel ne se situe pas dans la tension entre République et Démocratie. Il naît du fait que ceux qui sont au pouvoir sont les représentants d’une minorité oligarchique qui se moque de l’intérêt général.
    Cette V° république est à bout de souffle, et elle laisse trop de pouvoirs à l’exécutif (non représentatif de l’ensemble de la société, même s’il a été élu). Le partage des pouvoirs y est illusoire...
    Il faudrait donc que nous, citoyens, réfléchissions ensemble au moyen de sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes : faire en sorte que notre refus massif du TCE soit pris en compte (UMP et PS nous ont bafoués ), tirer au sort des citoyens s’attelant à une nouvelle Constituante, respectueuse des droits et devoirs de chacun, établir une 6° République correspondant à l’idée que nous pouvons nous faire de la Démocratie véritable, dans laquelle il n’existerait plus de professionnels de la politique, le cumul des mandats serait interdit, la durée des mandats limitée à deux tout au plus au niveau local...
    Il ne peut plus s’agir de faire des replâtrages, il faut s’atteler à la tâche pour changer radicalement de régime. Nous serions alors en mesure de supprimer les conflits d’intérêt et pourrions par la voie de référendums révocatoires, renvoyer ceux qui représenteraient mal l’intérêt général.
    Cette histoire d’autoroutes est exemplaire du non sens des politiques appliquées... ce n’est, malheureusement, que l’un des exemples ! 

    • rossellogilles 5 septembre 2015 22:03

      @anny paule Bonsoir,
      Voilà en fin quelque chose de clair sur la République, la Démocratie, les faiblesses et les défaillances de notre système à réparer d’urgence.


  • christian pène 11 octobre 2014 20:20

    la france n’est pas une démocratie, c’est une forme de dictature qui prive le peuple du droit à l’expression......les dirigeants ont peur du peuple , ils ont truqué les modes de scrutins , ils distillent la haine et le mensonge pour voler le peuple .....

    au reste les français n’ont pas besoin des partis ni du parlement ; voyez comme Pétain , avec l’accord des socialistes a eu les pleins pouvoirs pendant quelques années très difficiles ; il gouvernanit avec 7 ministres seulement ; le régime actuel a besoin de « ministres figurants » , jusqu’à 49 avec Michel Rocard......dont un pour le temps libre ......

    la France une république ? à qui le fera-t-on croire ? une classe politique qui cherche à se saisir du Trésor public , énorme magot , pour acheter des adhésions à défaut de les provoquer par l’intelligence

    le régime rançonne les Français , leur chaparde la liberté d’expression en faisant donner ses idiots utiles pour entonner les couplets de la Propagandastaffel désormais appelée « communication »....France télévisions est l’un de ces leviers chers au pouvoir , et au peuple qui paie la redevance , impôt forcé pour subir les dévergondages des gangs appelés partis et des syndicats subventionnés.....


  • dominominus dominominus 11 octobre 2014 23:22

    Sans commentaire, BORDEL !


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 12 octobre 2014 00:16

    Bonjour Jean,
    .
    « La France est une république, la France n’est plus, n’est pas une démocratie. »
    .
    La France à été une république, la France n’est plus, n’est pas une démocratie.
    .
    Article 5 de la Constitution de la Cinquième République française

    « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

    Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.  »
    .
    En 2008 par vote parlementaire la France à accepté la constitution européenne (Traitée de Lisbonne) !
    Les français ont en 2005 rejette cette constitution (Traitée de Maastricht) à 55% !
    Les élus ont trahis les électeurs français (agit contre la volonté de la majorité des français !
    .
    En acceptent la constitution européenne (traitée de Lisbonne) la France à viole l’article 5 de la constitution française. La France n’est plus un pays souverain, la France n’est plus une république depuis la signature de la constitution française.
    .
    Article 3 de la Constitution de la Cinquième République française
    « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
    Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. .... »
    .
    Le pouvoir n’est plus dans la mains des citoyens français il incombe à la commission européenne (point nodal) des instances européennes. http://www.election-europe.org
    .
    Un pilier principal de l’ancienne 5ème république française furent les services publics .... qui sont en cours de privatisation plus au moins avancée ...
    .
    Actuellement la Troïka (FMI - BCE - UE) font subir une cure d’amaigrissement ( austérité imposé ou crise artificielle) à l’ensemble des pays européens tout en gardent ses pays sur la voie du surendettement ... Nous attend le même sort que la Grèce à moyen terme ... la TROIKA à besoin de plus de temps pour conduire ce pays dans le gouffre .... pour mettre la main sur toutes les parties rentables de notre économie.
    .
    Il existe un partie politique qui propose aux français de sortir de ce piège de la constitution européenne qui est l’UPR.
    .
    Dans notre programme
    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf
    à la page 14 l’UPR propose de réattribuer à la banque de France son rôle normal de financement de l’état.
    .
    à la page 15 du programme de l’UPR est marque :
    « Assurer la subordination des intérêts des particuliers à l’intérêt général »
    Ceci signifié que ce ne sont plus le multinationales et les banques privées qui dictant la conduite de la France mais les hommes politiques.
    Aujourd’hui c’est le contraire !

