vendredi 3 février 2023 - par Dr. salem alketbi

La Russie craint-elle une déconfiture en Ukraine  ?

JPEG

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a averti que «  la défaite d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut déclencher une guerre nucléaire », une allusion à la position de la Russie dans la guerre en Ukraine.

Commentant le soutien militaire des pays de l’OTAN aux troupes ukrainiennes, Medvedev, ancien président russe et ami proche de l’actuel président Vladimir Poutine, a déclaré  : «  Les puissances nucléaires n’ont jamais perdu les conflits majeurs dont dépend leur destin ». Cet avertissement s’ajoute à une série d’arguments sur la possibilité d’une guerre nucléaire déclenchée par la crise ukrainienne.

Le président Poutine lui-même a parlé d’une telle possibilité et a mis en garde contre elle. Mais l’avertissement de Medvedev diffère de celui du président Poutine, qui a noté que le risque de guerre nucléaire augmente et a souligné que la Russie considère les armes nucléaires comme un moyen de défense.

Mais il a déclaré  : «  Nous ne sommes pas devenus fous, nous réalisons ce que sont les armes nucléaires ». Il a ajouté  : «  Notre stratégie d’utilisation des moyens de défense, et nous considérons les armes de destruction massive, les armes nucléaires comme un moyen de défense, tout est mis en place autour de la soi-disant frappe de représailles ».

Les déclarations de Medvedev ont été plus directes, puisqu’il a posé la règle selon laquelle la défaite d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle est une ligne rouge. Nous ne parlons pas d’une attaque à laquelle on peut répondre avec des armes nucléaires. Mais nous parlons d’une défaite militaire dans une guerre conventionnelle, comme en Ukraine.

Les dirigeants russes sont conscients que leurs forces en Ukraine pourraient être vaincues par un soutien militaire accru de l’Occident, ce qui signifie qu’ils pourraient recourir aux armes nucléaires. Le timing des entretiens de Medvedev est important car il se réunit en Europe et avant la conférence pour convenir d’un soutien militaire accru à l’Ukraine.

Plusieurs pays, dont les États-Unis, se sont fait l’écho de l’appel du président ukrainien Volodymyr Zelensky à fournir plus d’armes à son pays.

Les États-Unis ont annoncé une enveloppe de 2,5 milliards de dollars comprenant des véhicules blindés et des systèmes de défense aérienne. Plusieurs pays européens ont également annoncé leur propre aide, notamment le Royaume-Uni, qui prévoit de fournir des centaines de missiles à l’Ukraine. Une cinquantaine de pays devraient coordonner leurs efforts pour fournir des armes à l’Ukraine.

Dans ce contexte, l’Europe est de plus en plus déterminée à mettre fin à la guerre en faveur de l’Ukraine.

«  Il est temps de transformer l’élan que les Ukrainiens ont pris pour repousser la Russie en gains et de faire en sorte que la Russie comprenne que le but est maintenant de la repousser hors d’Ukraine », a déclaré le ministre britannique de la défense, Ben Wallace, lors d’une récente visite en Estonie. Il a également annoncé un nouveau programme d’aide américain qui ne comprend pas de chars, comme le souhaite l’Ukraine.

Selon les responsables américains, il s’agit d’équipements militaires majeurs tels que des véhicules blindés de transport de troupes, des véhicules de combat d’infanterie, des munitions et des systèmes de défense aérienne, ce qui porte l’aide militaire totale de Washington à l’Ukraine à 26,7 milliards de dollars depuis février 2022.

Selon certaines estimations militaires, la partie atlantique se prépare à renforcer les capacités de combat ukrainiennes en vue d’une offensive russe attendue au printemps prochain pour mettre fin à cette guerre.

Mais la partie atlantique dirigée par les États-Unis reste réticente à envoyer des chars à l’Ukraine, qu’il s’agisse de Leopard allemands ou d’Abrams américains, malgré la pression exercée par le chancelier allemand Olaf Schulz pour qu’il prenne des mesures ou permette au moins à des tiers disposant de chars allemands (comme la Pologne ou la Finlande) de fournir des chars à l’Ukraine, et la Grande-Bretagne a été le premier pays à fournir des chars à l’Ukraine.

