Le calumet de la paix
Assis dans son jardin un joint à la main, il fume l’herbe bienfaitrice. Depuis que cette saleté de crabe s’est installée dans son corps, fumer son cannabis l’apaise car il anesthésie momentanément la souffrance en calmant les velléités de la bête, ce squatteur malvenu qui ronge son intérieur jusqu’à lui faire couler des larmes de douleur. Alors, le crustacé se fait plus discret, les marteaux piqueurs creusant sa chair se mettent en veille et le vacarme strident de son orchestre cacophonique est temporairement étouffé sous la fumée inhalée par ses poumons.
C’est un de ses amis atteint de sclérose en plaque qui lui a refilé le tuyau. Au début disait-il, les médicaments te shootent. Tu te sens nauséeux, dans un brouillard, vaseux et puis ton corps s’habitue au traitement alors, ils sont obligés d’augmenter les doses jusqu’à ce que la douleur se calme à nouveau, se tempère. Le problème, c’est les effets secondaires qui détraquent ton organisme, la perversité du soigneur qui se paye sur la bête. Alors, drogue pour drogue autant prendre celle qui te calme le plus sans pour autant te rendre malade par ailleurs.
Il lui a donné des cours de phytothérapie très orientés, il en convient, sur la seule espèce intéressante dans leurs cas : « La petite graine interdite qui donne des jolies feuilles vertes… ». Dire que le boulanger du coin, ce farceur, proposait des baguettes aux graines de sésame ou de pavot, mais où va se loger l’ironie ? Alors, la culture de son petit potager privé l’occupe et lui donne une bonne conscience écologique et puis, pendant ce temps, il ne pense pas à son avenir qui rétrécit aussi vite qu’une chaussette en coton lavée à 90 degrés.
Attention, mon propos n’est pas de faire ici l’apologie des drogues, surtout celles distribuées par les laboratoires pharmaceutiques qui tuent des milliers de personnes, ni celles autorisées par l’état comme l’alcool et les cigarettes en vente libre parce que financièrement ca rapporte aux petits filous qui nous gouvernent et qui sont gentiment arrosés par ces puissants lobbies. Je voudrais juste que l’on comprenne que certaines drogues, dans certaines situations, sont plus saines, plus bénéfiques et surtout plus adaptées que d’autres.
73 000 morts par an en France, responsable : la cigarette. 50 000 décès par an en France, responsable : l’alcool. Comme disait un regretté comique : « Choisi ton camps camarade… ». J’entends déjà les commentaires du style : « Oui mais le tabac et l’alcool sont autorisés, pas le cannabis… », C’est vrai ! L’euthanasie médicalement assistée est interdite mais pas la guerre, voler dans un supermarché est interdit mais spéculer sur les matières premières et faire crever de faim des millions de personnes est autorisé voir salement encouragé etc… J’arrête ici parce que des exemples du même tonneau j’en ai à la pelle. Bien sur il y a la loi et celle-ci est le bras séculier de la justice mais aujourd’hui, j’ai comme l’impression qu’elle est devenue la prothèse d’un pouvoir corrompu, une vilaine excroissance qui fait son commerce sur le chagrin et l’amertume…
Certains diront aussi qu’il faut accepter la douleur, qu’elle fait partie intégrante de la vie etc… Seulement voilà, la coupe des supplices n'a pas la même taille pour tout le monde. Au cours de la maladie, il a constaté que la peur et le dégoût de la souffrance font crier presqu'autant que le fait la souffrance elle-même. Surtout que les donneurs de leçon ne se fassent aucune illusion, tout le monde est faible devant son calvaire.
La maladie... Pourquoi elle suit la vie ? On essaie en vain de lui échapper mais elle parvient toujours à s'incruster, elle est récursive. Choisit-elle, en jouant aux dés, un être et sa destinée pour qu’une fois dans son corps installée, elle finisse par le ronger ? Et quand par chance la science arrive à l'irradier, voilà qu'une autre apparait... La maladie, c’est le fléau de la vie et il sait bien maintenant qu’il faut mourir pour en guérir.
