mercredi 26 août 2009 - par Yann Riché

La semaine de 4 heures : Travaillons moins pour gagner plus !

Mon petit doigt me dit qu’il faut profiter des mois de vacances pour ne pas trop travailler et pourquoi pas tenter d’accéder au rêve absolu, celui de ne plus travailler pour vivre.

Dommage me direz-vous c’est la rentrée. Et bien justement c’est aussi le moment des bonnes résolutions et enfin d’entreprendre...

...entreprendre, c’est agir et le livre dont je vais vous parler a pour objectif d’entreprendre, d’agir, de faire ce que vous avez envie de faire ! Séduisant, le titre ! "La semaine de 4 heures" de Tim(othy) Ferris, aux éditions Pearson, est arrivé par la poste via Amazon, comme une invitation, une révélation faite par l’un de mes amis. Renverser le paradigme, d’un point de vue de l’idée, c’est relativement facile. L’appliquer devient un autre challenge. Voilà pourquoi nous pouvons dire que Tim Ferris est le spécialiste de la semaine de 4 heures,
parce qu’il a su s’organiser pour réaliser ses aspirations
du moment en automatisant ses revenus,
en allant uniquement à l’essentiel
. Évidemment, cela veut dire que vous allez arrêter de surfer sur internet et devoir trouver des sous-traitants pour le faire à votre place (une bonne revue de presse en gros). Cela veut dire que vous allez optimiser votre travail et vous concentrer, cette-fois, pour de vrai sur les 20% de votre activité qui vous génèrent 80% de vos revenus ; et par la force même de ce choix, d’élaguer les 80% d’activités qui sont uniquement chronophage !
Ah ! J’allais oublier : ce livre est pertinent pour ceux qui gèrent leurs activités mais aussi pour ceux qui sont salariés et qui veulent travailler autrement, par exemple, en utilisant le télétravail. Petite suggestion : la grippe A se profilant, préparez votre boss à ne plus vous voir au bureau. Le matériel mobile, les logiciels à distance et toute la révolution du WEB, vous offrent un panel d’outils adaptés à votre nouvelle et future vie. Le livre mérite une bonne lecture, les exercices sont souvent moins intéressants sauf pour ce qui est de se poser les bonnes questions et d’apporter les bonnes réponses.

Cependant l’écueil n’est pas loin : discipline de fer, abolition des discussions autour de la machine à café, fin du papillonnage sur internet ou ailleurs. L’essentiel se mérite !

Les plus : original, le livre est l’occasion pour tous ceux qui hésitent encore de faire le point sur leurs projets réels. Loin d’être loufoques de nombreux conseils tombent sous le sceau du bon sens, encore faut-il...

Les moins : les exercices à réaliser sont parfois bien « américains » et quelques conseils sont déjà prodigués par tous les chantres du management...

Pour ceux qui maîtrisent un peu l’anglais vous pouvez regarder la vidéo TED* de Tim Ferriss.

*TED est une conférence annuelle lors de laquelle toutes les nouvelles idées, technologies et innovations sont présentées par leurs auteurs avec deux consignes : faire le show et ne pas parler plus de 18 minutes !

 


8 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 26 août 2009 10:17

    ça marche jamais comme ça , ou le boss supprimera la moitié des postes , ou il doublera la charge de travail .....


  • leonhard 26 août 2009 13:50

    Cela fait un peu plus d’un an que j’ai lu et appliqués certains principes de Tim.

    Je dis bien certains, car tout dépends de jusqu’où on souhaite aller.

    En effet, c’est un autre style de vie et la société dans laquelle on évolue ne permet pas forcément d’exprimer pleinement de nouvelles conceptions.

    Néanmoins, si je fais le bilan de l’année : 

    Au niveau professionnel :

             - je travaille un peu moins de 30 heures pour un contrat de équivalent à 37 heures pour du travail que je faisais sur 40 voire 45 heures. 

     - Au passage je suis en portage salarial. 

    Ceci m’a permis de libérer des différents intermédiaire et de récupérer plus de 600€ net à la fin du mois.

    De plus j’ai une entreprise en création, et le temps libre dégagé dans mon travail actuel me permet de m’y consacrer.

    Au niveau personnel :

             - J’ai changé de vie, et suis devenu jeune papa.

      - J’ai édité mon recueil de poésie, écrit le second, et commence l’écriture d’un ouvrage sur la généalogie.

      - J’ai acheté mon piano et j’ai commencé à apprendre la composition musicale.

