La guerre, la vaccination, même logique
La vaccination en cours est organisée suivant une logistique comparable à celle d’une guerre mondiale.
Les vaccins dans le monde sont transportés suivant le principe du pont aérien.
La guerre est avant tout une entreprise économique, les armes (les vaccins) coûtent chers (à la vente), elles font des destructions énormes (pour les vaccins le pendant est l’incroyable blocage de l’activité économique), une fois la cessation des conflits, leurs effets ne sont pas terminés pour autant, certaines armes dites sales laisseront dans la mémoire des gens, dans leur corps et dans l’environnement des effets (traumatismes, radioactivité, pollutions chimiques, effets secondaires non répertoriés ou inavoués) qui se feront sentir parfois pendant plusieurs générations, ensuite il faut reconstruire (relancer l’activité mise en berne), les pays plus ou moins ruinés n’ont pas d’autre alternative que de s’endetter auprès de ceux qui se sont enrichis en finançant les achats d’armements, les biens et les richesses des pays ainsi endettés (comme le nôtre et beaucoup d’autres) tombent dans le giron des financiers.
L’histoire nous présentent les guerres, surtout les nôtres, comme un mal nécessaire quand ce n’est pas carrément une mission civilisatrice à accomplir, elles ont leurs volontaires, leurs héros, leurs victimes entrant dans un bilan pertes et profits, risque et bénéfices.
Seulement la guerre ne naît pas toute seule (il semblerait que l’épidémie vedette soit du même tonneau ???), des individus se chargent de la tramer en ensemençant le terrain, cependant il ne peut y avoir de guerres que si nous ne la refusons pas (... ???).
Éradiquer les guerres, la faim, les maladies, la drogue, la prostitution, ..., serait une catastrophe pour la spéculation, pour le profit en général.
Parfois, un peu plus éveillé que d’habitude, nous percevons qu’une minorité de terriens, avec notre tacite acceptation voire complicité, ont fait de notre terre un enfer, et pourtant ils l’habitent avec leur famille et leurs proches, conclusion évidente : soit ils sont fous (des psychopathes), soit ils ne sont pas (plus) des êtres humains.
Encore quelques mots pour conclure, si nous ne cherchons pas la cause première qui dicte notre conduite, alors tous les écrits du monde, qu’ils soient consacrés, encensés, partagés, ne sont que de l’information, que lettres mortes.
46 réactions
-
Gabriel 5 août 2021 10:05Bonjour Jean
Il me semble qu’un milliardaire très connu a dit une chose du genre : « Je ne sais pas s’il y a une lutte des classes mais ce dont je suis persuadé, c’est que c’est la nôtre qui est entrain de l’emporter... »
-
markos 5 août 2021 11:26@Gabriel
warren buffet.
il l’avait prononcée en 2006 au new york times et ça disait précisément : « c’est ma classe, les riches, qui a déclaré cette guerre et c’est elle qui est en train de la remporter ».
-
-
troletbuse 5 août 2021 10:09@troletbuse
Testé positif même faux signifie très malade et mort potentielle
Prise en charge pour détresse respi implique carrément : mis en réanimation
-
-
-
Pierre Régnier 5 août 2021 10:31Un grand merci à Jean Keim pour ce très simple mais très précieux article plein de bon sens.
-
Jean Keim 5 août 2021 15:26@Pierre Régnier
Merci, j’avais proposé un premier jet mais apparemment il était trop simpliste.
-
Albar 6 août 2021 11:22@Jean Keim
Mon 1er est une stèle en granite ’’le guidestone’’
Mon 2ème est une formule mathématique CO2= P.S.E.C
Mon 3ème est un vaccinMon tout est la réduction lente et certaine de P
-
Albar 6 août 2021 11:51@Lonzine
Il va falloir confirmer que la formule est fausse et insister sur l’inutilité du vaccin.
-
-
sylvain 5 août 2021 10:39Traditionnellement, arrivé a ce stade de « maturité », il ne reste plus a un système comme le notre que la guerre pour se renouveller .
La principale différence entre cette crise et une grande guerre, c’est qu’elle ne crée pas de redistribution des richesses, au contraire elle crée même une concentration inégalée . Et aussi qu’elle ne tue quasiment que des vieux.
-
Opposition contrôlée 5 août 2021 10:52@sylvain
elle ne tue quasiment que des vieux
-
Clocel 5 août 2021 10:56@Opposition contrôlée
Ouais, mais il y a pléthore de futurs Prix Nobel qui nous arrive par bateaux pneumatiques.
J’en sais qui vont avoir mal au cul lorsqu’ils vont se réveiller dans le Brave New World...
-
-
-
Francis, agnotologue 5 août 2021 11:18@jef88
oui, nous sommes en guerre, la guerre du gouvernement contre la France et les Français.
-
-
Francis, agnotologue 5 août 2021 11:05’’La guerre est avant tout une entreprise économique, les armes (les vaccins) coûtent chers (à la vente), elles font des destructions énormes (pour les vaccins le pendant est l’incroyable blocage de l’activité économique), ’’
La différence c’est que dans une guerre, les destructions sont infligées à l’ennemi qui nous le rend bien, cependant que dans le coronacircus les dégâts sont occasionnés ad libitum par les dirigeants contre leur propre pays.
Alors je pose la question : Macron suit-il un agenda pondu par des ennemis de a France ? Ou bien est-il devenu fou ?
Dans un cas comme dans l’autre Macron est passé à l’ennemi. On n’a jamais vu plus haute trahison.
Comment l’armée peut-elle supporter ça ?
-
Adèle Coupechoux 5 août 2021 11:12Comment neutraliser cette minorité ? Impossible car c’est là tout le problème, à cause d’une majorité qui est pour les passe-droits et les passe-sanitaires.
-
Clocel 5 août 2021 11:52-
chantecler 5 août 2021 11:57@Clocel
Décidément les Ghosn en tiennent une couche .
