mardi 9 juin 2009 - par Philippe Sage

La Mort Du Parti Socialiste Français

Non, il n’est pas mort hier soir, lors de ces européennes du 7 juin 2009, le Parti Socialiste Français. Il est mort, il y a fort longtemps.
Mais quand ?


Avant de répondre à cette question, il me semble utile de revenir sur la rouste d’hier.

D’aucuns me rétorqueront que, bah, ce PS en a connu bien d’autres, des raclées. Et des plus sévères. Comme lors des élections européennes de 1994, où la liste conduite par Michel Rocard n’obtint que 14,49% des suffrages exprimés. Oui, mais avec seulement 47,29% d’abstention ! Or là, nous sommes à 16,48% des suffrages exprimés pour une abstention (record) de 59,35% ! De fait, en chiffres bruts, la branlée d’hier est un tantinet plus lourde que celle de 1994.

D’autres, encore, me feront remarquer que, bah, la défaite fait partie du jeu électoral et que, par le passé, le PS a su redresser la tête, notamment en 1997, pour les législatives, puis en 2004, avec une double-victoire aux régionales puis aux européennes.
C’est vrai.
Sauf que ce sont des victoires … par défaut.
Notamment celle de 1997. Rappelons que ce furent des législatives anticipées. le Président de l’époque, Monsieur Jacques Chirac ayant décidé de dissoudre l’Assemblée Nationale alors qu’elle était majoritairement de .. Droite ! Cette dissolution, le peuple ne la comprit pas ! Et ce ne sont pas les explications merdoyantes de l’Élysée qui le convainquirent. Or, quand le peuple ne comprend pas ou qu’il subodore (ici, à raison) une manœuvre politicienne, que fait-il ? Il sanctionne son commanditaire ! Ce qui fut le cas ! L’on dit souvent, et un peu hâtivement, que le peuple est "veau", mais il est bien plus cohérent qu’on ne le croit.
Or donc, la victoire du PS en 1997 est moins due à lui-même qu’à une énorme bourde de Chirac et de ses conseillers.
Quant aux deux (dernières) victoires de 2004, elles sont la conséquence de l’humiliation subie le soir du 21 avril 2002 ! Quand horrifié, le peuple de Gauche, aperçoit la tronche goguenarde de Jean-Marie Le Pen en lieu et place des frisettes de Lionel Jospin.
Il ne faut pas oublier qu’il fut alors question de faire barrage au leader du Front National (appel lancé également par l’immense majorité de nos médias au mépris de toute déontologie !) que le peuple de Gauche fut invité par les partis "dits" de Gauche (hormis celui de Madame Laguiller) à voter .. Jacques Chirac !
On se souvient qu’il alla voter en “se bouchant le nez” !
Après l’humiliation, il fut donc question de boire le calice jusqu’à la lie en portant sa voix sur un type qui représentait tout ce que le peuple de Gauche exécrait !
Alors, quand survinrent les échéances électorales de 2004, que se passa-t-il, en vérité ?
Eh bien, il s’agissait de se laver de ce vote contre nature, celui du second tour de la présidentielle de 2002, comme on lave son honneur.
De signifier à Jacques Chirac que ce ne fut jamais un vote d’adhésion.
Et l’on vota PS des deux mains mais avant tout comme des pieds ! Surtout, on ne s’éparpille pas comme en 2002, les mecs !
Il était juste question de retrouver un semblant de dignité, voilà tout.
Et que fit, le PS ?
Désespérant, égal à lui-même dans son absence de réflexion, de médiocrité et de remise en question, Il prit ces deux victoires pour argent comptant ! Alors que c’était moins des victoires qu’une double-revanche sur 2002 ! Et d’ailleurs, on vit ce qu’elles devinrent, ces deux prétendues victoires, lors du scrutin présidentiel de 2007

Alors quand ? Quand est-il mort ce Parti Socialiste Français ? Avec Mitterrand ?
Quand je dis “avec Mitterrand” je ne pense pas à sa mort à lui, mais au 10 mai 1981. Est-ce la victoire du socialisme que l’on célébrait ce jour-là ou celle d’un homme ?
François Mitterrand était un être brillant, cultivé, aimant son pays (mais un peu moins les français – un grand classique !) il était aussi un redoutable stratège politique, tenace, obstiné même, il maniait merveilleusement notre langue, mais .. il n’était pas socialiste !
François Mitterrand a pris le Parti Socialiste pour conquérir l’Élysée. Il n’a pas fait que le prendre, d’ailleurs ! (précisons que la Gauche dite socialiste était en lambeaux quand il s’en empara en 1965, puis se fit consacrer par elle en 1971) Il l’utilisa et le façonna à son image ! Le Parti Socialiste n’était qu’un moyen. Rien d’autre.
Et puis, oh, qu’y a-t-il eu de socialiste, au sens noble du terme, dans les six premiers mois (ceusses que l’on dit de référence) suivant son élection ?
L’abolition de la peine de mort ? … C’est une idée .. socialiste, ça ? .. Non … Du tout ! Le socialisme, ce n’est pas une affaire de “cœur” ou de “générosité”, c’est un PROGRAMME, net, clair et précis.
Alors peut-être, oui, la réduction du temps de travail hebdomadaire de 40 à 39 heures peut-elle être considérée comme “socialiste”. Mais c’est à peu près tout. Non ?
Relisez les 110 propositions du candidat Mitterrand, elles ne transpirent pas plus le socialisme que Jack Lang respire la franchise !
Quant à la suite, c’est quoi ? Sinon une politique de Centre-Droit. Qui commence à la fin 1982, quand Mitterrand dit grosso modo à son Premier Ministre : “Ecoutez Mauroy, je crois qu’il est temps d’ouvrir les yeux sur la réalité économique qui nous entoure !”.
Ce qui n’était pas tuer le socialisme du Parti Socialiste, puisqu’il était déjà mort.

