samedi 10 octobre 2015 - par Christophe Hamelin

Le développement durable comme rouage du désastre

L'actuelle progression de l'écologie dans les consciences n'est peut-être pas le signe que nous allons dans le bon sens. Bien au contraire, cela pourrait bien être le signe d'un rétrécissement de l'horizon mental de la population qui éloignerait la perspective d'une résolution positive du désastre qui s'annonce...

À l'heure où nous nous approchons de ce qui s'apparente au jugement dernier, c'est-à-dire le moment où l'écosystème ne pourra plus fonctionner, la prolifération des discours sur le développement durable peut être analysée comme le signe que nous sommes malgré tout sur la bonne voie pour résoudre le problème. Quel meilleur exemple que la prochaine conférence sur le climat qui aura lieu à Paris, la COP 21 , dotée d'un objectif à la mesure de ses prétentions : limiter la hausse des températures à deux degrés sur l'ensemble de la planète. Les huiles de l'oligarchie politique mondiale vont donc se rendre à Paris pour lancer un signal fort et décider des mesures à prendre pour parvenir à ce résultat. Le monde de l'art (si tant est que l'on puisse nommer des « oeuvres » ou « dispositifs » – on ne sais plus comment les appeler – comme celui-ci de l'art...) n'est d'ailleurs pas en reste avec la Nuit Blanche de Paris dont le thème cette année fut le climat. L'aspect spectaculaire de ces grand-messes qui occupent l'espace-temps de la communication moderne contraste avec la modestie des ambitions affichées une fois qu'on les a dépouillées de tout leur appareillage idéologique. Bien sûr, il y a plusieurs façons de lire la situation et, d'un autre coté, de nombreuses voix se réjouissent, par exemple, de la tenue de la COP 21, signe supplémentaire d'une prise de conscience qui va dans la bonne direction. D'ailleurs, tout un aréopage hétéroclite de personnalités médiatiques pousse en ce sens, à l'image de l'Appel des Consciences du 21 juillet 2015, rassemblant des personnalités telles que Nicolas Hulot, Pierre Rabhi, en passant par Arnold Schwarzenegger et le prince Albert de Monaco ; appel qui s'apparente à un cénacle d'entrepreneurs de morale, d'anciens journalistes, bref de toute cette élite de pacotille qui clame son angoisse de ne plus être en mesure de jouir de ses privilèges bien qu'en réalité elle ne décide de rien puisque son influence, artificiellement constituée par les médias, n'a d'autre fonction que la moralisation de la population.

Au delà de ces événements préfabriqués, nous voyons, avec le développement durable, se déployer mondialement l'immense appareil de propagande mis en place par les États et les entreprises – ce qu'André Gorz nommait la mégamachine industrialo-étatique – en vue d'imposer un seul et même paradigme face à un désastre majeur dont les générations d'aujourd'hui ne voient que le commencement. L'écologie (en tout cas sa version actuelle) et sa déclinaison en terme de développement durable sont des mises en mots particulières de la situation présente, mises en mots dont la fonction est d'éviter ce que George Orwell nommait le « crime de la pensée », qui consisterait, dans notre réalité, à imaginer des solutions qui mettraient en danger le capitalisme. Mais Orwell n'a fait que reprendre des préceptes qui existaient déjà dans la philosophie allemande, à l'image de Marx et Engels qui écrivaient :

 

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose, du même coup, des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l’un dans l’autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante »1.

 

Je ne sais pas si, dans l'histoire, il est possible de trouver exemple plus abouti de ce raisonnement qu'en ce qui concerne l'écologie et ses déclinaisons en terme de politiques de développement durable. Certes j'entends d'ici gronder ceux qui affirment n'être pas dupes du mouvement à l’œuvre et qui savent que la COP 21 va échouer, que de toute façon, ses objectifs sont trop peu ambitieux et les lobbies entrepreneuriales trop influents. Mais n'y a-t-il pas moyen de déceler, même dans les critiques adressées aux politiques de développement durable, l'acquiescement au paradigme imposé par la bourgeoisie ? Ainsi, alors que le désastre prend des allures dantesques, c'est sur le mode de vie que porte principalement l'effort de communication du pouvoir central et nous, nous consentons, plein de culpabilité, aux injonctions de réformes de nos habitudes quotidiennes, comme si nous en étions responsables, comme si elles n'étaient pas déterminées par de puissants mécanismes socio-économiques mis en place par la classe dominante, celle-là même qui vient nous faire la leçon. Ainsi, nous acceptons de réfléchir aux moyens de limiter nos déchets, de recycler ou de tenter de baisser la pollution atmosphérique en achetant le bon modèle de voiture ou en limitant notre vitesse. Combien de fois entendons-nous quotidiennement que c'est la conscience de tout un chacun qu'il faut modifier et même qu'avant de vouloir changer les autres, c'est bien par soi-même qu'il faut commencer ? Et comme nous sommes là, anxieux de voir l'inévitable se profiler, avec le sentiment qu'en réalité il n'y a personne aux manettes, nous obtempérons. Nous nous plongeons dans une introspection stérilisante, adoubant ainsi la psychologisation d'une situation collective, niant le fait que dans la société de masse, la population est impuissante car elle est aux mains d'une oligarchie qui décide de tout. Alors qui aujourd'hui ne recycle pas ses déchets ? Qui ose encore mélanger le verre avec le plastique dans la grande poubelle ? Qui jette son ordinateur avec les autres déchets ménagés ? Aujourd'hui plus qu'hier, les analyses de Marx et Engels assènent à l'individu de masse embourgeoisé une vérité qui indique la profondeur abyssale de son aliénation. Que penser de ce genre de vidéos de propagande (consultable également ici), typiquement petite-bourgeoise en ce qu'elle indique, en mettant en scène des femmes et quelques hommes émasculés dans un univers psychédélique typique de la contre-culture post-soixante-huitarde, qu'une solution au désastre est possible dans la société marchande ? Le coup de force consiste ici à affirmer qu'une adéquation entre l'intérêt personnel du consommateur et la préservation de la planète est possible, disjonctant ainsi l'idée que l’existence même de la société de consommation est incompatible avec la pérennité de l'écosystème actuel.

