lundi 6 avril 2020 - par Hamed

Le Covid-19 n’est-il simplement qu’un fléau de plus, mais nécessaire, prolongeant et corrigeant, à son tour, la marche du monde

Comme l‘écrit l’économiste français Jean-Paul Betbeze : « C’est l’agence de presse (officielle) Xinhua qui le dit, le 17 mars. Parler de « virus chinois » révèle selon elle « l’irresponsabilité et l’incompétence des politiciens, qui va augmenter les peurs du virus  ». Et l’éditorial précise « avec ses efforts, la Chine a fait d’importants progrès pour contenir la maladie et donner au monde un temps précieux pour trouver comment mieux protéger le gens… Mais la soi-disant élite à Washington a préféré désinformer et calomnier les efforts de la Chine  ». (1)
 

Propagande contre propagande dira-t-on, réponse illibérale contre débats et oppositions en tous sens dans les démocraties, mais « les chiffres » sont là : 907 personnes atteintes et 25 morts pour un million d’Américains, contre 57 et 2 pour un million de Chinois ! On les mettra en doute, mais l’activité économique repart en Chine selon l’enquête de mars : l’indice manufacturier passe à 52 contre 36 en février et 501 avant. L’industrie chinoise remarche plus fort, ne serait-ce que pour répondre aux commandes européennes et américaines ! La bourse de Shanghai remonte un peu, elle qui a peu baissé (!), les autres la regardent ! C’est la preuve que « la méthode chinoise » marche, pour le PIB s’entend, et que nous aurons des appareils pour respirer et les produits chimiques pour tester. Être à l’avant-garde pour l’Intelligence artificielle est une chose ici ou aux États-Unis, faire des masques en est une autre. »

 

Ce que dit l’auteur est très sensé, cela relève de la propagande de part et d’autre, et c’est de bonne guerre entre les deux premières puissances du monde. Mais, dans l’essence de la marche du monde, l’histoire dépasse ces guerres verbales et n’agit que dans l’essentiel. Les mots n’apportent rien, en revanche les actions des uns et des autres participent à ce qui est en puissance à venir. Et c’est cela qui nous importe. Comprendre pourquoi l’irruption de la pandémie du coronavirus, un fléau auquel fait face aujourd’hui l’humanité. Jamais dans l’histoire, l’humanité n’a vécu ce formidable confinement où plus de la moitié se retrouve de force « confinée » en total ou partiel. C’est dire que l’humanité n’est pas au bout de ses peines. Et qu’elle est aujourd’hui à apprendre une nouvelle destinée et ne cessera jamais d’apprendre de son existence.

 

Comme l’écrit l’auteur : « Ensuite, ne pas céder aux pires penchants, racistes ou complotistes, autrement dit à la peur de l’autre et de tout. Le virus n’est pas chinois mais vient d’un pays sanitairement moins développé, avec une grande proximité entre les hommes et les animaux. Le COVID-19 vient de la chauve-souris, transmis à Wuhan par le « pangolin » (qui s’y mange). Le SRAS de 2003 vient aussi de la chauve-souris et de Chine, transmis par la « civette palmiste masquée » (qui s’y mange). La liste n’est pas close : le MERS vient du chameau en 2012 (Arabie saoudite), la grippe A(H1N1) du porc ou d’un oiseau en 2009 (Mexique), l’Ebola encore de la chauve-souris, mais au Congo (1976), la grippe aviaire de Hong Kong (1968), la grippe asiatique en 1957 de Guizhou (Chine)… » (1)

 

Oui, il y a eu le SRAS en 2003, la grippe H1N1 en 2009, l’Ebola en 2016, et ces maladies ont été supportées et n’ont pas provoqué un confinement presque général de l’humanité. Il y a eu la grippe espagnole qui a fait plus de 60 millions de morts entre 1918 et 1920, on fait état même de 80 millions de morts et qui a touché pratiquement tous les continents. Et c’était juste au sortir de la Première Guerre mondiale. Et exsangues, les peuples tant en Europe que dans le reste du monde sortaient tout juste de la guerre, une guerre atroce, une guerre totale qui a fait plus de 20 millions de morts.