Il est mort plusieurs fois. Lors de la Guerre d’Algérie, par exemple. Il meurt souvent, à ce propos, quand un conflit survient. Ce merdier impossible chez les socialistes français en 1939 ! Mais quelle cacophonie ! Entre ceux qui collaborent et ceux qui ne savent pas. Quoi ? Prendre le maquis ?
Déjà lors de la Première, comme on dit, on se déchire comme des saligauds au sein de la SFIO. Celle de Jaurès. Le castrais ne veut pas de cette guerre. Il s’y oppose en tant que socialiste. Mais, Jules Guesde, son camarade, ne s’y oppose pas. Ah mais, non ! Il voit dans ce conflit l’occasion d’en finir avec .. le Capitalisme ! L’ennemi juré du Socialisme !
Les divisions au sein de ce Parti, sont récurrentes. C’est presque une marque de fabrique ! Et pourquoi ? Mais parce que, foutre-Dieu, on ne sait pas, ce que c’est le socialisme ! Et depuis toujours ! Depuis le début ! S’ils savaient, croyez-vous qu’ils passeraient leur temps à s’entre-déchirer, ces malheureux ?

Et si, finalement, le Parti Socialiste Français était mort dès sa naissance, soit à la fin du XIXème Siècle ? … Quand il se rendit compte que ce qu’il pensait porter comme idéologie éclairante, populaire et généreuse, le socialisme, était incompatible, pensaient-ils, avec l’économie de marché. Oh certes, ce n’était que l’embryon de ce que nous vivons (ou subissons) aujourd’hui ! Mais la Révolution Industrielle a, de fait, et progressivement, ouvert une nouvelle ère économique, celle du libre-échange. Donc, de l’économie de marché. C’est à cette époque, que tout commence, et pour certains, finit ..

En fait, cela fait plus d’un siècle que ceux qui se prétendent “socialistes” nous mentent. Ils ne le sont pas, socialistes. En revanche, les communistes, eux, le sont. Clairement. Enfin, jusqu’au Programme Commun, quoi ..
Cela fait plus d’un siècle que les différents Partis Socialistes Français (ainsi, la SFIO, Le PS et même le PSU …) sont en réalité des convertis au libéralisme, et la seule différence avec celui de Droite, c’est qu’il défendrait, le socialiste français, une vision vaguement sociale du libéralisme.

Il serait grand temps qu’il le dise aujourd’hui. Qu’il fasse son coming-out politique. Qui ne serait pas un demi-mensonge comme celui proféré l’an dernier par Bertrand Delanoë (“Je suis libéral ET socialiste” – D’où t’es socialiste, Bertrand ?) ni une abrupte vérité de protestant style Jospin (“Mon projet pour la France n’est pas socialiste !”) mais une vérité éclatante qui pourrait se traduire de la sorte :
Nous sommes des libéraux de .. Gauche.
Oui, de Gauche, parce que .. Bah, ça ne veut rien dire. Juste ça fait plaisir. A celui qui le prétend. Ça fait chouette, quoi, de rajouter le terme de Gauche. Ça n’engage pas. C’est purement décoratif !
Disons que pour le peuple dit de Gauche, l’aveu serait moins brutal.

En fait, si je pousse le raisonnement jusqu’au bout, le PS devrait non pas se rénover, mais se "refonder", ce qui signifie se débarrasser et fissa du mot “socialiste” (puisqu’il ne l’est pas et ne l’a jamais été) donc changer de nom (Parti Libéral de Gauche, par exemple, ça sonne riche ..) changer de têtes, changer de programme, changer de discours. Ce qui équivaudrait, au final, à se présenter comme étant l’alter-ego du Parti Démocrate américain (Kennedy, Carter, Clinton, Obama).
Certes, le Parti Démocrate US est plutôt de Centre-Droit, clairement même, mais à la française (hein, nous sommes tellement originaux, nous autres !) considérons que, chez nous, ce serait une formation de ... Centre-Gauche.
Nonobstant, nos amis présumés socialistes en seraient plus cohérents, vu que l’emblème des Démocrates, c’est l’âne, et qu’ils en sont au bonnet.

Si jamais le PS fait cette mue, mais pas après-demain, non, la semaine prochaine, alors tout devient plus clair : le chemin, le programme et même … le candidat pour la Présidentielle de 2012.
Car, dans cette configuration-là, un nom s’impose comme une évidence : celui de Dominique Strauss-Kahn !
Rien ne dit qu’il pourrait l’emporter, d’autant plus que d’ici à 3 ans, bien des évènements (désagréables) peuvent se produire, et bien des imprévisibles aussi, mais il sera coriace à battre, le DSK, quel que soit le candidat de la Droite !

En revanche, si le PS ne fait pas cette mue, alors, il va cette fois mourir pour de vrai. Et en direct. Sous nos yeux. Je parle, bien évidemment, de la formation politique. L’idée socialiste étant morte depuis plus d’un siècle au sein de ce Parti.

Mais alors, quid du socialisme en France ?

Oh, je crois que Olivier Besancenot, son NPA et ses militants s’en démerdent assez bien ! … Non ?
 


59 réactions


  • Gasty Gasty 9 juin 2009 10:41

    Le socialisme n’est pas qu’une affaire de leaders.


