samedi 31 octobre 2020 - par lisca

La Grosse Marmite

Un manque d’imagination tenace affecte la zélite mondiale. Voilà des lustres qu’elle radote. Hélas, ses scénarios grotesques se trouvent régulièrement appliqués, pour le malheur des masses à la ramasse.

Sa dernière lubie dangereuse, c’est le grand reset, dont la zélite a fait un livre de recettes, et qui nous met actuellement sous verrous et menaces, en phase accélérée, à l’approche du Jour des Morts.

The Great Reset, (Le grand chaudron, la grosse citrouille), c’est le baveux baby de Rosemary, le méchant babil d’un certain Forum Économique Mondial, qui nous assène ses intentions mortifères sans le moindre complexe. Ces gens, qui n’ont jamais tenu dans leurs paluches crispées la faucille qui moissonne, le marteau qui construit, nous refont sur parchemin le vieux coup de la table rase. Vous serez le jour d’après, dit le bouquin, des imbéciles exploitables ou de la chair à corbeaux. C’est bon pour les riches.

Et c’est dit comme ça, sec, dans un style ampoulé à méandres pervers, tout droit sorti de bureaux grisâtres, l’unique horizon de leurs contemplations.

Le fil conducteur du plan : comment mijoter l’humanité dans la grosse marmite en Terre ? Car notre planète voyageuse, si élégante et rêveuse dans ses tulles nébuleux, n’est à leurs yeux qu’un chaudron de sorcière. Creuse, implosée, ligotée/dépecée en zones, revêtue d’une peau de chagrin bleu océan et ver(t) de terre, elle cuira l’âme universelle dans un brouet infâme, avant d’être démantelée, zone après zone, puis refaite à neuf. Sous quelle forme ? Carrée, oblongue, concave, convexe ?

Une tour de Babel vraisemblablement, grimpant jusqu’à la lune, voire jusqu’à Mars en mars 2030, et toute garnie d’éphémère humanité bouclée en cellules, sabotée/conçue pour l’obsolescence programmée, sécurisée de force tout au long de sa courte vie par les robocops, les dingues à seringue et de petits gardes rouges cruels autant qu’écervelés, qui veilleront virtuellement à la correction en tous genres.

Tout là-haut dans le ciel, les gâteux « du monde » – avec leur descendance – réunis en forum inaccessible au commun des mortels, feront des spéculations, ne se priveront de rien et vivront, comme avant, leur enfer paradisiaque. Ils se feront greffer des organes jusqu’à l’âge de 200 ans. Vivre, ô vivre ! gémiront-ils en chœur, à tout âge ; car ils n’y arriveront pas plus qu’aujourd’hui.

Vous l’avez compris, ils sont incapables d’innover, de s’imaginer en dehors du cocon, et se vengent de leur incapacité sur les pays pris en otage. Ils ont dépensé, les nations paieront.

Il paraît (lu sur Agoravox) que l’actuel confinement français sous drapeau sanitaire − simple phase du big reset − est en grosse partie dû à un problème de gaspillage d’énergie. Les classes moyennes du pays tireraient trop fort sur le pipeline ; les classes riches n’étant pas concernées, évidemment.

Trop de voyages en avion, en bateau, trop de petits gueuletons de gueux dans des petits caboulots, qui coûtent cher à la communauté, trop de balades en voiture individuelle. La solution reset  ? Dégommer le tourisme, hors luxe : c’est à dire les touristes et les entrepreneurs qui en vivent.

Du reste toutes les dépenses ordinaires de la classe moyenne doivent être empêchées : la fabrication des biens de consommation nécessite trop d’énergie, qu’il faut réserver presque uniquement aux transports de biens, de travailleurs essentiels et aux éternelles vacances de l’oligarchie accrochée.

Donc : disparition programmée du petit commerce, de l’artisanat, de l’artiste et du petit auto-entrepreneur.