Donc il pense d’après son expérience que le cannabis, au niveau thérapeutique, lui est bénéfique. Bien sur, l’état et les laboratoires vous diront le contraire car, si cela venait à être de notoriété publique, ça amputerait sérieusement les bénéfices pour les uns et les pots de vin pour les autres. Les pauvres d’esprit, ils devraient arrêter de compter et penser un peu plus à vivre mais bon, on ne change pas les rayures d’un troupeau de zèbre …
Comme le volcan en souffrance par l’attente des siècles crache soudainement sa fumée pour se libérer, les volutes cannabissales emportent ses douleurs qui le précèdent vers le ciel. Allez frères de peine, sur ces bonnes paroles, il retourne péniblement à son jardinet car le quatrième signe du zodiac est entrain de gagner la partie et il lui fait salement savoir.
J’ai écri ce texte suite à deux témoignages d’usagers du cannabis à des fins thérapeutiques. Ceux-ci le consommaient parce qu’il calmait leurs douleurs et leur créait un état de bien être oubliant un instant, furtive éclaircie dans l’orage, la proche issue fatale qui, dans un état de médicamentation normale, leur minait le moral. Je ne me permettrai ici aucun jugement, d’ailleurs qui suis-je pour juger du bien fondé de telle ou telle pratique choisit par celui qui souffre et attend l’ultime départ. J’ose espérer que chacun est libre de vivre et de partir comme il l’entend et que, devant la souffrance et la mort, les conseils donnés seraient, dans le meilleur des cas, déplacés voir limite insultants.
Chacun d’entre nous est ou sera confronté un jour à sa propre maladie, à sa propre souffrance. Il est primordial qu’à cet instant, nous puissions avoir la liberté de gérer physiologiquement cette épreuve comme nous la ressentons. J’espère seulement, que les meilleurs solutions seront mises en œuvres et que l’éducation ou la prétendue morale des autres ne feront pas obstacle au dernier confort d’un être en fin de vie…
Merci à tous pour la lecture de ce texte.
48 réactions
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tinga
10 septembre 2013 10:53
Il convient de rappeler que contrairement à beaucoup de drogues légales, le cannabis est depuis toujours une plante médicinale et largement utilisée comme telle depuis des millénaires, pas de doses létales avec la White Russian (herbe extrèmement forte, plus de 20% de thc) mais vous faites disparaitre une migraine tenace en quelques bouffées.
Si vous voulez vous suicider, vous pouvez le faire facilement avec de l’alcool, et aussi une impressionnante panoplie de médicaments, jamais avec du cannabis, même pas avec de la Jack Herer , à plus de 30% de thc.Les prohibitionnistes sont en général des gens peu informés, ou des désinformateurs patentés.Merci pour l’article.-
PapaDop
10 septembre 2013 18:51
Merci Tinga ,
Une overdose d’alcool c’est le coma éthylique ,
Une overdose de cocaïne c’est la mort ,
Une overdose de cannabis c’est une grosse sieste ...J’ai même vu des gens mourir d’overdose de café ...
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COLLIN
11 septembre 2013 00:23
La morphine,dérivée du pavot,est quant à elle,parfaitement légale,en usage médicinal,bien entendu,alors qu’elle ne manque pas de défauts et d’effets indésirables.
Je ne comprends donc pas pourquoi le THC,demeure encore prohibé en usage médicinal alors que cette molécule est très intéressante,en particulier son effet orexigène,qui semble d’ailleurs très orienté sur l’appétence en général et plus particulièrement aux protéines.
En effet,la perte d’appétence,au décours de nombreuses maladies,dont les cancers,SIDA,sclérose en plaque,maladies neurologiques dégénératives diverses,et même au décours de séjours en soins intensifs,est responsable du phénomène connu sous le nom d’ « auto-cannibalisme »,c’est à dire que l’organisme,qui ne reçoit pas suffisamment de protéines,se sert directement sur la masse maigre,les muscles,etc..