 

A cette époque, il n’y avait pas eu de confinement, le monde balbutiait encore, la mondialisation comme celle d’aujourd’hui était encore inconnue, les peuples d’Europe, par le biais des ambitions et du despotisme de leurs gouvernants, étaient divisés. Des continents entiers étaient colonisés ou dominés, et ne comptaient guère comme présence susceptible de s’imposer à ceux qui avaient le monopole de la puissance sur le monde, il faut dire sur l’humanité entière. Un droit pour ainsi dire de vie et de mort sur les peuples soumis.

 

On comprend pourquoi le confinement n’était pas encore prêt dans les esprits de l’époque comme ce qui a cours aujourd’hui. La réponse se trouve simplement dans le stade historique dans lequel se trouvait l’humanité. L’humanité n’était pas prête, elle supportait les hémorragies en millions de victimes que ce soit par les pandémies ou les guerres. Ce qui nous fait dire que l’humanité apprenait à devenir une humanité responsable et elle ne l’était pas encore, ce qui explique ce processus dans le temps fait de souffrances, de guerres, de crises, de domination, d’épidémies et pandémies. Donc un passage obligé.

 

Même aujourd’hui, le Covid-19 est un passage obligé. L’histoire ne s’arrête pas, il n’y a ni ne pourra y avoir la « fin de l’histoire » comme l’avait énoncé le politologue américain Francis Fukuyama. S’il y a fin de l’histoire pour l’humanité, il y a aussi fin de l’humanité. Et s’il y a fin de l’humanité, l’Esprit du monde ne pourrait exister. Or, l’humanité est la projection progressive de l’Esprit du monde comme l’Esprit la conçoit et comment il l’a conçu cette humanité. En clair, l’humanité est un processus existant dans l’éternité. Il n’y a pas d’avant ni d’après. Il y a toujours l’être-humanité dans l’éternité des temps.

 

Et c’est ce qui explique les stades historiques récents et n’ont pris réellement leur envol que depuis un siècle. Parce que l’humanité a commencé à s’unifier, à se solidifier, elle n’est plus ce qu’elle était dispersée, et de plus en plus à œuvrer pour une destinée commune. Alors comme peut-on comprendre les deux Guerres mondiales ? Les ambitions démesurées des gouvernements des grandes puissances à l’époque pour les uns maintenir une grande partie du monde sous la domination coloniale, pour une autre partie revancharde cherchant à construire un empire impérial qui devait, selon leurs concepteurs nazies, 1000 ans ? N’était-ce pas une folie de telles aliénations vécues par les gouvernements des grandes puissances ?

 

Dès lors, sur ce qui est sorti de ces aliénations de l’esprit humain, c’est que ces guerres devaient se produire ne faisant de ceux qui les ont provoqué qu’un détour – une ruse selon le philosophe allemand mais nécessaire – certes fait de larmes, de souffrances, de morts, de génocides, mais c’était le prix à payer pour que l’humanité renaisse sur une autre humanité oubliant les terribles conflits qui l’ont accouchée. Et cette humanité qui renaissait n’était pourtant pas si pacifique, puisque cette fois-ci elle disposait d’armes effrayantes. Les armes à destruction massive.

 

Pourtant toutes effrayantes ces armes à destruction massive, n’ont-elles pas obligé les puissances de l’humanité de rester « calmes », de tempérer leurs penchants pour la domination, la suprématie, qui sont en fait naturels puisque ces désirs de puissance sont innés chez l’homme. L’homme se veut être souverain sur les autres hommes, alors qu’en réalité c’est une maladie inconsciente, une névrose tout simplement, une « inconscience de soi ». Et c’est ce qui se passe pour les grands qui gouvernent dans le monde, et à toutes les échelles. Du petit pays au pays le plus grand. Mais ces névroses importent dans les avancées de l’histoire de l’humanité. Et ce sont surtout ces névroses et les conflits qu’elles provoquent qui donnent sens à l’histoire. Pourquoi ? Parce que l’humanité s’auto-construit encore, elle n’est pas encore arrivée à sa plénitude. Et même y arrivera-t-elle un jour ? On ne sait et on ne peut savoir. Mais ce qu’on sait par contre, l’humanité progressera toujours.

