jeudi 1er décembre 2011 - par FRIDA

La mort de l’euro

Voilà une pub qui ressemble aux discours de nos experts et de nos politiques. L'euro, c'est moi. Donc nous devons tout faire pour le sauver. Si l'autre disait à juste titre que "l'Etat c'est moi", je ne vois pas en quoi un quidam smicard puisse penser que c'est lui la banque.

 Le tabou est levé. Les fameux experts qui ont tant chanté les louanges de l'euro sont maintenant en train de nous préparer psychologiquement à l'annonce de la nouvelle de la mort de l'euro. Une conception illégitime, une grossesse frauduleuse et il était mort-né. Pourtant, il nous ont fait croire, toujours par la fraude, qu'il faut patienter, le bébé va pleurer et crier,grandir et bien pousser, demain, après demain, laissons-lui le temps, ne soyons pas pressés. Mais comment vont-ils annoncer sa mort ? Laquelle n'est pas en soi une tragédie. Comment vont-ils donc nous l'annoncer. Ceux-là mêmes qui ont accusé les tenants de la sortie de l'euro des pires intentions. Sortir de l'euro c'est être foncièrement nationaliste, de fasciste, de irresponsable, ou abonder dans ce sens, dit-ils. Et ce n'est ni le FN ni un parti de l'extrême gauche qui décide de la mort de l'euro et par conséquent de la fin de cette union contre nature. C'est bien les marchés, les capitalistes, les libéraux et les ultra-libéraux, une fois bien repus du sang de leurs victimes : les peuples et les nations. Mais quel constat peut-on tirer de cette aventure, engagée par la fraude et les manipulations de toutes sortes ? Une spoliation sans précédent, la casse du siècle, l'arnaque du siècle …. Ils sont prêts à renoncer à la démocratie, mise en lambeaux et affaiblie pour sauver un mort, sauver une chimère. Ils piétinent nos droits nos acquis au nom des déficits et des remboursements de créances dont nous n'avons pas vu la couleur. Ils veulent nous faire croire que nous nous sommes endettés parce qu'on l'a voulu, nous avons vécu au-dessus de nos moyens dit-ils. Mais qui a vécu au-dessus de ses moyens ? Si c'est le cas, nous pouvons avoir quelques actifs à revendre et solder nos dettes. Mais non, il ne faut pas croire ce qu'ils disent. Pourtant, les derniers adeptes de l'euro s'accrochent à la pensée magique. Ou tout simplement, remplissent-ils leur contrat. Tenir le discours convenu tant que le gong n'a pas sonné. Les informations de Bfm tv se transforment en un espace publicitaire pour livres que l'on ne daigne même utiliser comme papier hygiénique.

http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/luc-ferry-et-claude-allegre-1960810/

O. Mazerolle qui explique son succès par le fait qu'il « se refuse de hurler avec les loups », continue de nous marteler qu'il n'y a pas d'autres solutions que de payer. S'il faut moins de démocratie pourquoi pas. Pourtant les entreprises se préparent à la sortie de l'euro, au cas où le peuple se refuse de se laisser tondre. Les banquiers le savent, les politiques aussi. Mais le peuple continuent d'entendre l'éloge de l'euro. Il se fait réprimander s'il ose imaginer une autre solution en dehors de l'euro, populiste, nationaliste, xénophobe, irresponsable, courant à sa ruine, égoïste … les politiques s'agitent, de sommet en sommet. A chaque fois avec la promesse de la solution de la dernière chance. Mais à chaque fois un peu plus de perte de pouvoir d'achat pour les citoyens et de perte de la souveraineté pour les Etats ; J'avais écrit un article sur le discours de Trichet suite au prix Charlemagne qu'il a reçu. Il nous parlait déjà de ce qui est en train d'arriver et se préparer actuellement « Mais si un pays n’obtient toujours pas les résultats attendus, je pense qu’une deuxième étape s’impose et qu’elle devra être d’une tout autre nature. Serait-ce aller trop loin que d’envisager, dans cette deuxième phase, de permettre aux autorités de la zone euro d’exercer une influence beaucoup plus forte et plus décisive sur l’élaboration de la politique économique au sein du pays concerné si celle-ci dérape dangereusement ? Une influence directe, allant bien au-delà de la surveillance renforcée que l’on propose actuellement ? Pour justifier une telle approche, il conviendrait de trouver un équilibre entre la souveraineté des États et l’interdépendance de leurs actions, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. En effet, l’appartenance à l’Union européenne, et plus encore à l’UEM, implique l’exercice de la souveraineté à un niveau collégial. L’interdépendance signifie que les États ne jouissent pas, de facto, d’un contrôle total sur les conditions économiques nationales. Ils peuvent se trouver confrontés à des crises causées entièrement par les politiques économiques inadaptées menées par d’autres. » Ils vont tirer sur la corde jusqu'à ce qu'elle rompe. Ils s'obstineront à moins que le peuple réagissent, sinon la tonte continuera, et ce à quoi tous ceux qui monopolisent la parole publique nous invitent à faire. Plus d'intégration, plus d'austérité, pour le bien d'un mort né : l'euro. Et croire encore et toujours que le banquier c'est moi, comme nous le suggère la publicité.