Guy Debord a décrit en 1971 dans un texte quasi-prophétique, La planète malade2, l'avènement de ce qui ne s'appelait pas encore les politiques de développement durable. Il y décrit l'implacable mathématique par laquelle la science moderne prédisait déjà l'échéance catastrophique. Et Debord d'expliquer :

 

« Les maîtres de la société sont obligés maintenant de parler de la pollution, et pour la combattre (car ils vivent, après tout, sur la même planète que nous ; voilà le seul sens auquel on peut admettre que le développement du capitalisme a réalisé effectivement une certaine fusion des classes) et pour la dissimuler : car la simple vérité des "nuisances"et des risques présents suffit pour constituer un immense facteur de révolte, une exigence matérialiste des exploités, tout aussi vitale que l'a été la lutte des prolétaires du XIXème siècle pour la possibilité de manger. »

 

Évidemment, selon Debord, l'optique réformiste de ce que sont aujourd'hui les politiques de développement durable est vouée à l'échec, au même titre que les réformismes précédents. Les échecs de ces derniers, tels la social-démocratie (échec si l'on considère avec les socialistes que son rôle était d'améliorer la condition de la population mais victoire pour le pouvoir en ce qu'elle a permis d'éviter que les bourgeois ne soient dépossédés de l'appareil de production), ont pu être effacés par la capacité des peuples à absorber la douleur, absorption facilitée par le fait que l'école et l'industrie culturelle organisent l'amnésie en remplaçant la mémoire par l'histoire : ce qui était une dégradation inacceptable pour une génération est alors accueilli sur le mode de la normalité par la suivante (c'est pourquoi de nombreuses personnes pensent que la social-démocratie a effectivement amélioré la condition du peuple). Le développement durable procède de même : en présentant comme acceptable ce qui était jadis inacceptable, en présentant comme données de tout temps des dégradations en réalité récentes, il annihile la mémoire. Ainsi, les nouvelles générations ne savent plus ce que fut l'ensemble ville-campagne que détruit la constitution d'immenses espaces architecturaux fonctionnalisés. Elles ne savent plus le souci esthétique qui habitait la constitution paysagère quand elle était menée de façon autonome par les peuples. Comment le pourraient-elles quand le fonctionnel se généralise à tout les espaces-temps ? Des espaces ruraux jadis magnifiques disparaissent sous des lotissements ou des parcs d'activités labellisées « environnementaux » sans la moindre insurrection (notons que ISO signifie International Organization for Standardization. Quel bonheur d'imaginer à quel point le monde normé par ISO sera merveilleux). Le temps lui-même se rétrécit sous les coups de ce que l'on nomme maintenant « l'emploi du temps », temps employé qui s'ajuste à merveille avec la contraction de l'espace qu'opère la fonctionnalisation par l'architecture. Comment, pour un individu scolarisé, imaginer un temps sans emploi du temps ? un lieu de vie sans architecture hétéronome ? Comment ne pas penser ici à Marx et Engels ?

 

La capacité des discours dominants à stériliser la pensée est absolument stupéfiante. Encore une fois, le paradigme écologique des politiques de développement durable en fourni peut-être le meilleur exemple historique. Prenons le recyclage : tout le monde recycle aujourd'hui. Mais a-t-on bien mesuré les conséquences de ce geste ? A-t-on réellement réfléchi individuellement et surtout collectivement aux implications gravissime du recyclage ? Il est possible d'en douter et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que la reprise en masse d'un geste par une multitude d'individus indique l'existence d'un mécanisme extérieur qui détermine ces mêmes individus. La normalité étant que le libre-arbitre de tout un chacun ou des communautés (s'il en existait encore en Occident) produise une grande variété de comportements, la massification du geste de recyclage indique par conséquent qu'il n'y a pas eu réflexion autonome.

Mais plus encore, une rapide analyse montre que le recyclage est la pire des solutions aux problèmes qui nous assaillent. Tout d'abord, il permet aux entreprises (donc à la bourgeoisie qui accumule à travers elles) de ne pas subir les conséquences de leurs actes. Puisque les populations effectuent gratuitement le travail de recyclage des produits et autres emballages par lesquels les firmes inondent leurs vies, celles-ci peuvent continuer à fabriquer ces mêmes marchandises inutiles et de mauvaise qualité avec leurs emballages. Voilà certainement une des causes de la bien-nommée « obsolescence programmée ». Puisque la population atténue les effets de cette pratique de sabotage en limitant la quantité de déchets qui en résulte, les entreprises peuvent la perpétuer voire l'institutionnaliser. Ce faisant, c'est logiquement que le recyclage provoque à long terme l'accroissement de la production de déchets tout en permettant aux entreprises d'exploiter ce qu'il reste de ressources naturelles puisqu'il repousse le moment où l'accumulation de déchets va réellement poser problème.

Le comble, c'est que la fonction de l'emballage est, certes de protéger le produit, mais aussi d'empêcher le vol. Donc la population participe du maintien d'un système d'emballage qui lui est hostile. En effet, le vol est le fait des strates les plus défavorisées de la population – ce sont les pauvres qui volent dans les magasins – par conséquent, recycler consiste à acquiescer à l'ordre marchand qui organise la pénurie et la frustration dans les catégories les moins favorisées.

 

