lundi 26 septembre 2016 - par Coeur de la Beauce

Le collectif Racine (FN), entre « romantisme » patriote et nostalgie du « bon vieux temps »

Le jeudi 22 septembre 2016, le collectif des enseignants sympathisants du Front National, le groupe "Racine", a tenu son congrès dans une salle parisienne. Son programme a été développé devant un auditoire de curieux et de journalistes, dans une ambiance très chevènementiste (ou bonapartiste, au choix), à l'image du parcours des animateurs de la réunion. Valérie Laupies, directrice d'école en ZEP, est notamment une ancienne adhérente du mouvement des citoyens. Ce sont donc des militants de la ligne Philippot qui ont organisé les débats.

L'intrusion de l'extrême-droite dans le débat éducatif est une nouveauté. Loin des clichés et du baragouin des dinosaures néo-fafs de ce milieu, mythomanes de la théorie du genre, de la méthode "globale" de lecture ou encore vieux fiscalistes obsédés du statut de fonctionnaire des profs, Mme Laupies et ses amis, professionnels du milieu éducatif, ont tenu un discours digne d'intérêt mais toutefois très utopiste pour notre époque.

Niveau des élèves, autorité des enseignants, violences scolaires, retour aux méthodes des années 60 et à l'apprentissage, fin du collège unique etc. ne sont pas l'apanage du collectif Racine. Certains syndicats minoritaires ont milité contre les réformes Haby, le pédagogisme du gourou Philippe Meirieu ou encore pour le port de l'uniforme à l'école. Par ailleurs, il n'y a pas si longtemps tous les syndicats (dont le SNES) militaient pour une laicité ferme et sans concession, pour la question des tenues vestimentaires musulmanes. 

Mais la démagogie et le manque de courage des uns et des autres sont passés par là. Surtout, la question éducative étant l'apanage de la "gauche" (puisque la "droite" s'en est toujours moqué), les syndicats subventionnés sont "couleur locale", du rose au rouge en passant par le vert écolo (la couleur de Meirieu). Il faut rappeler qu'il est difficile de monter un syndicat indépendant en France depuis 1945, et que le PS et le PCF ont recruté une bonne partie de leurs cadres au SNI et au SNES depuis la fin de la guerre. D'où la marxisation de l'enseignement, l'égalitarisme par le bas, le rejet de l'effort et du mérite ou encore la promotion des profs les plus conformistes et les plus dociles vers les postes de direction...

Le collectif mariniste établit en la matière un diagnostic correct, plus crédible même que celui du périodique conservateur "Valeurs actuelles" (voir mon article sur agoravox à ce sujet). Hélas, les réponses sont de l'ordre du romantisme et de la nostalgie de la belle époque, pour peu qu'elle ait existé concernant l'éducation.

Le niveau des élèves en lecture n'est pas plus médiocre qu'il y a un demi-siècle. Seulement, collège pour tous et fin de l'apprentissage précoce obligent, il se voit davantage de nos jours. Quant à la violence et les inciviltés, elles ne sont que le produit de notre société et de l'immaturité de trop d'adultes, qui ont oublié le collectif pour se tourner vers le consumérisme et l'égocentrisme. Ce n'est pas l'école qui a voulu cela, mais le libéralisme économique imposé par nos oligarchies depuis quarante ans. Une même logique économique qui empêche le développement de l'apprentissage en entreprise, puisque le patron français refuse de former les jeunes, contrairement à ses homologues allemands ou scandinaves. 

Revenons aux méthodes de lecture. "Racine" souhaite revenir aux méthodes grapho-phonologiques, comme beaucoup d'enseignants qui l'appliquent à nouveau dans les classes. La fin des IUFM et des années pédagogos sont passés par là. Le port de l'uniforme ? Les pays anglo-saxons en sortent, et il n'empêchera pas les élèves de penser. Donc, c'est inutile. L'orientation et la sélection ? Cela a, en fait, toujours existé. Certes, le collège unique est une forfaiture démagogique, qui est également d'ordre économique. Cela coûte moins cher au contribuable de cantonner les momes au collège que de les former en CFA, et il n'y a plus d'entreprises pour recruter des ouvriers à quinze ans (heureusement).