http://www.slate.fr/lien/46931/mort-euro-sphere-privee http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2011/11/26/la-dictature-ou-la-mort-de-l-euro/

http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/01/21/plus-dun-tiers-des-francais-contre-leuro/

http://www.lepost.fr/article/2011/11/28/2648433_l-euro-monnaie-unique-est-morte-vive-le-franc-arrime-a-l-ecu-monnaie-commune-europeenne-insecurite-dans-le-sud-de-la-france.html

http://real-feeling.net/euro-mort.html



27 réactions


  • gaspadyn gaspadyin 1er décembre 2011 09:41

    Totalement d’accord avec vous, Frida !

    J’attends l’explosion depuis l’avènement de l’eurofascisme.

    Il serait préférable de pouvoir en sortir avec méthode et en concertation avec les autres europrisonniers. Malheureusement les politicards pourris et les eurokrates et les eurokraturistes iront jusqu’au bout. 

    Comme autrefois les nazis à Berlin. Iliers et des gensis préfèrent le chaos à l’émancipation.

     

    Je ressens de la haine, pure, totale, viscérale, irréductible et irréversible envers ces fachos.

    Et j’espère qu’ils en prendront plein la gueule, ne serait-ce que symboliquement.

    Pour les eurokraturistes ce sera d’ailleurs uniquement symbolique. Car eux n’ont rien perdu.

    Je ne parle pas seulement des fricnanciers, mais aussi des gens ordinaires, de la classe moyenne mais qui n’ont pas de problèmes particuliers pour vivre décemment ( un peu de superflu en moins dans le pire des cas).

    Ils s’accomoderaient tout aussi bien d’une eurokrature entièrement dirigée par des nuisibles majeurs comme barroso, juncker, trichet, rumpelstielchen, etc...

     

    Mon noël serait l’explosion de l’europourriture.

     


  • Fergus Fergus 1er décembre 2011 09:47

    Bonjour, Frida.

    Je ne suis pas sûr que la sortie de l’Euro soit la solution la plus pertinente.

    Pour résoudre la crise actuelle, il y a, à mon avis (mais je ne suis pas économiste), deux solutions : soit permettre à la BCE de jouer le même rôle que les banques centrales anglo-saxonnes, soit placer les pays de la zone en situation de défaut de paiement partiel.

    Mais c’est très certainement vers la première solution que l’on va aller, moyennant un artifice, le transfert de l’argent de la BCE vers les nations via le FMI, et moyennant surtout un abandon de souveraineté imposé par Merkel. Et cela risque de faire d’énormes vagues chez nous : d’ores et déjà Hollande s’y est déclaré opposé, et gageons que Le Pen va sortir du bois dès ce soir après le discours de Sarkozy.

    Cordialement.




    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:02

      @ Bonsoir Fergus

      aucune solution n’est de toute façon dans l’intérêt des gens. Mais la sortie de l’euro permet de clarifier les choses et d’identifier les responsabilités. Actuellement, les politiques se cachent derrière la crise, et derrière les marchés financiers.

      Nous sommes perdant dans les deux cas. On sort de l’euro, les banques et les grandes entreprises l’ont déjà pris en compte dans leur comptabilité, au contraire des citoyens. Que l’on y reste, on payera encore les frais et les prédateurs continueront leur festin.

