vendredi 24 mai - par George L. ZETER

Le festival des Cannes et sa Montée carpette

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Vitrine du monde occidental : le cinéma fait son cinoche tout au ras du purin sur la red carpet  ! Faut dire que depuis des années, c’est à celles qui seront les moins bien fagotées dans des tenues improbables, découvrant nibards, miches et plus si curiosité ; à croire que d’être presque à poil, rehausse des manques de talents, produits dans des films plantés entre la travée de navets et les carottes sont cuites. C’est le défilé chaque année du Titanic, sans son iceberg, car ce sont tous ces baltringues qui jouent le rôle des glaçons ! Les remplisseurs de colonnes people appellent ça « une pluie de stars », ca ressemble trop à du crachin breton, teinté d’arc en ciel LGBTBLXZ. Elles, ils, sont si laids que photographiés ensembles on a l’impression d’un remake des 12 salopards déguisés pour pignole. (Note : Voir les 29 photos du figaro du 22 mai)[i] Cannes, comme le reste de la France est dominé par ces bourgeois bien pensant, cette caste repue, ces influenceuses qui poissent et ces filles et fils de… Sortie de là, ce festival qui se veut de cinéma, n’est juste digne qu’être une rencontre de gens qui bougent et barbarisent sur grand écran de salle de cinémas désertés, vides. Mais qui s’en tamponne le coquillard de tout ce micmac, subventionné pour le rayonnement au rayon des soldes de la culture française dans le monde et plus loin ?

Si on compare en Europe la Mostra de Venise, l’Ours de Berlin, ça a tout de même une autre gueule, car, là, on sent que tout le monde est venu honorer le dieu cinoche et sans oublier le Sundance Festival qui a révélé tant de talents. Mais za Cannes… Tout est dans le mal paraître, quant à la forme ? Elle réside dans la chute de reins des femmes dévoilées au vu et su de tous, c’est tout !

Le truc nouveau, ce sont les dénonciations par des femmes sur le retour en panne de contrat qui mitraillent contre ces sales mâles lubriques. Le mouvement #MeToo est devenu l’incontournable et la Godrèche, très godille nous conte ses misères de jeune nymphe, détournée du droit chemin par un metteur en scène sans scrupule qui lui fit perdre son « innocence ». Elle y traine sa pauvre fille Tess de 19 ans, aux trois quarts nue, avec une tête de déterrée et un sourire en berne. Personne n’a rien à raconter d’intéressant, alors ils sont là comme des glands, sur le tapis rouge à faire tapisserie comme une bande de rombières surmaquillées qui feraient groupe juste après les vêpres, ou comme ces vieux alcolos accoudés au comptoir qui descendent du gros rouge. Toute cette bronca sous les flashes des photographes qui comme au zoo, tirent le portrait de l’otarie en faisant des signes pour qu’elles bougent de la queue. Derrière les barrières, un amas de quidams se massent et gueulent des noms incaptables tellement il y a de tintamarre. C’est une foire aux bestiaux, un salon de l’agriculture bis, sans les bonnes vaches normandes et pourtant, on ne compte plus les pis en balconnet… Et ca rouspète du « patriarcat », de ces machos qui plein de leur pouvoir abusent des pauvres filles victimes et tout ça… J’ai bossé + de 20 ans dans ce marigot, aussi bien en France qu’à Hollywood, et ce que j’ai vu est que dans la vie on se bat avec ses armes… Des jolies demoiselles dans ce milieu il y en a à la pelle, et donc, comment, sans jeu de mot, monter tout en haut de la pile et faire son trou ? Seulement, le temps des beautés fraiches est aussi passagé que les giboulées de printemps et pour la majorité, l’âge venu, il ne restera plus que le talent… D’une infime minorité, c’est ainsi, de la dure loi de ce business. Il est vrai aussi, que certains hommes usent et abusent d’une situation de domination, producteurs et réalisateurs ne sont pas en reste. J’ai moi-même subi du harcèlement sexuel, de la part de Jean Claude Brialy, qui sur le tournage d’une pub où j’étais son assistant mise en scène passa la semaine à me coller des mains aux fesses et m’acculer contre les murs pour me parler à trois centimètre du visage, ca devait l’exciter cette gêne qu’il sentait ; j’avoue que ca a été vraiment stressant et chiant, car, malgré moi, je ne pouvais m’empêcher d’être sur mes gardes sentant qu’à n’importe quel instant il referait ces gestes merdiques. Sur le plateau certains riaient en disant « t’inquiète, il est comme ça le Jean Claude ! »… Et moi, je ne sais pas comment je ne lui ais pas mis un bon direct du droit en pleine poire, paix à son âme !