      - Je prépare mon voyage autour du monde l’année prochaine puisque ma création d’entreprise est à vocation internationale.

     Je ne peux donc que recommander chaudement cette lecture. On passe du stade de mort vivant à vivant, et permet d’ouvrir notre esprit sur beaucoup plus large.

    Comme le dit si bien Tim, nous devenons les nouveaux bienheureux.

     Plus critique vis-à-vis de la société, on se rend compte que nous brassons perpétuellement du vent dans les entreprises, que nous nous imposons des complications pour justifier notre présence de 9h à 18h. Que nous sommes aguerris à la réunionite pour tout et rien. Que les personnes avancent avec des oeillères et que la vie salariale a un léger goût amer.

    Certes les managements actuels rejoignent votre point de vue le chat. En même temps avec la délicatesse et la persuasion, on peut s’arranger une bonne tranche supplémentaire pour nous même.

    Ouvrons les yeux car la véritable vie est à l’intérieur de nous, et en l’exprimant on exprime pleinement son potentiel


  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 27 août 2009 09:17

    Bonjour,

    Pour la survie : se nourrir correctement, se loger, se soigner (si besoin est).
    Pour l’humain : échanger des mots, des idées, des amours.

    Or, je ne sais quel pourcentage mais il doit être largement majoritaire en Occident, la majorité de ce qui travaillent le font à produire des objets parfaitement inutiles à la survie et à l’Humain.

    4 heures par semaine, oui, mais s’il vous plait pas pour fabriquer des portables, des alarmes, des armes, des stylos, des montres, des résidences secondaires, des 4X4, des Disneyland, des costards, des wonderbras, des machines à café...Prévert au secours ! et toutes les infrasructures qui les encadres (transports, finances, administrations, juridique, bureaux, incinérateurs ...). Que des gens libérés qui font pousser leurs tomates à la place du goudron, qui échangent leurs connaissances acquises grace au temps alloué, qui regardent leurs voisins plutôt que leur billet d’avion en Low cost...

    Travailler moins pour consommer autant de conneries, sinon plus, pour inventer des objets que personne ne réclame mais qui seront rendus incontournables demain, non merci.

    Quant aux réponses de style « tu veux retourner à la bougie et aux cavernes » je leur réponds d’avance que la bougie il l’ont dans la tête et elle s’éteindra au moindre souffle. les cavernes ? comment appelez vous donc vos résidences sous vidéo surveillance, vos appartements aux portes blindées, lunettes noires et vitres fumées, cages de fer sur 4 roues ?

    j’ai dit. 
     

     


  • Zord Zord 27 août 2009 09:55

    Ca fait penser à un titre pour un régime miracle.
    Aprés le faîte vous mincir, le faîte mincir votre semaine de travail.

    On peut difficilement dire que ce genre de méthode a déjà eut un véritable succès sur le long terme, les kilos finissent toujours pas revenir !

    Et puis ça s’adresse à qui ce livre ? les Salariés ? (lol)
    Ou bien les rentiers, patrons, actionnaires etc... ??


    • leonhard 27 août 2009 11:35

      Ce livre s’adresse à tous.

       

      Aux salariés pour qu’enfin ils puissent faire ce dont ils ont vraiment envie, sans ne plus avoir cette sensation qu’ils ne peuvent faire autrement (il n’y a qu’a regarder les têtes de ces millions de personne dans le métro et le RER.) 

       

      Faire, Être. s’enrichir auprès des autres, d’autres cultures. Il ne s’agit pas de posséder plus, d’accumuler énormément, juste d’avoir ce dont a besoin pour vivre ce dont à envie, sans se limiter.

      L’objectif est de pouvoir enfin être en accord avec soi-même, son être. 

      Il s’agit d’être efficace et performant dans ce qu’on entreprend sans se prendre la tête.

      Contrairement à ce que vous pensez, les kilos ne reviennent pas. Car c’est un autre style de vie, à contre courant de ce qu’on essaye de nous faire penser. A contre courant de l’esclavagisme moderne. Et ça c’est difficile de l’accepter au début.

      Pour les autres (rentiers, patrons, actionnaires, etc. mais pourquoi les mettre dans le même panier ?) : cela amène plus de réflexion sur comment mener à bien son entreprise.

      Aux patrons : de se dire que le management par l’absence n’est pas si terrible car il donne une liberté et surtout une réelle créativité à ses employées. La productivité sera encore plus efficace et performant qu’auparavant. Il est temps d’arrêter de penser que parce qu’on brasse du vent de 9H à 18/19H  que c’est utile et productif.