  • Yvance77 9 juin 2009 10:43

    Salut,

    Au final c’est quoi ce billet ... un nouveau flyer pour mettre sur orbite le socialiste de droite DSK ?

    Même si je suis d’accord sur bien des points soulevés dans ce texte (concernant surtout le côté Canada dry du PS) ... il y a une masse de gens qui ont a cœur de se définir de gauche et socialiste dans le sens le plus noble.

    DSK et consort c’est une insulte faite à ces personnes dotées de bonnes intentions.

    A peluche


  • abdelkader17 9 juin 2009 10:56

    @Yvance

    Oui mais dans la tête de l’électeur moyen ce parti se définit avant tout à travers ses cadres, quand on parle socialiste on ne pense pas au petit militant du coin, mais aux barons socialistes sans morale ni idéologie.
    la politique n’est qu’un repère d’opportunistes prêt à tous les sacrifices pour conserver leurs privilèges et maintenir un système qui ne profite quà une petite élite réactionnaire.


  • Julius Julius 9 juin 2009 11:07

    Je pense que, pour survivre (et peut-être même gagner la prochaine élection présidentielle), PS doit faire deux choses :
    1) Ils doivent cesser leurs interminables querelles idéologiques (libéralisme ou non, marxisme ou non) et commencer offrir un programme pragmatique. Les électeurs ne sont pas intéressés par les discussions abstraites, ils veulent les vraies solutions.
    2) Ils doivent trouver un leader charismatique. France n’est pas une démocratie parlementaire, France est une démocratie présidentielle. Les socialistes doivent accepter cela. (Et oui, je pense que DSK est un bon candidat.)


    • abdelkader17 9 juin 2009 11:27

      @Juluis
      DSK le candidat de la droite libérale sous étiquette socialiste, c’est une brillante idée.


    • Julius Julius 9 juin 2009 11:37

      > Un gros point de désaccord, je serais favorable à un vrai régime parlementaire et qu’on arrête avec l’hyperprésidentialisation

      Je suis d’accord que le régime parlementaire serait mieux. Mais aujourd’hui, nous avons un régime présidentiel. Donc si vous voulez gagner une élection, vous devez accepter le système existant. Vous pouvez le changer une fois que vous gagnez (mais en réalité, personne ne change le système avec lequel il a été élu).


    • Julius Julius 9 juin 2009 11:43

      > DSK le candidat de la droite libérale sous étiquette socialiste, c’est une brillante idée.

      DSK est le seul socialiste qui comprend l’économie. Peut-être qu’il est le seul politicien qui comprend l’économie en France. Tenant compte de ses connaissances économiques, il est logique qu’il est un peu plus libéral que les autres socialistes. (Antiliberalisme = ignorance économique).


    • abdelkader17 9 juin 2009 11:55

      @Juluis
      Qu’il se positionne clairement au lieu de tromper le monde « le socialisme » européen ne veut plus rien dire.
      Oui il a compris que la défense des intérêts des élites bourgeoises du monde dont il fait parti lui assurera une reconnaissance de ses pairs et une retraite confortable.


    • R.L. 9 juin 2009 16:34

      A Julius :
      « Antiliberalisme = ignorance économique ».
      Elle est pas mal celle-la ! Je vais la mettre dans ma liste...
      Quant à DSK, il me semble que vous ne l’avez pas très bien suivi depuis les premiers signes de la crise : début été 2007, lors de la crise des prêts interbancaires pourtant clairement annonciatrice... jusqu’à ses déclarations fouareuses, notamment juste avant (et juste après) son arrivée au FMI où il n’a rien à y faire en tant que « çocialiste », comme Lamy pour l’OMC...


  • bernard29 bernard29 9 juin 2009 11:36

     j’ai apprécié votre article mais , vous avez tort dans votre conclusion. Il n’y a aucune différence entre Sarkosi et son obligé DSK . 

    Il est quand même nécessaire d’avoir une différence entre le leader de droite et celui dit « de gauche » . A la limite, cette différence doit au moins être physique, donc Ségolène a, là aussi, même dans ce cas là , toutes ses chances .


  • Thomas Thomas 9 juin 2009 11:53

    Plutôt que de se préoccuper de l’étiquette, il faudra bien un jour qu’un parti qui prétend gouverner se préoccupe du contenu.

    Est-ce que l’UMP a dit « votez pour nous, nous sommes de droite ? ».
    Est-ce que les Verts ont dit « votez pour nous, nous sommes verts ? ».

    Non, l’un et l’autre ont dit ce qu’ils allaient faire, tandis que Bayrou et Aubry disaient « Votez pour nous, nous sommes centristes/socialistes ». Fatale erreur.

    On peut bien changer dix fois l’étiquette, tant qu’on ne dit pas ce qu’il y a dans le carton...

    Je regrette profondément la stratégie électorale du MoDem qui avait des écologistes patentés en main et n’a pas été f... de se présenter comme un parti à conscience écologique. Trop con, tant pis !


  • fhefhe fhefhe 9 juin 2009 12:13

    La

    D émagogie
    S ocialiste (est)
    K O !!!!!!

    Sarkoterrand....et ses « Spin-Doctors » ont bien étudié le parcours du « Cynique » Miterrand... !!!

    4 Millions de Français ont suivi ....L’

    U nion
    M oney
    P rofits.... !!!!

    En temps de crise que « Peuvent » les

    S ecouristes (des)
    O pprimés,
    C assés (par les)
    I ntérêts (des)
    A ffairistes...
    L ibéraux ...
    nféodés (aux)
    S ociétés
    T ransnationales .
    E mpapaoutés (les)
    S alariés..... !!!!!!!!