Enfin s’ils vont trop loin , ils se retrouvent au Liban où ils ont un plan pour passer en Israël ...
Où il n’existe pas de traité d’extradition .
Logique ! -
Adèle Coupechoux 6 août 2021 17:52@Clocel
Ca se lit encore VSD ? En même temps, quand il parle de beaufitude abjecte. Il sait de quoi il parle. Il en est le parfait spécimen.
Il perd ses nerfs, le redressé judiciaire.
-
-
PascalDemoriane 5 août 2021 12:02@l’auteur écrivant
« si nous ne cherchons pas la cause première qui dicte notre conduite, alors tous les écrits du monde,... ne sont que de l’information, que lettres mortes. »
OK, Bonne nouvelle, cette cause première, elle est largement cherchée depuis des siècles et mieux trouvée par des milliers de chercheurs contemporains. Leurs travaux ne vous sont-ils qu’informations & lettres mortes ? Solution bien ordonnée commence par soi-même, par nous-mêmes.
Non les acteurs du grand capital et des pouvoirs transnationaux ne sont ni fous ni méchants, ils subissent aussi la logique immanente paradoxale de l’emballement incontrôlé des techno-sociétés concurrentielles complexes. çà s’étudie ! c’est urgent !@ Adèle Coupetout
Même remarque, désigner une minorité ou une majorité coupable ou fautive, une collectivité chimérique comme dit Marx, n’explique rien et donc ne solutionne rien. Il n’y a pas des gens pour ceci ni des gens contre cela, juste des paresseux pleurnicheurs rivés à l’opium médiatique qui ont renoncé au dialogue et à l’effort intellectuel, donc à eux-mêmes. çà n’en fait pas une collectivité typée cernable ni même une majorité : 0+0+0+.... 30 millions de fois, çà fait toujours 0 au regard de l’histoire ! Donc tout est ouvert ! y plus qu’à oser agir !
-
Jean Keim 5 août 2021 17:13@PascalDemoriane
Tous les êtres humains ont des références, elles sont culturelles dans son sens le plus large, peut-être des milliards d’idées existent dans la conscience collective, j’ai même le sentiment que plus la somme des savoirs augmente pour ne pas dire enfle, plus le désordre ambiant fait de même, paradoxalement c’est dans ce constat que se trouve la cause première, dans le même ordre d’idée les dégâts causés par l’inflation des idées et les dommages causés à notre environnement et à la Vie qui l’habite vont de paire.
Si je vais à un colloque dont le thème est ‘’ l’émergence d’un nouveau monde’’ dans le but de proposer mes solutions résultant des mes réflexions puisées dans mes savoirs (réflexion ce mot est intéressant, il fait penser à ces petits ballons qui rebondissent dans leur enceinte, dans les stands de tirs de fêtes foraines), et si chaque participant en fait de même, le résultat ressemblera à une séance à l’Assemblée Nationale, une vraie foire d’empoigne.
La cause première est là, mais nul besoin de colloques, de réunions politiques, dans la vie courante c’est le même cirque, observable chez les autres mais surtout en soi-même.
Alors ont fait quoi ? Inévitablement cette question, qui fait partie du jeu pipé, fusera et la seule réponse possible est : JE NE SAIS PAS.
Mais nous avons la possibilité de rejeter tout ce qui nous semble inacceptable, appliquer cette approche à la vaccination, vous verrez ça marche sans pour autant allez voir les statistiques et les médias, deux personnes qui agiront ainsi arriveront peut-être à un choix différent, la belle affaire, elles n’iront pas se battre pour autant, elles ont prise une décision, ensuite elles passent à autre chose, et la terre tourne rond.
-
-
Jean Keim 5 août 2021 16:29Nos gouvernants sont atteints de la même folie que celle qui touche l’immense majorité de notre espèce, moi y compris, seulement je le sais, ce n’est pas énorme mais crée une perspective différente.
Cette folie pour se maintenir a besoin à la fois d’exploiteurs et d’exploités, si l’une des deux composantes disparaît, l’autre fait de même ; nous ne pouvons rien attendre des exploiteurs, leurs bénéfices sont trop grands, mais si nous nous sentons exploités (ou exploiteurs), nous pouvons refuser dorénavant de jouer le jeu imposé, à la façon d’un trublion qui s’agite dans un groupe mais que personne n’écoute, en l’ignorant, en le priant gentiment mais fermement de se calmer, d’aller se faire voir ailleurs.
Il ne s’agit pas de refaire le monde, chaque tentative a avorté car toujours dans le même mouvement que celui qui a cours depuis la nuit des temps, la force de par sa nature, de par sa propre dynamique recrée sans cesse le même schéma : un groupe d’individus, sincères pourquoi pas, met en place un système qui deviendra la chose la plus importante au monde, il n’y a aucune souplesse, aucune latitude dans un tel mouvement qui fait référence à un ensemble d’idées, cela s’appelle une idéologie, qu’elle soit religieuse, politique, sociale ne change rien à l’affaire.
Ce que je tente de décrire existe dans l’Histoire en une infinité d’exemples tels la révolution française, le stalinisme, le fascisme, le maoïsme, le capitalisme...
Ne plus participer au jeu calamiteux ne peut réussir que si suffisamment de gens souscrivent au mouvement, je ne sais pas quel est le seuil critique au delà duquel l’impulsion est suffisante pour s’arracher à l’attraction du désordre ambiant, mais comme pour le mensonge, l’effet sans aucun doute est ‘’exponentiel’’.