Ainsi, nous voyons que le recyclage n'est pas une solution mais une partie du problème. En d'autres termes, il ne faut plus recycler ! L'acceptation généralisée de cette pratique désastreuse n'est que le signe de l'embrigadement généralisé qui règne dans ce pauvre Occident. Il est également le signe d'une volonté implicite de ne pas remettre en cause les bases de la société capitaliste. En cela, le geste du recyclage, quand il est effectué par quelqu'un qui connaît les enjeux tels qu'ils viennent d'être présentés, est un geste d'extrémiste qui, par tous les moyens et quelles qu'en soient les conséquences, refuse la nécessaire radicalité des solutions à un mal lui même radical. Le manque de radicalité est la marque de l'extrémisme. Le plus longtemps le capitalisme survivra, le plus l'état de la planète sera désastreux au moment de son écroulement, épuisée qu'elle sera par l'exploitation intégrale de ses ressources et l'explosion inévitable des déchets qui en résultera. En ce sens, le recyclage est une pratique « jusqu'au boutiste ». Il ne s'agit pas ici de ne mettre en cause que la population. En effet, l’effort de propagande produit par le pouvoir central est ici énorme et se porte sur toutes les couches de la société, y compris et surtout les enfants. Pauvres enfants, jeunes êtres à qui on explique que leur planète se détériore à grande vitesse et que leurs vies va se passer dans un environnement abimé, à qui la petite-bourgeoisie écologiste des associations que l'on autorise à intervenir dans les écoles explique que la solution se situe dans « les petits gestes quotidiens qui vont sauver la planète » : le recyclage, le co-voiturage (là encore, comment ne pas voir que, si le capitalisme perdure, tout le pétrole sera consommé quoi qu'il arrive. Alors pourquoi co-voiturer ? Pour que ce système subsiste le plus longtemps possible ? avec l'accentuation des conséquences désastreuses que cela sous-tend ? Pour que la classe dominante puisse poursuivre ses extravagances le plus longtemps possible pendant que nous économisons ?), etc. L'effort porté par l'oligarchie sur les enfants est caractéristique des régimes totalitaires : ce sont désormais les enfants et les jeunes embrigadés par le pouvoir central avec la collaboration de la petite-bourgeoisie écologiste, qui vont apprendre aux vieux comment se comporter. Je le répète, cette inversion de l'ordre anthropologique de la transmission des savoirs est le fait de tous les totalitarismes. Nous pouvons tout à fait imaginer que dans quelques décennies, avec l'accentuation du désastre, le pouvoir autorisera la dénonciation des comportements « non citoyens » au sein même des familles : la tendance actuelle nous dirige droit vers ce type de monstruosités. Quoi qu'il en soit, cette litanie écologiste indique que la modification des comportements personnels est riche d'avantages pour la classe dominante qui répand ce discours. En effet, elle prévient la constitution d'une conscience collective lucide du désastre, lucide c'est-à-dire qui prendrait acte de la radicalité d'un mal qui prend sa source au plus profond de la domination économique et sociale. En culpabilisant les individus sur leurs faits et gestes, en leur répétant qu'ils doivent se livrer à l'introspection, c'est-à-dire à une démarche d'autocritique qui les fera accéder à un stade supérieur de conscience, on met à l'abri les structures socio- économiques du système d'exploitation du travail qui est à la base de la catastrophe.

Mais pire encore, par là, le pouvoir central accroit son emprise sur la vie de tout un chacun. À terme, nos poubelles seront équipées d'un code-barre (c'est déjà le cas en Allemagne depuis les années 90) et l'on vérifiera le poids ainsi que le contenu de nos déchets. De même, sous couvert d'économies d'énergie, le gouvernement vient d'imposer en douce, le 17 août 2015, la généralisation du nouveau compteur électrique EDF, nommé Linky par la novlangue fasciste, qui est en réalité un mouchard qui tient informé la mégamachine de nos faits et gestes. Les exemples de ce type sont légions. Sous prétexte de sauver la planète, l'oligarchie fasciste qui règne aujourd'hui sur le monde happe ce qu'il nous reste de liberté. Ce faisant, les écologistes et autres entrepreneurs de morale embourgeoisés, tous ceux qui pensent pouvoir résoudre le problème en évitant une remise en cause radicale du système, précipitent davantage encore le mouvement de prise en charge intégrale de la vie par les institutions bourgeoises à l’œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Pour poursuivre le raisonnement de Guy Debord, on voit que la fonction du développement durable est de perpétuer les conditions d'accumulation du capital malgré leurs conséquences funestes. Les catastrophes engendrées par le système, loin de l'affaiblir, le renforce. Nous vivons un cauchemar. Par conséquent, la progression de la conscience écologiste dans la population n'est pas un signe d'espoir pour le futur, bien au contraire, elle est un signe d'aliénation. Puisque l'écologie écarte l'idée d'une destruction radicale du système capitaliste en général et de la bourgeoisie en particulier, elle nous prive mentalement de la seule solution qui soit pour prévenir le désastre auquel nous assistons. En cela, l'écologie est une pensée typiquement petite-bourgeoise, elle ne dépasse pas intellectuellement les limites que lui inflige l'ordre économique qui la fait exister. Par conséquent, elle est une pensée qui ne peut qu'accompagner le désastre et non pas le résoudre. Elle fait partie du problème et non de la solution. Je demande à ceux qui s'étranglent en lisant cela de ne pas se mettre en colère, car se scandaliser est un moyen de faire l'économie de la réflexion. Il faudrait tenter d'appréhender à quel point l'horizon de ces pratiques se limite à la survie de ce système funeste dans lequel nous achetons notre nourriture à des entreprises, dans lequel nous ne produisons plus rien de ce qui nous entoure et où nos déplacements sont à la fois provoqués et autorisés – ou pas – par la mégamachine industrialo-étatique. Enfin, et c'est certainement là le point crucial, il semble plus urgent que jamais de renouveler la réflexion sur la question de ce qu'est le totalitarisme.

 

Christophe Hamelin

 

1 Karl Marx – Friedrich Engels, L’idéologie allemande, Paris, Éditions Sociales, 1976, p. 44.

2Guy Debord, Œuvres, Paris, Éditions Gallimard, 2006, p.1063.



29 réactions


  • mmbbb 10 octobre 2015 18:29

    C’est un article que l’on croirait lire dans Contrepoint un article de Guy Sorman qui est reste bloque a l’idee de progres du XIX siecle un progres a croissance indefini en niant les effets de la pollution lui qui se pretend etre un connaisseur de la chine le comble de la malhonnete intellectuel L’ecologie qui n’est pas dans la grille de lecture des marxistes justement et dont le peuple paie en silence les fruits de la croissance. Un article fouillis à charge ou se mêle les idées politiques et philosophique L’auteur emploie le mot moral mais il devrait au prealable donner une definition tant ce mot est aujourd’hui rejete et galvaude S’il est vrai que le discours de l’ecologie est porte par les gourous de la communication, L’ecologie est avant tout une science complexe qui etudie les ecosystemes et les cycles de la nature. L’auteur aurait du donner la parole aux scientifiques ces travailleurs de l’ombre dont les etudes peuvent apporter une vision autre que politique. et reducteur du discours des grand messes


  • lsga lsga 10 octobre 2015 19:02

    un très bel article.