Les immunoglobulines (les « anticorps ») qui nous protègent contre les bactéries et les virus pathogènes,sont fabriqués à partir de protéines,le THC lui,permet d’en augmenter l’appétence,et les patients traités au THC semblent mieux se protéger des infections « opportunistes ».
Les escarres,pour cicatriser,consomment énormément de protéines,et un apport supplémentaire de nutriments protéinés (par voie naturelle,bien sur,par des aliments..) permet de mieux les guérir.
La dénutrition protéique porte une lourde responsabilité dans l’inconfort et dans la mortalité de ces patients,et je trouve complètement scandaleux d’interdire,en raison d’un dogme primitif,l’usage de cette plante à but thérapeutique...
L’industrie pharmaceutique,néanmoins,en profite pour fourguer ses compléments alimentaires,ceci expliquant( peut-être) cela... ??
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Gabriel
11 septembre 2013 07:24
@COLLIN, « Je ne comprends donc pas pourquoi le THC, demeure encore prohibé en usage médicinal ». Vous répondez à la question à la fin de votre commentaire, « L’industrie pharmaceutique, néanmoins, en profite pour fourguer ses compléments alimentaires, ceci expliquant (peut-être) cela... ? »
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Gabriel
10 septembre 2013 12:15
Merci R Nesto’r de votre passage sur ce fil et des commentaires qui l’accompagne.
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foufouille
10 septembre 2013 11:59
le plus chiant, c’est quand ça t’empêche de dormir ou te réveille
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Uraniumk
10 septembre 2013 12:01
La morphine est un alcaloïde de l’opium obtenue à partir du pavot somnifère.
qui est une plante on dirait.
L’héroîne est un opioïde semi-synthétique obtenu par acétylation de la morphine.L’utilisation de la même plante à deux usage différent.
Le débat sur le cannabis médical est un faux débat et le détournement des opiacés
par les toxicomanes n’est pas nouveau,la grande époque de l’élixir parégorique n’est pas
si loin.
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Gabriel
10 septembre 2013 12:13
Uraniumk,
« Le débat sur le cannabis médical est un faux débat » Dites vous ? Demandez aux patients qui sont atteint de graves maladies ce qu’ils en pensent, prenez la peine de dialoguer avec eux. Vous verrez qu’ils n’ont rien de toxico comme vous le présupposez. Ne mélangeons pas tout, nous parlons ici de consommation à des fins thérapeutiques uniquement.
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Uraniumk
10 septembre 2013 12:26
Ce que je veux dire c’est qu’il n’y pas lieu de tourner autour du pot
On utilise déjà des molécules issus de plantes pour des soins anti-douleur
et il n’y a pas de molécule diabolique. -
Uraniumk
10 septembre 2013 12:50
Gabriel
Je voulais mettre aussi en lumière dans mon com le problème
du détournement des substances psycho-active à d’autre fin que médical
et les problème qui surviendront si on utilise le cannabis seront du même
ordre que pour les sus nommés plus haut.
L’argument qui consisterait à dire
Oui mais si on fabrique de la drogue pour les malades
il y en à qui ce le ferons prescrire pour se défoncer gnyi !gnyi !na.na.na....
bon c’est déjà le cas et se sera pas pire
le trichloréthylène est en vente libre...(j’ai vu des snifeurs)j’aime pas trop développer, j’aime plutôt les rapides de la détente...
c’est bien parce-que c’est toi que je fait cet effort.
salutation sincère et profonde
U-K -
Gabriel
10 septembre 2013 15:32
Il est évident que l’idéal serait que ce soit fait sous contrôle médicale. Le cannabis en vente libre n’est pas mon propos ici. C’est un autre débat…
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Deneb
10 septembre 2013 12:22
Quand on se détend avec un pétard, c’est autant de calmants et antidépresseurs en moins que l’on consomme, ce qui ne fait pas plaisir à l’industrie pharmaceutique, ni à la police, pourtant c’est bien d’un usage médical qu’il s’agit.
