jeudi 24 janvier 2013 - par Fabienm

Laisse tomber, tu fais pas le poids !

C’est le genre d’histoire qui nous fait nous demander si on a pas besoin d’un deuxième café le matin. Un vol Easyjet entre Liverpool et Genève a dû faire débarquer 4 passagers parce que le poids total des passagers était trop élevé…

Faire descendre des passagers en raison du poids, c’est vraiment un coup bas (normal pour une compagnie à bas coûts me direz-vous, bande de petits comiques que vous êtes).

Mais enfin… ont-ils pesé les passagers ?

La première question qui m’est venue – j’étais pas réveillé, ok ? – c’était : « mais comment qu’ils s’en sont rendu compte ? L’avion a fait demi-tour en bout de piste, incapable qu’il était de lever le nez ? ».

Il ne me semble pas avoir noté la moindre balance à l’entrée d’un avion, et j’imagine mal le capitaine de l’avion s’arrêter en bout de piste pour demander de lâcher du lest (« balance les toboggans !! comment ça t’as oublié de les désarmer ?? »).

En fait pas du tout. Les règles de sécurité européennes prévoient 88 kilos pour un homme (ce qui dans le cas de l’Angleterre un lendemain de match de rugby ne doit pas être loin de la réalité) et 70 kilos pour une femme (mouais). Or, l’airbus A319 comptait 135 hommes pour 19 femmes, soit plus de 13 tonnes de graisse. Une fois que t’ajoutes les pétasses qui te servent un verre d’eau et les bagages, le résultat est formel : surpoids théorique de 300 kilos.

Il ne restait plus qu’à débarquer 4 hommes (ou 5 femmes, mais bon… vas essayer de négocier avec une gonzesse… – alors t’imagines 5 ?).

 

Comment ont-ils finalement pris de la hauteur ?

C’est là que le cauchemar commence. Une fois que le pilote a fait son calcul (avec sa super calculette solaire), et qu’il s’est aperçu du surpoids, il a fait un appel au peuple en proposant 100 livres pour débarquer (moi perso, un avion avec 135 mecs pour seulement 19 gonzesses, pas besoin de me payer pour que je descende, c’est manifestement une destination à éviter – « Genève ? hé merde, la brochure disait Genièvre… j’ai confondu, allez ciao !! »).

Le peuple n’a pas réagi. S’en est suivie une foire d’empoigne sous forme d’enchères qui s’est conclue par le débarquement de 4 passagers moyennant 200 livres par tête. Ils ont pu prendre un autre vol un peu plus riche qu’avant, de vrais héros en somme.

 

Quel manque d’imagination

Easyjet, précurseur d’un nouveau monde de rareté où l’argent devient la seule valeur. On aurait pu imaginer dix autres façons de s’en sortir, mais les enchères se sont mises naturellement en place.

Quelles autres façons me direz-vous encore ?

Ben je sais pas moi, par exemple, demander le poids effectif des gens pour vérifier que le surpoids théorique était réelle (même si personne n’avait envie de savoir le poids des 19 femmes, soyons clair… mais on aurait pu faire ça à bulletin secret – même s’il aurait été dommage que l’avion s’écrase du fait de quelques menteuses (« si, si, je fais 65 kilos, je vous assure ! »)).

Ou alors, vu que le problème est au décollage, faire monter les 4 personnes après le décollage (façon mission impossible, suspendues dans les airs – en plus, comme ça, t’atterris vachement plus vite avec tous ces kilos en trop).

Ou alors, débarquer quelques bagages et les envoyer à destination par le vol d’après (c’est pas comme si Easyjet perdait jamais des bagages).

 

Vive le low-cost

Tout ceci est quand même assez amusant pour qui a déjà pris un avion Easyjet où un guignol vient t’emmerder pour la taille de ton bagage cabine et te fait payer le moindre gramme de dépassement de ton bagage en soute (et ma femme si elle pèse 120 kilos, tu lui fais payer ses 50 kilos en trop ?).

Et puis d’ailleurs, qu’est-ce qu’on achète exactement lorsque l’on prend l’avion ?

C’est vrai quoi, pourquoi nous emmerder sur ce que pèse ma valise si… euh je sais pas moi… Guy Carlier peut s’asseoir (se répandre serait peut-être plus approprié) à côté de moi ? Est-ce que j’achète un service (me déplacer d’un point A à un point B, et dans ce cas Guy a bien le droit de demander deux sièges ma foi) ou une place dans les transports (et la place, ben c’est dimensionné bordel !).

