samedi 4 juin 2005 - par ÇaDérange

La lutte contre le chomage vue par les fonctionnaires...

Les politiques et les médias bruissent des méthodes à utiliser pour lutter contre le chomage puisque c’est devenu la priorité des priorités.On ressort donc les rapports fait à la demande de tel ou tel Ministre dans les dernières années et qui n’ont jamais été suivi d’effets.Le rapport De Virville, le rapport Camdessus,le rapport Kahuc-Kramarz et le rapport Hirsch, dernier du lot. Je n’y vois, pour ma part, aucune novation significative qui puisse vraiment changer les choses. Il y a certes des mesures ponctuelles à prendre, mais rien qui ne me semble particuliérement novateur et à la mesure du problème.

On ressort le modèle Danois puisque le modèle Anglais a été diabolisé par le Président(entre nous vraisemblablement parce qu’il espérait que cette diabolisation ferait passer le OUI, mais la diabolisation exclut maintenant de s’y référer).On ressort aussi la modification profonde du Code du travail.

Les mesures dont on discutent sont toujours du type de l’indemnisation du chomage(après la suppression du poste) mais rien sur le processus d’aide au redéploiement et a la création de nouveaux emplois. Laissons à nos hommes politiques le temps de réfléchir à un problème qui devrait pourtant les hanter depuis 20 ans et de revenir avec des propositions plus concrétes.Je n’y vois, en tous cas, aucune réflexion sur les moyens d’accroitre la compétitivité des produits français, comme j’ai eu l’occasion de vous en parler dans ces colonnes en diverses occasions.

Et puis, on peut se poser la question de comment des fonctionnaires, qui n’ont jamais créé ni supprimé des emplois, ni subi les affres de la concurrence, peuvent concevoir des programmes de lutte contre le chomage... ?



2 réactions


  • Mallet Fabrice (---.---.85.205) 9 juin 2005 20:03

    Bonjour Pour avoir moi même travaillé avec des fonctionaires ( sncf), en qualité de prestataire, je vous confirme que le monde du travail dans la fonction publique relève du gâchis, à la fois humain et par voie de conséquence économique ; comme disait Coluche, « c’est pas grave, c’est nous qui paye... » Mais je crois qu’aucun homme politique, même si il est conscient du côté obsolète du système français n’aura le courage de se mettre à dos ces quelques 10 millions de salariés « pas comme les autres ». On manque d’infirmières et en contre partie, à la SNCF par exemple, il a fallut réfléchir longtemps à l’arrivée des 35 heures car bon nombre des agents ne les faisaient pas... Enfin pour ne pas être trop long, je dirais qu’aucun politique n’aura le courage de se mettre à dos le patronat en imposant des amendes à ceux qui licencient en voyant leurs bénéfices augmenter, ni de baisser les charges sociales pour ceux qui embauchentet sont imposés à 33 pour cent comme créateurs d’entreprise dés la première année. Bref, c’est pas gagné. A bientot, peut être. HF


  • zelectron zelectron 30 septembre 2007 14:59

    Effectivement les fonctonaires après quelques années sont lobotomisés : j’en ai le témoignagne direct de certains d’entr’eux ? qui ne peuvent plus qu’être des courageux anonymes.


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