-
Vivre est un village 7 août 2021 16:26Parfois, un peu plus éveillé que d’habitude, nous percevons qu’une minorité de terriens, avec notre tacite acceptation voire complicité, ont fait de notre terre un enfer, et pourtant ils l’habitent avec leur famille et leurs proches, conclusion évidente : https://fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_de_conscience
« J’ai une conscience, je suis en train d’en prendre conscience : je fais un calcul sur l’objet de mon étonnement. Mais je faisais bien d’autres calculs avant d’être étonné. Je n’en avais pas conscience (il me semble). Pourtant ma prise de conscience n’est que le résultat d’un calcul analogue, en ce qui concerne la manipulation des objets abstraits, des représentations, de la nature de mon point de vue sur l’objet résultant du questionnement. Il existe donc un autre niveau de conscience, antérieur à la prise de conscience de la conscience. »
La notion de niveau de conscience est également utilisée (dans le sens de niveau d’éveil ; niveau de vigilance pour la sophrologie) par la biologie5 et les sciences éducatives 6.
!!!
A bientôt.
Amitié.
-
Jean Keim 7 août 2021 19:10@Vivre est un village
Ce qui caractérise une conscience et la distingue d’une autre est son contenu, sinon en tant que faculté il n’y a pas ma conscience et celles des autres, la conscience est celle de l’humanité, elle est en chaque être humain.
Le développement d’une pensée crée à chaque fois un état de conscience particulier, je pense et je peux penser que je pense, je peux même penser qu’il y a un penseur qui pense. Il y a des pratiquants qui s’entrainent à ne pas penser, toute leur volonté est mise dans cette décision qui a été pensée, deviennent-ils des penseurs qui ne pensent pas ?
-
-
Hervé Hum 8 août 2021 16:08Bonjour Jean,
vous parlez de la cause première qui dicte notre conduite, je n’en connais qu’une seule soutenant toutes les tentatives de réfutations, c’est celle disant « donner sens à l’existant ».
Une fois cela posé, reste à savoir quel est cet existant et pourquoi a t’il besoin de l’évolution et de la réalité, c’est à dire, de la causalité.
J’ai sous le coude un article l’expliquant, mais hésite à le proposer à la publication tel quel.
La réalité est une nécessité de l’existant comme cause première pour deux raisons essentielles, fondamentales qui se retrouvent toujours tout aussi fondamentales pour la société humaine.
Je peux vous présenter une de ces raisons en vous posant une question en apparence simple.
S’il est possible de tout imaginer à partir de la réalité, peut on faire la même chose en partant de l’imaginaire ?
a votre avis ?
-
Jean Keim 8 août 2021 22:57@Hervé Hum
A question apparemment simple Hervé, réponse brève.
Imaginer mentalement soit de concevoir, trouver une invention nouvelle ; soit de concevoir quelque chose qui n’est pas réel comme une histoire ; dans les deux cas il s’agit du même mouvement en l’occurence celui de la cause première : le cheminement de notre pensée. La pensée s’exprime dans le concret, le réel, c’est son domaine de prédilection comme savoir quel outil utiliser pour réaliser un bricolage ; mais également elle s’aventure dans l’abstraction comme disserter sur Dieu, sur la vie après la mort, etc., dans les deux cas qui d’ailleurs ne sont pas tranchés mais se mélangent allègrement, la pensée ne fait qu’utiliser le contenu de mémoires et donc réutiliser sans fin le contenu de savoirs.
Bon encore quelques mots quand même, en guise d’introduction vous avez écrit : << vous parlez de la cause première qui dicte notre conduite, je n’en connais qu’une seule soutenant toutes les tentatives de réfutations, c’est celle disant « donner sens à l’existant » >>, seulement comment donner sens à l’existant sinon en l’exprimant par une pensée ?
Je vous encourage vivement à publier votre article quel que soit le sentiment que vous inspirera ma réponse, je lis toujours avec intérêt vos écrits bien qu’ayant parfois du mal à les suivre.
Vous avez écrit un jour que la pensée est ‘’itérative et récursive’’ – ce qui permet de la définir comme un processus, et je rajoute ‘’récurrente’’ pour exprimer qu’elle fait quasiment continuellement référence au passé.
-
Hervé Hum 9 août 2021 00:23@Jean Keim
merci de vous être prêté au jeu.
Votre réponse illustre très bien la difficulté du cogito à comprendre la relation de causalité entre le réel et l’imaginaire.
La réponse est en soi tautologique, pourtant, vous échouez à la voir, malgré le fait que la réponse est donnée dans la question elle même.
Je ne vais pas la développer ici, il vous faudra attendre que je me décide à la proposer à la publication.
Cependant, c’est le même principe qui veut qu’un aveugle de naissance ne peut pas connaître les couleurs ou un sourd de naissance ce qu’est le son d’une musique ou définir un mot par lui même. Vous ne pouvez pas définir le mot beau en disant que le beau, c’est ce qui est beau !
Vous pouvez définir une chose que par ce qui la met en contraste et seulement ainsi. L’obscurité se définit par la clarté, le jour par la nuit, le beau par le laid, la guerre par la paix, le positif par le négatif, la réalité par l’imaginaire, etc...
Une fois cela compris, on peut saisir le sens de l’Univers, la cause première, entre autres choses.
j’ai écris que la pensée est récursive (c’est à dire récurrente) itérative ET fractale. C’est d’ailleurs la fractale qui permet à la pensée humaine de se distinguer le plus des autres formes de vies. C’est la fractale qui permet au cogito humain le déni de réalité, de définir des distinctions d’ordre social entre les humains. Et bien plus encore.
-
Hervé Hum 9 août 2021 08:41@Hervé Hum
j’ai oublié de préciser que la seule chose qu’il soit possible d’imaginer à partir de l’imaginaire, c’est la réalité elle même, c’est à dire, partant de sa structure la plus élémentaire qui soit.
-
Jean Keim 9 août 2021 13:39@Hervé Hum
Détails de vocabulaire : Itératif : qui se répète, la pensée ne peut donc reproduire que ce qu’elle connaît. Récursif : qui peut être reproduit un nombre indéfini de fois par l’application de la même règle. Récurrent : qui revient en arrière, la pensée prend dans le savoir qui est le passé, de quoi imaginer l’avenir, son domaine est le temps dans un espace qui est celui du savoir.