    .
    à la page 16 du programme de l’UPR il est question de « Intensifier la production nationale »
    Nous souhaitons entre autres combattre le dumping social de travailleurs et préserver le pouvoir d’achat de la classe moyenne
    C’est l’article 63 TFUE qui permet les délocalisation ...
    L’UPR propose de ré-nationaliser les entreprises stratégique comme l’EDF, les autoroutes, les services d’eau, etc.
    .
    Il faut mettre un terme aux dictat sauvage et irresponsable du monde de la finance !


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 12 octobre 2014 00:19

    correction :

    la France n’est plus une république depuis la signature de la constitution européenne


  • Scual 12 octobre 2014 00:50

    La France est une ploutocratie.

    La Ploutocratie possède les hommes politiques et les Partis grâce à l’opacité du secret bancaire et à la libéralisation des transactions financières, comprenez corruption légalisée, et les font élire grace à leurs médias.


  • Jean Keim Jean Keim 12 octobre 2014 09:45

    Eau-du-robinet,

    Merci pour votre commentaire, je ne doute pas votre sincérité mais je jeu politique contient en lui même les germes de son pourrissement, même si un candidat est véridique, même si son programme est jugé comme valable, une idéologie est tettre morte car figée.
    Un programme politique résulte d’une analyse de la situation et propose souvent des solutions radicalement opposées qui poduiront inévitablement les mêmes effets car les acteurs (nous) ne changent pas ; reconnaissons d’une part que nous sommes mauvais et d’autre part que nous sommes paumés, que nous ne savons plus quoi faire.
    Si nous sommes d’accord pour accepter que nous sommes effectivement perdus, alors toutes nos analyses qui s’appuient sur un consensus sont sans valeur, en l’état actuel des choses nous pouvons seulement rejeter tous ce qui ne nous paraît pas pertinent, la politique en fait partie.

  • howahkan Hotah 12 octobre 2014 12:21

    Salut Jean et merci.......

    j’ai trouvé ce petit texte ici, sur le sujet.....

    pour moi même je ne vois que la non autorité su qui que ce soit comme moyen de vivre ensemble et non pas les uns contre les autres, ce qui implique la seule collaboration volontaire ou pas sur des projets ..mais bon a ce stade ou nous sommes dégénérés ,inutile d’en parler ni même de l’ évoquer..
    --------------------

    voici le texte
    ..
    Le suffrage universel est une immense arnaque démocratique : sous prétexte qu’un maître est élu par le peuple au lieu de s’imposer de lui-même d’une manière ou d’une autre, on est allé penser que le fait de le désigner par le suffrage universel s’appelait démocratie.

    Cette idée vient de la révolution française et a été adoptée par la suite.

    Qu’y a-t-il de démocratique à élire à intervalles pluriannuels réguliers un maître, de quelque nom qu’on l’appelle, qui aura ensuite les mains libres pour décider n’importe quoi sans consultation populaire  ?

    Ce mot de démocratie n’est utilisé qu’à seule fin d’endormir le peuple qui doit se souvenir vaguement que dêmos en grec signifie peuple, et arkein commander, d’où le mot démocratie : le commandement du peuple.

    C’est la république d’Athènes, au siècle de Périclès, qui a inventé la démocratie.

    Mais dans cette démocratie, les administrateurs étaient tirés au sort, et non élus.

    On comprend pourquoi le tirage au sort, qui seul est démocratique, a été « oublié » depuis la révolution française : c’est qu’avec ce principe de base, toute la classe politique se retrouverait au chômage du jour au lendemain, et serait contrainte de trouver d’autres moyens de vie que la politique.

    Comme la totalité de classe politique ne roule que pour elle-même, sans aucune exception, le chômage, elle l’accepte pour les autres mais pas pour elle-même.

    Le suffrage universel est tout simplement une dictature qui ne dit pas son nom : le peuple ne fait que désigner son nouveau maître mais ne décide jamais de rien, et quand il décide, on nie sa parole en passant par Lisbonne.

