samedi 2 décembre 2017 - par CNAFAL

Le glyphosate, un scandale sanitaire présent et à venir

L'Union Européenne renouvelle, sans état d'âme, pour 5 ans, l'utilisation du glyphosate :

Alors que les associations se préoccupent de l'environnement, de la santé publique, de celle des agriculteurs, l'Allemagne, influencée par Monsanto (Bayer), a fait basculer le vote de l'UE au bénéficie de l'industrie agro-chimique.

Alors que cet herbicide, commercialisé par Monsanto, est classé depuis le 20 mars 2015, comme "probablement cancérogène" par le Centre International de Recherche sur le cancer.

Alors que la FNSEA persiste et signe pour pérenniser le glyphosate, alors que d'autres alternatives existent et sont malheureusement battues en brèche dans l'intérêt de l'agro-business.

Le CNAFAL partage la colère des ONG et notamment celle de Générations Futures, Foodwatch et la Ligue contre le cancer qui viennent de formuler le jugement suivant :

"En accordant un sursis supplémentaire à Monsanto, Bayer et compagnie, la Commission Européenne balaie le principe de précaution et la santé du revers de la main, de même que la voix des millions de citoyens qui ne veulent plus de l'herbicide le plus controversé de la planète".

Le CNAFAL dénonce ce scandale sanitaire, qui impacte déjà la santé du public et des utilisateurs et sur le plan financier les comptes de la Sécurité sociale.

 



52 réactions


  • joletaxi 2 décembre 2017 11:14

    Des enclumes

    c’est incroyable de devoir constater que malgré toutes les études sur ce produit depuis 40 ans, la véritable hargne qui anime la secte de la laitue a réussi son opa sur le cerveau de Mme Michu.

    toutes les agences de santé ont conclu dans le même sens, mais rien n’y fait.
    c’est ahurissant.

    allez continuez votre juste combat, au passage interdisez la charcuterie, c’est aussi probablement cancérogène

    mais quelle bande


    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 15:35

      @joletaxi

      Fraudait vous réinitialiser à la borne, Joe. La charcuterie, c’est pas « probablement cancérogène », c’est cancérigène....

      Encore un sandwich aux rillettes-cornichons, et vous pouvez prendre RDV en gastro...


  • velosolex velosolex 2 décembre 2017 11:29
    Il existe des alternatives,rencontrant curieusement des oppositions. 

    • Lebougnat Lebougnat 2 décembre 2017 16:07

      @velosolex
      En quoi un désherbant naturel bio et naturel ne serait-il pas dangereux !

      Les alternatives pour l’instant n’existent pas
      Pourquoi l’Anses n’a toujours pas homologué ce produit
      https://twitter.com/Anses_fr/status/929018990302777346


    • Le Comtois 2 décembre 2017 17:04

      @Lebougnat

      Alors comment poussent les légumes dans mon jardin ou je n’utilise aucune de ces merdes ? Un miracle ? ou tout simplement des méthodes de culture qui respectent la terre, les insectes ? Cela ne sert à rien de désherber, il faut actualiser vos connaissances mon gars ... Permaculture vous savez ce que c’est au moins ?

    • Lebougnat Lebougnat 2 décembre 2017 17:25

      @Le Comtois Entre les quelques M² que représentent votre jardin et une exploitation agricole il y a quelques différences non ? 

      La seule méthode de culture,possible économiquement et assimilable à la permaculture de votre jardin, à l"échelon d’une exploitation agricole ,respectant les sols et une certaine biodiversité, est le semis direct sous couvert.

       
       Problème ; à un certain moment il faut détruire les couverts végétaux pour que la culture puisse se développer, et, pour l’instant la seule solution reste le glyphosate. 