Je ne sais pas précisément ce qu’est le cogito (de Descartes ou dans un sens plus large ?) sinon comme on retient un mot de vocabulaire ; alors soit sa définition n’est pas dans mes savoirs, indéniablement elle fait partie du vôtre, soit je n’en est pas le souvenir, juste cette simple phrase répond également à votre question initiale, et son contenu est bien tautologique.
La réponse peut aussi s’exprimer ainsi : la pensée ne peut exprimer que du connu, sincèrement, sans forfanterie de ma part, en l’affirmant je ne fais que relater ce que j’observe sans difficulté en conscience.
La pensée est omniprésente dans un mental d’homme moderne avec parfois de rares moments où l’attention est présente mais inévitablement détruite par l’irruption (le retour) de la pensée, de plus elle efface le bonheur souvent remplacé par le plaisir que procure le souvenir.
Finalement nous exprimons la même chose seule l’approche est différente, la mienne me semble en toute modeste moins intellectuelle que la vôtre.
-
Hervé Hum 9 août 2021 16:00@Jean Keim
La définition des mots dépends des domaines d’utilisations et disons que je l’emprunte plutôt au domaine mathématique.
Aussi, il convient toujours de faire un précis du vocabulaire utilisé pour éviter les confusions.
Les définitions que vous retenez sont cohérentes entre elles, mais ce n’est pas exactement le sens que je retiens.
Pour ma part et si je reprend vos définition, il y a la récursion en premier lieu comme principe fondamental de la causalité,selon laquelle une même cause produit le même effet dans les mêmes conditions et où la récurrence est un élément de la récursion.
Ensuite, il y a l’itération, qui consiste à utiliser la récursion mais avec des conditions qui ne sont plus exactement identiques. Ensuite vient la fractale, qui utilise la récursion et l’itération, mais introduit le changement d’échelle ou dimension logique avec des règles strictes pour permettre le changement d’échelle.
C’est la base fondamentale de la structure de l’Univers physique dans son princip premier, directeur qu’est la causalité et qu’aucune observation ne peut prendre en défaut, saut une exception et qui donne lieu aux phénomènes dits paranormaux.
Ici, l’humain n’est pas le centre, mais se situe à un niveau de division fractale éloignée. Or, plus on s’éloigne du centre logique, moins ce centre est visible directement, prend une forme discrète, mais toujours omniprésente. Pas sûr que vous me suivez, mais c’est pas grave.
Idem pour le cogito, qui n’est pas en soi important et qu’on peut remplacer par la réflexion. Ici, je m’en tiens au sens commun qui veut que cogiter, c’est réfléchir.
Je suis d’accord avec vous quand vous écrivez que « la pensée ne peut exprimer que du connu », mais encore faut il savoir en tirer les enseignements au delà du seul égo humain. Car peut on se connaître soi même sans autrui ?
C’est cela que vous ne voyez pas, le fait que partir de l’humain consisterait à dire que l’humain est le créateur de l’Univers physique !
La définition que je donne à la conscience est « le sens de l’action en conséquence de la connaissance », ce qui reprend ce que vous écrivez vous même et l’intelligence est donnée comme « la capacité d’action en conséquence de la connaissance ». Où donc, la conscience est une qualité alors que l’intelligence une quantité. Aujourd’hui, on privilégie la quantité à la qualité.
Pour finir, selon cette approche, l’être en tant que tel, qu’il soit humain ou non, peu importe, n’a de choix que des finalités, mais pas des moyens, ces derniers étant le domaine exclusif, totalitaire de la causalité
Et pour le comprendre, il convient nécessairement de comprendre en quoi la causalité domine la réalité. Et la réponse est dans le fait que le propre de l’imaginaire est de ne pas avoir obligation d’obéir à un ordre quelconque, tel dans un rêve, mais la conséquence directe, c’est que, partant de l’imaginaire et non de la réalité, il est alors impossible de structurer quoi que ce soit, tout étant égal par ailleurs ou comme le dit Lavoisier, « rien ne se créer, rien ne se perd, tout se transforme ». Sauf que pour l’imaginaire c’est vrai en absolue, excepté si l’imaginaire est un ordre second, c’est à dire, doit se plier à un ordre logique, causal, dans ce cas et seulement dans ce cas, tout peut se transformer pour créer et toujours ne pas se perdre.
A partir de là, il devient « facile » de comprendre l’Uinvers dans lequel on vit et ce, jusque dans la société humaine actuelle et de dire ses conditions d’existences et d’évolution. Mais comme dit le proverbe, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir... Moi le premier !
-
Jean Keim 9 août 2021 19:11@Hervé Hum
Je n’ai pas cherché à classer les propriétés de la pensée, mais si vous y tenez, je mets en premier la récurrence car la pensée est depuis son origine toujours dans le passé, ensuite la récursivité car elle suit des schémas qui l’auto entretiennent et ensuite l’itération qui est la récursivité en action.
Il y a indubitablement des aspects que je ne perçois pas, seulement j’essaie, autant que j’en suis capable et conscient, de ne pas m’engager dans l’abstraction sauf en le déclarant ; peut-être que vous devriez également envisager que votre exposé est le reflet de votre mode de penser.
Je n’éprouve pas le besoin de tout expliquer, de tout classer, ce qui pour moi est essentiel, fondamental, est que la pensée est la cause première de tous nos maux (et non pas la cause première de toute chose) la peur par exemple prend son origine en elle, nous lui avons au fil du temps donné le premier rôle quand dans la réalité elle n’est qu’un outil pratique, sachant que notre ego n’est rien d’autre que la somme de nos savoirs, il n’est pas étonnant que nous soyons de plus en plus ‘’à côté de nos pompes’’, au fur et à mesure que nos savoirs de toutes sortes augmentent, tant sur le plan individuel dans le cours d’une existence, qu’au niveau de l’humanité depuis sa propre lointaine origine.