      La BCE ne peut pas faire comme la FED, parce que l’euro n’a pas le statut de dollar. En plus, comme l’Etat ne peut pas recourir à l’emprunt auprès de la BCE, alors les emprunts seront toujours trop cher.

      Cordialement


    • platon613 1er décembre 2011 19:34

      A lire !

      Quelques conseils avant l’effondrement de la zone euro

      Les génies qui ont crée l’Euro ont bâti un système qui ne peut pas marcher et dont on ne peut pas sortir. Prévoir ce qui va se passer, c’est essayer d’être rationnel dans un asile de fous, tâche impossible s’il en est. En revanche, si je n’ai aucune idée de ce qui va se passer dans les semaines ou les quelques mois qui viennent, je sais très bien ou nous en serons d’ici deux ou trois ans...

      http://www.news-26.com/econmie/1394-charles-gave-quelques-conseils-avant-leffondrement-de-la-zone-euro.html


    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:44

      @Platon613

      Nous avons vécu au-dessus de nos moyens, Sarkosy vient de le dire en le situant plus exactement à partir de 1974. Pourquoi ils ont promulgué la loi Pompidou qui interdisait les prêts d’Etat auprès du Trésor public ? Il ne faut pas éluder les vraies questions.


  • Taverne Taverne 1er décembre 2011 10:35

    Pourquoi ne pas le dire en chanson ?

    La zone euro gêne

    I

    Ils avaient dit « pas de plan B.
    Si vous ne voulez pas plonger
    Signez ! » Mais l’Euro aussitôt plombé
    N’a pas révélé son point G.

    On sait que la zone euro gêne.
    Car elle n’est pas assez sexy.
    On va se retrouver à sec si
    On la rend pas érogène.

    II

    Ils ont dit « pas d’référendum ! »
    Vous êtes des bébés cadum.
    C’est nous qui allons décider.
    Et puis ils ont jeté les dés.

    On sait que la zone euro gêne.
    Car elle n’est pas assez sexy.
    On va se retrouver à sec si
    On la rend pas érogène.

    III

    Ils ont dit que c’était TINA.
    Nous, ça nous avait excités.
    En fait on nous baratina :
    On les a pas félicités.

    On sait que la zone euro gêne.
    Car elle n’est pas assez sexy.
    On va se retrouver à sec si
    On la rend pas érogène.

    IV

    Car « there is no alternative »
    Voilà ce que veut dire « TINA ».
    Pour nous aucune initiative
    Sinon ce sera l’Argentina !

    On sait que c’est pas dans nos gènes
    De faire une Europe sexy.
    Et c’est pas Angela Pète-sec
    Qui va la rendre plus sexy…


    • Taverne Taverne 1er décembre 2011 10:59

      J’ai amélioré la fin.

      IV

      Car « there is no alternative »
      Voilà ce que veut dire « TINA ».
      Pour nous aucune initiative
      Sinon ce sera l’Argentina !

      La potion si amère qu’elle
      N’a pas un goût d’« reviens-y ! »
      Est celle d’Angela Merkel
      Et de Nicolas Sarkozy.

      On sait que c’est pas dans leurs gènes
      De faire une Europe sexy
      Et qu’ils préfèrent les stratagèmes
      Au jeu de la démocratie.


    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:03

      Merci Taverne pour ce poème libre.


  • arcrachatcredits arcrachatcredits 1er décembre 2011 16:44

    l’erreur initiale est de ne pas avoir voulu que la BCE fasse son métier de banquier et qu’elle soit au ordre du peuple , du parlement et des Etats Européens.

    Vouloir un euro fort et pas d’inflation a générer chômage et manque de compétitivité.
    La solution de retourner au Francs est démagogique et illusoire et juste bon pour les parties extrêmes et les abstentionnismes. Il renforcera l’égoïsme et le culte de la personnalité des politiques et l’incompétence.
    L’Angleterre n’a pas l’euro et mène aussi des plans d’austérité auprès du peuple et des personnes qui ne sont pas responsables des dettes.

    Laisser le pouvoir aux agences de notation qui aggravent les taux d’intérêts et aux banques privées le pouvoir de financer les collectivités et des Etats c’est donner un pouvoir politique dangereux.