    24 Millions de Français n’ont pas leur « devoir » de citoyens.....
    A combien se chiffre le nombre de « Vide Grenier » en France.... ???? en Midi Pyrénnées il se chiffrait a plusieurs dizaines en ce dimache 7Juin..... !!!!
    Quelle liste a parlé de la « Paupérisation » du Peuple Européén ??????

    Le PS « Mittérandien » est mort.....avec l’Industrrie Française..... !!!!

    A Droite , A Gauche , Au Centre......on décrit un « Angle à180° !!!!!!

    Copernic.....a pourtant démontré que la terre était Ronde .....360 ° !!!!!!

    C’est un virage à 360° qu’il faut prendre car rien n’est plus »Constant« que le changement ( Boudha et bien d’autres Sages l’ont dit il y a 2000 ANS)
    Les Partis Politiques le SAVENT !!!!!!!!!!

    Prés de 200 Millions de citoyens Européens n’ont pas votés ce WE !!!!!!!!!!!!!

    Qu’en Pensent les vainqueurs de l’UMP et d’Eupope Ecologie ??????

    H umiliés (les)
    O ppréssés
    M anipulés (par les)
    E uropéanistes.....

    Pourquoi n’avoir pas diffusé »Soleil Vert" .... ????
    La trame de ce film.....ce n’est pas de l’anticipation mais une Réalité Quotidienne.....sur les ....5 CONTINENTS.....



  • Jérôme M. 9 juin 2009 12:32

    En ce qui me concerne, d’une certaine manière, tous les partis politiques sont morts, compte tenu du pourcentage des exprimés :



  • joelim joelim 9 juin 2009 12:55

    Je me permet de reposter ce com’ (l’article où je l’ai posté ayant disparu de la une, étant d’hier).

    Si le PS veut renaître, qu’il vire d’abord les responsables de la bérézina actuelle (Barto, Camba, Hamon, Désir, l’inconsistante Aubry, etc.).

    Et qu’il change de nom. Je propose PPS : Parti du Progrès Social.

    Je ne suis pas socialiste mais je me doute bien qu’ils ne suivront pas ces bons conseils...

    Quand aux dogmes, incohérences, prébendes, etc., le problème vient de beaucoup plus loin. Seule une lente mais constante « évolution culturelle » pourra leur permettre de renverser cette lente spirale descendante vers les tréfonds des résultats électoraux...

    Quant à leur capacité à le faire... Je plains ceux qui au PS sont honnêtes et croient réellement aus progrès sociaux sans tomber dans la facilité des dogmes irréalistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne sont peut-être pas si minoritaires que çà au PS (je ne parle pas de l’équipe de direction !). 

    Mais l’évolution darwinienne appliquée aux partis politiques est inexorable : que le PS devienne ce qu’il mérite de devenir ! smiley 

  • Mathis Nithart 9 juin 2009 13:04

    Je serais d’accord avec Ludo pour DSK, que je n’aime pas pour autant particulièrement. Sarkozy avait, et a toujours, un gros talon d’Achille, son discours est trs répétitif et stéréotypé. DSK aurait pu l’enfoncer de ce point de vue. Ségolène Royal ne pouvait plus appuyer sur cette faiblesse, car elle même connait très mal ses dossiers (pire que Sarkozy) et n’est guère plus maligne que son ancien rival.

    Il aurait pu aussi jouer la carte du spécialiste en économie, qui par une gestion pragmatique aurait pu ramener la croissance. Il se dit souvent que, ces dernières années, c’est la droite qui serait plutôt incompétente, doctrinaire et creuserait le déficit, alors que la gauche de gouvernement, finalement, gèrerait mieux un système capitaliste auquel elle s’est ralliée depuis peu. Le bilan économique du gouvernement Raffarin était mauvais, il fallait plus appuyer là dessus.

    Parti en 1999 du gouvernement Jospin, avant que la situation se gâte, DSK aurait eu une belle carte à jouer. Je me souviens d’un débat télévisé en 1995 où il avait enfoncé Jean Louis Debré comme peu auraient su le faire.

    Evidemment, ce que je dis n’est que spéculations, mais j’ai croisé des amis, qui sont eux de droite, et qui m’ont dit qu’ils auraient bien plus pu voter pour DSK que pour Royal, et que Sarkozy ne les enthousiasmait pas.


  • pruliere pruliere 9 juin 2009 13:12

    Pour moi, le PS est mort lorsqu’il a accepté quasiment sans broncher le déni de démocratie commis par Sarkozy et sa clique consistant à ne pas respecter le vote de 55% des français à propos de l’Europe, justement ! Tout cela parce que la volonté de Sarko allait dans le sens du PS ! Tout parti vraiment démocratique se serait soulevé contre une telle décision. C’est une honte et depuis ce temps, je ne voterais plus pour eux !


  • Mathis Nithart 9 juin 2009 13:38

    @ l’auteur

    Je crois qu’il faudrait déjà, si on veut refonder un parti de « gauche » de gouvernement, régler un problème majeur, celui des alliances éventuelles. La dernière fois que le PS a gouverné, il avait encore à peu près assez de propositions progressistes pour faire alliance avec les verts et le PC.

    Il y a une tentation de « droitisation » au PS, certains veulent « glisser » idéologiquement avec l’l’UMP. Il y a bien sûr Valls et Royal, mais on voit bien, par exemple avec les discours sur la « modernisation » et la « rénovation » tenus à tout bout de champ par des hiérarques socialistes, que la tentation a gagné bien des cadres de ce parti.

