vendredi 10 février 2012 - par Erik Gruchet

La voie royale

Le parcours de la peine, de la souffrance et la crispation sur l’objectif qui consiste à assouvir laborieusement nos besoins matériels et émotionnels est un chemin long et escarpé, fait de petits plaisirs et de grandes chutes. Il est l’ancienne voie conditionnée par les millénaires passés et dessinée par les élites dominantes dans le but de contenir l’éclosion et l’épanouissement de l’Etre en chacun. La route « serpentante » de l’effort, de la sueur et des larmes, si elle n’est pas obligatoirement une impasse, n’est pas non plus la voie royale. La peur est le marqueur de cet ancien chemin de contrainte et de doute. Cette peur est le poids artificiel greffé à notre cœur énergétique par la violence des dominants. Etant soit dépourvus, soit insatiables de cette source inépuisable, ils ne survivent « éternellement » que par le parasitisme de l’énergie première que l’humanité incarne encore maladroitement.

Vivre la pleine conscience en chaque cellule, en chaque geste, en chaque pensée provoquera l’ouverture de la voie royale. C’est la voie de l’Etre créateur. C’est la voie du choix et de la réalisation.

Cette voie ne peut cohabiter avec le sentier hasardeux tracé pour les moutons. Ce n’est pas non plus celle du loup qui par la ruse ou par la force a l’illusion d’être au dessus de la mêlé.

La voie royale sonne comme un concerto de Jean Sébastien Bach, libre, intelligent, empreint d’une majestueuse sérénité comme d’une sensibilité incisive. Elle brille comme le soleil de midi qui efface toute ombre. Elle n’est soumise à aucun dictat extérieur à l’individu qui l’incarne. Elle ouvre l’espace temps avec la fulgurance de l’éclair et permet l’accomplissement instantané de la mission choisie par chacun. Le frisson d’échine, qui signe le contact avec ce chemin rectiligne, donne à celui qui l’interprète le pouvoir absolu sur sa vie. La majesté de l’Etre ne connaît aucune dépendance. Elle infuse de son aura le milieu traversé de sorte que ceux qui croisent cette route s’en trouve naturellement réjouis. Cette attitude souveraine attire à elle tout ce qui lui est utile. L’univers entier conspire alors en secret au partage de sa puissance génératrice. De sa main droite l’homme d’aujourd’hui, en 2012, peut saisir le fruit de cette connaissance et répandre ses propres bienfaits sans peur ni calcul car l’abondance ne saurait alors lui manquer. C’est l’anti crise absolue qui stupéfie les incrédules et révulse les manipulateurs de plus en plus inquiets quant à l’avenir de leur main mise.

Dans le nouveau paradigme de la voie royale, la matière environnante n’est pas de même densité que dans le chemin passé du préétabli. Sa malléabilité obéit à la précision et à la netteté de la conscience. Le temps de la manifestation est considérablement raccourci et les changements adviennent au rythme de la reprise en main du pouvoir personnel de chacun. L’expérimentation directe et personnelle de la vie est créatrice quand l’obéissance aux préétablis du passé est sclérosante.

La voie royale est révolutionnaire est incompatible avec toute délégation de pouvoir. La politique politicienne n’aura plus d’objet et disparaîtra. Les structures pyramidales du pouvoir ne tiennent que par la soumission de leur base : elles s’effondreront toutes malgré les crie d’orfraie des belles personnes qui se croyaient en sécurité au sommet. La voie royale établit une communication directe et symbiotique entre le corps physique et l’Etre qui l’anime : la maladie sera oubliée et le corps resplendira.

La coopération de deux individus cheminant de concert sur cette autoroute de vie sera démultiplicatrice de bienfaits. La contagion sera exponentielle. L’ancienne voie souffreteuse sera naturellement abandonnée comme fut délaissée en son temps la lampe à pétrole devant la magie de la fée électricité.

Erik Gruchet. Saint Pierre le jeudi 9 février 2012



11 réactions


  • easy easy 10 février 2012 09:58

    Vous devriez vous arranger avec Dugué pour regrouper vos papiers moquette dans une même boutique et vous y relayer. Ca permettra à chacun d’en produire plus.

    En tous cas je vous félicite tous deux d’avoir monté cette entreprise.

    Il y a tellement de hontes à couvrir. 


    • Erik Gruchet 10 février 2012 15:38

       Désolé de ne pas connaître de Mr. ou Mme dugué que vous semblez porter en grande estime. L’insulte est ce qui reste aux ... quand il ne peuvent user d’autre violence.