    Il faut éradiquer l’homme politique du paysage politique et en revenir au tirage au sort, comme le faisait la démocratie d’Athènes.

    De surcroît, ce qu’on appelle Constitution est rédigée par ceux-là mêmes qui gouvernent, ce qui n’a aucun sens du fait d’un conflit d’intérêt évident : comment n’écriraient-ils pas une Constitution sur mesure allant dans le sens de leurs intérêts personnels ?

    Cette Constitution devrait être rédigée par des penseurs externes dégagés de tout conflits d’intérêt, ce qui aurait pour effet de limiter les pouvoirs.

    Mais le pouvoir des dirigeants est quasiment sans limites puisqu’ils rédigent eux-mêmes une Constitution sur mesure et que le peuple n’a jamais eu son mot à dire.

    Une vraie démocratie voudrait que les décisions majeures soient chaque fois soumises à référendum, ce qui n’est pas du tout le cas.

    L’élection pose un problème évident : c’est que ce sont les plus riches qui soutiennent leurs candidats en finançant en sous-main leurs campagnes électorales, lesquels sont toujours élus, à quelques rares exceptions près.

    Et de fait, le choix final est toujours entre « bonnet blanc » et « blanc bonnet »  : on parle ensuite d’ouverture mais il n’y a pas d’ouverture du tout puisque ce sont les mêmes qui sont d’accord sur tout : immigration, Europe, mondialisation, d’où un parti unique logiquement nommé FNUMPS.

    Dans la démocratie d’Athènes, jamais les riches n’ont gouverné tout simplement parce que le tirage au sort désignait n’importe qui, qu’il soit riche ou pauvre.

    La Boulê était constituée de cinq cents bouleutes, cinquante par tribu, ce pourquoi elle était appelée conseil des cinq cents. Les bouleutes sont tirés au sort tous les ans parmi les citoyens volontaires âgés de plus de trente ans, un citoyen ne pouvant être bouleute que deux fois dans sa vie. La Boulê a pour travail essentiel de recueillir les propositions de loi des citoyens, elle convoque ensuite l’Ecclesia (assemblée des citoyens) pour passer au vote (démocratie directe).

    Il faudra en finir un jour ou l’autre avec ce système prétendument démocratique qui n’a de démocratique que le nom, et en revenir au tirage au sort qui seul est démocratique, éradiquant l’homme politique qui ne roule que pour lui-même
    ----------------------
    cela dit en gardant la compétition et tous ses ressorts interne à notre programme analytique de la pensée dont nous ne connaissons strictement rien pour 99% des humains ressorts non conscients en nous même qui nous sont inconnus compétition qui n’existe pas et est en fait élimination...comme disait alors Saint Coluche : tu peux te brosser Monique ....rien de fondamental ne va changer..sauf un ou des événements imprévus car le futur qui n’existe pas, donc le présent renferme en lui les solutions « universelles » et qui ne sont alors plus humaines si le problème est vécu et non fuit,or on ne fait que fuir,car les mots vivre un problème ne nous disent rien du tout..c’est quoi ce binzzzzz !! ...désolé de ne pas expliquer plus là..
    ------------
    notre seule option pour le moment est juste éventuellement d’essayer d’éviter le pire.....rien de bon ne peut naitre de l’humain tel qu’il est devenu..nous avons je le sens profondément demarré an harmonie avec Mere Nature....ceci est du passé.....sauf exceptions.
    reste dans nos cerveaux un vestige d’un autre « programme » éteint depuis des siècles et qui ne marche plus........
    La bonne nouvelle est que il peut se réveiller..........comme il n’est ni hiérarchique, ni comparatif, ne divise pas, ne crée pas de priorité et n’est pas auto centré(moi je contre le monde) sur sa propre mémoire qu’il n’a pas, il est l’instrument qui nous manque pour être vivant...il sait etre dans le présent à jamais insaisissable donc impossible à mettre en équation donc au delà de toutes nos sciences.car.il ne peut être évalué...
    en outre cet autre « programme » qui lui aussi à sa propre autonomie, est LE LIEN avec...disons L’Univers,avec L’Origine,ou quelque chose de ce genre , ceci est vague car lorsque la pensée analytique qui est devenu tout ce que nous connaissons ,n’est plus le programme leader, alors la définition par des mots , des concepts etc des élements n’a strictement aucune importance tellement tout ca est si au dela de tout cela ..le mot, la comparaison, la hiérarchie et tout cela ayant éventuellement un intérêt VITAL cependant sur la survie physique...or vivre n’est pas que cela, on est dans la survie et qui dit survivre dit refus de la mort et quête de continuité éternelle de tout ce que j’aime ainsi que la mort de tout ce que je rejettes, tout ceci n’existe pas et après on est étonné d’avoir une espèce démente, ben faut pas faire l’étonné smiley.....
    voila une issue,l’autre est une guerre totale contre l’humain par lui même, comme une sorte d’apothéose suicidaire globale....pas mal pour un génie non ?? smiley......l’issue à la souffrance humaine qui a des cause dont on s’en tape totalement .elle est là en chacun..mais comme je passe mon temps dans une vie de souffrance,si si, de haine de ma vie que je reporte sur les autres, les autres c’est de leur faute à tous ces cons si ma vie est une grosse m...e !!