    Si le PS dérive ainsi, quelles possibilités d’alliance gardera-t-il ? Y aura-t-il même de bons reports de voix d’électeurs lors des élections à deux tours ? Je serais curieux de savoir ce que vous en pensez.


  • Stéphane Bouleaux 9 juin 2009 14:23

    On dirait la fin du communisme !


  • docdory docdory 9 juin 2009 14:39

    @ Philippe Sage


    Excellent article auquel j’ajouterais plusieurs choses :


     - Un parti dont le leader , Martine Aubry , n’a rien trouvé de mieux à faire que d’établir un apartheid dans les piscines de la ville dont elle est le maire , 

     - Un parti dont les ancêtres ont été à l’origine de la loi de 1905 et dont les élus actuels passent leur temps à voler l’argent du contribuable pour financer illégalement des mosquées , haut-lieux de l’obscurantisme, de l’antiféminisme et de l’antirépublicanisme, tout ça pour grappiller quelques voix aux élections,

    - Un parti ayant voté des lois restreignant la liberté d’expression, 

     - Un parti ayant voté en faveur du très anti-démocratique TCE/ traité de Lisbonne, en foulant aux pieds la volonté du peuple français,

     voilà un parti qui , non seulement, n’est plus socialiste , mais encore n’est plus de gauche du tout ! 

     Vae Victis !!!


  • sjperrin 9 juin 2009 14:48

    Et le PS se rebaptisait « Parti Progressiste-Conservateur » ?

    Progressiste, parce que les 35H, le matraquage fiscal des « riches »...
    Conservateur, parce que le statut des fonctionnaires, la gestion pépère...
    Ça lui irait tout à fait !
    ^^

  • logan 9 juin 2009 14:58

    A chaque défaite du PS il y a les vautours sociaux libéraux qui rappliquent, et qu’importe si leur idéologie a créé une crise mondiale, ils continuent ;) C’est beau la persévérance.

    Il est évident que le PS paye surtout son double discours, de gauche dans les discours libéral dans les actes. Le PS n’est plus crédible pour incarner une alternative. Et il est évident que la solution n’est surtout pas de s’enfoncer encore plus dans la compromission avec le libéralisme comme vous le suggérez en soutenant DSK.


  • Reinette Reinette 9 juin 2009 15:19

    Aveuglés par le pouvoir, la gloire, les limousines, les flatteries de leur entourage, certains politiciens jouent les importants et mentent effrontément.

    Le mot « menteur » est banni de l’Assemblée nationale et ceux qui l’utilisent ou y font allusion, sont sommés de se rétracter. S’ils refusent, ils sont expulsés pour la journée. Des politiciens sont prêts à admettre qu’ils caricaturent les faits, qu’ils en cachent, qu’ils présentent toujours leurs actions sous un jour favorable, qu’ils sont un peu démagogues, mais admettre qu’ils mentent ? ... NON !

    Pour qu’une démocratie soit authentique, les citoyennes et les citoyens doivent pouvoir faire un choix en toute connaissance de cause, en disposant de toute l’information nécessaire.

     


    • Reinette Reinette 9 juin 2009 15:23

      Le danger est d’accepter cette politique du mensonge et de la considérer comme normale. Un risque d’autant plus grand que le mensonge est devenu, de nos jours, de plus en plus subtil. Le mensonge engendre, non pas la révolte des citoyens, mais leur désabusement.

      Quand on parle de la malhonnêteté intellectuelle des politiciens, on fait surtout référence à leurs promesses électorales non tenues. Pourtant, ceux qui suivent de près les élus savent que le mensonge en politique n’est pas réservé seulement aux campagnes électorales. Il est quotidien et se glisse dans les conférences de presse, les discours, les communiqués.

      Au palmarès des mensonges en politique, ceux portant sur l’unité du parti arrivent au premier rang. C’est l’apparence de franchise qui compte. Cependant, l’apparence de loyauté prime, car elle trône au sommet de ce milieu détraqué.

      Le mensonge a gangrené le milieu politique jusque dans ses moindres replis.

      « La morale n’a rien à voir dans ce domaine. Le mensonge fait partie du jeu politique ; c’est une arme dont il faut savoir user intelligemment, sous peine d’être exclu du jeu », écrit l’économiste français Pierre Lenain, émule de Machiavel.



    • Reinette Reinette 9 juin 2009 15:26

      Et pourquoi le mensonge est-il rentable ? Tout simplement parce que le peuple le récompense, car en fin de compte, c’est toujours le meilleur menteur qui gagne. Soit que le peuple n’est pas conscient de la tromperie, (ce qui est très rare) ou soit qu’il l’accepte en maugréant, estimant ne pas avoir le choix, ou soit encore parce qu’il préfère ignorer la vérité.

      Le peuple sait-il qu’on lui ment ? Il le sait fort bien, dans le sens de la croyance populaire selon laquelle tous les politiciens sont des menteurs. En même temps, le peuple ne semble pas saisir le mensonge dans toute son ampleur et son raffinement. C’est pour cette raison que les plus habiles menteurs obtiennent tant de succès.

      Le peuple continue de voter et de s’intéresser, du moins en apparence, à la chose politique. Arrive une nouvelle figure, un nouveau programme et le peuple reprend espoir et tombe dans le piège pour la millième fois. Cet espoir ne peut s’expliquer que par une méconnaissance de l’étendue réelle du mensonge en politique, car quiconque suit la bête de près, perd rapidement ses illusions.