    • mmbbb 12 octobre 2015 09:18

      @lsga 

      Je vous croyais plus intelligent Il y a le meme article ecit dans Contrepoints par Sorman Ce media prend le contreprieds des ecolos sans aucun recul Les bouteilles en plastique est un cas d’ecole. Ce liberal oublie de citer  Rene Dumont qui avait predit que l’eau potable deviendait une source rare Les eaux des villes sont traitees filtrees et javellisees A lyon l eau sent parfois la javel Le bassin breton ne permet plus de donner une eau potable et il est conseille aux meres de donner de l’eau en bouteille La bouteille termine sa vie a la poubelle et les beaucoup agriculteurs d’aujourd’hui se suicident Cet article comme celui de Sorman est un artcile de bo bo ayant un prurit anal tant le sujet est complexe et que nous nous sommes laisses enfermes  dans un systeme de production  idiot . Il ya eu un rapport de l’inspection general des finaces sur le cout de la depollutiuon des eaux en bretagne  Le plastique finit aussi sa vie dans les oceans et apres une decompostion par les UV se melange au plancton Par ailleurs ces dechets terminent le tri final en Inde comme nos cartes mere d’ordinateur en afrique ou  le recyclage pollue les organismes des  noirs . Cet article comme celui de Sorman s’adresse a des nantis qui mériteraient un jour de crever de faim


  • clostra 10 octobre 2015 19:29

    Superbes illustrations !

    Alors, COP21, Climat ou Développement Durable ?

    On va on vient on rêve on parle, On va on vient on rêve on parle, on rit, on rit ... pour oublier que tout ça n’est pas drôle. (Julien Clerc)

    Ce qui fait surtout qu’on ne comprend rien à la COP21 est que ça part dans tous les sens et que ce qui fédère n’est pas le climat mais l’idée, la certitude que le Développement Durable est un humanisme.

    Regardez bien, voici que soudain on nous promet une croissance de (zut, j’ai oublié) en pleine préparation de la COP21, calcul d’apothicaire qui mise sur - on vous le donne en mille - les extractions de gaz de schistes des Etats Unis qui font plonger le cours du pétrole, ont permis (et qui pourrait le reprocher) à un plus grand nombre de partir (en polluant avec tous ces gaz d’échappement, ces CO2 - oh ! le vilain ! chaud devant ! - ce CO et ces particules fines-qui-ne-réchauffent-rien-du-tout - sans compter tous ces avions qui déferlent pour le Développement Durable du Tourisme avec tout ce kérosène.

    C’est que c’est beaucoup plus exigeant de parler « durablement » (chewing gum très à la mode) de Développement Durable, surtout si on considère que c’est un humanisme. Un humanisme qui, par exemple, considère que l’entreprise durable opère un management par la confiance (durant les 3 années où j’ai eu la chance de pouvoir l’exercer dans un service public - laboratoire hospitalier - il n’y a pas eu un seul arrêt maladie), c’est juste un petit exemple pour illustrer ce que peut être l’humanisme du Développement Durable.

    Alors, au diable le Climat et la COP21 !

    Sauf que soudain on entend parler d’extrême pauvreté, de sous pour le développement des pays sans eau, sans électricité, sans économie. Déjà c’est difficile à cerner l’extrême pauvreté, mais si en plus on doit se gratter la tête en se demandant quel est le lien avec le climat, c’est dur.

    Donc, le climat, son impact (il neige à Moscou c’est un peu tôt, on caille depuis début septembre, le blizzard à soufflé sur la côte est des USA - non pas encore cette fin d’année), sa prise en compte font partie d’un ensemble plus vaste mais il faut en effet s’entendre sur ce qu’on appelle Développement Durable.


  • liberty1st liberty1st 10 octobre 2015 20:05

    Très agréable de lire un article à contre-courant. J’étais sceptique à la première lecture mais il est vrai que certains de vos points sembles très sensés et posent des questions cruciales sur notre modèle de société.

     

    Il est vrai que de nombreuses campagnes de culpabilisation et de normalisation de l’individu (via la publicité/propagande moralisatrice par exemple) entrainent un transfert de responsabilité des industriels vers le citoyen et, plus grave encore, cela légitime les pratiques inacceptables de l’industrie telles que le suremballage ou le gaspillage alimentaire. Marre des pubs du genre "recycler c’est bien ; faites le pour vos enfants ; faites le pour vous ; si tu ne recycles pas t’es un co****d. 

     

    Cela ressemble beaucoup à ce que l’on a observé avec la cigarette : aujourd’hui, les gens qui fument sont présenté comme des irresponsables et des égoïstes ("qui creusent le trou de la sécu") alors que les industriels peuvent toujours vendre des cigarettes …

     

    Il est également vrai que l’on doit s’interroger sur la santé mentale de nos sociétés quand l’on empêche et l’on condamne « le voleur de pommes » alors que les plus grands voleurs et meurtriers de l’histoire ne sont que rarement inquiétés  (détournement de fond, évasion fiscale, fraudes, guerre illégitime...).

     

    " Le manque de radicalité est la marque de l’extrémisme" est une phrase que je trouve assez paradoxale pouvez-vous expliquer ?
     
    Non les braves gens n’aime pas que l’on suive une autre route qu’eux.

     


    • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 11 octobre 2015 11:52

      @liberty1st
      Bonjour et merci pour vos commentaires et critiques. Je suis très énervé par mes erreurs d’orthographe mais il suffit que j’envoie l’article à la modération pour qu’elles m’apparaissent en partie. Je voudrais expliquer la phrase que vous mentionnez :

      " Le manque de radicalité est la marque de l’extrémisme« 

      Effectivement, il y a ici une faiblesse de l’article car elle n’est pas expliquée. Alors voilà. Je pense que notre approche du champ politique est totalement biaisée par les mots. Le terme »d’extrême« nous dessine un tableau qui désigne ceux qui votent Les Républicains ou PS comme des modérés alors que les extrémistes de gauche et de droite seraient, en quelque sorte, victimes d’un délire politique minoritaire. Mais que sont ceux que l’on appelle des »modérés« et autres centristes ? Ce sont des gens qui s’accrochent à un système funeste et moribond et qui s’entêtent à voter pour le maintenir, en dépit des catastrophes qu’il provoque. Par conséquent, leur manque de radicalité est bien la marque de leur entêtement, de leur extrémisme. Donc, en réalité, les personnes dites extrémistes ( de droite comme de gauche) sont en réalité les plus lucides et les »modérés", du fait qu’ils refusent la nécessaire radicalité des mesures à prendre pour enrayer le désastre, sont en réalité les extrémistes. C’est cette approche là que je reprends à propos du développement durable.


    • liberty1st liberty1st 15 octobre 2015 03:23

      @Christophe Hamelin
      Merci pour cet éclaircissement.