Arrive la palme et tous les accessits : Le, la président(e) fait son discours rassembleur, puis à tour de rôle les primés montent sur la scène et, ça doit être Français, faut balancer autant de conneries qu’il est possible d’en cracher en moins de cinq minutes. Que ce soit pour la cause féministe, animale, sioniste et autre palestinienne, ukrainienne, j’en passe, alors qu’ils, qu’elles sont là pour dire merci de leur bonne fortune et se casser fissa afin d’accueillir les prochains palmérisés. Qu’est ce qu’on n’a pas entendu sur leurs tourments et malheurs supposée, des états d’âme à la pelle, quant à leurs opinions politiques ? Zont ka adhérer à un parti ou entrer à la CGT, ou mieux, s’engager dans les armées qui sont en pleine castagne actuellement. Il faut absolument que ces ânes braient, cependant pas trop hein ! La galette est trop bonne, l’entre soi si douillet, puis cultiver son melon qui grossit qui grossit, occupe fort leur nombril. Enfin, plus personne ne regarde cette cérémonie à la TV à par quelques isolés statufiés (tartufiés) de l’ile de pâques ou de la Trinité.

Silence ! Moteur, ça tourne !!! ACTION !!! Roule ma poule.

Georges ZETER/mai 2024

Vidéo  : L'insoutenable arrogance des vedettes du cinéma français



8 réactions


  • Sirius Sirius 24 mai 09:13

    le festival de canes n’a pas lieu dans une mare, contrirement à ce qu’insinue l’illustration, mais à l’EHPAD de Fouilly-lès-Oies, et c’est dimanche prochain


  • zygzornifle zygzornifle 24 mai 11:16
    Le festival des Cannes et sa Montée capote lubrifiée .....

  • ETTORE ETTORE 24 mai 13:56

    Tous ces « ras la carpette » qui godillent des fesses, et geignent sur leur passé, sulfureux.... Sont les mêmes qui sniffent,, et sirotent, tout ce que la main qui les nourris leur tends, le soir venu, dans les beaux palaces, ou, les villas privées...

    La gueule de bois, est récurrente, et les demis tours, en instabilité sur le tapis rouge, sous appels des flash éblouissants, doit sacrément leur faire mal aux yeux, pour aller se réfugier en plein jour, dans une salle sombre !

    Au fait.....Ils y dorment ?


  • Germain de Colandon Germain de Colandon 24 mai 14:19

    Festival de... CONNES !


  • Seth 24 mai 15:14

    On se demande ce que la fillette de Judrèth Godiche (probablement pucelle) peut bien faire avec sa moman, qui la pauvre a eu tant à s’en plaindre, dans ce haut-lieu du « patriarcat » queutard ! smiley

    Espérons qu’elle la chaperonne comme il faut en tout lieu et à tout moment, voire même qu’elle l’a dument cadenassée avec une ceinture de chasteté, un malheur arrive tellement vite, il s’en faut prémunir !

    On a le plaisir d’apprendre dans cet article que M. Zeter avait un arrière-train très intéressant en sa jeunesse. smiley

    Le spectacle de ce festival qui relève de Gala est désolant mais plait à tout une populace, tout comme les jizo à venir, d’ailleurs.


    • ETTORE ETTORE 24 mai 18:36

      @Seth
      Cela fait quelques temps maintenant, que l’on baigne crââââssement dans le Veau-de-Ville, le plus absurde, le plus huileux, le plus transpirant, le plus déculotté, le plus extra-verti Gineux , et j’en passe, par peur de devenir z’Obs-SEX-qu’yeux !
      Si il y a une marque de fabrique qui est collé comme un sparadrap usagé, à cette pauvre France, c’est bien, celui de la louba, Genre danse Saga Africa, où le seul but est de refermer la ronde, histoire que tout le monde soit en tête de liste !
      C’est quand même débile...
      Soit, le droit de multi-cuissage, avec les rois et leurs passages secrets, leurs maîtresses et leurs concubines, font partie de la vaisselle du royaume..
      On en as eus quelques uns, qui faisaient bloquer les routes, tant que leur crampe, n’était pas assouvie, d’autres chevauchaient des scooters, comme des livreurs de pizza, quatre saisons, aux poivrons de Hollande....
      Mais là, on donne dans l’extrava-dance, dans le libidineux de mauvais gout, dans l’épandage des surplus, dans l’affichage d’un devenir, qui n’est plus de nature à évoluer vers une ère de civilisation rationnelle !
      Ils tiennent le haut du pavé, ne le lâchent plus... Une pour se plaindre de sa progression assistée, pour se faire mettre en or-bite, dans le milieu ou elle grouille, tant que les photographes la collent à la une de Gala ......
      L’autre qui se plaint, que ses glaouies, ne sont pas assez, neutres, et se veut, ni homme, ni chèvre, ni chien, ni rien du tout, mais juste exister pour ses congénères, indécis, qui affluent vers lui, pour la multiplication des zombies....
      C’est à gerber.


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 25 mai 14:05

    Bel analyse l’Auteur . . 

    Nous partageons avec admiration

    A noter cependant que ce monde décadent reste couvert de montagnes de dollars

    . . ça les aide grandement


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