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Uraniumk
10 septembre 2013 12:29
Deneb
La bière a un effet anti-dépresseur
un bière+un pétard+un xanax et hop là ! la vie est belle et toute rose avec des dentelles
autour.
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Deneb
10 septembre 2013 12:51
« La bière a un effet anti-dépresseur »
Pas le lendemain matin. Le pétard a bien moins d’effets sécondaires à ce niveau.
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Ronald Thatcher
10 septembre 2013 13:17
tout est affaire de personne,
un novice dans la fumette (même un vieux bonhomme !) peut développer des troubles psychiques, de la paranoïa, réveiller une schizophrénie. Donc traitement calmants et antidépresseurs.
L’essentiel doit-être porté sur l’accompagnement du patient par le corps médical et autoriser toute les substance susceptibles de calmer un mal. Toutes. -
Deneb
10 septembre 2013 13:54
Un vieux qui se découvre schizophrène après un pétard ? Là, j’ai du mal. Avez-vous des exemples concrets ?
Sinon, il y a le mal de vivre, quand ça devient handicapant, c’est du domaine de la psychiatrie. Mais le petit mal de vivre, envie de rien, l’ennui quoi qu’on fasse..., dont presque tout le monde est rongé à de diverses degrés, assez nuisible à la productivité, c’est toujours traité par l’automédication. Il y en a qui boivent une rasade de gnôle pour l’apaiser, d’autres se forcent à l’activité physique (un petit shoot d’adrénaline, quoi), et il y a ceux, de plus en plus nombreux, qui apprécient le cocktail nicotine-THC. J’avoue que j’en suis. Cela dit, j’ai autre chose, qui personnellement m’aide beaucoup aussi : cela s’appelle « Le clavecin bien tempéré », un recueil de préludes et fugues de JS Bach, étudier ça au piano peut être extrêmement prenant et addictif, quand on prend la peine de s’y plonger.
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Gabriel
10 septembre 2013 15:50
@Rolnald Thatcher & Deneb,
Tout est bon et rien n’est bon, l’erreur est dans l’excès et qu’elles sont les raisons qui nous pousse à agir ainsi. Des médicaments tueurs ou destructeurs, nous en avons tous entendu parler, l’alcool et le tabac idem. Alors encore une fois, laissons le choix libre à celui qui souffre. Merci de votre participation au débat.
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Ronald Thatcher
10 septembre 2013 20:58
« laissons le choix libre à celui qui souffre. »
tout à fait d’accord Gabriel, la maladie est trop intime pour que le corps médical ou la justice s’oppose à une médication qui soulage du mal le principal intéressé.
A titre privé, une personne elle aussi atteinte d’un cancer avait le plus grand mal à s’alimenter pendant sa chimio. Les boissons protéinées ne passaient pas, elle perdait du poids d’une façon dramatique. Un inhalateur et une tête d’herbe lui a fait retrouver son appétit, de manger par envie, réduit le bouillonnement acide des médocs dans ses entrailles, que du bénéfice. Malheureusement ça soulage mais ne guérit pas. -
Gabriel
11 septembre 2013 07:31
Ronald, le fait que ça soulage sans effets secondaires apporte déjà est un confort inestimable au patient et rien que cela devrait suffire à ne pas pénaliser mais encourager et accompagner la démarche. Merci de vos remarques.
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Uraniumk
10 septembre 2013 12:36
Deneb
tu as aussi le cocktail du combattant
anphétamine cocaîne votka..
et un petit café ça peu pas faire de mal
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Deneb
10 septembre 2013 13:04
comparer ce genre de cocktail à un pétard, c’est prendre une poire williams à 40° pour un jus de poire
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Neymare
10 septembre 2013 15:25
Meme si t’es pas malade c’est bon !! (et puis on est tous un peu malades en cherchant bien)
Si fallait prendre tous les diktats de cette société débile pour argent comptant on ne serait plus que des robots décervelés depuis longtemps.