  • jjwaDal jjwaDal 10 octobre 2015 20:41

    Le sujet est complexe et je pense que vous vous y perdez en partie. Tout d’abord l’expression « développement durable » recouvre dans les esprits pas mal de choses qui n’aboutissent pas in fine aux mêmes résultats. S’il s’agit du développement durable de la croissance économique et donc de la consommation de ressources naturelles, le rapport du « Club de Rome » a montré que la pression agrégée de nos effectifs par nos « exigences de consommation individuelles » aboutit à une implosion de notre mode de civilisation dans ce siècle. En soi, aucun de nos actes ne pose vraiment soucis, c’est toujours le produit de nos effectifs par le volume per capita de ressources nécessaires qui mène au mur ou au précipice. Cas typique la consommation de viande. Aussi longtemps (avec les rendements actuels qui sont quasi en plateau pour de multiples raisons) que la surface de terre agricole nécessaire par individu que multiplie nos effectifs est marginal par rapport aux terres cultivables (disons où pousse de l’herbe donc herbivores, carnivores bref un écosystème complexe), no problem. Quand il faut utiliser la quasi totalité de ces terres aucun soucis si on accepte la disparition de l’essentiel des écosystèmes riches sur Terre...
    Quand on dépasse ce chiffre « game over » n’est plus très loin.
    Or nous cumulons les handicaps sérieux. Déjà nous n’avons pas maîtrisé assez tôt nos effectifs. Ensuite nous sommes effectivement devenus « accrocs » à un mode de vie énergivore et ressourcivore qui exclu qu’on puisse le transposer à 10 ou 11 milliards d’humains en 2050. Personne ne peux imaginer sous ses yeux les besoins des 7 milliards d’humains actuels et leur impact sur la planète. Dit sans détour nous avons la trajectoire d’une colonie de bactérie sur boîte de Petri qui dévorent toutes les ressources disponibles sans voir venir le pic et l’effondrement qui va suivre. Ce n’est pas l’oligarchie mais bien la nature humaine profonde qui nous pousse à dévorer au maximum de nos ressources financières (du pécul donc...) en nous tamponnant des besoins légitimes des pays qui n’ont pas atteint notre stade de « développement » et bien plus encore des autres formes de vie et des générations à venir. Dit sobrement nous sommes une bande de salopards finis et sans états d’âme. Un riche héritier qui dilapide tout pour sa jouissance personnelle et la famille et la descendance peux aller au diable...
    Le recyclage est un maillon essentiel si on veux durer un peu plus mais illusoire sans un frein très net au gaspillage de masse et surtout à l’asymétrie du partage des ressources.

    Or depuis le début chacun dévore le maximum de ressources sur lequel il peux mettre la main et ce système nous condamne sans appel. Avant que la population des pays développés comprenne ce qu’elle a fait nous serons dans un potage assez indigeste.
    Alors bien sûr, la technostructure qui nous environne pompe l’essentiel des ressources et de l’énergie qu’on peux individuellement nous attribuer et nous ne l’avons pas décidée nous-mêmes. Mais nous hurlerions si elle n’était pas là...
    Contrairement à vous je pense que nos élites sont à notre image : ils poussent juste l’obscénité un cran plus haut, c’est tout.


  • Sozenz 10 octobre 2015 22:05

    excellent contrepied de tout ce que l on nous enseigne !
    J’ adore votre approche . un Grand Bravo !
     et si vous le voulez bien . je le garde précieusement dans mes petits papiers. il mérite d’être répandu, très largement, au delà d agoravox !!


  • tf1Groupie 10 octobre 2015 22:56

    Une caricature d’article ; on dirait qu’il a été produit par une machine a laquelle on a donné les mots-clés suivants : dominant, capitalisme, bourgeoisie, aliénation, Orwell etc...

    Tout ça pour prendre l’écologie en otage.

    Bof !


    • Sozenz 10 octobre 2015 23:30

      @tf1Groupie
      Je trouve son raisonnement très cohérent.
      On nous " assomme avec le recyclage du papier , tout va et doit passer la l informatique pour éviter le gaspillage du papier . et à l opposé on vous produit des tonnes de papier pour la publicité ...
      on retire les sacs plastiques dans les grandes surfaces et à l opposé il y a de plus en plus de packaging, vêtements , meubles à base de produits pétroliers...
      on fait des ampoules basse consommation, amélioration de l habitat et EDF râle quand il n y a pas assez de consommation durant les hivers cléments ...etc.
      il y a une multitude de non sens qui peuvent totalement appuyer cet article.


    • Sozenz 10 octobre 2015 23:50

      @Sozenz
      je vais aller un peu plus loin :
      on ne retire pas le support papier pour ne pas gaspiller de papier . mais pour permettre l’élimination de certains emplois. le traitement des données via le papier . chèque , TIP, permet
      1 de rentrer les données automatiquement ( économie de main d’œuvre).
      2 prélèvements automatiques => bien souvent une surestimation des consommations et de permettre d obtenir un capitale plus élevé que ce qu il aurait pu être. remboursement après . pendant ce temps ils ont plus de fonds à faire fructifier .
      3 une généralisation à tout niveau du passage à l informatique et une plus grande surveillance et un plus grand contrôle. voir caisses enregistreuses directement liées aux centres des impôts...
      etc ... ce ne sont que des exemples .
       


  • Le p’tit Charles 11 octobre 2015 08:17
    Le développement, est le plus court chemin vers nos tombes...Les preuves sont devant nos yeux.. !

  • Clark Kent M de Sourcessure 11 octobre 2015 09:07

    Merci pour cette lueur d’intelligence. Ca fai du bien quand son propre cerveau commence à s’endormir... « Développement durabl » sonne comme une formule incantatoire. 


    On pourrait remplacer :
    - dominus vobiscum
    - et cum spiritu tuo
    - amen

    par :
    - développement durable
    - et énergies renouvelables
    - amen

    Dans les deux cas, « amen » est les seul mot rempli de sens. Il signifie : je me soumets à votre idéologie car ma volonté n’est pas assez puissante pour vous résister.

    Ces slogans lancinants serinés par les prêtres des media et repris par les fidèles électeurs (qui ne sont même pas des électeurs fidèles) ont la même fonction que la liturgie : donner du foin au troupeau quand on l’enferme dans les étables citadines.

    D’autres improbables de mots mériteraient la même dissection que celle à laquelle vous vous livrez. Je vous en propose une : « les droits de l’homme ».