La France dispose de centrales nucléaires, mais elles ont besoin d’être entretenues et modernisées. À Hinkley Point, la Chine contrôle par l’investissement une centrale nucléaire à venir, dernière génération. Le North Stream 2 pourrait fournir toute l’Europe en gaz ; et là-bas vers l’Ouest, Donald Trump compte bien vendre le gaz de schiste texan.

Le gouvernement français a donc un vrai problème et de vrais choix à assumer. N’ayant plus trop les moyens d’assurer une vie moyenne ou même modeste à sa population jugée dépensière (elle vivrait au-dessus de ses moyens), il aurait pris aux Chinois l’idée et la méthode tout orientales de restreindre la consommation et l’espérance de vie des individus les plus énergiques, sans avouer les raisons véritables de cette tyrannie. Il y a pourtant une logique que les gens peuvent comprendre, acceptant de se priver s’il le faut, ce qui rend superflus l’usage à gros jets importés de la brutalité et du mensonge.

Pourquoi raconter des fariboles à propos d’un virus surfant sur des vagues invisibles et inévitables ? Les mesures prises de distanciation sociale sont a priori illogiques. Le petit verre au zinc ne coûte pas cher et remonte le moral. Pourquoi supprimer le café du coin, le salon de coiffure, l’emploi culturel ? Pourquoi coller tout le jour un masque sur les visages des enfants ? Pourquoi, lors du premier confinement, prohiber l’air marin et le parc ? Pourquoi interdire aux gens de gagner leur vie ? La plupart des jobs sont des bullshit jobs ? La faute à qui ?

Ô zélite feignante et bigleuse, tu sais fort bien que, si l’énergie qui chauffe, éclaire et transporte les personnes et les biens que tu juges « essentiels » est primordiale, il y a encore mieux chez nous : à savoir l’énergie humaine. Elle a créé toutes les civilisations, soulevé les montagnes, édifié au long des siècles les ponts et les cathédrales, nourri et logé les vieux et les enfants, soigné les malades, impulsé les petites reines… Elle a aussi chassé les gros mercantis du temple. C’est bien ce qui t‘inquiète.

Table rase ? Comment manger la soupe indigeste de ton chaudron fracturé, sans assiettes ni cuillers ? A moins de revenir à l’âge de pierre ou de mourir de faim et de bêtise : ce que semble souhaiter le bouquin. Les auteurs ne cachent même pas leurs répugnantes intentions. À mon humble avis, ils ricanent en rédigeant leurs menus projets. Deux exemples soutiennent cette hypothèse :

1. Ils souhaitent éduquer le mougeon à faire du vélo chez lui, en regardant tout seul d’instructives vidéos sur le comment-rester en selle : c’est moins cher que pédaler dehors. Et moins cher que d’apprendre en réseau interconnecté avec d’autres « sportifs » (toujours chez soi). Le prix à payer ? Souffrance, sous-France, cœur en berne ! Tant pis, puisque c’est moins cher !

2. Les auteurs souhaitent appauvrir les classes moyennes européennes, tout en affamant simultanément l’Afrique, ce qui déclenchera une invasion de la soucieuse Europe tour-de-vissée à répétition, par des populaces qui ont les crocs ! La souffrance générale sera compensée par des avantages : c’est pas cher pour les croqueurs et ça rapporte à la zélite !

Ils nous racontent ces plans-là tout fiérots, les zécrivains. Normal, non ? Ah visser, revisser le tournebroche dans la chair vive. Une obsession de psychopathe.

Autant il est nécessaire d’économiser l’énergie fossile, autant il est criminel d’empêcher l’énergie humaine des gens qui ne demandent qu’à travailler. Mais il y a une issue naturelle à tout cela : l’énergie non libérée s’accumule et finit en explosion, tout comme l’air rejeté/aspiré dans un masque finit en contamination.

Et puisque ces forumeurs n’ont que des tourments ou des mauvaises farces à proposer, nous étudierons dans un article ultérieur le seul auto-investissement qui rapporte : l’énergie libre et déployée du travail indépendant. Comment l’entrelacer aux économies d’énergie nucléaire ou fossile.