J’ai promis d’envoyer 14 chars Challenger 2 à la bataille. La position de l’Allemagne est tout aussi importante pour l’Europe et l’Atlantique, que ce soit en tant que troisième producteur mondial d’armes après les États-Unis et la Russie, ou en tant que puissance centrale la plus importante en Europe. On peut donc s’attendre à ce qu’elle dirige la position européenne sur la crise en Ukraine.

La décision de Berlin dépend de l’attitude des États-Unis. Elle a souligné qu’elle n’enverra pas de chars en Ukraine si les États-Unis ne le font pas. Washington ne prendra pas une telle position maintenant car elle sera considérée comme une escalade dangereuse et pourrait provoquer une réaction de la Russie.

Les chars pourraient être un facteur majeur dans la modification de l’équilibre de la puissance militaire terrestre entre la Russie et l’Ukraine, ce qui pourrait conduire à la défaite des forces russes, ou du moins les empêcher d’avancer ou de maintenir leurs positions actuelles.

Le dilemme qui inquiète les experts est une indication que la Russie est de moins en moins capable de remplacer les armes perdues dans la guerre en Ukraine. Ainsi, s’ils estiment qu’un échec pourrait sonner le glas de l’avenir politique du président Poutine, la probabilité de recourir à l’arme nucléaire augmente. L’assistance militaire occidentale à l’Ukraine reste largement défensive.

Les partenaires atlantiques veillent à ne pas fournir d’armes offensives de grande valeur qui pourraient ouvrir la porte à une escalade de la guerre.

En bref, la Russie sent les difficultés de sa situation militaire en Ukraine et tente d’exercer une pression maximale sur l’Occident pour qu’il cesse ou réduise son soutien militaire à l’Ukraine afin de ne pas se retrouver dans une situation où elle devrait recourir aux armes nucléaires pour résoudre la guerre et sauver la face.

C’est la rhétorique russe répétée de la dissuasion politique, que les dirigeants russes considèrent actuellement comme le seul moyen de fouetter la peur de la guerre nucléaire qui existe en Occident.



44 réactions


  • chapoutier 3 février 2023 10:05

    demandez le programme de l’otan

    humilier,vaincre, démembrer la Russie

    et vous voulez que la Russie fasse quoi ? se mettre à plat ventre devant Biden ?


  • Gégène Gégène 3 février 2023 10:30

    Une déconfiture de la Russie ?

    L’Otan en ferait son miel . . .


  • Samy Levrai samy Levrai 3 février 2023 11:10

    C’est dormir toute sa vie que de croire a ses rêves.


  • microf 3 février 2023 14:33
    « Comment expliquer le »miracle" économique russe ?

    https://youtu.be/_PTeUAysmx8


    • amiaplacidus amiaplacidus 3 février 2023 18:13

      @microf
      Dans votre lien, j’ai bien aimé cette remarque d’un commentateur :

      « Pour mettre l’économie russe à genoux il suffit d’y mettre Bruno Lemaire ministre de l’économie »


    • Gorg Gorg 5 février 2023 14:41

      @amiaplacidus

      C’est excellent et tellement vrai à la fois...
      Lemaire notre Oui-oui de l’économie... smiley


  • karibo karibo 3 février 2023 15:42

    Mr Salem comment pouvez vous titrer une question pareille ???

    Bien sur que Poutine se fait dessus rien qu’ à entendre le nom de zelenski, quant à celui de macron il court immédiatement sur le trône ...

    merci pour ce moment !


  • Lynwec 3 février 2023 15:44

    Belle vente de salades que cet article qui vise surtout à faire accroire aux manants que nous sommes que les Russes, dont la politique d’utilisation des armes nucléaires est parfaitement claire (pas en première frappe et uniquement si le territoire national est clairement en danger, en gros) alors que les Américains ont redéfinie la leur, s’autorisant l’idée d’une première frappe gagnante (le fantasme du boutonneux qui s’imagine qu’aucun sous-marin russe ne tirera ses missiles sur le frappeur et que tout se passera bien, le gars ne connaissant pas la loi de Murphy...) .