Toutefois je ne peux partager avec vous l’idée que l’intelligence est donnée comme « la capacité d’action en conséquence de la connaissance », d’abord en conséquence de la connaissance il ne peut s’agir que d’une réaction plus ou moins ingénieuse, de plus la conscience est un contenu, c’est observable en soi, quand l’intelligence est une faculté qui se manifeste quand et seulement quand la pensée se tient tranquille, il n’y aura jamais de manifestation d’intelligence dans la tête d’un exalté.
Voyons ce qui nous rapproche et laissons en attente ce qui nous distingue.
-
Hervé Hum 9 août 2021 22:35@Jean Keim
La différence entre vous et moi, c’est que je ne situe pas l’humain au centre de la conscience ni de l’intelligence et encore moins de la pensée, alors que vous, vous ne pouvez penser en dehors de l’humain.
Autrement dit, l’humain n’est qu’un état particulier de la conscience et la définition que j’en donne n’est donc pas anthropocentrique, mais universelle, elle peut s’appliquer partout, à toutes les échelles et dimensions de la réalité et même y inclure l’imaginaire et peut être par dessus tout, Dieu lui même.
Ici, vous m’opposez votre propre mode de pensé, mais lequel de nous deux suit le bon mode de pensé ? Vous ? Moi ? aucun des deux ?
Sauf que, là encore, j’ai d’abord grandit avec le même mode de pensé que le votre pour ensuite découvrir un autre mode de pensé, lequel vous échappe totalement. Autrement dit, si je connais très bien le votre, vous ne connaissez pas le mien, non pas qu’il vous soit inaccessible, mais qu’il contient certains interdits, sans cela, il serait déjà connu depuis longtemps.
La preuve en est que le mode de pensé qui me sert de guide est totalement ancré dans le réel et en aucune manière dans l’abstraction, alors que vous voyez le contraire.
Une autre preuve me semble t’il, est que vous faites une totale abstraction du fait que la causalité est l’ordre premier, directeur de la réalité, car sans elle, il n’y a tout simplement pas de réalité qui tienne, c’est à dire, où c’est l’imaginaire qui domine. Or, si l’imaginaire de chacun dominait la réalité, il ne pourrait pas y avoir de lieu commun entre les êtres existant, que ce soit des atomes ou des humains. Pour communiquer entre humains ou pour n’importe quel être ou particules physique, la condition absolue est qu’il y ait des lois communes, sans cela, c’est le chaos, c’est à dire, où chacun est rendu à son propre imaginaire. Or, par définition, il n’y a de loi, physique ou humaine, que s’il y a relation de causalité où donc, la même cause produit le même effet, sans cela, on ne peut pas parler de loi. On ne peut pas parler de science, de connaissance de quoi que ce soit. C’est de la tautologie et pourtant, vous n’arrivez pas à vous appuyer dessus.
Vous dites que la conscience est un contenu et que c’est observable en soi, mais qui y a t’il de plus observable en soi que le sens donné à ses actions ? Quel contenu autre que le sens de ses actes ou celui d’autrui est plus grand ? Ce que vous voyez comme observable en soi, c’est seulement l’état premier de la conscience, le fait d’exister en soi et qui est la première des connaissance, la première réflexion qui puisse exister, mais qui demande pour cela de faire la distinction entre soi et ce qui n’est pas soi, donc, de connaître le non soi. Bon, ici, on tombe dans un raisonnement circulaire impossible à aborder avec un simple commentaire.
Quant à l’intelligence, qu’est que la capacité, sinon la faculté de définir une action consistant à relier, faire intérragir les causes et les effets entre eux, sans forcément se poser la question du sens ou ne pas vouloir se la poser ?
L’intelligence est un moyen, pas une finalité, cette dernière étant la conscience, son éveil et son développement et qui nécessite la réalité, donc, la causalité.
Je comprends que vous n’arrivez pas à saisir ce que je veux dire, quand bien même cela reste une forme de tautologie, car le mode de pensé qui vous sert de guide ne le permet pas.
Bref, vous êtes loin, très loin de saisir le mode de pensé qui me sert de guide...
Pour finir, si vous voulez voir d’abord ce qui nous rapproche, commencez par voir si oui ou non la causalité est bien ce qui définit la réalité, si votre réponse est non, je crains qu’il soit alors impossible de nous rapprocher fondamentalement, seulement ponctuellement.
-
Hervé Hum 10 août 2021 10:59@Jean Keim
finalement, comme vous l’écrivez, laissons de coté ce qui nous sépare et voyons ce qui nous rapproche.
La cause 1ère que vous cherchez ici est pour ma part, la propriété privé de l’espace commun. Mu par la nature prédatrice humaine qui consiste à « manger » le temps de vie d’autrui à son profit exclusif.
Après, la prédation peut prendre diverses formes déjà bien connu que sont le carnivore, le parasite ou le charognard, tous ayant plus ou moins la même cible privilégié, l’herbivore !
Si vous vous souvenez bien, j’ai écris un article sur le sujet « de la prédation humaine ».
Non pas d’ailleurs que cette nature prédatrice puisse être éliminée, mais mise à sa juste place, c’est à dire, gravitant autour de la nature paisible humaine et non plus la dominant via la propriété privé (dans la nature, les prédateurs ne dominent pas les proies, sans cela, la proie viendrait d’elle même se jeter dans la gueule du prédateur et comme je l’ai montré dans l’article précédent, la nature s’appuie autant sur la compétition que la coopération, si l’un manque, tout l’équilibre s’écroule). Et pour cela, il n’y a qu’une seule manière d’y parvenir, placer la responsabilité au dessus de la propriété, avec comme socle éthique, le principe du mérite personnel et non de l’exploitation du mérite d’autrui.Le prédateur peut donc toujours s’exploiter lui même, mais plus les autres.