      Il n’y a pas d’autre alternative à la prise de conscience individuelle et au réveil de chaque citoyen que l’esclavage qui nous pend au nez.

       Nicolas Sarkosi  est passible de haute trahison pour avoir abandonné notre armée au complexe militaro financier anglo-saxon et Nord américain. En mars 2009, le retour de la France dans le commandement milliaire intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), tourna la page d’indépendance et de résistance ouverte par le général de Gaulle en 1966. Ce même Nicolas Sarkosi, qui prend ses ordres à Berlin, termine maintenant le travail via le nouveau traité européen en cours de signature, et va dessaisir la France et les autres pays européens par la même occasion, à la fin du mois de février 2012, de leurs souverainetés nationales sur l’élaboration de leurs budgets d’Etat au profit d’une bureaucratie européenne non élue et inféodée aux magnats de la finance.  Une fois de plus nous ne serons pas consultés car nous ne sommes pas plus, pour notre intelligentsia technocratique, qu’un troupeau de vaches à lait dont la passivité, l’inconscience et l’accablement face aux difficultés d’une crise préfabriquée et anesthésiante, laissent ébahi !

      Ce n’est pas le sens du bien commun qui motive la minorité mafieuse à la tête du complexe militaro-politico-financier qui contrôle le monde occidental. C’est même tout le contraire. Cette élite ne défend que ses intérêts de caste, ses privilèges financiers et son monopôle politico-médiatique. Qu’attendons-nous pour ouvrir les yeux sur ces manipulations grossières et à la manière d’un Jean Luc Mélenchon, leur proposer une prompte émigration hors de notre monde et de nos sociétés française et européenne. Nous sommes le grand nombre, nous sommes les peuples, nous sommes ceux qui créent la vie quotidienne par notre travail incessant, nous sommes la source de leur profit. Sans nous ils ne peuvent rien et ne sauraient même pas se cuire correctement un œuf au plat !

      Exportons les machiavels aux îles Caïmans avec leurs liasses de faux dollars comme seule nourriture. N’ayons pas peur de leur fuite ! Ils ne sauraient emporter avec eux nos terroirs fertilisés par notre labeur quotidien, ils ne sauraient nous priver de notre savoir accumulé par des décennies d’éducation républicaine et laïque. Sans nous ils ne sont rien qu’une bande de désœuvrés qui se masturbent le mental à concevoir des machinations pour exploiter leur prochain. Ce sont des parasites !

      Réveillons nous et saisissons nous du prochain scrutin présidentiel pour expulser pacifiquement l’oligarchie financière et ses fidèles larbins. Pas une seule voix ne doit manquer à la cause de la reprise du pouvoir individuel. Refondons une nouvelle république citoyenne participative. Cessons de déléguer à des carriéristes le monopôle législatif. Il en va de notre avenir et de celui de nos enfants qui se retrouveraient autrement plus serfs que nous ne l’avons jamais été, dépouillés des acquis sociaux dont nous jouissons encore et privés des libertés individuelles qui nous sont chères. C’est maintenant que se joue la partie. Nous sommes la « France des lumières » et notre responsabilité va bien au-delà de notre belle nation. Si nous ne pratiquons par ce sursaut de l’esprit nous pourrions bien nous réveiller tout engourdis dans les chaines du monde d’esclaves qu’on nous prépare « en haut lieu » !

      Erik Gruchet


       


    • easy easy 10 février 2012 17:04

      Vous n’avez pas saisi

      Il arrive, à un moment de l’histoire, que des individus aient l’inspiration pour montrer aux autres un angle inédit.
      Whaooo, la surprise !
      Bravo à eux, gros succès, grosse diffusion, bon buzzziness

      Puis, la masse commence à intégrer vraiment ces éclairages, à les comprendre et surgissent alors des milliers de récupérateurs recycleurs qui produisent du tuft.

      Le tuft c’est une fibre récupérée de vieilles fringues qui ont été à la mode et ne le sont plus et c’est avec cette fibre recyclée, très bon marché mais grise car on ne peut plus la recolorer, qu’on fabrique les moquettes murales cache misère et très bon marché tant à l’achat qu’à la pose. (Un vrai nid à poussières, à acariens et à microbes). On s’en sert aussi pour faire les couvertures de déménageurs et capitonner des éléments bruyants des machines, des voitures.