    Quant à la Russie « s’estimant à risque de perdre en Ukraine », sur quoi repose cette allégation, monsieur l’auteur ? D’autres analyses évoquent le terme de « guerre d’attrition » vis-à-vis de l’OTAN, et ça y ressemble fort ...


  • roby roby 3 février 2023 17:45

    FREXIT !!!!!!!!


  • xana 3 février 2023 17:46

    C’est normal, il paraît qu’ils n’ont plus de vieilles machines à laver pour récupérer les circuits destinés aux missiles hypersoniques.

    D’ailleurs tout le monde dit qu’ils n’ont plus de missiles du tout, et qu’on marche sur les cadavres Russes...

    Les Ukrainiens sont en marche vers Moscou !


  • Tolzan Tolzan 3 février 2023 18:07

    Franchement, vous devriez faire une pause ! Vos articles relèvent toujours plus de la conjecture et n’apportent rien de concret !

    Voici une comparaison qui devrait vous permettre de comprendre. Beethoven n’a écrit que 9 symphonies... mais presque toutes ont marqué l’histoire de la musique classique. Haydn a composé 104 symphonies, mais la plupart sont tombées dans l’oubli. Même problème concernant Vivaldi et ses 470 concerti.

    Mon amical conseil : prenez un peu de repos... Divisez votre production par 10... mais rendez la 10 fois plus intéressante.


  • Nowhere Man 3 février 2023 18:23

    La réalité du front i :

    Aujourd’hui l’Etat Major de Kiev est face à un choix cornélien :

    1 / soit il s’accroche à la ligne actuelle, en espérant l’arrivée des « armes miracles » occidentales (chars, GLSDB, avions, cocaïne, plumes pour le cul etc)

    2 / soit il se replie a l’Est des périphéries des villes (du Nord au Sud) de Krasni Liman - Slaviansk - Kramatorsk - Droujovka etc.

    Ce qui est sûr, c’est que plus Kiev tarde à replier à l’Ouest ses 12 brigades opérationnnelles dont les 4e,17e, 61e, 63e, 93e, 77e, 6e 43e, 45e, plus elles ne seront plus en état de défendre une nouvelle ligne puis les bastions.

    Erwan


    • Pierrot 4 février 2023 12:33

      @Nowhere Man
      À ceci près qu’il est plus probable que l’État-Major ne fasse aucun choix, mais se contente de suivre les directives des conseillers militaires américains.


  • chapoutier 3 février 2023 18:29

    L’ancienne sexologue Olesya Ilashchuk, nommée récemment ambassadrice d’Ukraine en Bulgarie, a fabriqué une poupée vaudou de Poutine et y a plante des aiguilles la nuit.

    « En rentrant à la maison, je prends la poupée et j’y colle une épingle à cheveux ... Alors ça devient un peu plus facile pour mon âme de ne pas s’arrêter même une seconde et de faire mon travail aussi efficacement que possible ! »

     voilà comment ils vont vaincre la Russie

    avec des poupées vaudou


    • Eric F Eric F 3 février 2023 19:23

      @chapoutier
      ’’voilà comment ils vont vaincre la Russie
      avec des poupées vaudou’’
      est-ce que ça marche aussi avec les poupées russes imbriquées ?


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 3 février 2023 18:47

    Alerte : Dérapage de plus en plus possible vers une troisième guerre mondiale ou le champ de bataille sera l’Europe !
    .

    L’Otan “prête” pour “une confrontation directe” avec la Russie, l’Allemagne et les États-Unis ne livreront pas des avions de chasse à l’Ukraine

  • Eric F Eric F 3 février 2023 19:19

    L’article semble avoir été traduite, car il y a des formulations paradoxales et des phrases incomplètes.

    Sur le fond, quel serait le critère d’une ’’menace vitale pour la sécurité’’ de la Russie, conduisant à utiliser la force nucléaire, tant que le territoire russe n’est pas attaqué ?

    Est-ce que la Crimée peut faire partie du ’’sanctuaire national’’ si les troupes ukrainiennes y pénètrent ? mais aucun traité ni accord multilatéral n’a acté le ré-attachement à la Russie, les traités antérieurs restent valides en droit international.

    Le problème pourrait venir de bombardements plus massifs de la part des ukrainiens sur des objectifs situés en Russie, c’est ce qui semble retenir les USA dans l’escalade des fournitures.