Parlons des programmes. L'Histoire travaille beaucoup les marinistes qui veulent revenir au roman national. Or, celui-ci est toujours enseigné en primaire. Au collège et au lycée, on ouvre sur le monde, ce qui s'impose en ce XXIème siècle. Etudier le siècle de Louis XIV et les réformes de Napoléon, c'est bien. Comprendre l'histoire de la Chine et du Proche-Orient, c'est encore mieux par les temps actuels. On peut s'étonner que le chinois, l'arabe et le russe soient si peu enseignés en France, alors que ce sont les langues de l'avenir économique et géopolitique...

La réforme des rythmes scolaires serait abrogée. On ne peut demander aux français, qui placent leurs gosses dès l'âge de deux ans en collectivité, de s'occuper de leurs enfants l'après-midi comme le font pourtant nos voisins européens. Les journées de classe des petits français sont, du coup, parmi les plus chargées du monde occidental. Problème là-encore de mentalités, et de mauvaises habitudes sur fond de féminisme déplacé. 

En outre, la repentance et le communautarisme sont bannis par le programme frontiste. Il y a une volonté affichée de revenir à la citoyenneté républicaine défendue autrefois par la gauche ouvrière, un courant politique qui a aujourd'hui disparu. En fait, le FN ne fait que reprendre des principes abandonnés par la classe politique actuelle, portée par la défense des traités économiques et non par l'intérêt général.

Du coup, quel peut être l'impact du collectif Racine sur les enseignants ? On ignore combien de profs votent pour le FN de nos jours. Dépolitisation et individualisme obligent, avec l'arrivée massive de contractuels depuis quelques années faute de candidats aux concours de recrutement, il est difficile de savoir ce que pensent les enseignants, peu bavards sur les questions politiques dans les salles communes. Les années post-1968 sont bien loin...

L'enseignement n'attire plus depuis des lustres les jeunes diplômés, dont beaucoup s'exilent vers des cieux où salaires et conditions de vie sont plus cléments qu'en France. Le collectif Racine ne fait que rappeler la triste réalité du monde éducatif de l'hexagone, mais il ne peut rien proposer de vraiment concret. Réduit au romantisme du bon vieux temps, il va à l'encontre de l'évolution des mentalités de notre société repliée sur elle-même. A l'image du FN, utilisé par les socialistes pour canaliser les mécontents depuis trente ans, et leur laisser entrevoir une solution politique au déclin de la France.

La question éducative sera sans doute au coeur de l'élection présidentielle à venir. Il ne faut pas oublier que ce sont d'abord les habitudes culturelles qui font l'éducation des enfants, et que la politique n'en est qu'une conséquence...

 



20 réactions


  • Pimpin 26 septembre 2016 17:55

    Qu’est-ce qu’on peut lire comme âneries sur le FN.


    Tant que vous persisterez à parlez d’extrême droite, terme typique de la diabolisation, vous ne comprendrez pas ce que propose vraiment ce parti.

    Je vous invite à lire ce que proposait déjà le FN en 1993, « 300 mesures pour la renaissance de la France », particulièrement les 20 pages dédiées à l’enseignement. Ce qu’il raconte n’est pas nouveau. La différence c’est qu’actuellement internet permet de shunter les médias et donc de le découvrir . Surprise, ce n’est pas ce que les médias et ses adversaires rapportent... alors on dit que le FN a changé, ce qui est évidemment faux.

    Il ne propose rien de concret ? c’est une blague ?