 

Ça me fait penser à cette autre mode (très fréquente sur certaines liaisons) du surbooking. J’adore ce moment où tu arrives à l’heure, tu te tapes une heure de queue pour déposer ton bagage à la con, et là *paf* surbooké.

« Euh, non, non, j’ai acheté un vrai billet. »

Et on te répond gentiment qu’eux en ont vendu trop. Merde, ils peuvent pas utiliser la calculette solaire du capitaine de l’A319 ou quoi ?

Donc là, moyennant finance, on te propose le vol d’après, voire la nuit d’hôtel en sus s’il est tard et que t’es fatigué (fais mine d’avoir faim aussi, ça peut fonctionner).

 

En parlant de surbooking, tiens, ça me fait penser à mon ancien éditeur (un certain Kiro (*)) qui avait légèrement surbooké son nombre d’auteurs. En ce moment, on me dit d’ailleurs dans l’oreillette qu’ils demandent à leurs auteurs en attente d’impression de leur livre d’acheter eux-mêmes du stock (des commandes auteur donc) pour prioriser leur impression… finalement la vente aux enchères, ça marche dans tous les domaines. Bon contrairement à l’histoire en objet, je suis pas sûr qu’il y ait de la place dans le vol d’après quand même en ce qui concerne Kiro, ça ressemble plutôt à un crash…

On peut imaginer ça aussi pour les sites de rencontres, bientôt il faudra payer pour avoir les meilleurs filles ou les plus beaux mecs… euh attends, ça existe déjà, ça s’appelle une pute de luxe Jean-Fab’ (le lecteur averti aura noté qu’en plus, on n’a même pas besoin de l’inviter au restaurant, je me demande si l’un dans l’autre – aheum – ça revient pas au même prix finalement).

Mais bon, j’ai l’impression qu’on s’écarte un peu du sujet.

C’est dommage, c’était tellement passionnant.

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(*) merci à Aurélie pour cette idée d’article croisé brillante.

 

Retrouvez tous les articles inutiles de Jean-Fabien sur http://www.jean-fabien.fr

 



74 réactions


  • cogno4 24 janvier 2013 11:34

    C’est extrême mais d’après ce que j’ai lu, peut être plausible.

    Poids moyens retenus :
    Homme : 88
    Femme : 70
    Enfant : 35

    Masses prises en compte :
    MTOW  : masse maxi eu décollage
    MLW : masse maxi à l’aterro
    MZFW : masse maxi sans carbu.

    On a donc un compromis entre la masse de cargaison (pax+fret), la masse de carbu emportée (selon la distance, les déroutements de secours, les escales), le tout pondéré par les conditions (piste mouillée, présence de relief, longueur de piste, etc.)
    N’oublions pas non plus la taxe de survol, qui est fonction de la masse déclarée de l’avion. (y a des soupçons de fraude avec des masses déclarés inférieures aux masse réelles afin d’économiser sur les taxes).

    Ajoutez que l’A319 est un petit avion, et vous comprendrez qu’un tonne en plus c’est pas une chose anodine. (il faut d’après ce que j’ai lu environ 300kg de poussée moteur pour faire voler une tonne.)

    Bref c’est possible, mais ça veux dire que l’avion est au taquet niveau masse, car avec un écart (théorique) de 18kg, il en faut pour atteindre la tonne.
    La vérité doit être un peu plus complexe que ça.

    Sinon si ta femme fait 120kg, elle va avoir du mal à s’assoir dans l’avion. smiley


    • Fabienm 24 janvier 2013 11:38

      purée, enfant 35 !
      ils les prennent jusqu’à quel âge ? smiley

      je me demande d’ailleurs tiens quelles sont les normes US !


    • platonic jey 24 janvier 2013 12:25

      Alors pour commencer, s’il s’agissait d’un avion anglais, les poids sont légèrement supérieurs : 93 pour les hommes, et 75 pour les femmes. Mais si c’est un avion suisse tu as raison.

      Ensuite, même si l’avion est pratiquement plein dans ce cas (154 passagers pour 156 places), sachez que d’une manière générale, un avion est conçu pour voler en charge importante, c’est à dire que plus il est plein, mieux il volera.