Sans cela, aucune chance de changer fondamentalement quoi que ce soit !
-
Jean Keim 10 août 2021 14:30@Hervé Hum
Merci pour votre dernier commentaire largement ouvert.
Je vous cite : « La cause 1ère que vous cherchez ici est pour ma part, la propriété privé de l’espace commun... »
Ce que vous écrivez comme la cause première m’apparaît comme une conséquence de la cause première, probablement qu’au début des premières collectivités humaines qui se sont sédentarisées (ou autres circonstances), des individus ont pensé que ce serait judicieux de faire travailler les autres à leur place, par la ruse, la force, sur une injonction venant d’un être supérieur, peut importe, mais il a fallu que cette idée germe dans un esprit, la voilà la cause première, pas une idée en elle-même mais le processus qui la génère, ensuite tout a suivi par associations et combinaisons plus ou moins ingénieuses d’autres idées, des individus ont également pensé que cette exploitation était tolérables, puis la peur (qui procède également de la cause première) a étouffé toute velléité de rébellion. Ensuite sont venus probablement les castes, avec les guerriers, les prêtres , les hommes plus ou moins libres, les serfs, l’organisations d’une société autour de ce découpage, les développements des savoirs parfois utiles, souvent abstractifs, spéculatifs, justifiant le monde tel qu’il est.
Nous avons la possibilité de prendre conscience de cette gabegie, de voir notre implication, enfin de percevoir la cause première et de ne plus autant que faire ce peut, nous laisser dominer par cette cause première qui est notre mode de penser, le reste nous sera donné en surcroît en conséquence d’un esprit sain.
Dans une société comportant suffisamment d’esprits sains, l’exploitation de l’homme par l’homme, la guerre, la prostitution, bref tous les maux engendrés par nos modes de penser névrosés, malsains, disparaîtront faute de participants, il y aura toujours probablement des règles mais elles seront dictées par l’intelligence.
-
Jean Keim 10 août 2021 14:53Toutefois, que le monde tangible soit continuellement dans le changement de par des interactions de causes à effets me paraît sensé, que cette dynamique explique tout dans tous les domaines cela je ne le sais pas ; les phénomènes paranormaux, d’après vos dires, échappent à cette chaîne, que représentent-ils comparativement à ce que nous percevons du monde ? Un peu à l’instar de la matière qui serait composée à la louche de 5 % de matière classique, de 25 % de matière noire et le reste d’énergie noire aux propriétés étranges comme une gravité négative, délire d’imaginations débridées de savants ou amorce d’une autre réalité ?
-
Hervé Hum 11 août 2021 17:24@Jean Keim
J’ai écris un article sur la prédation humaine, que vous avez lu mais avez oublié. Je vous invite à le relire car vous y trouverez mon analyse.
Alors oui, la cause première au niveau humain est la prédation humaine consistant à « manger » tout ou partie du temps de vie d’autrui au lieu de manger sa chair, car cela n ’aurait aucun intérêt et ne distinguerait pas l’humain des autres prédateurs animaux. Mais comme je l’écris dans l’article, cela n’a pas toujours été le cas et il a fallut plusieurs éléments réunis pour permettre au prédateur de s’imposer aux autres natures, dont une fondamentale qu’est la division du travail. C’est un processus long et où la dynamique se retrouve toute entière dans la colonisation de la Terre par l’humain, d’abord face aux autres espèces animales et une fois acquis, à l’intérieur de l’humanité elle même et qui arrive à son terme avec la conscience de vivre et partager le même espace qu’est la Terre. Mais le mieux est de vous reporter à mes articles, notamment sur l’antimondialisation et celui sur la relation entre compétition et coopération.
La propriété est donc effectivement la conséquence directe, sauf un détail, c’est que l’être n’a de choix que des finalités, pas des moyens, ces derniers étant le propre de la causalité. Or, le seul moyen pour le prédateur humain de s’approprier du temps de vie d’autrui pour son usage exclusif, c’est la propriété pour en tirer l’impôt. Cette propriété peut se décliner sous forme de souveraineté de l’espace dans le système monarchique ou des moyens de production avec le système bourgeois et avant eux, le domaine spirituel avec les cléricaux.
Si j’écris que la cause première est la propriété, c’est par rapport à votre article consistant à vouloir, je vous cite « Éradiquer les guerres, la faim, les maladies, la drogue, la prostitution ». Or, s’il est impossible de supprimer la nature prédatrice, animale ou humaine peu importe, il est possible de limiter et contrôler cette nature et la ramener à sa juste place au milieu des autres natures et permettre l’équilibre des natures entre elles. Ce qui implique nécessairement de comprendre que l’humanité actuelle et ce, depuis quelques milliers d’années, est dominée par la nature prédatrice et de comprendre que la cause, la raison de cette domination réside dans le moyen qu’elle utilise, à savoir, la propriété privé. Contrairement à ce que voudrait faire croire le prédateur humain, dans la règle animal, le prédateur ne domine pas les autres natures et est au contraire contrôlé par elles. La preuve en est que s’il les dominaient, ses proies viendraient d’elles même se jeter dans leur gueule, comme c ’est le cas dans le règne humain. Cela, car le prédateur animal dispose d’aucun moyen, alors que le prédateur humain à su se doter d’un moyen via la propriété et l’impôt prélevé.
Autrement dit, si la propriété est la conséquence de la volonté d’appropriation du temps de vie d’autrui de la nature prédatrice humaine en tant que moyen, pour les autres natures humaines, c’est la cause première de leur propre aliénation. En supprimant la propriété privé, la nature prédatrice humaine se retrouve sans plus de moyens pour exercer sa prédation sur tous les autres, sinon s’exploiter elle même.