    Sur le fond « ce n’est pas l’école qui a voulu cela » Bien sûr que si ! L’école c’est cet ensemble de gens de gauche arc-boutés sur leur idéologie extrémiste égalitariste prétendue être la meilleure pour les enfants, alors que des années d’expériences en montrent la faillite. 
    Ils sont même parvenus à faire passer l’idée qu’il ne faudrait pas revenir en arrière au motif par exemple que ce serait « du romantisme et de la nostalgie de la belle époque », voire des méthodes capitalistes. C’est dire !

    Parce que, grosse erreur, ce ne sont pas les patrons qui sont contre l’apprentissage, mais bien « l’école » et les politiques de gauche qui font tout pour compliquer la vie des patrons qui voudraient prendre des apprentis (horreur ! les patrons recrutent des ouvriers de 15 ans !).

    La qualité de l’enseignement a été détruite durant ces 35 dernières années, et il faut bien constater que cela se déroule comme le FN l’avait prévu et diagnostiqué (il suffit de lire ce qu’il raconte depuis cette époque), et qu’il est le seul à proposer des vraies réformes à partir de principes qui ont fait leurs preuves dans le passé (et qui n’ont rien à voir avec un quelconque extrémisme de droite).

    Et enfin, non, la politique n’est pas la conséquence des habitudes culturelles ! 
    Bien au contraire, la politique veut mener le jeu, veut peser sur les habitudes culturelles, les modifier, les malaxer pour tenter de les faire coller à une idéologie. C’est aussi cela que veut casser le FN.


    • robert 26 septembre 2016 18:02

      @Pimpin
      a lire au 2ème degré, c’est du fabien....


    • Jean Rottenburger (---.---.166.178) 26 septembre 2016 18:04

      @Pimpin
      La politique a surtout servi aux cadres du FN à vivre de mandats électoraux sur le dos du peuple et du manque de courage de la classe politique républicaine.

      Quant au ’gauchisme« des profs il n’est que la conséquence du mépris des gens de »droite" pour les questions sociales...

    • Pimpin 26 septembre 2016 18:46

      @Jean Rottenburger
      Je trouve ce que vous dites tout à fait ridicule. 


      Vous accusez votre boulanger de vivre sur votre dos ? non j’espère. Pour les politiques c’est pareil, leur boulot c’est la politique, et ils sont payés pour cela. Sinon on n’est plus en démocratie.

      Non, le gauchisme des profs n’est pas une conséquence, c’est une cause de la débandade actuelle de l’éducation nationale.

    • izarn izarn 27 septembre 2016 14:33

      @covadonga*722
      Ce n’est qu’une question de caste sociale....(Meme les bobos chient sur Bourdieu : Normal !)
      La caste au pouvoir privilégie sa progéniture, intelligente ou conne, peut importe.
      (Vu le discours sur France Culture, le terme con est certain : Pathétique)
      Le pouvoir ne privilègie pas l’intelligence. Mais son nombril.
      Bref Hollande est un con, comme tout ses collègues de l’ENA...
      Enfin pas tous : 50-50.
      Si tu compares de Villepin et Hollande, tu as un gouffre de connerie héréditaire. Devinez pour qui ?)
      Mais les US ont besoin des crétins...D’ou Hollande.
      CQFD.
      La vous avez la réponse.


    • non667 27 septembre 2016 15:53

      @Pimpin
      mille ++++
      j’ajoute :
      l’état de l’e.n. n’est pas le fruit du hasard ou de l’incompétence mais d’une ferme volonté de la saboter .
      reste a trouver le mobile ?
      il y avait une volonté commune de saboter l’école ???????
       - volonté gauchiste : saboter l’e.n. pour faire échouer la société « capitaliste » française , former les élèves a la revendication plutôt qu’au travail ! ( dixit en substance cohn bendit en 68 )
       - volonté de droite : maintenir les masses dans l’ignorance ,la futilité afin de les manipuler plus facilement !