      En revanche, il est tout à fait possible que l’avion utilisé ce jour là ait un problème technique et que sa masse maximale ait une limite beaucoup plus restrictive qu’un A319 classique. Par contre, ça aurait dû être identifié plus tôt..


    • Fabienm 24 janvier 2013 11:39

      merci smiley

      ma valise vole quelque part au-dessus de l’atlantique, je crois qu’ils se sont gourés de destination...


  • In Bruges In Bruges 24 janvier 2013 11:42

    @ l’auteur
    Texte un peu lourdingue, non ?

    Nan, plus sérieusement, votre écriture me semble trop sur pilote automatique, faudrait renouveller votre plan de vol.


    • Fabienm 24 janvier 2013 11:45

      @In Bruges : ça faisait longtemps ! smiley

      j’ai l’impression que vous aussi, vous vous répétez un peu

      mais je vous aime bien, vous êtes un peu comme une douleur à l’estomac qui revient de temps en temps. Pas méchant, mais pas super agréable non plus.

      bon, je vais aller me prendre un truc pour digérer

      *burp* (tiens, je crois que je viens de vous expulser)

       smiley


  • Yvance77 24 janvier 2013 12:08

    Salut,

    J’ai bien ri ... merci smiley


  • révolté révolté 24 janvier 2013 12:32

    TAP (portugal) les rois du surbooking,compagnie à évier voir à boycotter.. !!!


    • Fabienm 24 janvier 2013 13:49

      ça dépend, ça peut arrondir les fins de mois. Prendre les vols les plus surbookés pour se faire payer et prendre le vol suivant.


  • voxagora voxagora 24 janvier 2013 12:37

    Cet article m’a intéressée parce que j’attend le moment où, nous, les grosses et les gros,

    nous seront majoritaires, donc LA NORME, et pourrons moquer les hors-norme, 
    les non conformes.

    Las ! ce qui intéresse vraiment l’auteur c’est les gros mots sur les femmes, lâchés en série, 
    c’est ainsi que nous volons de gonzesses en menteuses, et de pétasses en putes de luxe, et,
    dans une extrême cohérence, de con en bordel.

    • Fabienm 24 janvier 2013 13:48

      un peu d’humour chère dame, je n’ai pas l’impression d’être tendre avec les hommes non plus
      bref
       smiley


  • oscar oscar 24 janvier 2013 13:47

    Moi perso, mon premier voyage en avion ce fut en Caravelle. Ca ne date pas d’hier mais à cette époque au moment du contrôle des billets à l’embarquement, on montait sur une balance...

    Et oui.... !


    • Fabienm 24 janvier 2013 13:50

      génial !
      les temps changent, les problèmes restent les mêmes.

      Maintenant, pour faire gagner du temps, on vous colle un poids moyen, quelle déprime smiley


  • ETTORE ETTORE 24 janvier 2013 13:57

    et alors le Sark’ One [ devenu depuis HOLLA/ONE] un si gros appareil pour si peu de personnes

    embarqués, ils doivent vraiment être très lourds ces gros c...

  • paul 24 janvier 2013 14:19

    Cette mésaventure fait penser à celle des passagers de 3 vols de Ryanair qui ont été obligés d’atterrir d’urgence en Espagne en juillet dernier ; en raison du risque de panne de carburant .
    Les pilotes dénoncent les pressions de la compagnie pour économiser du carburant .
    Une prochaine option commerciale de vol surtaxé avec assurance de carburant suffisant ?


    • Fabienm 24 janvier 2013 14:21

      c’est carrément flippant...
      ce que vous décrivez me fait penser, moi, à ce que vivent les employés des centrales nucléaires qui doivent aussi réduire les coûts.
      Bon, on coupe quel budget ?


  • caramico 24 janvier 2013 14:44

    Un surbook, c’est la façon de se prémunir pour les compagnies aériennes des « no-show », personnes qui réservent mais ne se présentent pas.
    S’il n’y avait pas de surbook, les avions partiraient avec des dizaines de places vides.