      Les politiciens veulent notre vote ; c’est à nous de le leur faire payer chèrement !



    • COLRE COLRE 9 juin 2009 16:09

      Bonjour Reinette

      Par COLRE  (xxx.xxx.xxx.94) 5 juin 11:35
      Le mensonge est devenu une règle de com et de gouvernement (Chirac, c’était visible, maintenant, ça ne l’est plus car TOUT LE MONDE ment !).
      C’est comme ici, on est dans cette mode, les mots n’ont plus aucun sens (voir morice, abdel…et co).

      Oui, tout le monde ment, car c’est devenu hyper-facile de mentir.
      - Les sites d’internet disent tout et son contraire (donc on peut se servir où on veut pour alimenter sa propagande),
      - les journalistes ne font plus leur boulot (rectifier les mensonges, rétablir la vérité),
      - donc les politiques en premier s’en donnent à coeur joie, ils savent que ça ne compte plus de mentir comme un arracheur de dents ! y a plus de risques : même le Canard va finir par péricliter…

      Pour s’intéresser à la vérité, il faut un minimum de bonne foi, un goût pour la connaissance, une capacité à affronter la réalité, une éthique…

      Donc, vous voyez, c’est plus trop la mode… smiley


    • abdelkader17 9 juin 2009 16:47

      @Colre
      alors colre on parle des absents c’est pas très gentil, j’oubliai dans le pédigrée de notre ami DSK
      sioniste notoire, bandit de grand chemin qui dirige une organisation criminelle dont le seul but est de ruiner les économies du tiers monde et que l’on nomme sous le doux vocable de politique d’ajustement structurel, quelques borborygmes(paroles incompréhensibles)pour un racket en règle. hihihihihi.


    • abdelkader17 9 juin 2009 16:49

      @Colre
      je dirais même chef de bande d’une organisation mafieuse et criminelle.hahahahahah


    • abdelkader17 9 juin 2009 16:57

      @Colre
      c’est pour ça que le candidat de Tel Aviv à toutes ses chances de briguer un mandat présidentiel.
      Après Sarko l’agent américano sioniste de droite son clone « de gauche » DSK hihihihihi.


    • abdelkader17 9 juin 2009 17:09

      Autre chose mais ça n’a rien avec le PS, le torchon propagandiste le parisien titre la révolution Cohn-Bendit ils ne reculent devant rien ces journaliste de connivence.
      Moi la révolution je croyais qu’il l’avait faite il y a 30 ans avec les résultats désastreux que l’on connait désormais.
      Le pacte écologique une nouvelle façon de recycler des idées vieilles de 30 ans, une promotion assurée pour les dinosaures de la politique.
      le capitalisme pour se renouveler a besoin d’idées neuves mais il faut bien admettre que les vieilles recettes sont toujours efficaces.
      c’est dans les plus vieux pots qu’on fait les meilleures confitures.
      hahahahaha


    • Reinette Reinette 9 juin 2009 17:15

      Abdel

      Tiens ! encore un autre chef de bande (frère de l’émir du Qatar, cheikh Hamad al-Thani)


    • abdelkader17 9 juin 2009 18:44

      @MCM
      on peut pas dire qu’il soit Gabonais ça se saurait hihihihi.
      Dominique Bongo c’est pas mal hahahahaha.


    • abdelkader17 9 juin 2009 20:00

      @Reinette
      un bon élément islamo progressiste comme vous les aimez en occident hihihihi.


    • Reinette Reinette 9 juin 2009 22:14

      (bon le texte qui accompagnait la photo a sauté, décidémment...)

      l’émir cheikh Hamad al-Thani, collectionneur de palais


      CRISE DU LOGEMENT

      Le plus bel hôtel particulier de Paris cédé par les Rothschild au frère de l’émir du Qatar, cheikh Hamad al-Thani. Situé à la pointe de l’île Saint-Louis, l’hôtel Lambert, bâti par Louis Le Vau, architecte de Vaux-le-Vicomte, a été vendu pour 60 millions d’euros, fin 2007. Les travaux, censés démarrer cet été, coûteront au moins 40 millions.

      « Je lui avais fait visiter un superbe hôtel particulier rue de Varenne il y a de cela vingt ans », raconte Charles-Marie Jottras, patron des agences Daniel Féau, qui se souvient aussi de sa fabuleuse villa Al-Ryan, près de Cannes.

      Une villa à Mougins, une bastide au sommet de la colline de la Croix-des-Gardes, qui domine toute la baie. Les Al-Thani sont aussi présents dans l’Ouest francilien avec une immense villa à Marnes-la-Coquette (Hauts- de-Seine), en lisière de forêt. Mais, désormais, la France n’est plus seulement un lieu de villégiature privilégié, elle est devenue un enjeu de business.

      Et c’est Paris qui est au coeur du Monopoly qatarien. Ainsi, en 2002, l’émir a acquis l’hôtel de Coislin, frère jumeau du Crillon, place de la Concorde.
      Ne trouvant pas preneur pour ce lieu peu fonctionnel, il a décidé de le louer à... son ministère des Finances, qui y a installé un bureau de la Qatari Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’émirat. Quatre salariés se partagent 3 600 mètres carrés de locaux flambant neufs ! Un immense vaisseau fantôme où l’on découvre, au détour d’un couloir, un salon classé, décoré de boiseries en chêne, censé servir de bureau à Hamad Bin Jassim Bin Jabr al-Thani, PDG de QIA et Premier ministre du Qatar. Ce cousin de l’émir a même fait aménager une chambre à coucher et une salle de bains étincelante de propreté. Pour cause : il n’y a jamais mis les pieds...