    • Sozenz 11 octobre 2015 12:09

      @M de Sourcessure
      mais arrêtez de cracher sur la Foi à tout va dès qu’on vous laisse ouvrir la bouche .
      Mais vous gonflez passablement bande de fachos.
      franchement plus je vous vois plus je crois que le monde merite ce qu il a . non qu il soit puni par quoique ce soit . mais parce que l homme est malsain .
      il ne sait que jeter son fiel gratuitement ...
      j ai rencontrer un homme qui a eu des cancers, j ai eu de la compassion pour lui . et quand j ai vu comment son mental fonctionnait . je me suis dit . ca ne pouvait en être autrement . il s est lui même empoisonné .
      A bon entendeur ... 


    • Clark Kent M de Sourcessure 11 octobre 2015 13:50

      @Sozenz

      Amen


  • clostra 11 octobre 2015 13:23

    Réflexion sur le recyclage sans parti pris

    Dans l’éducation des enfants, on leur apprend à ne pas jeter n’importe où et à privilégier les poubelles. On peut réfléchir là dessus comme geste devenu stéréotypé ou comme moyen de limiter la pollution visuelle, olfactive, pestilentielle. Je vous laisse conclure.

    La nature ne fait que recycler. Elle recycle à tout-va son eau, sa terre, ses végétaux, ses animaux.

    On pourrait faire comme elle le fait dans certains cas en stockant sans utiliser dans l’immédiat (on pense aux couches de crustacés qui génèrent avec l’aide de l’énergie de la mer, de l’eau de ruissèlement le sable qui génère les filons de grès), la craie etc avec lesquels on construit les maisons. On ne recyclera pas de si tôt les sculptures de certains parvis de cathédrales, du moins il faudra du temps avant d’en refaire de la pierre. Donc une notion de durée, de stockage, de réutilisation. Et je ne parle ni du cycle de l’eau, ni de celui du CO2 et de l’O2. Avec le/les milliards d’espèces végétales, on peut dire que la nature s’en donne à coeur-joie dans le recyclage, le design, le perfectible, la perfection.

    A propos de perfection végétale, on peut considérer cette apogée comme le début de la fin comme l’explique Jean-Marie Pelt : la spécialisation à outrance met la plante en danger pour sa survie. On pourrait penser le contraire, bien non !

    Il semble très important de traiter nos déchets. Ce que vous fustigez est le fait de s’en resservir tout de suite, d’en créer « pour le plaisir », et de nouveaux, qui va utiliser de l’énergie pour une remise en forme.

    Vous fustigez la bourgeoisie (mais tout le monde est bourgeois actuellement) même si elle est parfois SDF, si elle l’a été ou le sera, ou le sera de nouveau. C’est parce que tout le monde est bourgeois que cette économie du développement dure. Vous auriez pu trouver mieux.


    • Sozenz 11 octobre 2015 13:42

      @clostra
      vous vous trompez sur le recyclage que fait l homme et ce qui est de l ordre naturelle des choses .
      quand vous voyez l’obsolescence programmée des objets. les intérêts économiques immédiats. comment , mais comment pouvez vous croire une seconde à la volonté de l homme (je ne parle pas des idéalistes qui ont raison de l être ) de vouloir fonctionner comme fonctionne la nature .
      Effacez le Mot Profit de la bouche de tout le monde et là , oui nous pourrons nous mettre à la hauteur de ce qui est naturel .
      quand on entant Obama sur le cout et ce que va rapporter telle ou telle mesure ils ont tous que cela à la bouche. De leurs bouches se vomissent des mots qui ne font pas parti de la Nature . PROFIT , DOLLARS, EURO ces représentations de papiers ( et même plus de papiers , de chiffres virtuels) . On troque notre terre pour du virtuel, une chose qui n existe pas, pour une escroquerie , un mensonge , une tartuferie.


  • Sozenz 11 octobre 2015 14:03

     on accepte que des gredins mettent la main sur les terres , sur la terre a coup de fausses monnaies, c est comme leur donner la terre contre des billets de monopoly. Une terre qu ils rendent malade et qu ils soignent à coup de « Chimio » ,
    Regardez comment l homme est soigné et dans quel objectif et vous saurez ils traitent la terre .
    ils exploitent l homme comme ils exploitent la terre
    Comment peut on traiter la terre quand on voit comment nous nous traitons les uns les autres ?
    Comment peut il y avoir une différence ?


  • Claude Courty Claudec 11 octobre 2015 17:40

    Article bien long pour ne rien dire, dès lors que l’essentiel y est occulté, comme il le sera à COP 21 et l’est par tous les pouvoirs.


    Aucune des politiques, notamment économiques et sociales, menées par les États avec leurs aspects écologiques, migratoires, de l’emploi, de santé publique, de sécurité, etc. ne peut avoir de sens si ne sont pas prises en compte les réalités de la démographie mondiale.

    L’empreinte écologique de l’humanité résulte du pillage des ressources limitées de son habitat qu’est la terre. C’est ce qui est extorqué à celle-ci pour le développement de l’espèce la plus prédatrice de toutes.

    L’écologie en tient-elle compte, quand ses partisans, absorbés chacun par l’un de ses aspects dont il a fait son hochet, négligent que chaque jour 220 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la terre ? Quand elle est mise au service d’intérêts politiques, plutôt que défendue par eux. ? Non ! Elle n’est plus l’écologie mais une idéologie comme une autre, luttant pour la conquête ou la conservation du pouvoir, à des fins noyées dans un flot de revendications démagogiques.

    Elle devient écopolitique, véhiculée par les partis qui la servent à travers le prisme de leurs ambitions et surtout s’en servent, en ignorant les conséquences pourtant prévisibles d’une croissance démographique incontrôlée.

    Imaginer l’homme renonçant au développement et au progrès dont il est porteur est une utopie d’autant plus dangereuse qu’elle porte à différer le seul combat qui vaille dans l’urgence : limiter la taille et les proportions de la pyramide sociale, pour l’adapter à ce qui reste des ressources de la planète.