    mais aussi il s’agit d’une vie de peur dont je ne sais rien là non plus, de terreur et finalement tout ce que j’attends de génial, de gloire, d’achèvements, de réussite de cette vie va se terminer misérablement en échec et mat total ,au cimetière, au funérarium ou éparpillé en morceaux sous une grosse bombe démocratique,et cela je le sais pur moi même mais çà n’est plus dans ce niveau conscient pour ma pensée analytique toujours d’abord superficielle par nature.
     pourquoi est elle principalement superficielle ? de ce que il m’a été donné de percevoir en profondeur et bien elle est superficielle par nécessité parce que son champs d’action est d’abord l’immédiateté, avant d’être la projection du futur..pour analyse des moyens à mettre en œuvre pour survivre

    .superficielle donc pour des question d’accès ultra rapide presque instantané aux info nécessaires de suite, les info utile pour cela sont classées en zone superficielle du stockage de mémoire, donc faciles à trouver, si je marche au bord de la falaise tout droit et que l’info met 10 secondes à être repéré puis éxécuté, je tombe smiley  ..

    cette fonction n’a plus accés aux zones plus profonde qui deviennent inconnues ,inconscientes..... alors cette vie d’ignorance est juste une misère...à laquelle on essaye d’échapper..ca ne marche jamais vraiment.....je peux parler de trou noir sans même savoir si c’est un fait mais je ne sais rien de moi...........

    notre pensée ne fait que se rétrécir en fait....et ca non plus n’est pas perçu....
    Mère Nature est généreuse , sortie de ce calvaire il y a..............encore, enfin je pense, je ne suis pas certains de cela..sommes nous allé trop loin dans le coté obscur de la non force..

     ciao !!


  • VIP erre 12 octobre 2014 13:17

    Tout à fait d’accord avec Jean KEIM, s’appliquant à la France, le terme de démocratie est totalement inepte, galvaudé !

    Il y a 7 ans, sur ce réseau, j’évoquais le terme de dictature douce pour qualifier le régime réelle de la France, vu par une citoyenne, moi en l’occurrence qui ne voyait de démocratie nulle part ! si ce n’est parmi les ploutocrates qui se sont succédés au pouvoir depuis 40 ans. 

    Depuis, d’autres ont rejoint ce point de vue, surtout depuis la trahison de SARKOZY, en matière de référendum populaire, celui de 2005 qui aurait du soulever une révolte. Il faut croire que le peuple était trop endormi pour se rendre compte de la réalité, ce qui n’est plus le cas depuis l’élection du « têtard à hublot » prétendument socialiste.

    Nous n’en pouvons plus de reconduire, depuis des décennies, une caste qui veut garder les commandes de la France par tous les moyens, d’où le retour du traître SARKOZY.

    Du balai, tous dehors ! 





  • Jean Keim Jean Keim 12 octobre 2014 15:36
    howahkan Hotah,
    Merci pour ton commentaire, il est riche de pleins significations.
    J’ai écrit cet article un peu bêtement, sur une réaction épidermique après avoir entendu un ministre (Sapin je crois) dire que l’on ne pouvait rien faire au sujet des autoroutes mais par contre on a pu rapidement renflouer des banques qui ont perdu leurs mises dans des opérations spéculatives, l’évidence est là énorme, un gouvernement ne pèse rien face au pouvoir de l’argent.
    Il faut effecrtivement dans un 1er temps pallier aux urgences et parmi elles, il serait bien de refuser de coopérer avec le systéme dans ce qu’il a de plus néfaste, principalement le pouvoir de l’argent et le jeu mensonger de la politique. 
    Comme je l’écris aussi souvent que j’en ai l’occasion, il ne s’agit plus de rechercher des solutions à nos maux mais de voir que nous ne savons plus quoi faire - nous ne l’avons jamais su d’ailleurs - de reconnaître notre ignorance et de laisser ce constat agir sur nos consciences, la seule carte à jouer dans l’immédiat est de rejeter tout ce qui nous semble néfaste.


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