 

Comme l’écrit Jean-Paul Betbeze, et e qu’il énonce est sage. « D’abord, éviter les « je l’avais dit », « j’avais vu, lu, entendu », « on a perdu du temps », « on (politiques, financiers…) nous a trompés ». Cassandre annonçait tout, mais les Dieux avaient fait qu’elle n’était pas crue ! La perspicacité rétrospective est inutile. Les discussions et oppositions politiques sur le champ de bataille n’aident pas.
Ensuite, ne pas céder aux pires penchants, racistes ou complotistes, autrement dit à la peur de l’autre et de tout. Le virus n’est pas chinois mais vient d’un pays sanitairement moins développé, avec une grande proximité entre les hommes et les animaux. » (1)

 

Oui, il faut éviter « ces pires penchants racistes ou complotistes, qui n’est en fait que de la peut de l’autre et de tout ». Mais est-ce possible ? Non, aujourd’hui, cette peur de l’autre est presque nécessaire. Jean-Paul Betbeze a raison de le dire mais dans le fond, cette peur de l’autre est nécessaire parce qu’elle est l’aliment non dans la confrontation, ce qui n’est pas possible aujourd’hui avec le stade avancé auquel est arrivé l’humanité – l’arme nucléaire –, mais dans l’émulation, dans la compétition. Les grandes puissances doivent se surpasser, c’est vital non pour dominer même se elles le veulent et c’est certain, mais pour être dans l’être qu’elles sont, qu’elles étaient, au regard des enjeux qui divisent le monde. Non une division négative mais une division positive dans la négation. En clair le bien qui sort de sa confrontation avec le mal qui joue dans la marche du monde. 

 

Le problème, par exemple, n’est pas que la Chine domine, et elle ne pourra pas dominer le monde. Même s’il existe une volonté de puissance en Chine, mais la nouvelle Chine ne peut oublier que sa montée en puissance, elle le doit d’abord à l’Occident qui a délocalisé une grande partie de ses structures industrielles qui n’étaient pas compétitives face au formidable réservoir humain de la Chine à faible coût, et aussi aux investissements massifs que l’Occident lui a transmis. Non gratuitement parce qu’ensemble la Chine et l’Occident y ont trouvé intérêt en ce processus.

 

Mais dans l’essence de ce processus, ce n’est ni la Chine ni l’Occident qui a choisi de se débarrasser de ses entreprises devenues improductives ou de la Chine qui y a trouvé une aubaine pour les accueillir. C’est l’histoire de l’humanité qui a commandé ce processus, le commandant parce qu’il était nécessaire au grand dam des Occidentaux. Comme il viendra à la Chine à son tour de l’opérer au nom d’un phénomène nouveau qui est à l’œuvre dans l’uniformisation du monde. Cette uniformisation s’appelle la mondialisation qui n’est encore à mi-chemin.

 

Si demain il y aura moins de pauvreté, moins d’inégalité, où même le pauvre n’envierait pas le riche, parce que le pauvre a des richesses que le riche n’a pas et inversement. Où le pauvre, malgré une pauvreté relative, se sentira riche, et le riche malgré sa richesse se sentira pauvre, c’est vers un monde de valeurs qu’il faut relativiser que le monde se dirigerait, se mondialiserait, s’uniformiserait dans sa diversité, à voir simplement les formidables canaux de la communication aujourd’hui.