A ce propos, saviez vous que le cannabis entrait dans la composition de l’huile sainte à l’origine (plus maintenant malheureusement, sinon l’église se retrouverait vite fait un troupeau de baptisés, on irait à l’église à la sortie du boulot pour se faire baptiser et rebaptiser).Si tous ces cathos bien pensants savaient que leur Christ s’envoyait en l’air plein pot au THC ils en avaleraient leur chapelet : quand on vous dit que ça ouvre les portes de la conscience !!
peace and love
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Gabriel
10 septembre 2013 15:42
Neymare, merci pour votre humour mais, dans cet article je me cantonnerai uniquement à l’aspect thérapeutique de la plante. Cette herbacée, bien que non pratiquant, me semble beaucoup moins nocive, d’après les dires de quelques malades qui en consomment, que certains médicaments agréés et prescris par le monde médical et pharmaceutique. Peace & love aussi...
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Neymare
10 septembre 2013 15:55
Oui je comprends bien Gabriel, néanmoins, l’utilisation thérapeutique et l’utilisation récréative ne sont que les 2 facettes de la meme pièce : le cannabis n’a aucun effet antalgique à proprement parlé.
Il agit de la meme façon que la méditation des moines bouddhiste (qui permet aussi de réduire voire de supprimer les douleurs) : il change les degrés respectifs de l’ame et du corps physique si bien que la perception de la conscience change : l’homme étant « plus » son ame, il ressent moins son corps physique -
Gabriel
10 septembre 2013 16:07
Voilà une approche intéressante mis à part que la méditation créée un assoupissement neuronal et une baisse d’activité électrique du cerveau suite à un effort psychique de l’adepte qui, bien entendu, peut pratiquer librement cet exercice car il n’est pas sous la contrainte d’une forte douleur. Maintenant, parlant de l’aspect récréatif du produit, je ne suis pas juge et libre à chacun de l’usage qu’il en fait. N’étant, à ce jour, pas consommateur moi-même, je ne me permettrai aucun avis sur la question.
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Neymare
10 septembre 2013 16:21
Pratiquant souvent les 2 (en meme temps ou pas), l’analogie est évidente : le cannabis « endort » le cerveau (c’est pas vraiment le terme, c’est plutot quelque part entre l’hypnose et l’endormissement), et ouvre ainsi une porte dans la conscience. La méditation permet de passer cette porte en pleine conscience. C’est pour cette raison que ces voyous de rockers utilisent le cannabis pour booster leur inspiration : il est possible ainsi d’accéder à des plans de conscience très inspirants (vous n’avez rien à faire : les hautes vibrations, qu’elles soient sonores, en image, en mots etc... viennent à vous d’elles memes)
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migosh
10 septembre 2013 20:13
Ce n’est pas pour rien que le Christ s’en enduisait sous la forme d’onction et que Moïse en faisait brûler sur les pierres chaudes dans sa tente à sudation héritée de la tradition Scythe (« tente d’assignation » ).
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colza
10 septembre 2013 16:10
Le cannabis ne sera autorisé que le jour où les marchands auront trouvé un « bizness-plan » bien juteux.
C’est comme ça pour tout, pourquoi pas pour le cannabis ?-
Neymare
10 septembre 2013 16:23
Je pense que c’est surtout à l’industrie pharmaceutique que ça va faire mal : ils risquent de perdre la rente de tous les calmants, somnifères et autres saloperies dont ils abreuvent tout un chacun
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PapaDop
10 septembre 2013 19:12
Bonsoir Tous ,
Juste une précision que je n’ai jamais lue mais que personne ne ma contredite en en discutant ;
Le cannabis amplifie vos sentiments . Alors que la cocaïne vous rend plus fort mentalement et que l’alcool vous désinhibe ,le cannabis lui ,amplifie simplement votre état d’esprit ;
Vous etes content ,avec un joint vous serez très content ,
Vous étiez un tout petit peu skizo ? avec plein de joint vous deviendrez très skizoPAS de pathologie relative à la prise de cannabis ,elle se réveillent voilà tout !