    Mais de manière générale, l’initiative sur le terrain est en ce moment du côté russe, et le renforcement des fournitures d’armes par les occidentaux vise davantage à contenir une future offensive russe, qu’à alimenter une éventuelle attaque ukrainienne. Le critère de nombre de combattants va devenir prépondérant, les Russes ont davantage de réserves, mais une mobilisation plus large serait couteuse, et leur potentiel militaire finirait par s’épuiser, ce que cherchent probablement les USA.


    • Eric F Eric F 3 février 2023 19:26

      @Glosspan
      d’habitude ses articles étaient plus lisibles, la traduction a du être cette fois plus hâtive.


  • Pie 3,14 3 février 2023 20:12

    Medvedev est en roue libre depuis le début de cette guerre.

    Il dit n’importe quoi afin de passer pour le meilleur soutien de son chef.

    Poutine sait parfaitement que l’utilisation de l’arme nucléaire n’est qu’une menace rhétorique destinée à faire peur aux européens. Son utilisation en Ukraine, un pays qui a livré ses armes nucléaires à la Russie contre la garantie de son indépendance signerait la fin du pouvoir poutinien.

    Ces rodomontades sont plus un signe de fébrilité voire d’impuissance qu’une véritable menace.


    • Aristide Aristide 4 février 2023 11:10

      @Pie 3,14

      Poutine sait parfaitement que l’utilisation de l’arme nucléaire n’est qu’une menace rhétorique destinée à faire peur aux européens. 

      D’accord avec vous, Poutine use de la force de dissuasion pour éviter de prendre une vraie dégelée. Le seul objectif de ces menaces est de limiter l’implication de l’OTAN et des pays européens, tant en armes, qu’en logistique, renseignements, surveillance, formation…Il sait très bien que ce conflit va durer et qu’il n’y aura pas de possibilité de victoire d’un côté ou de l’autre. Son objectif est de sauver son régime et éviter le syndrome de l’Afghanistan en Ukraine…


    • Pierrot 4 février 2023 12:44

      @Aristide
      C’est le principe de la dissuasion nucléaire, qui n’est en rien différente de la nôtre.

      Sauf que si la ligne rouge venait à être dépassée, la menace serait mise à exécution. Une victoire à la Pyrrhus plutôt qu’une défaite totale.

      L’objectif des dirigeants russes est de sauver leur pays, au contraire des régimes occidentaux qui sont prêts à sacrifier les leurs dans une agression, orchestrée de longue date au bénéfice de l’hégémonie étasunienne sur le monde, et qui pourrait bien se terminer par une guerre nucléaire totale.


    • Pie 3,14 4 février 2023 16:56

      @Pierrot
      « L’objectif des russes est de sauver leur pays » . Je ne savait pas qu’il était envahi ni même menacé d’invasion !
      Vous inversez les termes de l’agression pour justifier l’agresseur.
      L’Europe et les USA aident l’Ukraine, personne n’a l’intention d’envahir la Russie.


    • Aristide Aristide 5 février 2023 09:51

      @Pierrot

      C’est le principe de la dissuasion nucléaire, qui n’est en rien différente de la nôtre.

      Sauf que si la ligne rouge venait à être dépassée, la menace serait mise à exécution.

      Le principe de la dissuasion est justement la meilleure protection contre l’usage de la force nucléaire. Même si ce que vous nommez « ligne rouge » est franchie, le camp qui en est victime sait que sa réponse sera suicidaire. C’est l’équilibre par la certitude que son attaque, quelle que soit sa justification, entrainera une même réponse. 

      Poutine le sait et d’ailleurs, il est au courant que dans la Baltique et ailleurs des forces aussi dangereuses que les siennes sont pointées pour qu’il ne dépasse lui aussi la ligne rouge.


    • Pierrot 5 février 2023 11:49

      @Pie 3,14
      C’est plutôt vous qui prétextez une inversion des termes de la menace, en partant des principes débiles qu’on se battrait aujourd’hui comme au temps des guerres napoléoniennes et qu’on ne devrait réagir à une menace qu’après qu’il soit trop tard, et surtout en oubliant les 90% de l’Histoire qui contredisent les mensonges de votre propagande.