Le brouet du chaudron : crapauds, chauves-souris, vipères et pangolins, c’est une recette d’Halloween. À trop mitonner les déchets recyclés, les changeurs de carrosses en citrouilles risquent bien de se retrouver dans un vieux sac sur une brouette, le jour d’après.



12 réactions


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 31 octobre 2020 19:10

    Il paraît (lu sur Agoravox) que l’actuel confinement français sous drapeau sanitaire − simple phase du big reset − est en grosse partie dû à un problème de gaspillage d’énergie. 

    Les humains se reproduisent, pas les hydrocarbures...

    L’extraordinaire développement des échanges commerciaux qui font le mode de vie des occidentaux ne tient qu’aux qualités physiques de l’énergie liquide fournies par le pétrole. Celui-ci devenant rare... 


    • HELIOS HELIOS 31 octobre 2020 22:40

      @Opposition contrôlée

      ... je l’ai déjà exprimé sur d’autres fils, l’énergie fait partie des outils de notre mode de vie.

      Parmi ces outils, celui qui est le plus significatif c’est la représentation de la richesse (patrimoine) et du pouvoir (monnaie).
      La financiarisation, par ses mécanismes opaques, parfois délictueux, en tout cas fait pour contourner les règles qui tentent vainement de maintenir les équilibres sociaux (sociétaux),. cette financiarisation donc, perverse, favorise la concentration de richesse.

      Lorsque cette concentration ne correspond plus à la représentation du besoin et de la nécessite, le système est voué a s’effondrer puisqu’il n’y a plus aucune unité de mesure acceptable pour justifier et valoriser le coût des choses, le prix du travail-service, et au final la rétribution de l’application des valeurs morales.

      Ce sont des sujets longs a développer, mais se référer a l’énergie, c’est ne pas faire cas de l’Homme lui-même (et de son environnement), c’est être complice des dérives que nous n’arrivons pas (encore) a maîtriser et c’est ouvrir la porte a un avenir permettant de nier une société non déterministe ou chacun pourrait vivre selon sa propre valeur.

      Impossible de s’engager sur un échange pseudo-philosophique sur ce sujet, mais croire (ou faire semblant) de croire que l’énergie est la source de nos maux (énergie fossile, renouvelable peu importe sa forme), outre la trahison a notre espèce, est également une erreur d’analyse . cette erreur est soit volontaire, c’est grave, soit involontaire... je ne sais pas ce qui est le pire.

      Bonne première nuit de confinement.


    • lisca lisca 1er novembre 2020 06:44

      @HELIOS
      C’est vrai ; mais il y a un rapport entre la maîtrise actuelle de l’énergie nucléaire par la Chine qui a finalisé le premier réacteur UPR du monde  grâce d’ailleurs à l’inventivité européenne et ses trouvailles livrées sans vergogne à n’importe qui par les traîtres au pouvoir en UE — et la méthode chinoise de notre actuel enfermement. La Chine abrite beaucoup d’entrepreneurs mondialistes et n’est pas que chinoise.
      Il est essentiel de contrôler sa propre source d’énergie si on veut assurer aux Français un niveau de vie dit « moyen » (digne et heureux).
      Vous avez raison, il a été décidé en comité restreint non élu depuis longtemps, par détestation principalement de ce que nous sommes, que les « gens moyens » (les héritiers d’une civilisation de travailleurs libres et fiers) doivent être remplacés par des déracinés aux dents longues.
      Le livre The Great Reset (grand pour les riches, minable pour les autres) est très bien décrit par la revue Faits et Documents, qui s’achète par correspondance et pas chez Amazon.


    • HELIOS HELIOS 1er novembre 2020 10:33

      @lisca

      ... j’insiste, il ne faut pas confondre l’outil et l’oeuvre !

      L’energie n’est qu’un outil, comme d’ailleurs la finance et tout ce que vous venez d’écrire le prouve. : remplacer le   (les héritiers d’une civilisation de travailleurs libres et fiers)   est la partie operationnelle de l’oeuvre de décivilisation permettant a ceux qui veulent dominer de le faire sans difficulté et bien sûr sans partage.
      Il ne faut pas non plus s’étonner qu’apparaissent   des déracinés aux dents longues

        car, après tout, il y a toujours de tout pour faire un monde, c’est à dire que les vides se comblent toujours , c’est bien là la preuve de l’intelligence collective.