 

L’humanité est parti du morse, du hertzien, puis du satellitaire, analogique puis numérique. Puis internet de 1 G, 2 G, 3G, 4G, 5G, ensuite 10 G, et puis NG et on ne sait plus où cela s’arrête. Ce n’est pas l’homme qui accouche ces G, ni sa pensée et encore moins son esprit qui n’est qu’esprit tout cout n’apportant rien à l’homme s’il n’y avait pas un Esprit bien au-dessus de l’homme incommensurablement au-dessus, et paradoxalement plus proche de l’homme que l’homme est avec lui-même. Cet Esprit et une majuscule est bien pauvre pour le nommer, cet Esprit du monde par lequel est toute l’humanité, et lui doit son devenir. Et toute la science comme tout le progrès qu’il y retire et qui va de pair avec son devenir dans l’histoire lui ouvre des horizons qu’aujourd’hui il aura toutes les difficultés du monde pour se représenter ce qu’il en sera demain. Dans 50 ans, 100 ans. 

 

Aussi le Convid-19 parti de Chine n’est pas parti de Chine pour rien. Il en est un exemple. Il est parti d’un nouvel espace. L’Occident a fait beaucoup pour l’humanité, c’est à son tour de faire avec le reste du monde. Le monde n’est pas l’Occident, le monde c’est la Terre entière.

 

Qui aurait dit que plus de la moitié de l’humanité va se masquer un jour contre un ennemi diffus, microscopique, très virulent pour les personnes faibles surtout les agents âgées ? Celui-ci a commandé le port généralisé du masque, le confinement et la distanciation entres les êtres humains. Chaque être humain pourrait devenir un danger pour l’autre. Et ce virus frappe où il veut et sans distinction de personnes, pour peu que les conditions de contamination soient réunies. Pour peu qu’un porteur de virus qui ignore sa situation durant le début d’incubation, contamine les autres. Une guerre contre un ennemi invisible.

 

Et si c’est un « virus martien ». Qu’il vient de la planète Mars, ou d’une autre planète et qu’on incrimine des chauves-souris ou des pangolins qu’on mange alors qu’ils n’y sont peut-être pour rien. C’est une possibilité puisque l’homme cherche à atteindre Mars ou une autre planète. Et qu’il y envoie des sondes spatiales sur Mars. Et si ces sondes qui atterrissent sur Mars par les microbes qui sont sur la sonde constituent un danger pour les êtres qui y vivent sur Marx de la même façon que ces martiens s’ils existent ont envoyé sur terre leurs sondes porteuses de virus martiens. Et ce n’est pas de la science-fiction. C’est possible. On ne peut que conjecturer.

 

Et si ces virus de part et d’autre participent aussi à une mondialisation encore en germe interspatiale, interplanétaire. On ne le sait pas. Nous sommes dans un mouvement de mondialisation et de globalisation en cours à l’échelle terre. Internet est déjà un espace interspatial à l’échelle Terre. Qui aurait dit, il y a 100 ans, que l’humanité chercherait à aller sur la Lune, à explorer Mars, à créer un système de communication Internet qui reliera par des micro-ordinateurs, de smartphones l’humanité entière ? Cela relève du prodige.

 

Que représentent 100 ans dans l’existence de l’humanité ? Presque rien. Et demain si on voyagerait sur Mars par des moyens révolutionnaires en l’espace de quelques jours. Qui aurait dit qu’aujourd’hui qu’on le ferait quand on sait qu’il faut 6 mois pour parvenir sur Mars ? Et les moyens d’y vivre, que seront-ils ? Et si l’homme est conçu, dans son essence intelligente, pour habiter d’autres planètes ? Sinon pourquoi ce progrès dans l’exploration spatiale ? Est-ce simplement une occupation humaine vouée à rien ? Impossible de l’admettre. Tout chose, tout effet a une cause.