    • Fabienm 24 janvier 2013 14:57

      oui, le système est connu, ce qui est très désagréable, c’est lorsque c’est récurrent. Le système devrait permettre de sanctionner les no-shows pas les passagers qui ont payé leur place normalement


    • Croa Croa 25 janvier 2013 08:20

      « Le système devrait permettre de sanctionner les no-shows »

      Impossible vis à vis de gens trop pleins aux as, suffisamment pour s’en foutre du voyage qu’ils ont payé... alors un peu plus un peu moins ! 


  • Radix Radix 24 janvier 2013 15:34

    Bonjour Fabienn

    Dans l’analyse du problème, il faut prendre en compte la destination : Genève.

    Ensuite faire une comparaison entre le prix du kérosène à Paris et à Genève.

    Je n’ai pas vérifié, mais à vu de nez je pense qu’il est plus cher à Genève qu’à Paris. Donc le pilote a fait le plein à Paris pour l’aller-retour et a estimé le poids des passagers au pif.

    Malheureusement le fret embarqué (je ne parle pas des passagers) dépassait le tonnage limite alors on débarque des passagers, plutôt que de vidanger une partie des réservoirs ou de débarquer du frêt.

    Ce sont les désagréments du Low cost !

    Radix


    • Fabienm 24 janvier 2013 15:37

      ce qui fait flipper c’est de se dire qu’un jour, un pilote va se dire « oh et puis merde, m’ont pas l’air bien gros tous ces passagers, allons-y et croisons les doigts pour que le vent nous pousse ».

      et là, vent de face.

      c’est ballot


    • Radix Radix 24 janvier 2013 15:47

      Cela me rappelle le jour où j’ai accompagné mon beau-frère qui décollait d’Orly pour le Canada.

      Au comptoir des bagages il les présente pour qu’il soient pesés un à un sur la balance intégrée au comptoir et je remarque qu’il met son pied sous la balance pour atténuer le poids de la taxe « bagagière ».

      Amusé je le regarde faire sans rien dire et une fois reparti du comptoir je lui dis que si tous les passagers ont fait la même chose, l’avion devrait normalement se crasher en bout de piste au décollage !
      Je ne suis pas sûr qu’il ait vécu un décollage serein !

      Radix


    • Fabienm 24 janvier 2013 15:49

      ha ouais, sacrée anecdote !!
      purée smiley


    • joletaxi 24 janvier 2013 16:10

      ce n’est pas le pilote qui détermine si les conditions de charge de l’avion sont conformes, c’est le redcap de l’aéroport, qui, en fonction du nombre de passagers, de la charge de frêt, du carburant demandé par le pilote, fonction du vol, va déterminer si l’avion est en conditions de décollage.
      Il proposera alors au pilote son schéma de répartition des charges, approuvé par l’ordinateur de la compagnie, et celui-ci lui signera une décharge.
      Si ,selon l’ordinateur , l’avion est en surcharge, il ne décolle pas.

      A zaventhem, cela a déjà donné des conversations cocasses avec les avions russes,à la belle époque du socialisme vainqueur..


    • Fabienm 24 janvier 2013 16:12

      oui, donc ça doit arriver des fois alors
      là, c’était pas de chance (trop de mecs) !


    • Croa Croa 25 janvier 2013 08:34

      « ce qui fait flipper c’est de se dire qu’un jour, un pilote va se dire « oh et puis merde, m’ont pas l’air bien gros tous ces passagers, allons-y et croisons les doigts pour que le vent nous pousse ».

      et là, vent de face.

      c’est ballot »

      Il vaudrait mieux que le vent soit de face justement ! smiley

      Ceci dit pour 250 kg de trop théorique sur un gros avion normalement ça décolle (surtout avec le vent de face smiley ) mais il ne faut, par principe, pas jouer avec les limites sinon l’accident finit toujours par survenir un jour. Les pilotes, même ceux mal payés des compagnies bon marchés, sont intraitables là dessus car la sécurité est l’essence même de leur métier.


    • Fabienm 25 janvier 2013 08:37

      « l’essence même de leur métier »

      oui, je dirais même plus, le kerozene de leur passion


    • Constant danslayreur 25 janvier 2013 08:51

      l’eau bénite de leur sacerdoce, le fuel de leur folie, le gas oil de leurs gazous gazous


    • Fabienm 25 janvier 2013 09:21

      @constant : j’aime beaucoup votre avatar smiley


  • mario mario 24 janvier 2013 17:37

    Une fois que t’ajoutes les pétasses qui te servent un verre d’eau et les bagages......

    les femmes doivent savourer votre langage !

    peut etre que vous avez un certain humour, venu sans doute de la city ou boston , mais je suis sur que vous aimeriez aussi l’humour français si par exemple quelqu’un vous traité de pauvre con.... ?