    • kitty-cat kitty-cat 4 janvier 2017 09:28

      @non667 et @Pimpin


      Bonjour et merci pour vos commentaires ! Les gens n’osent pas dire qu’ils soutiennent FN, car c’est mal vu ! La démocratie, quoi !

      C’est la partie la plus lucide et j’espère que la raison prendra la dessus de la connerie en avril 2017 tout comme cela s’est passé aux USA avec Trump !

      Vive Marine et vive la France !



    • chantecler chantecler 29 septembre 2016 21:53

      @epicure
      Z’ en avez pas marre d’écrire des conneries comme « vos islamo gauchistes » ?
      Vraiment ça vous fait bander ?
      Ou c’est pour simplement amener les gens à voter LP ?
      C’est vraiment le fond de votre pensée ?
      Si oui , c’est purement minable .
      Bah, je ne vous referai pas !
      Je vous laisse dans votre pataugeoire .


    • epicure 30 septembre 2016 03:32

      @chantecler

      C’est quoi cette réponse à la con ?

      j’ai pas parlé de vos islamo-gauchiste adressé à quelqu’un.

      Moi amener les gens à voter lepen ? mais il faut arrêter les cigarettes qui font rire.

      Non moi dénoncer des gens qui défendent les intérêts de réactionnaires, d’intégristes religieux etc.... tout en se donnant une étiquette de gauche.

      Visiblement il y a des phrases que j’ai écrites qui te sont passées par dessus la tête. Quand je parlais de gauchiste énoncé par la droite , et de gauchiste énoncé par la gauche.

      Ce sont les islamo—gauchistes qui sont un appel à voter lepen, car ces idiots inutiles ne font que donner raison aux caricatures du FN et de l’extrême droite sur la gauche. Ce sont des repoussoir pour le français moyen peu politisé, avec peu de culture politique.

      C’est toi qui est minable de m’attaquer comme ça en ne comprenant rien.

      Je te laisse dans ton bac à sable.


  • fred.foyn 27 septembre 2016 07:56

    En France, l’éducation nationale c’est comme une religion un peu ringarde, n’ayant pas su évoluer...

    L’avoir confié aux politiciens est une grave erreur, sachant que ces personnages sont plus folkloriques qu’utiles à votre société...Le résultat est devant les yeux des Français depuis des dizaines d’années, mais laisse sans réaction ce peuple..quelques manifestations et puis s’en vont...Les Français aiment les défilés..pas l’action.. !

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 septembre 2016 09:42

      @fred.foyn

      Je ne sais pas qui est le plus ringard, mais j’ai l’impression que vous, dans le genre imprécateur stérile, vous êtes pas mal non plus


    • fred.foyn 27 septembre 2016 09:46

      @Olivier Perriet...Je dresse le constat de votre pays tout simplement..ça vous décoiffe c’est normal..une saine réaction des cocus de la raie-publique...


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 septembre 2016 10:40

      @fred.foyn

      mais nous vous en remercions beaucoup ;
      cela dit ça ne fera pas avancer le schmilblick d’un pouce


    • fred.foyn 27 septembre 2016 12:22

      @Olivier Perriet...Pour la simple raison de l’immobilisme des Français face à l’EN..en effet je ne peux rien pour vous mais juste un constat de la réalité du terrain.. !


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 septembre 2016 09:05

    Bonjour l’auteur,
    vous êtes où sur la photo smiley ?


    • leypanou 27 septembre 2016 10:42

      @Olivier Perriet
      J’aime bien ce genre de commentaire. C’est dommage qu’il n’y en ait pas plus. Cela fait tellement rigoler.
      Il y a aussi Etbendindon qui en fait de temps en temps.


  • Parrhesia Parrhesia 27 septembre 2016 11:17

    Le principal intérêt de ce papier est de nous informer sur l’existence d’un mouvement tel que le collectif Racine. De la part d’un ex-enseignant, ce n’est pas un moindre mérite

     Par contre, les assertions du genre … >>> L’Histoire travaille beaucoup les marinistes qui veulent revenir au roman national… <<<, ou bien encore >>> et il n’y a plus d’entreprises pour recruter des ouvriers à quinze ans (heureusement).<<< montrent assez que l’auteur n’est pas sorti indemne des influences de sa bulle professionnelle !