 

Donc force de dire que si le Covid-19 a bouleversé entièrement l’humanité, c’est qu’il a un sens. Et peut-être il a été aussi fort qu’une Guerre mondiale, ou l’avènement d’un âge nucléaire. Peut-être même qu’il fait entrevoir une nouvelle organisation de l’humanité. Le problème n’est pas dans le million de contaminé ou les quelques dizaines de milliers morts d’êtres humains. Cette pandémie aurait pu provoquer des millions de contaminations et des millions de morts. Elle ne l’a pas fait. Et ce n’est pas parce que le confinement et la distanciation entre les personnes ont été réalisés que les ravages ont été évités. Un coronavirus plus virulent aurait pu commettre des ravages bien plus grands, et cela n’a pas été.

 

Le problème est l’histoire et essentiellement l’histoire. Et chaque événement historique cardinal qui marque la marche de l’humanité dans toutes ses facettes doit avoir un sens. L’humanité n’a jamais été dans le sens qu’elle n’a été, sinon que pour évoluer. L’humanité donc est toujours en devenir. Et c’est cela qui est intéressant de connaître, par conséquent pourquoi aujourd’hui le Covid-19 et les bouleversements qu’il a provoqués et pas seulement sur les plans sanitaires, économiques ? Sur le plan géopolitique, géostratégique, sur la définition du nouvel ordre mondial et aussi que révèle le futur de l’exploration spatiale.

 

Est-ce que lorsque la mondialisation-globalisation de l’humanité serait achevée avec une nouvelle définition d’un nouvel ordre mondial plus équitable pour les peuples, nous passerons alors grâce au progrès inconnu encore aujourd’hui à se projeter sur d’autres astres proches de la terre ? Ou le contraire faut-il attendre quelque virus qui viendrait décimer l’humanité ? Ce cas de figure n’aurait pas de sens. Pourquoi ? Pour la simple raison que les humains que nous sommes ne sont pas sur terre par hasard ? Et ce qui les sous-tend c’est notre pensée qui n’est pas seulement instinct, elle relève de l’Intelligence éternelle.

 

Et c’est à ce phénomène bouleversant que les humains doivent penser après ce bouleversant Covid-19 qui a été nécessaire, non pas qu’il devait être nécessaire, mais il l’a été parce qu’il a existé. Peut-être même continuera-t-il d’exister ou mutera mais restera en veilleuse. Mais c’est surtout parce qu’il aura prolongé et corrigé nos pensées sur la marche de l’humanité dans l’histoire. Le monde, après le Covid-19 et l’impact qu’il a eu sur l’humanité, va nous apparaître autre. Qu’en sera-t-il, toute la question est là. En clair, que serons-nous ? Pour cela, il nous faut se projeter loin et aussi proche, immédiat pour tenter de comprendre. C’est même vital pour notre compréhension.

 

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.
www.sens-du-monde.com

 

Notes :

1. « Irresponsabilité et incompétence » : la Chine critique… Washington  », par Jean-Paul Betbeze. Le 5 avril 2020
https://www.jpbetbeze.com/irresponsabilite-et-incompetence-la-chine-critique-washington/

 



7 réactions


  • Baron de Risitas Jean Guillot 6 avril 2020 14:15

    « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! »-Ecclésiaste 10/16


  • François Vesin François Vesin 6 avril 2020 18:32

    Non gratuitement parce qu’ensemble la Chine et l’Occident

    y ont trouvé intérêt en ce processus.

    .

    Pourrez-vous nous expliquer l’intérêt d’être chômeur

    et de voir arriver par avion / bateau / camion 

    des biens dont le coût ne couvre pas la matière première,

    la transformation et/ou l’usinage, le transport et la distribution ?

    L’intérêt de ce processus c’est l’avilissement progressif

    des peuples qui d’amont en aval, ne font que subir ! 


  • velosolex velosolex 6 avril 2020 23:51

    Il y a dans cet article un fond d’atavisme à la mondialisation, présenté comme un phénomène ineductable et finalement progressiste qui me déplait profondément.

    On est bien sûr capable de s’y opposer, car son ressort est mortifère, aliénant, transformant le monde en un vaste espace marchande, retirant toutes les protections.

    La preuve de visu.