    Pour approfondir cette réaction  :

    http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


    • Sozenz 11 octobre 2015 19:00

      @Claudec
      Aucune des politiques, notamment économiques et sociales, menées par les États avec leurs aspects écologiques, migratoires, de l’emploi, de santé publique, de sécurité, etc. ne peut avoir de sens si ne sont pas prises en compte les réalités de la démographie mondiale.

      c est bien vous aussi vous avez bien appris votre leçon en dénonçant la démographie galopante.
      Mais punaise regardez les tonnes de déchets ne serait ce qu en informatique. tous les 6 mois on fait un PC plus performants que le précédant avec des programmes de plus en plus gourmands rendant obsolètes certains PC , donc soit vous tomber sur obsolescence du produit soit les programme sont tellement goinfre qu ’il faut changer . sachez qu auparavant par exemple une voiture ou un frigo tenait toute une vie . combien maintenant ? Vos godasses il font des semelles qui ne tiennent pas qui s usent vitesse grand V même dans les pompes de « qualités » , vos vêtements , Mais punaise , ouvrez les yeux .
      ils créent des semences stériles .
      je récolte mes semences . et à chaque fois je suis émerveillée de voir la quantité que je peux faire avec une seule souche .( j ai eu cette vision de la multiplication des pains quand j ai récolté mes semences )
      des terres il y en a , il y en a pour tout le monde . mais ces enfoirés ils bousillent nos terres , nos eaux . font fuirent les agriculteurs de tous les pays . OUVREZ LES YEUX !!
      Vous me rendez dingue en fait .
      on est en train de se réguler tout seul au niveau de la démographie ; vous ne le voyez pas ? et ceux qui disent qu il y a un problème quant à la démographie ceux sont eux même qui disent qu il faut de l immigration car il y a dépeuplement .
      EH ! OH ! DEBOUT ! faut ouvrir les yeux . et arrêtez de répéter tous les messages que l on vous fourre dans la tête .
      ils veulent mettre au pas les gens . et faire un génocide de ceux qui ne se plieront pas ....
      le message est clair maintenant ?

      ( désolée , je suis un peu énervée . mais ce n est pas inutile je crois )


    • Claude Courty Claudec 11 octobre 2015 22:05

      @Sozenz
      Oui, vous vous énervez ; et bien mal à propos.


      « ... ces enfoirés ils bousillent nos terres , nos eaux . font fuirent les agriculteurs de tous les pays ... » - Ces enfoirés, c’est vous, c’est moi, ce sont tous ces producteurs de plus en plus performants, qui produisent toujours plus et ont besoin de consommateurs, eux-mêmes de plus en plus nombreux et toujours plus exigeants. A population moindre, moins de production, moins de consommation, moins de gaspillage, moins de pollution, ...

      « ... on est en train de se réguler tout seul au niveau de la démographie ... » - Archi faux. 250 millions d’êtres humains au début de notre ère, plus de 7 milliards aujourd’hui, 9 milliards dans 35 ans et plus de 11 millards au début du prochain siècle. 
      « ... et ceux qui disent qu’il y a un problème quant à la démographie ceux sont eux même qui disent qu il faut de l’immigration car il y a dépeuplement ... » - Chaque jour 220 000 êtres humains supplémentaires sur terre, pour la plupart en Afrique, dont la population aura doublée au cours du présent siècle (environ de 2 à 4 milliards).
      Des taux de natalité supérieurs à 6 et 8 dans les pays pauvres, pendant que dans les pays riches ils sont inférieurs à 2, ce qui effectivement est insuffisant pour renouveler leurs populations.
      Les flux migratoires dont nous avons le triste spectacle au quotidien, ne sont que les faibles prémices de ce qui nous attend.

      « ... ils veulent mettre au pas les gens . et faire un génocide ... » - Qui parle de génocide ? La dénatalité peut suffire à ramener, puis maintenir la population terrestre à un niveau compatible avec les ressources de la planète et le minimum d’ordre nécessaire à la vie en société.

      « ... arrêtez de répéter tous les messages que l’on vous fourre dans la tête » - Plutôt que de proférer n’importe quoi, donnez-vous la peine de visiter sérieusement mon blog : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com , ça vous aidera à tenir votre lorgnette par le bon bout.


    • Sozenz 12 octobre 2015 12:04

      @Claudec
      Oui, vous vous énervez ; et bien mal à propos
      c est bien vous avez sautez sur l os lancé .


      Ces enfoirés, c’est vous, c’est moi, ce sont tous ces producteurs de plus en plus performants, qui produisent toujours plus et ont besoin de consommateurs, eux-mêmes de plus en plus nombreux et toujours plus exigeants. A population moindre, moins de production, moins de consommation, moins de gaspillage, moins de pollution, ...
      c est vous , mais je tente que cela ne soit pas moi . je vis avec ce qui m est strictement nécessaire.j use jusqu’ à la moelle mes vêtements , mes chaussures, je ne gaspille pas la nourriture par respect de ce qui est produit par la nature qui nous en fait cadeau.
      mais oui , il y a une surconsommation, une production inutile qui font tourner les entreprises. et cer n est pas dans les populations les plus pauvres que ce principe existe , mais bien dans les pays développés où les déchets se font bien trop nombreux. les personnes achètent trop souvent pour cacher leur misère. ce que l on appelle : l’effet de compensation .

      mais cecl n empeche pas les grands pollueurs de détruire des des terres et des cours d eau : coca cola , monsanto, l industrie chimique , gaz de schiste , l abatage des forêts . de voir des peuples entiers se faire détruire alors qu il sont en harmonies avec leur environnement. etc ... etc ... etc ... il ne veulent pas laisser de place à ceux qui ne sont pas Rentables ( rentable sur la consommation, ou sur l hyper production), ceux qui ne veulent pas faire " parti de Ce Monde Commercial.
      Archi faux. 250 millions d’êtres humains au début de notre ère, plus de 7 milliards aujourd’hui, 9 milliards dans 35 ans et plus de 11 millards au début du prochain siècle.
      comment pouvez vous prédire ce qui sera dans le siècle suivant ? vous vous appuyez sur les chiffres d aujourd’hui en faisant un calcul mathématique de croissance comme si vous pouviez contrôler les réactions à venir.
      http://histgeo.free.fr/cinquieme/inde/inde.html
      http://www.lerougeetlenoir.org/reinformation/les-analytiques/vaccin-decryptage-de-l-affaire-de-sterilisation-de-masse-au-kenya
      produits qui jouent sur la fertilité en produisant des problèmes endocriniens
      ET ceci sans information ou mauvaise information et sans consentement des parties concernées http://www.nouvelordremondial.cc/2008/11/05/les-pierres-guides-de-la-georgie/
      nous allons être un troupeau à gerer comme les animaux .....
      il y aura ceux qui auront le droit de se reproduire et les autres ( ou reproduire ce qui aura les meilleurs souches ou gènes .
      Vous ne le voyez pas venir ? moi si !!
      il y aura ceux qui pourront se nourrir et les autres non . brevetage du vivant , contrôle et main mise. ( vous vous souvenez de la phrase : ne pourra acheter et vendre que ceux qui auront la marque de la bête sur le front ou sur la main «  ?