      Alors, en terme de tactique, il est beaucoup plus important de s’attaquer aux moyens les plus efficaces (rappelez -vous bien, la règle des 80/20) donc la finance qui agit sur tous les spectres alors que l’énergie ne se destine qu’en support de la strategie de ceux qui veulent détruire tout ce qui les gène pour dominer.

      Ces moyens de défense de notre civilisation (contre ce que je nomme ici « la finance ») doit se faire complètement c’est a dire syntaxiquement ( = les règlements, les architectures techniques, les normes) et sémantiquement ( = les objectifs). Pour illustrer cette phrase, si vous ne la comprenez pas, mais j’en doute, regardez ce qu’on dénonce aujourd’hui avec l’optimisation fiscale, qui montre bien que les règles syntaxiques existent (taux d’impositions etc) mais que le sens de l’activité et la répartition de la richesse, la sémantique, elle se trouve contournée.

      Bon dimanche


    • lisca lisca 1er novembre 2020 11:11

      @HELIOS
      Avec l’outil (par exemple la force de frappe) on tient en respect la banque (force de trappe, en ce moment).
      Avec l’énergie, et un bon fusil, on renverse le confineur.
      Bref, tout cela est interconnecté. La finance nous opprime et est au sommet, c’est certain.
      C’est une vieille sorcière.
      Il faut lui faire peur !
      Le point qui fait question et sur lequel, faute de connaissances, je ne me prononce pas, c’est le rôle de la Chine pour la France actuellement. Bon ? Elle est une force équilibrante. Pas bon ? Elle a beaucoup acheté en Europe, en France en particulier, et est à même de peser sur les décisions.
      Je note seulement que nos tyrans ont des intérêts en Chine, et que les confineurs ont un phénotype assez semblable.


  • saint louis 31 octobre 2020 20:14

    Il faut rester lucide, notre façon de vivre et de consommer ne pourra pas durer vita eternam. Une solution s’impose pour revenir dans les clous. Dans la douceur serait mieux.


    • lisca lisca 1er novembre 2020 06:53

      @saint louis
      En ce moment la douceur est absente. C’est violent d’etre mis en cage.


    • Nicolas Cavaliere Luigi Cavaliere 1er novembre 2020 09:29

      @lisca

      Pas possible autrement, sinon les oligarques vont perdre leur légitimité à se gaver.

      Sinon, bravo et merci pour votre qualité d’écriture et pour cet article.


  • Kapimo Kapimo 1er novembre 2020 02:52

    Le programme des zélites existait déjà bien avant la généralisation de l’utilisation du pétrole.

    Le programme des zélites, c’est le contrôle du cheptel humain.

    Et pour contrôler le cheptel humain, un concept ayant fait ses preuves s’appelle l’esclavage. Le raffinement contemporain consiste à rendre esclave les humains en leur faisant croire qu’ils sont libres.

    La base intemporelle du programme de contrôle, c’est :

    la disparition de la notion de groupes humains tels que les nations

    la réduction des fonctions familiales au strict minimum

    la disparition du droit de propriété

    le monopole de l’emission et distribution de monnaie par les zélites


    • lisca lisca 1er novembre 2020 06:51

      @Kapimo
      Heureusement, ils arrivent en bout de course et les Français semblent se réveiller. Ils ont été les plus opprimés en Europe par les mondialistes (traitement des Gilets Jaunes scandaleux) ils se doivent d’être les premiers en Europe à réagir.
      Et il semble qu’une lueur apparaît.
      Le Jour des mors marque aussi la nuit avant le renouveau dans la tradition celtique.


  • lisca lisca 1er novembre 2020 15:47

    Merci Francis.

    Vidéo très intéressante. Bravo à Ariane Biheran.


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