La France traverse-t-elle réellement une « crise sanitaire sans précédent » ?
Au milieu de l'hallali généralisé dans les medias mainstream, il n'est pas interdit de procéder à une analyse des statistiques en lien avec le covid-19 gracieusement mises à disposition du public par l'Insee (donc difficilement attaquables)...et je vous invite à bien la lire jusqu'au bout parce que les conclusions sont aussi étonnantes qu'implacables.
source : https://insee.fr/fr/information/4470857…
Démarrons avec avec le tableau du nombre de décès depuis le 01/03.
On constate qu'au 31/03 la courbe de mortalité en mars 2020 a finalement ENFIN (péniblement) dépassé celle de mars 2018.
-56477 décès du 01/03 au 31/03/2020
- 54966 décès du 01/03 au 31/03/2018
Soit une sur-mortalité de....2,74% par rapport à mars 2018 !!!!!
Non, vous ne rêvez pas. On confine la France entière pour 2,74% de sur-mortalité sur l'ensemble du pays.
Si l'on se réfère aux registres mensuels de décès Insee (voir tableau ci-dessous), la mortalité au mois de mars 2020 est, par exemple, équivalente à celle du mois de février 2015 donc rien de spectaculaire sinon pour les JT de BFM et WCnews.
Dans un passé plus réçent, des chiffres de mortalité bien supérieurs ont même été relevés, notamment en janvier 2017 où l'Insee a relevé 68.816 dècès. Soit 22% supérieur à notre fameux mois de mars 2020 "version covid" !
Devant l'évidence des chiffres, certains medias mainstream comme Libération ici https://www.liberation.fr/…/covid-19-que-disent-les-nouveau… ou RTL ici : https://www.rtl.fr/…/coronavirus-y-a-t-il-une-surmortalite-… sont obligés d'en convenir et entament un jouissif rétro-pédalage dans le catastrophisme dont ils abreuvent les français depuis des semaines.
Nous ferons à tous leur procès une fois que nous serons sortis de ce fantastique épisode et numero d'hallucination collective.
Ensuite, sur la photo ci-dessous on constate que sur l'ensemble du mois de mars :
- 32 départements ont connu une augmentation de leur mortalité supérieure à 10%
- 69 départements ont une mortalité équivalente ou inférieure alors que 45% des départements (ceux en bleu) ont une mortalité INFERIEURE à l'année dernière et ne sont donc absolument pas concernés par le « phénomène covid-19 »
On peut donc aisément en conclure que le Covid-19 ne concerne que 33% de l'ensemble du territoire français.
MAIS je vous ai gardé le meilleur pour la fin.
Sur le document ci-dessous, l'Insee nous fait l'immense plaisir de nous servir sur un plateau le dispatch des victimes de cette fameuse sur-mortalité (qui ne concerne qu'un tiers du pays je le rappelle) et là....PATATRA.... « C'EST LE DRAME »
Il n'y a AUCUNE surmortalité de 0 à 65 ans.
1% chez les femmes et 0,3% chez les hommes....
La surmortalité ne devient significative qu'à partir de 65 ans (et encore...) et bizarrement surtout dans la tranche 75-84 plus que dans la tranche supérieure à 85ans.
Conclusions :
-le Covid 19 ne produit absolument AUCUNE surmortalité chez les personnes de – de 65 ans, ce qui sous-entend que les personnes dans cette tranche d'âge qui décèdent BEL ET BIEN du covid 19 en mars 2020 (car il y en a, il serait absurde de le nier !) auraient parfaitement pu décéder d'autre chose en ce même mois de mars 2020.
Ce constat tendrait à confirmer que, dans cette tranche de 0-65 ans, le Covid 19 est une pathologie qui prend simplement la place d'une autre et que les gens en décèdent parce qu'ils présentent un des facteurs de risque déjà identifiés (hypertension, diabète, maladie coronarienne, cancer...) OU peut-être parce qu'ils consomment des médicaments destinés à traiter ces maladies.
Des études ont, en effet, relevé que les traitements de type « antagonistes des récepteurs de l'angiotensine » ou « inhibiteurs de l'ECA » donnés aux personnes souffrant d'hypertension (mais aussi à des diabétiques...tiens tiens...) étaient considérés comme facteurs de risque face au covid-19
source : https://www.santemagazine.fr/…/coronavirus-pourquoi-et-a-qu…
- le covid 19 crée une surmortalité bel et bien REELLE dans 3 zones : l'Ile de france, le Grand est et l'Oise et il serait là aussi stupide de le nier. Il sera utile d'analyser les raisons de ces polarités régionales et notamment d'y calculer le ratio (nombres de lits de réanimation/population) afin de le comparer à celui des régions enregistrant beaucoup moins de décès.
Partout ailleurs, rien n'indique que le covid -19 n'ait un quelconque impact sur la mortalité locale.
-A l'heure où j'écris ces lignes, en France, 13832 décès sont attribués au coronavirus (chiffre dont on pourrait débattre car, pour votre gouverne, si vous avez le malheur de décéder pour un problème de type cardio-vasculaire, pulmonaire ou même cancéreux et que quelqu'un dans votre famille ou votre ehpad était positif au covid, vous êtes automatiquement comptabilisé « décès covid » sans même avoir été testé vous-même positif...)
Afin de mettre un peu de perspective dans le délire actuel sachez que lors de l'épidémie de grippe de 2015 (sur 9 semaines), la France a observé « une surmortalité de 18.300 personnes par rapport à la même période en 2014. Si l'on rajoute à ce chiffre les 9000 personnes en moyenne qui meurent de la grippe chaque année, nous arrivons donc au chiffre faramineux de 27.300 personnes victimes de la grippe version 2015 ! Soit un chiffre supérieur du double (certes en 9 semaines) au nombre de victimes du Covid version 2020 (en 4 semaines), ce qui ramène ces 2 virus à un niveau équivalent de mortalité.
source : https://www.santepubliquefrance.fr/…/bulletin-epidemiologiq…
La canicule d'août 2003 a également fait entre 15.000 et 20.000 victimes...en 2 semaines et là aussi les chambres froides de Rungis se sont transformées en morgues improvisées.
A noter que tout ce que je vous livre ici corrobore parfaitement les prévisions et analyses du Pr Didier Raoult de l'IHU de Marseille qui, dès le mois de février, à la vue des courbes épidémiques relevées en Asie, estimait que ce virus semblait certes très contagieux mais qu'il n'augmenterait absolument pas de manière significative les chiffres de la mortalité en France.
Au vu des statistiques froides et précises, il semble de plus en plus permis de sérieusement s'interroger sur les causes REELLES du confinement. Elles pourraient bien plus résider dans une volonté manifeste du gouvernement de minimiser du mieux possible une pénurie de moyens dans les hôpitaux aux yeux de l'opinion. Pénurie dont il devrait répondre devant la Justice populaire plutôt que de faire face à une pandémie réellement meurtrière pour une majeure partie de la population (ce qui est factuellement démenti par les chiffres)
Oui la France (comme de nombreux pays occidentaux) traverse une crise sanitaire de grande ampleur : celle d'une santé publique démunie face à un virus dont la létalité demeure pour le moment équivalente à de précédents virus.
Cherchons, jugeons les responsables...ET les coupables.
OD.