Merci l’auteur Bonne soirée tous .
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Agafia
10 septembre 2013 23:49
Papadop
Merci de rappeler ce détail.
Et c’est pour cette raison que perso j’ai arrêté la fumette. Trop de jours sans. L’amplification d’un chagrin, c’est pas le top.
Les seuls moments ou j’aime encore tirer sur un pétard, c’est lors d’un concert ou mon esprit est tout tourné vers la musique et le plaisir.
Merci Gabriel de rappeler que le canabis n’a rien d’un produit néfaste à diaboliser. Plus naturel qu’une tête de mariejeanne, y a pas. -
Gabriel
11 septembre 2013 07:39
@PapaDob. Merci à vous d’avoir apporté votre éclairage et votre expérience sur le sujet. A propos, pour la circonstance, j’adore votre pseudo…
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Gabriel
11 septembre 2013 07:40
@Agafia, je crois que vous avez raison à propos de la perte des sensations naturelles dû à l’usage prononcé et répétitif du produit, certes sympathique, mais à consommer avec modération. Merci de votre participation.
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PapaDop
11 septembre 2013 19:05
Bonsoir Tous ,
Merci à vous Gabriel pour votre article ,c’est comme cela que lentement les mentalités évolueront ; dans la mesure et les débats sains .N’est ce pas pour cela que l’on est ici ( sur ago ) ?
Quand au pseudo il n’est qu’utopie
Agafia ,on s’est compris , mais votre « trop de jour sans » m ’a qqe peu attristé ... Le monde et si vaste et beau que si vous ne trouvez pas votre bonheur là et bien ...
vous le trouverez là-bas ... ?! Et ainsi vous pourrez en profiter avec un bon ’ti spliff ...
Bonne Soirée Tous
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Gabriel
11 septembre 2013 07:49
morvandiau, je suis d’accord avec votre démarche de dépénalisation encadrée. Le problème, n’est pas le produit en lui-même mais, les bénéfices financiers qu’il génère et que les institutions politiques et marchandes ne peuvent aujourd’hui contrôler. Alors, ils viennent nous faire une morale douteuse et en parfaite opposition avec leurs attitudes en vers des produits tout aussi sinon bien plus nocifs tel que la cigarette ou l’alcool. Pour exemple voir les critiques sur la cigarette électronique afin de protéger le lobby des fabricants de cigarettes. Quant à votre père, ne regrettez rien, vous avez fait ce que vous pouviez avec ce que vous saviez. Merci de votre passage.
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Gabriel
11 septembre 2013 09:30
morvandiau, je suis d’accord avec vous concernant les goûts. Bien que très libéral dans et avec les choix d’autrui, concernant les miens je suis assez vieille France...
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Bernie
10 septembre 2013 21:01
Bonsoir Gabriel,
Il y a longtemps, vous aviez déjà écrit un article sur une personne atteinte du cancer, et la dernière phrase résonne toujours en moi, de part sa force.
« Puisque l’on ne peut ajouter de jours à sa vie, alors il faut donner plus de vie à ses jours », enfin de mémoire.
Si des malades peuvent avoir un soupçon de vie en plus grâce au cannabis, alors c’est un peu une petite victoire sur la maladie.
Merci pour votre texte.
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Bernie
10 septembre 2013 22:06
Je l’ai retrouvé, ce n’était pas la dernière phrase, mais elle est bien là. 2011, 2 ans déjà.
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Gabriel
11 septembre 2013 07:58
Bonjour Bernie, tout ce qui peut rendre la vie plus douce à celles et ceux qui se battent contre la douleur devrait être dans les priorités internationales voir, faire l’objet d’un ajout dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Merci de vos lectures.
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