    L’on vient de voir 6 banques centrales venir au secours de l’Europe et ne pas permettre à la BCE de le faire.

    Et le manque de compréhension des données économiques permettent à ceux qui nous gouvernent de nous faire croire n’importe quoi.
    Quelques fables pour comprendre l’économie devraient être apprissent a l’école voir a l’ENA.
    lire Trazibule fait de l’économie ou de l’éducation sans le savoir http://www.arcrachatcredits.org/edito.php?article=753
    avec quelques « historiette » caricaturale sur le système banque http://www.trazibule.fr/sorcier.php

    A ceux qui veuillent la mort de l’euro lire l’article de Eric le Boucher http://www.slate.fr/story/32565/marine-le-pen-scenario-fin-euro

     


    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:13

       

      @arcachatcrédits

      « La solution de retourner au Francs est démagogique et illusoire et juste bon pour les parties extrêmes et les abstentionnismes. Il renforcera l’égoïsme et le culte de la personnalité des politiques et l’incompétence. » Je ne supporte plus ce genre de pseudo argument. En quoi c’est extrémiste que de vouloir se faire tondre comme un mouton. Je ne suis pas d’accord avec votre façon de voire. L’Angleterre est un pays où une aristocratique vit de ses rentes. C’est aussi une démocratie, mais il ne faut pas nous comparer à eux. Depuis Tacher, c’est la loi du plus fort. Les pauvres sont considérer comme des délinquants. Pourquoi chercher à imiter les autres, nous pouvons-nous pas trouver notre voie ?



    • gaspadyn gaspadyin 1er décembre 2011 19:58

      à ARC... : par quel eurokrate êtes-vous payé ?

      1- L’erreur initiale, non : la FAUTE, était d’avoir construit l’euroPOURRITURE ( càd cette eurokrature fascistoïde pro fricnancière) en omettant DELIBEREMENT tous les aspects démocratiques et sociaux.

      Même le Super Nuisible delors le reconnait. Et en matière d’europourriture, il est calé.

       

      2-En quoi le retour au Franc serait-il « démago, illusoire, juste bon pour les extrèmes et les abstentionnistes » ? 

      Des arguments solides, please. En dévidant ce genre de connerie c’est vous qui donnez ds la démagogie la plus dégoulinante ; ça pourrait être le discours d’un lefèbvre, d’une morano, d’un cohnbendit, bref d’un eurokrate.

      Il renforcerait quel culte de la personnalité ?????

      Quel égoïsme ???

      Quelle incompétence ????

      Vous trouvez que les connards d’eurokrates et d’eurokraturistes ont fait preuve de compétences ? desquelles ?

      Pouvez-vous citer ne serait-ce qu’ UN seul avantage incontestablement démocratique, d’usage quotidien, pratique, un vrai progrès, dont profitent les populations européennes ?

       

      3- Vous comparez, pire vous IMPOSEZ le parallèle avec le R.U.

      Mais on n’en a rien à foutre du R.U.

      Je plains nos cousins rosbifs, sincèrement, parce qu’ils se sont fait avoir, et ils ne voient pas la fin de leur calvaire.

      NOUS ne sommes pas obligés de les imiter.

       

      L’Islande, sans en faire LE modèle, montre autre chose. Pourquoi ne mentionnez-vous pas ce pays ?

       

      4- Totalement d’accord avec vous quand vous critiquez l’abandon de la politique au profit des profiteurs et assimilés : les agences de notation et les fricnanciers.

      Mais c’est exactement ce qui était prévu par tous les traités , progressivement, et de façon implacable et IRREVERSIBLE ( puisque l’alternative n’est pas possible) par le traité de capitulation imposé par l’exécrable chanoine et tous les lècheurs de fricnanciers : UMPSEV. + Modem (qui n’a jusqu’à présent qu’un pouvoir de nuisance très limité)

       

      5- Citer Le Boucher comme référence ! autant citer un ayatollah talibanesque comme symbole incarné de la « religion d’amour et de paix ».

      6- Enfin : à partir du moment où vous, et aussi Vous, soutenez l’euroPOURRITURE, vous soutenez aussi, que ça vous plaise ou non, l’évasion fiscale autorisée ( prévue par les traités : aucune restriction aux mouvements de capitaux) , donc la criminalité mafieuse ou individuelle ou familiale, donc l’appauvrissement des états et le vol des ressources au détriment des populations. 