      La place Vendôme devrait s’avérer un placement plus rentable pour le monarque. Acquis pour 250 millions d’euros en 2003, l’hôtel d’Evreux, somptueux siège du Crédit foncier, et les trois immeubles attenants totalisent une surface de 47 000 mètres carrés.

      Au-delà des emplettes personnelles du cheikh Hamad, le Qatar détient la galerie commerciale du 26, avenue des Champs-Elysées, et surtout le Centre des conférences du Quai d’Orsay, avenue Kléber. Un joyau racheté à l’Etat fin 2007 par Qatari Diar, le bras immobilier de QIA Alors que des estimations de 2005 évaluaient le lieu à 155 millions d’euros, l’émir a fait un chèque de 404 millions- 46 de plus que la deuxième offre.

      L’émirat, qui a aussi pris 23% de la société chapeautant les hôtels Gray d’Albion et Majestic Barrière de Cannes en 2008, s’impose ainsi comme un acteur majeur de l’hôtellerie de luxe.

      Ces investissements sont, bien sûr, très appréciés par la France, qui prend soin de choyer son riche allié, bénéficiaire d’un régime fiscal particulier : l’Etat qatarien et ses entités publiques sont exonérés d’impôts sur les plus-values immobilières. Cet avantage, non conforme aux conventions de l’OCDE, vient d’être étendu aux biens détenus indirectement, via des sociétés immobilières ou des holdings. Une demande formulée par l’émir Al-hani, qui étudie de nouveaux projets d’acquisitions à Paris.


    • Dzan 9 juin 2009 19:57

      @ Prisonnier
      Sans vouloir défendre, l’indéfendable, ça ira certainement plus vite que de juger Santini ou Pasqua, mis en examen tous les 2.


  • Reinette Reinette 9 juin 2009 16:24




  • Internaute Internaute 9 juin 2009 17:31

    J’aime cet article car il confirme ce que je crois depuis des années. Le débat gauche-droite c’est complètement bidon. Le clivage politique se situe entre les nationalistes qui pensent que la nation est le périmètre idéal pour gérer notre société au mieux des intérêts des peuples et les mondialistes qui au contraire voient les français comme un phénomène secondaire subordonné à des intérêts mondiaux qui les dépassent.

    Suivant ma grille on retrouve du même côté les comportements qui favorisent l’immigration, la libre concurrence, le métissage et l’acculturation des peuples.


  • Kalki Kalki 9 juin 2009 19:06

    Vous voulez comprendre pourquoi le socialisme est mort :

    « Il ne faut pas tout attendre de l’Etat. » [ Lionel Jospin ]

    TOUT EST DIT.


  • bob 9 juin 2009 20:16

    Le socialisme est ce qu’en font ses adherants et non pas ce que vous decidez arbitrairement d’en dire. Vous confondez une ideologie basee sur l’interventionnisme de l’etat et le marxisme. Le reste est a l’avenant.

    Quant a Mitterand, vous auriez pu souligner son appartenance a la cagoule ( nationalistes violents pendant les annees 30), son statut de refugie en tant que cadre au sein de l’oreal, son joyeuse participation dans l’equipe de Petain ainsi que sa desertion lorsque Rommel connait des deboires en Afrique. On peut aussi citer pele-mele sa reorganisation des CRS qui tapaient sur les etudiants ( les memes qui voteront pour lui par la suite), les differents trepas dans son entourage dont il est parfaitement etranger ainsi que des privileges octroyes a sa petite famille ( legitime ou non).


  • Danielle2 9 juin 2009 21:15

    Bob délire !!!! on peut aussi dire que Mitterrand a été prisonnier et s’est evadé 3 fois et qu’il a fondé un réseau de résistance, qu’il est allé chercher en Allemagne Robert Anthelme mari de Marguerite Duras prisonnier, bref, pour un peu Bob le traite d’assassin. En tous cas, personnellement j’admire toujours François Mitterrand plus que certains personnages d’actualité...
    Pour ce qui est du PS, dire qu’il n’avait pas de programme, sûr qu’il tombe pas du ciel, il faut vouloir le lire, toutes ces élucubrations pour dire qu’on a besoin de DSK, c’est surement pas ce que veule nt la plupart des socialos, qu’il reste où il est avec 500 000 euros par ans, il est bien - on fera sans lui


    • bob 10 juin 2009 19:27

      Madame,

      Veuillez vous renseigner avant de conspuer un interlocuteur. Tous les elements que j’ai cite sont verifiables par des faits.
      Le reseau de resistance de Mitterand est un mythe excave opportunement au moment de son election. Le voile de mystere sur la resistance le sert tres bien mais a ce jour aucun reseau de resistants n’a jamais reconnu Mitterand comme l’un des leurs. Quant aux « changements » operes apres la liberation...
      Bravo pour votre admiration, moi c’est plus Jean Moulin ( dont je ne partage pas les opinions politiques au demeurant) et De Gaulle. A chacun ses heros.

      Pour ce qui est de DSK, il est certain qu’un membre du FMI saura positionner la France sur l’echequier mondial d’une maniere tres opportune.


  • ray17 9 juin 2009 21:24

    a part l’attentat de l’observatoire ! et mazarine  ; qu’a laissé Mitterand en souvenir à l’histoire ?
    ah oui ! la francisque !


    • Reinette Reinette 9 juin 2009 21:47

      La Villette
      La Pyramide du Louvre (1988)
      L’aménagement du quartier d’Affaires de la Défense
      L’Institut de Monde Arabe
      La Bibliothèque Nationale de France
      L’Opéra Bastille
      L’achèvement du Front de Seine

      On aime ou on n’aime pas, mais ce n’est pas rien.