      La science militaire a fait d’énormes progrès depuis la première moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, avec les missiles à longue portée, les armes nucléaires tactiques et les armes bio-chimiques (entre autres choses), il existe bien d’autres menaces plus sérieuses contre la sécurité et les intérêts vitaux de la Fédération de Russie qu’une invasion de chars et de fantassins.

      Contrairement à ce que vous continuez à tenter de faire croire, dans cette guerre la Russie ne s’oppose pas à l’Ukraine, mais aux USA qui en ont pris le contrôle et qui apparaissent comme les véritables instigateurs de ce conflit depuis au moins neuf ans. En effet, le coup d’État américain de 2014 a permis à l’OTAN (c’est-à-dire les USA et ses vassaux) de prendre pied en Ukraine et d’armer le pays en prévision de la guerre actuelle. Ces faits ont encore été confirmés récemment par Angela Merkel, François Hollande et le ministre ukrainien de la Défense.

      Actuellement, ce n’est pas Kiev, mais Washington, qui décide et organique les opérations militaires sur le terrain, ce qui explique les décisions apparemment incompréhensibles qui provoquent un carnage parmi les troupes ukrainiennes envoyées sur le front, pendant que les pays occidentaux assistent avec intérêt aux essais en conditions réelles des armements qu’ils y envoient.


    • Pierrot 5 février 2023 12:06

      @Aristide
      De la même manière que Poutine devrait le savoir, tous les va-t-en-guerre de l’OTAN qui ont créé ce conflit de toute pièce et qui mettent tout en œuvre pour l’entretenir et l’envenimer ne devraient pas non plus l’ignorer. Et pourtant !

      Je rappelle d’ailleurs que la doctrine militaire américaine actuelle (contrairement à celle de la Russie) autorise l’emploi de bombes atomiques à des fins purement tactiques, et prévoit expressément des frappes du territoire russes en dehors de toute provocation.

      Votre point de vue repose sur des suppositions qui sont manifestement dépassées au regard des faits. La réalité, c’est que la guerre nucléaire est une issue envisagée, par des individus et des organisations qui n’ont que faire de ses conséquences, ou qui croient pouvoir les éviter (interception des missiles), ou qui pensent pouvoir s’en accommoder.


    • Aristide Aristide 5 février 2023 13:41

      @Pierrot

      la doctrine militaire américaine actuelle (contrairement à celle de la Russie) autorise l’emploi de bombes atomiques 

      Faux, les deux pays disposent de bombes atomiques tactiques et la stratégie d’usage qui va avec !!! Les propos de Poutine sont des rodomontades assez pathétiques, mais bon, il va en avaler sa chapka ... 

      Votre point de vue repose sur des mensonges qui sont manifestement avérés au regard des faits.


    • damocles damocles 4 février 2023 08:27

      Donc logiquement ,si Poutine écoute Zelinsky , il devrait frapper Kyev,Berlin Paris,Londres et Washington preventivement , sans oublier Varsovie ,Tallin,Riga et Vilnius ....cela preventivement bien sûr


  • Massada Massada 4 février 2023 08:55

    Les États-Unis ont annoncé aujourd’hui l’envoi de GLSDB à l’Ukraine : 110 kilos d’explosifs jusqu’à 150kms, DEUX FOIS PLUS QUE LES HIMARS !

    Ca va faire boom dans les bases arrières des russonazis très bientôt..


    • chantecler chantecler 4 février 2023 09:14

      @Massada
      "Ca va faire boom dans les bases arrières

      ... !"
      C’est beau !
      On dirait du Charles Trenet !


    • xana 4 février 2023 09:30

      @Massada
      Dépêche -toi de t’engager dans la Légion Interoccidentale !
      Tu risque de perdre l’occasion de visiter Magadan avec tes copains nazis, si tu attends encore une semaine ou deux...
      C’est très joli, Magadan en hiver.
      Enfin, surtout si tu n’es pas condamné à 30 ans de travaux forcés...


    • Massada Massada 4 février 2023 09:36

      @xana
        
      À chacun ses priorités.
      Selon une source diplomatique, Israël a étudié « dans les moindres détails sa stratégie pour attaquer l’Iran, en identifiant 3000 cibles ». Cette source affirme également qu’Israël souhaite passer rapidement à l’action et que tout est prêt.