       Et donc les connivences occultes entre banquiers véreux, affairistes ( le fric de tapie au luxembourg), les parasites fiscaux (lux, londres, man, chypre, jersey, bruxelles...), politicards pourris et corrompus, clique de salopards pourris d’eurokrates surpayés dont les frais ne sont même pas contrôlés, les délocalisations, les fermetures, la disparition prévue des services publics ...

      NON ! la santé , l’instruction, l’éducation, la culture ne sont pas des marchandises.

       

      Bref : je ne suis pas d’accord avec vous. 

       


  • Vipère Vipère 1er décembre 2011 17:33

    Frida

    La fin de l’euro serait synonyme de fin du monde ou tout simplement la débacle de l’Europe et des européistes ?




    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:15

      @Vipère

      pourquoi la fin de l’euro c’est la fin du monde ? Et les autres pays qui ne font pas partie de l’euro ? Comment font-ils ?


  • Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 17:54

    @Bonjour Frida,

    Plutôt d’accord avec vous : l’Euroland est est une catastrophe. Mais en sortir brutalement me paraît quasi impossible en l’état. Ou alors, et il faut bien prévenir les peuples : les deux-trois ans - et probablement plus - à venir seront très difficiles. D’abord, parce qu’effacer la dette souveraine d’un grand état comme la France, imbriquée totalement dans le système européen, suppose que l’on refasse fonctionner la planche à billets pour pallier l’inflation qui sera à deux chiffres. Ensuite, cela exige que les Français réindustrialisent leur pays à la vitesse grand V et acceptent de geler une grande partie de leurs importations. Croyez-vous que nous sommes prêts à nous passer de produits bon marché et indispensables à notre façon de vivre pendant deux ou trois ans (si tout va bien) ?
    J’avoue que je n’ai rien de concret à proposer. La solution d’abandonner encore un plus de notre souveraineté nationale et de s’aligner sur le modèle allemand ne m’enchante guère. Mais devoir se priver ce qui est devenu nécessaire pendant quelques longues années et accepter une inflation galopante, euh ... Un exemple : payer le litre d’essence 30, 40, 50 Francs, idem pour le Gaz ? Et les salaires, même s’ils augmentent, ne pourront jamais rattraper l’envolée des prix. N’oublions pas une leçon de l’Histoire : l’Allemagne des années vingt ...
    Comme je l’ai écrit hier dans un commentaire : l"avenir n’est pas bien gai !
    En guise de conclusion : de toute façon, je ne crois pas que l’on nous demandera notre avis, comme d’habitude ...


    • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:31

       


      @Richard Schneider

      « Mais en sortir brutalement me paraît quasi impossible en l’état » Impossible n’est pas impossible.

      Le problème n’est pas la sortie ou y rester. Le problème est de savoir est-ce que nous vivons et nous travaillons pour l’euro, à savoir les spéculateurs et les banquiers, ou l’euro est un moyen pour les peuple ? Si les peuples doivent tout faire pour l’euro, alors oui, il faut travailler plus, payer plus pour satisfaire les rapaces. Si l’euro est un moyen au service des peuples, un moyen qui a montré sont inefficacité voire sa nocivité, et donc la question est de savoir comment s’en défaire. Plus tôt ou plus tard, cela sera question de préparation en assumant à l’avance son échec, ou plus tard et brutalement quand on fera comme l’autruche, la tête dans le sable.

      « Ensuite, cela exige que les Français réindustrialisent leur pays à la vitesse grand V et acceptent de geler une grande partie de leurs importations. Croyez-vous que nous sommes prêts à nous passer de produits bon marché et indispensables à notre façon de vivre pendant deux ou trois ans (si tout va bien) ? » Vous pensez que les Français ne seront pas prêts à travailler plus, au redressement de leur pays, même au prix de lourds sacrifices ? Ce qui est rageant, c’est de se sentir dépouiller de tout, du fruit de son travail. Mais de sa dignité comme Français, il nous reste rien, ni prestige d’appartenir à une nation ni d’appartenir à une histoire. Il ne reste de remplir les caisses des banques et de répondre aux injonctions des agences des notations.


  • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 18:32

    Bonsoir et merci à tous pour vos commentaires


  • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 18:36

     

    O Mazerolle vient de nous informer de ce que nous savons déjà, il dit textuellement que l’on a déjà perdu notre souveraineté. Le tout est maintenant de faire en sorte de la retrouver, mais tenez-vous bien, grâce à l’Europe. Comprenez donc aggraver l’aliénation de l’Etat nation d’une manière plus accentuée. Les journalistes sont les porte-parole de l’UMP. Ils ont un peu préparer les spectateurs pour le discours de Sarkosy.



  • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 18:40

    le début de son discours est le même que celui de la pub, il dit que sauver une banque c’est sauver les contribuables. En gros nous sommes des banquiers.


  • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 18:48

     

    @gaspadyin

    Je comprends votre état d’esprit.

    Personnellement, j’avais un espoir dans l’Europe, et puis les choses ont évolué dans une direction qui mène vers un endroit plein de rapaces.

    J’ai depuis vu que l’on s’est fait manipuler avec l’idée de l’idéal de l’Europe. J’ai voté non à la constitution européenne en ayant des doutes. Et finalement j’ai compris que je n’avais pas entièrement tort. Et nous l’avoir imposée m’a mise très en colère, et au fil du temps j’ai vraiment la haine. J’en suis consciente, et je le déplore. Je n’aime pas quand l’émotion et les sentiments prennent le pas sur la raison. Mais que faire, je me sens impuissante et cela nourrit la colère et la haine.


    • Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 19:13

      à Frida :

      Contrairement à vous, j’ai toujours voté NON - quand « on » m’en donnait l’occasion- aux traités instaurant l’Euroland ! Quoique je ne sois pas un anti-européen viscéral, au contraire : jusqu’à Maastricht, j’ai trouvé que c’était une bonne chose que la construction lente, patiente de l’Europe, autour de l’axe franco-allemand. 
      Pourquoi ce niet à la monnaie unique ? Une autre leçon de l’Histoire : chaque fois qu’un comté, une province, une nation ne sont plus libres de battre monnaie, ils perdent leur indépendance.
      Vous avez raison : le crise sur le gâteau c’est Lisbonne. Non seulement trois pays avaient rejeté ce traité absurde, mais on a forcé la main à la démocratie populaire. C’est intolérable. La construction européenne est devenue une farce.
      Aujourd’hui, les peuples sont pris dans une nasse - de laquelle il sera quasi impossible de se dépêtrer.
      PS. Le Guide Suprême vient de déclarer qu’il faut s’aligner sur un pays dont l’économie fonctionne ...

    • gaspadyn gaspadyin 1er décembre 2011 20:03

      Moi aussi j’étais pro Europe autrefois. 

      J’ai aussi été trompé par Maastricht. Je n’ai pas lu tout le blabla, et n’aurait certainement pas tout compris.

       

      A l’époque, un voisin de mes parents qui votait FN m’avait mis en garde ; il avait raison !

       

      Un autre aspect est désespérant : à cause des salopards qui nous ont trompés, qui ont menti, manipulé, magouillé... l’idéal européen disparait.

      Les vrais fachos, c’est eux, les eurokraturistes, destructeurs des nations et des sociétés.


  • FRIDA FRIDA 1er décembre 2011 19:06

    Sarkozy est un FN bis mais sans la sortie de l’euro.


  • BA 1er décembre 2011 20:53

    Jeudi 1er décembre 2011 :

     

    Le Trésor espagnol a émis jeudi pour 3,75 milliards d’euros d’obligations à 3, 4, et 5 ans, soit le maximum qu’il souhaitait emprunter, mais la tension des marchés s’est fait sentir, l’obligeant à concéder des taux d’intérêt en hausse.

     

    Les taux ont augmenté par rapport aux dernières émissions similaires, passant au-dessus de la barre symbolique des 5 % :

     

    - 5,187 % pour les obligations à 3 ans (contre 4,782 % lors de la précédente émission),

     

    - 5,276 % pour celles à 4 ans (contre 3,639 % la dernière fois)

     

    - et 5,544 % pour celles à 5 ans (contre 4,045 % avant), selon la Banque d’Espagne.

     

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_emprunte_375_mds_EUR_le_ maximum_prevu_mais_les_taux_montent011220111112.asp


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