La cohérence du raisonnement que je suit se retrouve dans l’ensemble de mes articles publiés, à commencer par la responsabilité placé devant la propriété.
J’ai bien conscience que je laisse au lecteur la charge de devoir faire un travail intérieur pour mettre le tout en cohérence et qu’un livre serait sans doute nécessaire pour faciliter ce travail. Sauf qu’il me manque la motivation pour cela. Et qu’il manque surtout la présentation du mode de pensé nécessaire à ce travail.
Pour résumer le processus d’évolution des rapports de domination en cours depuis l’avènement de la domination du prédateur humain, je l’ai écrit en partant du principe de responsabilité et qui s’écrit ainsi
Raison du pouvoir = souveraineté -> propriété -> responsabilité
Forme de pouvoir = personnelle -> collégiale -> universelle
Equilibre du pouvoir = Devoir dominant -> droits dominant -> droit = devoir
Pour finir, le principe de causalité stipule très clairement qu’il est impossible de passer à une échelle ou dimension de conscience d’être supérieure sans d’abord avoir trouvé les lois d’équilibres de la dimension en cours.
Actuellement, nous sommes toujours à la phase 2, donc, la propriété définit le pouvoir, qui a une forme collégiale et où c’est la détention du droit (concentré dans la monnaie et le profit) qui domine le devoir (celui de travailler pour donner la valeur au droit acquis). La phase 3 étant celle qui veut que la responsabilité individuelle et collective définisse la raison du pouvoir et prend une forme universelle, où le droit est égal au devoir. Car tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Il n’existe pas de droit sans devoir et réciproquement !
-
Jean Keim 12 août 2021 09:11@Hervé Hum
Toute analyse procède d’un savoir ; tout ce dont vous me décrivez (le comportement des individus composant notre espèce), trouve son origine préalablement dans la pensée, nous sommes rarement dans l’action (notamment au sens des arts martiaux) mais plus généralement dans la réaction, toute réaction est précédée d’un penser qui la génère et l’impulse, ce n’est pas une affirmation empruntée à un livre ou à une sommité mais un fait observable en soi, bien entendu mon commentaire a été pensé prétendre le contraire serait un mensonge, seulement ce qui fait la différence est l’état de la conscience, la conscience qu’elle soit élevée ou triviale n’est qu’un contenu, d’ailleurs tous les adjectifs dont on l’affuble (pure, élevée, triviale, divine... ) ne sont que des pensées particulières.
-
Hervé Hum 12 août 2021 10:38@Jean Keim
Vous affirmez que la conscience n’est qu’un contenu, sauf que cela contredit le fait que pour l’affirmer, vous l’avez pensé, c’est à dire, réfléchit, c’est à dire, relation entre action/réaction et fondé sur un savoir ou connaissance.
Et la preuve, c’est vous même qui la donnez en écrivant qu’elle est « observable en soi ». Or, le fait d’observer quelque chose implique de manière absolue de la réfléchir, car une chose est toujours contenu dans un contenant.
Autrement dit, vous êtes dans la position du chien qui se mord la queue et s’arrête lorsque cela lui fait mal. Mais comme vous n’arrivez pas à comprendre qu’il s’agit de votre propre queue, vous recommencez encore et encore.
Le mode de pensé qui vous sert de guide ne permet pas de résoudre cette circularité, redondance du raisonnement, vous en êtes prisonnier et sauf à devenir fou, vous devez toujours à un moment donné cesser de tourner comme un chien après sa queue. Pour y revenir ultérieurement, encore et encore.
Je vous l’ai écrit, il est impossible de définir un terme par lui même, il faut faire appel à ce qui le met en contraste, généralement son exact opposé. Mais si vous n’avez qu’un seul terme, vous ne pourrez pas en avoir conscience, tel l’aveugle n’a conscience des couleurs que grâce aux voyants qui lui en donnent la connaissance.
Voilà pourquoi je défini la conscience comme le sens de l’action en conséquence de la connaissance, parce qu’il s’agit d’une réflexion, d’une dualité, sans cela, il ne peut pas y avoir conscience et surtout, vous ne pouvez pas alors dire que la conscience est « observable en soi », pour cela, vous devez OBLIGATOIREMENT réfléchir deux états, un contenant et son contenu. Vous confondez juste le contenu et le contenant et cette confusion permet, facilite toutes les manipulations des cogito ou raisonnement.
Je vous l’ai écrit, nous sommes face à une tautologie dissimulée par le fait que vous n’utilisez pas le mode de pensé qui permet de le mettre en évidence, d’en prendre connaissance/conscience.
Cela dit, je ne vois pas le rapport avec mon dernier commentaire, sauf le fait que ne voulant pas en faire la critique parce que cela ne correspond pas à votre propre analyse et n’ayant pas les arguments de réfutation, vous utilisez un artifice sophiste qui consiste à détourner la conversation, de l’endroit même où vous ne vouliez pas aller.
Autrement dit, je vous laisse à votre propre analyse et ne vous invite surtout pas à lire l’article traitant de la réalité si jamais je le propose à la publication.
Sur ce, bonne continuation, parfois, il vaut mieux rester dans son imaginaire plutôt que d’affronter la réalité, je parle en connaissance de cause, c’est à dire, en conscience.
-
Jean Keim 12 août 2021 12:30@Hervé Hum
Vous êtes un esprit logique mais...
Je vous cite : « Vous affirmez que la conscience n’est qu’un contenu, sauf que cela contredit le fait que pour l’affirmer, vous l’avez pensé, c’est à dire, réfléchit, c’est à dire, relation entre action/réaction et fondé sur un savoir ou connaissance. »
Absolument et à un instant donné le contenu de ma conscience était précisément ce que j’avais pensé en réaction tel que vous le décrivez ci-dessus entre guillemets, alors où est la contradiction ?