    • chantecler chantecler 4 février 2023 09:38

      @Massada
      C’est le sujet du second tome .


    • Jean Rébinaire 4 février 2023 12:24

      @Massada, je vous cite : « La lutte pour la liberté et l’indépendance peut être un combat difficile et coûteux. Les Juifs de Massada ont choisi de se battre pour leur liberté plutôt que de se soumettre aux Romains, même s’ils savaient que cela signifiait probablement leur mort. »
      Tout cela finalement pour n’être qu’une « pom pom girl » des sinistres oeuvres de l’Hégemon Yankee, et soumis à ses financements. Il y en a qui doivent remuer
      dans leurs tombes.


    • microf 4 février 2023 16:49

      @Massada

      On dirait que vous avez oublié l´histoire, ou vous faites semblant d´oublier l´ histoire ceci, je pense pour vous donner du courage.
      Sachez alors que l´Iran c´est la Perse, et le remède d´Israel a toujours été la Perse, je n´en dirais pas plus.


  • xana 4 février 2023 09:35

    Massada, quelles sont les nouvelles du front ?

    Tu sais, ils t’attendent, tes copains nazis !

    Amène un Merkava ou deux, c’est mieux pour t’approcher du front, mais de toutes façons tu finiras la route à pied... Emporte de bonnes chaussures, la Sibérie c’est loin...


  • Analis 4 février 2023 18:00

    En fait, la livraison de ces nombreux chars et autres blindés ne devrait pas poser trop de problèmes à l’armée russe, au contraire elle devrait l’aider car ils ne sont nombreux que par leurs types. Challenger, Abrams, Léopard-2, Bradley, Marder viendront s’ajouter aux déjà présents M-113 et équivalents polonais (IFV et MRAP), CV90 suédois, Senator canadiens, Kirpi turcs... Une monstrueuse cacophonie car des engins si divers, s’ajoutant aux matériels de l’époque soviétique, créent de monstrueux problèmes logistiques, la situation étant la même dans le domaine de l’artillerie et de la défense anti-aérienne.


    Tout est différent dans ces engins : moteurs, roulements, systèmes de direction, d’armement (notamment de visée), tous nécessitant un entretien très différent. Tous ces véhicules de combat seront donc fractionnés en petites unités séparées, chacune nécessitant donc une logistique complètement distincte, un véritable cauchemar sur le terrain. D’autant plus pour les chars lourds, qui tendent à tomber souvent en panne, particulièrement l’Abrams états-unien. Sans compter qu’ils nécessitent aussi un entraînement à l’usage différent, maniement des armes et conduite étant là encore distinctes. On pourrait appeler ça le syndrome irakien, car cette situation rappelle celle de l’armée irakienne en 1990.


    Et si on ne parle pas de la France, c’est qu’elle n’a pratiquement plus de Leclerq disponibles. Il est vrai qu’elle a décidé de se délester de canons auto-mouvants César supplémentaires, comme si elle voulait se dépouiller de ses armées. ¨Préoccupation qui semble étrangement être celle d’autres pays de l’OTAN (on ne sait pas bien combien l’Allemagne possède-t’elle encore de Léopard-2 fonctionnels). Tout ça montre qu’en fait, ils n’ont pas peur pour la sécurité de leurs territoires.


    Voir par exemple : https://www.mondialisation.ca/les-chars-abrams-m1-et-leopard-2-donneront-ils-la-victoire-a-lukraine/5674546


  • La Faute condamnable d un militaire qui a peur et plus peur que les recrues...

    Taper, insulter menacer les recrues avec lesquelles tu vas faire la guerre , c’est évidant qu’un jour ils te lâcheront au mieux, au pire ils te tueront ( En passant un deal kill avec ceux d’en face ).

    -----------------------------------------

    Members of the Ukrainian 73rd brigade are beaten up and threatened by the command for refusing to be used as meat.

    t.me/UkraineHumanRightsAbuses


    Des membres de la 73e brigade ukrainienne sont battus et menacés par le commandement pour avoir refusé d’être utilisés comme viande.

Réagir