     

     


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 janvier 2013 17:42

    Chez Ryanair ils veulent meme dabarquer le copilote ... smiley
    Le ou la chef de cabine :
    _ Mesdames et Messieurs ,le pilote venant de décéder d’une attaque cardiaque, nous allons tous mourrir .....Bon voyage ...enfin ....pour ceux qui croient .....


  • focalix focalix 24 janvier 2013 18:27

    Salut Fabien,
    Article bien torché et rigolo.
    Et merci aux pisse-froid et autres esprits de degré zéro qui vont chercher du sexisme là où il n’y en a vraiment pas.
    Ils nous font poiler une seconde fois !

    Ma soeur est une bombe sexuelle de 140 kg.
    Selon le pilote, pour le décollage c’était un peu limite, mais ça devait le faire.
    Malheureusement, elle avait une surcharge de 4 grammes d’alcool par litre de sang.
    Ca a tout fait foirer.
    __________________________________
    L’abus d’aoolcl est deaeugnrx puor la stané


  • chmoll chmoll 24 janvier 2013 18:49

    fallait dégonfler les pneus , ça aurait fait des kg en moins


    • Fabienm 24 janvier 2013 20:55

      @chmoll : pas con

      enfin, un peu de bon sens


    • chmoll chmoll 25 janvier 2013 07:19

      j’ai eu un glissement de cerveau ,je sais ça arrive souvent
      mais en même temps j’ai découvert que j’en avait un

      en mauvais état , mais un quand même


  • Constant danslayreur 24 janvier 2013 20:16

    « 70 kilos pour une femme »
    On dit 69 goujat, malappris, grossier personnage, bouseux, phallocrate, blagueur sur blondes smiley


    • Constant danslayreur 24 janvier 2013 20:17

      Heu non pardon pas 69 non surtout pas smiley 68 adjugé.
      Ite missatra


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 janvier 2013 20:40

      Constant l’arrete pas de changer de tete ces jours derniers ,l’es devenu facho-victime chez Morice ,décoiffeur pour drame de son état .....


    • Fabienm 24 janvier 2013 20:54

      70, 69, 68, ce qui compte c’est pas le contenant !

      euh... je sais pas si je suis sérieux là

       smiley


    • Constant danslayreur 24 janvier 2013 21:17

      Salut vous trois, avec le Capitaine et quelques rares autres bon sang ce que vous pouvez détonner avec un gus comme Morice... un vrai biopole négatif, comment ça il en faut aussi ? Mouais si on veut...

      Très agréable à lire ton billet Fabienm comme d’hab merci et puis essaie de ne pas trop en vouloir aux donneurs de leçons, ne pas goûter le second degré c’est déjà une punition en soi je trouve.

      Je me ressers un thé à la menthe à la santé des contributeurs amènes, équilibrés, intelligents et sympas d’AV glou glou glou.

       
       


    • Fabienm 24 janvier 2013 21:19

      @constant : smiley

      j’ai appris à être philosophe avec les commentaires smiley


    • Croa Croa 25 janvier 2013 08:45

      On dit pas ’’69’’, on dit « Lyonnaise ».


    • Constant danslayreur 25 janvier 2013 08:48

      Ecoutez Croa vous autres, aucune lyonnaise à bord soyez sages, que des marseillaises et si ça démange trop alors pensez aux mômes absinthez-vous hips ça occupe.


  • Aurore 24 janvier 2013 22:03

    Arf je savais que c’etait une mauvaise idée de lire les commentaires !

    Je suis déja pas rassurée quand je prends l’avion en plus d’etre malade a chaque fois, me voila encore plus rassurée !


  • Stof Stof 24 janvier 2013 22:26

    Tiens, c’est vrai, j’avais jamais remarqué qu’en low cost les hôtesses ne servent à rien, en fait. On te met une vidéo des consignes de sécurité, un distributeur de boissons et basta. Ca fait au moins 3 euros de moins sur mon billet.

    Faut que je postule chez Ryan Air moi, j’ai plein d’idées !

