Le Conseil de défense et de sécurité nationale. Notre laïcité soupire !
Eh oui, il est difficile pour le Président de s’imposer les contraintes du seul pays au monde qui s'oblige la laïcité et subit les ravages en cours d’une culture exogène incompatible avec la sienne. Pour 57 % des jeunes musulmans la charia est plus importante que la loi de la République et 800 signalements chez nos élèves pendant la minute de silence pour Samuel Paty révèlent le chemin à parcourir pour leur intégration.
Dans ces conditions comment la laïcité, porte ouverte à toutes les religions et pilier fondamental de toutes les cultures peut-elle encore subsister en l'état ? L'Elysée communique prudemment avec des litotes "nous sommes tous parfaitement en ligne sur le fait de dire qu'il ne faut pas faire d'amalgame avec les musulmans car nous luttons contre l'islamisme et ses dérives radicales… menaces pour la cohésion nationale avec le développement d'un islamisme "par le bas". » Une formulation qui épargne en apparence la laïcité et les musulmans.
Le Président semble reconsidérer modérément les augures conflictuels à venir d’hommes responsables qu’on ne soupçonnera pas de néofascisme, d’extrémisme de droite ou de populisme ; François Hollande (2016) « Comment peut-on éviter la partition ? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Gérard Collomb 2023 « Aujourd'hui, on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face ».
Le Président aurait-il entendu Mélenchon (2025) « oui, il y a un grand remplacement » ?
Il ne suffit pas d’ignorer les religions comme le voudrait la laïcité pour régler leurs dangers. Les laïcards se voilent la face en les ignorants comme Mélenchon affidé des musulmans avec sa créolisation.
Avec l’islam l’incompatibilité est constitutionnelle aussi, trop de nos musulmans déclarent les lois de leur religion au-dessus de celles de la République, et surtout trop peu disent le contraire. Les frères musulmans ne sont que les révélateurs d’une gangrène communautariste annoncée courageusement par Hollande et Collomb.
On était pourtant avertis avant eux.
En 2010, l’Europe avait déjà déclaré « l’échec du Multiculturalisme ».
Pourquoi réunir ce Conseil pour réagir avec dix ans de retard à la menace annoncée par Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général du Conseil de l’Europe : « L’Europe est confrontée à des changements démographiques majeurs et à une diversité accentuée par les mouvements migratoires. Les approches en vigueur pour l’intégration et la gestion de la diversité culturelle sont remises en question… Comme nous le constatons aujourd’hui, le multiculturalisme permet à des sociétés parallèles de se développer au sein des Etats… Il faut mettre un terme à cela. »
En 2010 Angela Merkel admettait « l'échec du multiculturalisme allemand… Ce modèle a totalement échoué ». Pour elle mes immigrants devaient s'intégrer et adopter la culture et les valeurs allemandes. « Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n'accepte pas cela n'a pas sa place ici… Subventionner les immigrants ne suffit pas, l'Allemagne est en droit d'avoir des exigences envers eux par exemple qu'ils maîtrisent l'allemand et qu'il n'y ait plus de mariages forcés. »
Echec de l’Allemagne.
Le 5 février 2011 David Cameron reconnaît l'échec du multiculturalisme en Grande-Bretagne et dénonce « l'échec de la politique de multiculturalisme dans son pays, en appelant à mieux intégrer les jeunes musulmans pour lutter contre l'extrémisme. Avec la doctrine du multiculturalisme d'Etat, nous avons encouragé différentes cultures à vivre séparées les unes des autres et du reste de la population … Cela a conduit à un déficit d'identité nationale en Grande-Bretagne qui a amené de jeunes musulmans à se tourner vers une idéologie extrémiste. »
Echec de la Grande-Bretagne.
Tribunaux islamiques en Grande-Bretagne
Le 10 février 2011, Nicolas Sarkozy emboîtait le pas à Angela Merkel et à David Cameron. « Le multiculturalisme est "un échec on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui l’accueillait ».
"Nous ne voulons pas d'une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côtés des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n'accepte pas cela, on ne vient pas en France… Si on accepte tout le monde, notre système d'immigration explose »
Echec de la France.
Quant à la Belgique… Avec son parti « islam » et ses candidats aux élections communales qui réclament "l'établissement d'un état islamique en Belgique ainsi que l'instauration de la charia" elle est prévenue. Le parti a déjà adressé au Roi sa « Demande de conversion du Roi belge à l'islam ».
Dans ce contexte on ne peut que soutenir l’initiative présidentielle qui sera approuvée par une écrasante majorité de patriotes français. Cette excellente possibilité constitutionnelle autorise notre Président à convoquer un conseil restreint avec le premier ministre et quelques ministres choisis pour débattre en secret. En l'occurrence pour traiter le problème religieux que pose l'islam en France et comme en Occident, sans devoir le dire. Lors de ces discussions en conclave, le frérisme musulman ne pourra pas être abordé sans toucher à leur religion.
La loi de 1905 est évoquée par les musulmans pour revendiquer les mêmes droits que les autres religions. Concernant la leur, la liberté de pratiquer leur religion conduit à la liberté de sa pratique, 1905 n’a pas prévu de trier dans les textes religieux les chapitres à exclure. Les chinois eux réécrivent la Bible et le Coran pour les adapter au système communiste, le nombre de ces croyants est trop important pour leur laisser le choix entre se conformer aux exigences nationales ou quitter la Chine.
Les débats parlementaires de 1905 principalement anticléricaux n'avaient pas intégré dans leurs disputes la perspective islamique négligeable alors, les religions concernées avaient été matées par la Révolution et par Napoléon pour les juifs, 1905 s’inscrivait dans une continuité qui refoulait sans discussion les religions dans leurs cloîtres. Fin des débats.
L'islam n'a pas eu a passé par les fourches des parlementaires d’alors, il le faudra pourtant.
L’initiative du Président Macron avec son Conseil de défense et de sécurité nationale, pourrait commencer le chantier et proposer son exemple à l'Europe qui patauge.