    • bob 10 juin 2009 19:28

      Avec l’argent des autres, on arrive a de grandes choses.


  • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 9 juin 2009 23:16

    Un article qui commence bien mais s’enflamme et s’embourbe dans l’ornière de la généralisation.

    Je rappelle que la pensée libérale n’a pas toujours désignée seulement un système économique. Il fut un temps où les libéraux, portaient l’idée, englobant le système économique, mais nettement plus large de liberté individuelle.

    La politique française, comme dans toute démocratie, est remplie de clivages : conservateurs contre réformistes, libéraux contre socialistes contre nationalistes, etc...

    Le problème du clivage gauche/droite, c’est que ces deux mots ne recouvrent aucune idéologie. C’est bien dommage, parce qu’on en découvre de belles :

    UMP : parti défendant un libéralisme purement économique. La politique répressive menée par le gouvernement actuel, la régression en matière de droits de l’individu font de ce parti un schizophrène idéologique, puisque la liberté qu’il défend dans un domaine est combattue partout ailleurs, dans un style démagogique et réactionnaire.

    PS : sociaux-démocrates. Préconisent une plus large intervention de l’état dans tout les domaines, sans remettre en cause l’économie de marché.

    Modem : parti sans idéologie définie.

    Le socialisme n’existe pas. Plus exactement, pour reprendre la formule d’un des fachos (Monsieur,...) du dessinateur Wolinski, on est « quelque chose » socialiste, mais quand on est communiste, on n’est rien d’autre.

    C’est ainsi que nous avons des NationauxSocialistes, des SociauxDémocrates, etc... Toutes ces dénominations correspondent à des dénominations précises.

    La social-démocratie est un mouvement qui a eu une existence idéologique, et qui est actuellement en voix d’implosion, pour manque de relance dans ce domaine. Les sociaux-démocrates, en ne cessant de ramollir leur coté social, se sont mécaniquement éloignés de leur origine vers la droite et souffrent d’une carence idéologique patente.

     Le mot « gauche » en revanche, est des plus subjectif est flou : il suffit de se retourner pour que la droite soit à gauche !

    D’ailleurs, Mélenchon a choisi un nom de parti d’une façon pas très adroite, puisque l’on parlera du « Parti Gauche » dès qu’il connaitra des difficultés.

    Etant moi-même gaucher, toutes ces discussions sur la gauche me laissent froit, puisque mes opinions Gaullistes et Jacobines me placent à droite. La droite républicaine conservatrice, s’entend, pas la droite faussement libérale et réellement antisociale du nabot.

    Typhon


  • R-sistons R-sistons 9 juin 2009 23:54



    Valls, Lang, Strauss-Kahn, Delanoë etc : Les chou-chou des médias. Pourquoi ?
    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-32462144.html

    Au fait, j’ai publié voici plusieurs jours une Lettre ouverte au PS, d’une ancienne militante :
    http://r-sistons.over-blog.com/article-32294830.html


  • frédéric lyon 10 juin 2009 04:17

    DSK sera sans doute le candidat de gauche en 2012. Il suffit de voir comment les autres se débrouillent en son absence !


  • Pourquoi ??? 10 juin 2009 07:43

    J’adore la cohabitation de ces 2 articles sur AVox : Bayrou est mort et le PS est mort.

    Bon ben qu’est-ce qu’il attend Nabo 1er pour se faire sacrer à Reims ?


  • chmoll chmoll 10 juin 2009 09:58

    miss aubry, me fait penser a miss dati,toutes les deux ont eu un poste qu’elles n’ont jamais occupés


  • Mmarvinbear mmarvin 10 juin 2009 23:01

    Mais au fait...

    C’est quoi, le socialisme ?


  • Dolores 11 juin 2009 20:28


    Oui, le PS a commencé son agonie en 1981.
    Aujourd’hui il est mort.
    Comment ? Pourquoi ?
    Tout simplement parce qu’il a trahi ses électeurs pour devenir un parti de droite avec un discours de langue de bois à gauche et des actes aussi à droite que ceux de n’importe quel UMP pur sucre.
    Que S. Royal et M. Aubry soient prêtes à se tourner vers Bayrou plutôt que vers d’autres partis de gauche est significatif et révélateur de leurs convictions.

    Même Nicolas Dupont-Aignant, face aux socialistes, a l’air d’un dangereux gauchiste. De Gaulle et ses mesures sociales serait vu aujourd’hui comme communiste !

    L’idéologie socialiste est devenue un mensonge électoraliste qui a aveuglé les électeurs pendant longtemps. Mais « tant va la cruche à l’eau qu’elle se casse » !

    Soit le PS continue sur sa lancée et il doit trouver une autre dénomination, car actuellement il commet une escroquerie en utilisant le terme socialiste, et il devient un banal parti de droite sans aucun espoir de ce distinguer, soit il refonde le parti en revenant aux fondamentaux et en écoutant un peu plus cette « populace » qui a été son électorat pendant si longtemps mais qu’il méprise et qu’il ne prend plus en compte dans ses choix.

    De toute façon, il faut jeter DSK, Hollande , Royal, Guigou, Fabius, Aubry, etc... et tous ceux qui ont eu l’occasion de se distinguer depuis 1981. On a déjà eu l’occasion de les voir à l’oeuvre, même s’ils sont toujours persuadés qu’ils ont fait du « bon travail » et que c’est seulement ces cons de français qui n’ont rien compris.


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