    • Fabienm 25 janvier 2013 08:25

      Ryanair... ceux qui avaient parlé de rendre les toilettes dans les avions payantes smiley

      plus d’hotesse, mais une dame pipi !


    • cogno4 25 janvier 2013 08:31

      Elles servent à te faire évacuer si par hasard l’avion se pose brutalement sans exploser.


    • Fabienm 25 janvier 2013 08:35

      l’évacuation n’est pas prévue dans le prix du billet smiley


  • agent orange agent orange 25 janvier 2013 10:53

    Un surbook, c’est la façon de se prémunir pour les compagnies aériennes des « no-show », personnes qui réservent mais ne se présentent pas.
    S’il n’y avait pas de surbook, les avions partiraient avec des dizaines de places vides.

    Comme le 11 septembre où les avions étaient aux 3/4 vides ? LOL


    • Fabienm 25 janvier 2013 10:57

      disons que ça dépend des destinations. Direct dans les twin towers, c’est moins prisé que Cancun ou Bali.


    • agent orange agent orange 25 janvier 2013 11:22

      Oui il n’y avait pas beaucoup de candidats au suicide ce jour là...
      A moins que les budgets du programme de « witness protection » étaient insuffisants... (re)LOL


  • Reivax Nemo Reivax Nemo 27 janvier 2013 20:03

    Je tiens à réagir à cet article, travaillant dans l’aviation civile comme contrôleur aérien.
    Je trouve malheureux la façon dont vous avez écrit vôtre article car elle prouve vôtre méconnaissance complète des avions, ce qui n’est pas un problème en soit mais en lisant l’article j’ai eu l’impression que vous avez fait parti des gens qui ont du débarqué et que vous veniez craché vôtre venin contre cette bande d’incompétents.

    La masse d’un avion (et donc ça charge utile) est capitale dans la préparation du vol et un Commandant de bord (cdb) n’a REGLEMENTAIREMENT PAS le droit de décoller alors que la méthode de calcul validée depuis des années par plusieurs agence de rélgementations européennes et américaines lui donne un chiffre supérieur à sa masse maxi décollage. Il y a aussi la question du centrage de la masse qui doit être bien réparti pour assurer le maintien de l’avion dans le domaine de vol. Le CdB de ce vol easyjet devait donc réduire la masse de l’avion et pour se faire il y a 3 façons :
    - débarquer du « fret », c’est à dire les bagages en soutes (chez eazyjet il doit pas y en avoir bcp vu que c’est une compagnie low cost)
    - faire débarquer des passagers
    - réduire la quantité de carburant (à condition de garder les réserves elles aussi réglementaires obligatoire pour la tenue du vol)

    Quant aux mesures moyennes de poids des passagers, elles sont révisées tous les 10 ans en moyenne avec une petite marge évidemment pour aller toujours dans le sens de la sécurité. Des mesures dépassées sont une des causes de l’accident du vol Air midwest 5481 en 2003, les calculs des pilotes étaient bons mais les moyennes de poids de l’époque dataient beaucoup trop et comme chacun le sait, la population américain est devenue de plus en plus obèse. Si celà vous intéresse voici le documentaire air crash investigation sur la chose : http://www.youtube.com/watch?v=itEI4_9iAqU

    Pour conclure, je pense que le CdB a suivi la procédure réglementaire et était donc parfaitement dans son droit afin d’assurer la sécurité et on ne peut penser qu’Eazyjet ait voulu faire débarquer des passager pour économiser 3 gouttes de carburant alors que dans cette histoire son image de marque en prends un coup. Je comprends que ça ne fasse pas plaisir mais les gens ont été dédommagées et ça ne vaut pas la peine d’en faire une polémique.


    • Fabienm 27 janvier 2013 20:28

      Cher Reivax, j’ai peur que vous n’ayez rien compris à mon article.

      Je ris de cette anecdote qui est tout à fait symptomatique du low cost, et rien de plus.
      La seule conclusion qui s’impose si quand il y a trop d’hommes, il faut en débarquer... c’est qu’il y a trop de sièges !

       smiley


  • Rosemarie Rosemarie 27 janvier 2013 20:19

    Ce qui me surprend toujours quand on prend l’avion, on pèse la valise qui va en soute (15 voire 20 kgs en général autorisés), mais nada sur le sac à main/sac à dos qui peut peser 1 ou 10 kgs, sans compter ceux qui ne mettent pas de valise en soute mais embarquent un ENORME sac à dos.
    Pas logique tout çà.
    En tout cas votre article m’a fait sourire, ce qui est, je suppose, je but recherché, merci.