      Comme le dit si bien Tim : "Avez vous déjà mangé le même plat tous les jours à chaque repas pendant plusieurs semaines ? Moi, je n’en suis pas capable". Pour le travail c’est pareil... et moi aussi, j’aime varier mes repas. 

      De plus, cela s’adresse à Jacques Roux ;), il est question aussi de notre consommation avec cette remarque :"Lorsque nous mangeons un plat, nous ne prenons pas le temps de le déguster, pour être à l’écoute de notre corps et entendre le signal de satiété. Si on a assez mangé, même si il reste de la nourriture, on pose la fourchette, et on arrête."

      Car en effet je vous rejoins sur ce point, c’est la surconsommation que notre société a. Nous surconsommons, même nos heures de travail.

      Les patrons y retrouveront leur compte en partageant le fruit du travail de tout le monde...

      Pour les actionnaires, il s’agit justement d’utiliser à point nommé les ressources obtenues par le travail des autres. Ne pas surconsommer et redistribuer ces valeurs pour promouvoir la créativité et l’aspiration par le haut de l’entreprise. Ils y seront gagnants.car les capitaux qu’ils ont mis à disposition pour financer l’entreprise (car un actionnaire c’est avant tout ça) fructifieront à juste titre.

      Dans tout cela, c’est une remise en question de soi. Que veut-on Faire et Être réellement  ? Si on ne s’est jamais poser la question avec sincérité, où que l’on a oublié de se la poser depuis longtemps, cette lecture est un excellent support.

      Lorsque vous faites un de ses premiers exercices, vous vous rendrez compte que vous passez à côté de votre essentiel. Que vous pensez par les autres et non pour vous-même.

      Ceci est vraiment dans la lignée des remises en question actuelle de notre société. Tous, nous savons qu’il n’est plus possible de vivre comme nous le faisons actuellement.

      Alors il est temps de s’arrêter. De se poser. Et de se poser ces questions essentielles. Pour qu’on puisse se redéfinir et redéfinir ensemble la société que l’on souhaite.

      Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Nous avons beaucoup de chose à redéfinir pour que notre société soit plus juste, fraternelle, solidaire, égalitaire. 


  • Rouge Le Renard 30 août 2009 18:48

    Bien !

    ça laisse rêveur... c’est un pis aller quand on a pas de solution sociale.


  • Christian Delarue Christian Delarue 30 août 2009 19:05

    TRANSITION : PASSONS DE 35 à 25 H HEBDO !

    - limiter le travaillisme productiviste et demander d’abord la sobriété financière aux très riches.
    - d’enclencher sur plusieurs pays occidentaux à forte productivité une réduction forte du temps de travail de l’ordre de 25 heures hebdomadaires afin que le principe de civilisation humaine qui veut que "nul ’est exempt de participer à la production de l’existence sociale" puisse s’appliquer.

    Ce qui signifie embauche des privés d’emploi mais aussi augmentation des salaires notamment pour les prolétaires, ceux et celles disposant de moins de 3000 euros par mois de salaire.


  • Michael 31 août 2009 11:26

    Ce livre fut une petite révolution pour moi aussi.

    Même si Tim Ferriss reste flou sur les détails de ses revenus, l’organisation qu’il propose va plus loin que ce que l’on pouvait couramment concevoir.

    Son parcours est aussi très intéressant : de salarié surchargé, il passe maitre dans l’art de déléguer après avoir découvert qu’il était l’un des moins bien payé de son entreprise (ramené au revenu horaire).

    Pour lui le travail est un moyen de gagner de l’argent et donc autant qu’il prenne le moins de temps possible. Il précise aussi que le non-travail n’est pas l’inactivité, bien au contraire c’est rester actif mais sur des projets qui nous tiennent vraiment à coeur.

    Depuis, j’ai aussi changé beaucoup de choses dans ma vie dont notamment le faite de m’offrir une expérience à l’étranger (Berlin en l’occurence) qui me permet de développer mes activités et de faire progresser ma muse.

    Mon blog est aussi l’une des conséquences de ce projet car la maîtrise de l’argent est l’une des clés pour travailler moins : en le dépensant intelligemment mais aussi en le gagnant de la bonne façon, nous sommes plus à même de se libérer des contraintes courantes.

    Ah, je précise une chose que toute nouvelle personne se demande à ce sujet : non, ça ne marcherait pas si tout le monde faisait ça.

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