    L’histoire de France n’est pas un roman mais une discipline naguère destinée, entre autre, à enseigner aux jeunes Français les exemples moraux et sociétaux qui doivent être suivis dans la conduite des affaires d’un État et ce qui arrive à cet État et à ses diverses composantes lorsque ces exemples ne sont pas suivis ! Par exemple caractéristique : ce qu’il est en train de nous arriver et d’arriver aujourd’hui à l’État français faute d’avoir respecté les valeurs traditionnelles humaines et nationales qui, quoiqu’imparfaites ont été les nôtres.

    En outre, si l’auteur avait eu une expérience plus grande des réalités socio-économiques, il aurait à coup sûr nuancé sa parenthèse (heureusement) à la fin de la seconde citation !

    Certes, la suppression du travail en usine dès l’âge de quinze ans est une excellente et honorable chose. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’elle s’accompagne maintenant de la disparition des usines françaises sur le territoire douanier français. Or, cette disparition est l’un des corollaires de l’opposition enseignante quasiment systématique (et pour tout dire, assez bornée) à la politique de capitalisme industriel régulé menée par de Gaulle ! Une opposition enseignante qui a été un facteur déterminant de l’avènement du capitalisme exclusivement financier qui nous ronge et dont le moins que l’on puisse dire est qu’il nous ramène aujourd’hui, et de plus en plus vite, vers une incroyable régression sociale.

    Honnêtement, j’ignore le but réel poursuivi par le Front National nouvelle tendance.

    Mais j’avoue que dans le doute, ma sympathie va plutôt vers le courage et le discernement manifesté par ces enseignants, ainsi devenus, en quelque sorte, des rebelles !!!


  • alec de rode 27 septembre 2016 12:58

    L’auteur de cet article a raison : les gens du FN sont de très vilaines personnes. Pensez-donc : ils veulent nous imposer la proportionnelle dans toutes les élections…  Vous voyez cela : toutes les composantes du peuple français qui seraient représentées dans les assemblées ? … Un cauchemar permanent, le malheur à l’état pur. Comment ?... ce serait ingouvernable ?... Euh, en 1986 le très démocrate François Mitterrand a instauré la proportionnelle aux législatives : il n’y pas eu de problème de gouvernance... Ou alors, il y aurait trop d’élus patriotes et beaucoup perdrait leur place. Donc, surtout pas de proportionnelle.

    Donc « valeurs républicaines » ...« non aux discriminations » ... « vivre ensemble » : ça signifie quoi ?...

    Car, là, le mode de scrutin actuel est parfaitement discriminatoire, car excluant de fait au moins 30 % de l’électorat actif français. Quel est votre avis sur cette discrimination ?

    Vous remarquerez qu’il n’y a jamais de sondage sur ce sujet : « oui ou non à la proportionnelle aux législatives »

    On attend votre prochain article sur ce sujet


    • non667 27 septembre 2016 16:04

      @alec de rode
      le très démocrate François Mitterrand a instauré la proportionnelle aux législatives :
      + un soupçon de % aux municipales !


  • Rmanal 27 septembre 2016 15:49

    Article intéressant.
    Plus que jamais aujourd’hui il faut casser les clivages « gauche »-« droite » qui ne rime plus à rien, entretenu par une classe politique, et une presse aux ordres, qui n’y voient qu’un moyen d’être réélu, sans tenir compte des besoins de progresser de la société.
    Hélas quand on voit la nullité des débats en général, ici dans les commentaires, où par principe on s’oppose les uns les autres juste pour une question de parti, on sent bien que ce n’est pas gagné de faire changer les mentalités.


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