      on pourrait faire un bouquin entier sur ce qui est fait et tous les liens qu il y a entre toute chose pour instaurer un système qui va au delà du problème de la surpopulation.
      allez voir les commentaire de Aldous Huxley ( le meilleur des monde à) ce n est pas de la science fiction il s est basé de projets réels pour écrire son livre . comme beaucoup d autres auteurs de sciences fiction...
      Bon courage .
      Je vais vous dire le gros problème de l être humain .c est qu il est » seul " a devoir reunir toutes les informations et d en faire la synthèse . alors que ceux qui dirigent travaillent depuis très longtemps et sur plusieurs générations pour mettre en place un système bien rouer et qui est tissé comme une grande toile d araignée . Reunissant les élites et éclairés par les plus grands chercheurs
      Encore une fois . BON Courage !!


  • raissa 11 octobre 2015 18:08

    tout à fait sur la même longueur d’onde. Je ne vais pas payer une bouteille plastique pour ensuite la recycler gratuitement et ensuite aller payer au prix fort la laine polaire fabriquée en chine pour laquelle j’aurai fourni gratuitement la matière première + le temps perdu à trier mes « déchets » ...Non mais pour qui nous prend-on ? Sommes nous responsables de la pollution et de l’épuisement des ressources ou en sommes nous les victimes collatérales ? Que les responsables de ce désastre en paient les conséquences....Pas nous.


    • Sozenz 11 octobre 2015 19:04

      @raissa
      ah , les bouteilles plastiques ca aussi un super thème.
      ces enc... ils mettent du sel d aluminium dans l’eau ...
      choisis ton poison ; les polluants de la bouteille ou le sel d aluminium ....
      circulez , y a plus rien a voir .
      ils nous coincent par tous les bouts


    • Sozenz 11 octobre 2015 19:09

      @Sozenz
      et en plus ils se font du fric . produits pétroliers et la flotte qui nous est donnée par la nature . ils vendent même l air ( voir chine )
      ils créent les problèmes et apportent les solution ,mais casque ....ils retire tout ce qui est donner pour nous tous par la terre et gratuitement .


  • Nycolas 12 octobre 2015 18:13

    J’aime beaucoup votre article, et je partage tout à fait votre vision du développement durable comme partie du problème et non de la solution.

    Le seul point sur lequel je suis en désaccord est la facilité qui consiste à désigner des responsables et d’appeler ces responsables des « bourgeois » et « petits-bourgeois », tant cette analyse est, pour moi, dépassée. De nos jours, si les intérêts de classe existent toujours, en revanche les classes ne sont plus aussi bien dessinées, ni ne le sont selon les mêmes contours qu’elles l’étaient autrefois. Il serait un peu trop long de développer, mais je crois qu’il faudrait réfléchir dans le cadre de cette idée à la notion de la diffusion de la responsabilité et donc de sa dilution. Il est facile d’accuser « les autres » pour ne pas voir que nous avons tous notre part dans cette responsabilité diluée du désastre écologique en cours. Il serait sans doute plus intéressant de reconnaitre que la caste bourgeoise n’existe plus au sens strict, tout comme il n’existe plus de classe moyenne au sens strict. Pour moi le clivage social principal se déroule entre une classe de gens qui ont le pouvoir et ceux qui subissent ce pouvoir. Il faudrait ajouter aussi que ceux qui exercent le pouvoir le subissent tout en même temps, parce que, comme la responsabilité, le pouvoir est diffus, et que la doctrine occidentalo-capitalo-mondialiste n’épargne personne.

    Il n’en est pas moins vrai que cette situation encourage l’apparition d’une nouvelle forme de totalitarisme sans visage (même pas de Big brother) vaguement teintée de vert, et contre laquelle il est difficile d’agir. Lyncher une caste de « petits-bourgeois » qui n’a qu’une existence symbolique n’amènera rien. Il faut se tourner vers les noyaux du pouvoir, là où celui-ci n’est pas encore assez diffus pour être insignifiant. Car nous sommes tous une part de ce que vous appelez la mégamachine, mais que celle-ci a ses centres nerveux ou névralgiques, à défaut d’un cerveau unique pilotant tout.


    • Sozenz 12 octobre 2015 19:58

      @Nycolas
      OUI !!!
      Car que serait le « pouvoir » le pouvoir « invisible » si le peuple du monde ne participait à sa mise en place . tous les jours à tout niveau.
      https://www.youtube.com/watch?v=qk2REkgJmQw


    • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 24 octobre 2015 02:18

      @Nycolas
      Bonsoir et désolé du délai de réponse. Je veux répondre à ce que vous écrivez sur les classes sociales. Je crois, au contraire, que les termes de bourgeoisie et de petite-bourgeoisie sont plus d’actualité aujourd’hui qu’hier. Une des plus grandes réussites de la bourgeoisie est d’avoir su se faire oublier alors qu’elle est au summum de sa puissance ; Je me permets à ce niveau de vous conseiller l’excellent livre des Pinson-Charlot : sociologie de la bourgeoisie. ce livre montre l’incroyable puissance de cette classe à notre époque, comment elle se dissimule, se reproduit et répand dans la société l’idée qu’elle n’existe plus (alors qu’elle est plus puissance qu’à aucune autre époque). Cela est d’autant plus rageant qu’alors qu’elle se maintient par des pratiques claniques, elle répand dans la société le discours du « self made man », celui qui s’est construit tout seul, l’idée de l’individu tout puissant qui va réussir alors qu’elle-même tire sa puissance de pratiques de groupe. Donc, désolé Nycolas, il y a maintenant plus que jamais une bourgeoisie (je rappelle qu’aujoud’hui, certains bourgeois sont plus riches que plusieurs Etats. Oui, des individus parviennent à être plus riches que des millions de personnes... Bien mauvais moment pour imaginer la fin de la bourgeoisie...) et cela est de même pour la petite-bourgeoisie qui répond au millimètre à la description que Bourdieu en fait dans « La distinction » qui est un des plus grands livres qui soit.
      Coridalement


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