    Cette épouvante issu d’un phénomène commun, a été accéléré par les phénomènes de commerce libre et sans entrave, qui nous envoie dans le mur, et qui nous a retiré notre ceinture de sécurité

    Vous avez voulu aller de plus en plus vite, et vous avez donné à la mort une vitesse de propagation inédite, voilà ce que nous dit cette pandémie. A force de dépendre de l’ami chinois, celui ci a maintenant votre sort dans a main. Ne dites pas que vous ne le saviez pas, mais votre addiction à refusé de voir les choses en face


  • Job Morro Job Morro 7 avril 2020 08:11

    Or, l’humanité est la projection progressive de « l’Esprit » du monde comme l’Esprit la conçoit et comment il l’a conçu cette humanité. En clair, l’humanité est un processus existant dans l’éternité. Il n’y a pas d’avant ni d’après. Il y a toujours l’être-humanité dans l’éternité des temps.

    citation partielle .. après cette ÂNERIE où pointe un « Esprit » qui introduit une divinité « éternelle » je n’ai pas lu la suite... que par un balayage visuel rapide.

    Il y a encore des « humains » (animal qui monopolise les ressources de la planète de façon criminelle, heureusement temporaire !) ... qui ont besoin des dieux (quelque soient leur étiquette) tous plus dédiés les uns que les autres à l’alimentation des délires de cerveaux malades. 

    « l’être-humanité dans l’éternité des temps ». « qu’est-ce qu’il ne fait pas entendre » comme disait ma vieille mère ! paysanne en sabots, bien ancrée dans la terre de Bretagne.

    Merci Hamed, j’ai bien rigolé !!

    Job.


    • Hamed 7 avril 2020 10:40

      @Job Morro

      Merci Hamed, j’ai bien rigolé !! Il demeure que mon article vous a bien fait rigoler. C’est donc un plus. L’objectif a été atteint pour la simple raison que non seulement vous avez lu l’article et essayé de comprendre, et c’est déjà un plus.

      Le 2ème plus, vous avez repris mes mots qui vous ont laissé perplexe dans votre perplexité et ce n’est pas rien, croyez-moi. On croit comprendre alors que c’est le contraire « on ne se comprend pas ». Et c’est valable pour vous et tout un chacun. Alors on tente de comprendre ce que l’on n’arrive pas à comprendre.
      Et c’est important.

      Le 3ème plus, c’est que vous avez rigolé, et c’est très important aussi. Parce qu’il authentifie que vous n’avez pas compris. Et vous le dîtes : « l’être-humanité dans l’éternité des temps ». « qu’est-ce qu’il ne fait pas entendre » comme disait ma vieille mère ! paysanne en sabots, bien ancrée dans la terre de Bretagne. »

      Sauf que votre vieille mère a compris que cela ne sert à rien de comprendre ce qui ne peut être compris. Voilà, ami, merci d’avoir compris à votre façon qui se dispute à tout autre.


  • Le421... Refuznik !! Le421 7 avril 2020 09:17

    Quand je vois les informations qui tournent en boucle dénonçant le désastre sanitaire et que je mets en parallèle le graphique des décès en France (INSEE) en 2018, 2019 et 2020, je me pose pas mal de questions...

    Tout cela sent l’embrouille.

    Et dans la mesure où les infos sont diffusées par « les maîtres du monde », qui ne sont pas les dirigeants politiques, il est normal de constater cette incohérence entre les paroles diffusées et la réalité du terrain.

    Ça pue la théorie du chaos à plein nez...

    https://strategika.fr/2020/04/01/geopolitique-du-coronavirus-entretien-avec-valerie-bugault/?fbclid=IwAR2f06R0lbo2Z9JSmL26Gmy-v1uudwXeQBPUjiABa_b44xq67LIOiYeR3UY


    • Hamed 7 avril 2020 10:45

      @Le421

      Exact. Ça sent l’embrouille mais il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Donc il faut poser la question à votre pensée et c’est ce que vous faîtes. Il faut seulement faire plus pour débrouiller le chaos qui est diffusé.


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