La différence tient entre la qualité de l’attention portée sur ce contenu, il m’arrive bien entendu, comme tout un chacun, de polémiquer et donc de m’oublier tant je suis concentré sur mon discours, la pensée oscille entre l’attention qui ralentit le flux de la pensée et la concentration qui dans son paroxysme nous isole complètement du monde extérieur et donc de la réalité, ce fait également est facilement observable en soi.
Je vous encourage toujours à publier votre article, je le proposerai à l’édition si je le vois et je le lirai avec attention, d’ailleurs je n’ai jamais bloqué un article pas plus qu’un commentateur.
-
Jean Keim 12 août 2021 14:17J’ai failli oublié...
Une chose est toujours contenue dans un contenant... en êtes-vous sûr, cette idée concernant l’esprit est vieille comme le monde,
Il n’y a pas de contenant, comme il n’y a pas de penseur, la pensée a simplement eu l’idée du contenant et du penseur, ils sont un échappatoire, le contenant et le penseur sont des pensées comme les autres, ils font partie du contenu, ils sont l’ego qui ne veut que perdurer rien de plus, il est prêt pour cela à tous les tours de passe-passe, l’ego (le moi-je) est quelque chose d’infiniment changeant formé d’agrégats sans consistance, comme toutes les constructions mentales abstraites, comme l’idée de vouloir à tout pris construire une image de l’univers sans envisager en contrepartie qu’elle est provisoire, impermanente.
-
Hervé Hum 13 août 2021 01:41@Jean Keim
Votre dernier commentaire illustre très bien le fait que vous êtes en train de vous mordre la queue.
dans votre précédent commentaire vous dites penser et là, vous dites qu’il n’y a pas de penseur. Désolé, pour moi ce que vous dites est une suite de mots sans cohérence.
Ainsi, comment la pensée peut elle avoir l’idée de quoi que ce soit sans penseur pour la penser . ? C’est absurde, cela n’a aucun sens. Cela vous mène alors à faire appel à l’égo et effectivement vous joue des tours de passe-passe, sauf que tout votre commentaire n’a aucun sens
Si je parle de contenant, c’est parce que vous parlez de contenu, le fait est qu’on ne peut pas parler de contenu sans contenant, c’est tautologique. Ce n’est pas vous ou moi qui en décidons, mais la logique élémentaire. Un contenu sans contenant n’a aucun sens, par contre, un contenant n’a pas besoin nécessairement de contenu, il peut se suffire à lui même, mais pas le contenu.
Depuis le début je vous affirme que la réalité se moque de votre imaginaire ou du mien, elle repose sur ses propres fondements qu’est la causalité et elle seule. C’est la causalité qui affirme qu’un contenu n’est que la conséquence d’un contenant et pas l’inverse.
La causalité est une permanence de l’Univers physique, sans cela, il n’y aurait pas d’Univers physique possible, seulement un Univers imaginaire, c’est à dire, sans causalité, sans dimension, sans pensée, sans conscience. Un contenant sans contenu en quelque sorte. Pour s’en convaincre, vous pouvez essayer de supprimer l’espace, vous n’y arriverez pas, par contre, vous pouvez supprimer toute idée de contenu de cet espace. C’est à dire, le néant.
L’Univers est à l’image du yin et du yang, mais comme nous vivons dans l’Univers physique, l’autre face de l’Univers qu’est l’imaginaire nous est caché, mais il existe tout autant que l’autre....
-
Jean Keim 13 août 2021 09:24@Hervé Hum
Il y a un mode de penser propre à chaque être humain car chacun a un vécu différent, et il s’agit, alimenté par nos savoirs, d’un processus qui est commun à l’ensemble de notre espèce, ce qui ne signifie pas pour autant que l’humain est le centre de l’Univers...
Logiquement des savoirs font référence à des mémoires, à l’instar d’un programme informatique mais d’une très grande complexité, ces mémoires bien entendu sont stockées qq. part, un disque dur et/ou volatile pour un ordinateur, pour nous c’est le cerveau (mais peut-être pas que, il existerait une conscience collective ?), mais pour autant, toujours sur l’image d’un programme, ‘’le penseur est une boucle récursive’’ qui entretien l’idée d’un penseur qui a germé un jour, l’I.A. tente de copier ce processus me semble-t-il et au fur et à mesure des avancées, le résultat bien qu’artificiel est de plus en plus bluffant.
La conscience est un instantané de ce processus actualisé au gré des événements d’une vie et qui viennent le stimuler.
Tout ce processus est à l’origine de l’ego, formé d’agrégats ayant une prégnance propre à chacun d’entre-nous et auto entretenue, est-ce si difficile à comprendre à défaut de le percevoir ?
Pour autant nous ne sommes pas (que) des machines, nous avons la possibilité d’avoir une aperception de ce processus qui a son utilité pratique, comme être capable de réparer un robinet qui fuit, mais qui n’est d’aucune utilité, voire néfaste ou encore calamiteuse, dans une démarche abstraite, comme prétendre qu’une illusoire race soit supérieure aux autres.
-
-
Sali Algerie 8 août 2021 17:01J’ai aimé la fin au maximum, si nous ne comprenons pas ce qui a été écrit , cela signifie qu’elles sont en lettres mortes parce que nous ne savons pas, nous ne voulons pas les comprendre. Nous pensons que nous sommes plus intelligents parce que nous avons un téléphone entre les mains et une télévision à la maison, mais nous oublions nos ancêtres et leurs luttes, leurs erreurs, leurs erreurs. Le siècle dernier a eu 2 guerres mondiales en peu de temps, même pas une génération. Ils ont combattu père et fils dans la même guerre. L’hypocrisie de l’éradication de la guerre et de la faim a créé l’illusion que la vie est belle et que les autres veulent notre bien. C’est pas comme ça ! C’est pas possible que ce soit comme ça. Là où vous mangez, vous devez mettre en place, cultiver à nouveau. Qui serait stupide de travailler pour toi ?