      Il n’y a pas grand chose de fondalement faux dans ce que vous dites, c’est même tout à fait mainstream. Mais c’est éventuellement nouveau et intéressant pour ceux qui n’ont jamais rien lu depuis 20 ans.



    • Erik Gruchet 10 février 2012 18:33

      Cela ne s’adresse effectivement pas aux intellectuels capitonés


  • gordon71 gordon71 10 février 2012 10:08

    votre article me rajeunit de 25 ans
    j’ai l’impression de relire les niaiserie de la série

    « tuesday lobsang rampa » qui s’en souvient ?

    je crois que c’était de la fumisterie mais cela m’a donné envie de connaître la culture boudhiste et de pratiquer le yoga et je ne regrette pas

    www.americancenterfrance.org//front/index.php ?mduuseid=Mw%3D%3D&dsgtypid=10&page=anrlist&anrid=&lvlid=32


    • Erik Gruchet 10 février 2012 15:52

       Niaiserie ? la forme ? le fond pour autant que vous en trouviez un ?

       

      L’ironie est sans doute, de même que l’humour est sa politesse, plus une forme de discourtoisie du désespoir, qu’un levier destiné à soulever le destin des hommes. Elle suppose une impossibilité de discussion. Ceux dont on se moque, c’est ceux avec lesquels on ne veut pas discuter. Cela suppose également que le monde ne peut pas être changé. On peut se moquer parce que les choses resteront ce qu’elles sont, on doit se moquer parce que l’on est conscient de son inaptitude à faire que la justice triomphe.


  • gordon71 gordon71 10 février 2012 10:10

     pardon pour le lien c’était pas le bon

    http://www.royalement-votre.com/antizele/forum-az-VI-5.html


    • Erik Gruchet 10 février 2012 16:09

       Quand à Lobsang Rampa dont vous croyiez savoir que c’est de la fumisterie, cela n’enlève rien à son génie, et j’invite les lecteurs éventuels à découvrir par eux même et dans le texte cet auteur comme tous les autres d’ailleurs plutôt que par un ramassis de « on dit » de seconde main qui ne sert qu’à faire mousser ceux qui les produisent. Il n’y a personne à convaincre. On doit seul se faire une opinion.

      C’est étrange comme tout ce qui peut toucher au développement des potentiels humains ou qui porte le souffle d’une certaine spiritualité hors de tout contexte sectaire ou religieux provoque immanquablement des bordées d’insultes de la part des » têtes bien pensantes".


    • gordon71 gordon71 10 février 2012 19:05

      vous avez raison 

       désolé
      j’ai été un peu rapide dans mon jugement à l’emporte pièce 

      je retire donc le mot « niaiseries » et fumisterie 
      d’autre part je suis retourné à mes vieux bouquins de rampa et je dois reconnaître que ces livres m’ont vraiment « appâté » et donner envie de vivre l’expérience toute intérieure de la méditation,
       je devrais peut être m’y remettre

  • gordon71 gordon71 11 février 2012 09:07

    si vous permettez une ou deux questions


    1)y a t il selon vous comme je l’ai lu une progression par étapes à respecter dans le développement de la kundalini ?

    2) y a t il des « risques » à pratiquer cet « art » sans être encadré ?


    • Erik Gruchet 12 février 2012 04:57

      Le corps physique, le corps émotionel et le corps mental doivent être équilibrés car on ne peut aller plus vite que le plus lent de ses trois corps. Nous somme une tri-unité et on ne peut rien négliger. Ceci dit l’Eveil auquel vous faites référence ne saurait en aucun cas se provoquer par quelque technique que ce soit fut elle cautionnée par des textes anciens et « sacrés ».

      La prise de conscience à laquelle je me réfère dans mes articles de presse concerne souvent le corps mental qui est, dans notre société contemporaine occidental, le corps le plus développé, celui que nous maîtrisons le mieux pour la plus part et celui qu’il est le plus facile d’atteindre. La raison et le discernement sont ses appuis les plus sûrs et rien ne doit être accepté qui ne soit passé par le filtre de l’analyse individuelle.

      La générosite du coeur apporte l’énergie créatrice dans touts les actes de la vie. La bonne santé, l’habilité, le développement du corps physique permettent la stabilisation du tout dans notre monde.

      Ceci est amplement suffisant comme programme pour accomplir l’humanité que nous incarnons dans notre vie privée et publique. Le reste vient en surcroit.


Réagir