    • Fabienm 27 janvier 2013 20:29

      @Rosemarie : oui, vous avez raison, tout ceci est totalement absurde. De même que de payer un surpoids de 1 kilo pour un bagage lorsque votre voisin en fait 50 de plus que vous.


    • platonic jey 28 janvier 2013 23:52

      Fabien, ce que je trouve totalement absurde moi c’est votre insistance à dénigrer ces « méchants low cost », vous vous obstinez à défendre votre article pour lequel vous ne connaissez absolument pas le domaine. De plus, vous avez l’air plutôt heureux de pointer du doigt cet évènement sans pouvoir l’expliquer, mais sans rien pouvoir apprendre à ceux qui vous lisent...


    • platonic jey 29 janvier 2013 00:03

      Rosemarie, pour vous répondre, le poids des bagages en soute est pesé pour deux raisons :

      - on doit connaitre le poids qui sera en soute pour déterminer quelle seront les charges et dans quelles soutes elles seront placées. Sans cela on ne peut pas « centrer » un appreil en toute sécurité

      - selon le type d’appareils, de destination, pour être sûr que tous les bagages vont rentrer, les compagnies aériennes mettent des limites de poids de bagages en place, avec en premier frein taxer le moindre kilo supplémentaire.

      Dans les poids moyens utilisés, les bagages à main sont inclus dans le poids moyen des passagers. En revanche, la taille et le nombre sont limités (là aussi en fonction du type d’appareils).

       

      J’espère avoir apporté un peu de logique.


    • Fabienm 29 janvier 2013 06:45

      @Platonic bidule : et vous vous obstinez à croire que vous m’apprenez quelque chose ce qui n’est pas beaucoup plus intelligent smiley

      les raisons techniques sont connues et décrites dans cet article (si vous saviez lire). Ce qui est intéressant c’est de prendre un peu de recul et de s’interroger sur la raison pour laquelle on peut mettre assez de sièges dans un appareil au point de potentiellement mettre en danger sa navigabilité. C’est la seule question intéressante à mon sens.

      Bref, de toute manière, j’ai l’impression que vous n’écoutez que vous

       smiley


  • platonic jey 29 janvier 2013 12:03

    Je travaille en tant que coordinateur de vols en aéroport, avec Easy Jet (et aussi Ryanair, Vueling, TAP Portugal, Iberia, British Airways, Tunisair, Volotea entre autres), donc je vous assure, que je connais très bien ce domaine.

    Quand je lis le commentaire de Reivax Nemo un peu plus haut, il est clair qu’il connaît très bien le domaine aussi. Ce n’est pas une question d’intelligence, mais plutôt de savoir. Quand il s’agit de notre métier, on sait de quoi on parle.

    Un A319 classique a certes des limites de masses à ne pas dépasser, mais dans le cas présent, soit il a prit beaucoup trop de carburant (et là impossible de vider les réservoirs au sols), soit l’avion avait un problème technique qui limitait sa masse de manière plus restrictive (alors que d’habitude, ce type d’appareils peut accueillir sans problème ce nombre de passagers répartis comme tels).

    Les raisons que vous décrivez dans cet article ? le poids des passagers est trop lourd et cela s’arrête là pour vous... les solutions que vous proposez ? elles sont drôles :) la plus sérieuse, débarquer des bagages, ne fait « pas le poids » : un bagage pese en moyenne autour de 13/14 kilos, mais étant donné que c’est un low cost, il n’y a pas beaucoup de bagages en soute. Ce qui nous amène à supposer que le problème initial ne vient pas du poids que l’on a mis dans cet avion (passagers +bagages)..

    Pour finir, et c’est justement là où le commandant de bord sécurise sa « navigabilité », c’est lui et le coordinateur de vols qui appliquent les mesures de sécurité nécessaires, si besoin d’avis commercial en accord avec les opérations de la compagnie. L’erreur qui a été faite était de ne pas avoir pris en compte la limite de cet appareil plus tôt, et la solution proposée était la plus adéquate.

    Mais bien entendu c’est VOTRE article, je le conçois, je me permet juste d’apporter quelques petites précisions en réaction.


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