    • Le Comtois 2 décembre 2017 17:56

      @Lebougnat


      vous êtes de mauvaise foi, comme souvent sont ceux qui défendent ces produits. Comment font les agriculteurs bio dans ce cas qui n’utilisent pas cela  ? J’en connais qui ont de belles exploitations, de beaux élevages et qui s’en sortent très bien... Alors ? Et ça ne vous a pas interpellé la mort d’un grand céréalier à 58 ans, patron de la FNSEA, vous allez me dire que ça n’a rien à voir bien sur et que de nombreuses personnes meurent jeunes, pourtant on peut se poser la question, non ?  Et les abeilles, ce n’est pas utile, voir vital à la nature ? Vos sols traités, ils ont encore des vers de terre ?

    • Lebougnat Lebougnat 2 décembre 2017 19:03

      @Le Comtois
      Vos sols traités, ils ont encore des vers de terre ? 
      Allez donc visiter une exploitation en semis direct sous couvert, vous y trouverez bien plus de lombrics que dans les sols en bio travaillés intensivement pour parvenir à détruire les adventices.

      Pour les cancers des agriculteurs ?? mauvaise pioche ! ils font parti des catégories socio-professionnelles les moins touchées par les cancers.

      la mauvaise foi, est plutôt de votre coté . En ce qui me concerne je sais de quoi je parle, car je l ’ai vu de mes propres yeux et non pas lu ou entendu toutes les âneries qui ce sont dites sur le sujet. au travers de médias avides de sensations fortes.


    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 22:27

      @Lebougnat
      Les liens c’est pas fait pour les chiens, mais quand est de mauvaise foi, ou paysan arroseur, sans doute qu’on préfère regarder ailleurs. 

      « Un laboratoire indépendant, l’Inéris, a pourtant émis un avis très favorable. « La conclusion de l’Inéris a été : « Votre produit mérite naturellement d’être mis sur le marché, pas de toxicité aigüe ni de danger avéré pour l’environnement ». La direction des routes bretonnes, après essai, a confirmé que le Croq’Mousse s’avérait aussi efficace que le RoundUp. »

    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 22:47

      @velosolex
      C’est quand même sur LCP, la chaine parlementaire, que la question est posée


      Un substitut au glyphosate existerait. C’est en tout cas ce qu’affirme le Breton Jacques Le Verger. Cet ingénieur agronome a développé un désherbant, le « Croq’ Mousse », notamment basé sur l’action des algues marines. Problème sa société, Osmobio, n’arrive pas à faire homologuer son produit par l’Anses. L’administration lui mettrait-elle des bâtons dans les roues ? Reportage de François Goulin.

    • Lebougnat Lebougnat 3 décembre 2017 07:49

      @velosolex
      Vous avec une lecture très sélective, il est écrit « Ces seuls tests ne préjugent cependant pas de l’impact du produit pour la santé et pour les écosystèmes. »


  • aimable 2 décembre 2017 11:39

    il faut traduire tous les responsables de ce génocide devant la cour internationale de justice et ensuite leur faire avaler du cyanure , un cas récent montre que cela est efficace pour débarrasser la planète de tels monstres  !


  • Attila Attila 2 décembre 2017 11:45


    Encore l’affaire du glyphosate. Que fait un adulte normal confronté à cette affaire ? D’abord il s’inquiète, puis il cherche de l’information.
    Une recherche rapide avec les mots clés « glyphosate » et « toxicité » permet de découvrir qu’il existe une procédure scientifique normalisée et universellement reconnue pour évaluer la toxicité des produits : la Dose Létale Médiane ou DL50. En lui-même, le résultat chiffré obtenu n’a pas beaucoup d’intérêt mais il permet de comparer la toxicité des substances entre elles.
    Et là, on s’aperçoit que le glyphosate, qui n’est certes pas une substance totalement anodine, est moins toxique que le sel de cuisine et beaucoup moins toxique que le vinaigre. On n’ingurgite pas le glyphosate alors que le sel on en mange tous les jours et le vinaigre souvent.

    Le glyphosate est-il cancérigène ? Les résultats d’une étude scientifique viennent d’être publiés. Il s’agit de ce qu’on appelle une « étude de cohorte » qui a suivi médicalement 51 OOO agriculteurs et leur conjoint, soit 89 000 personnes suivies pendant 20 ans. C’est une étude énorme, 89 000 personnes suivies pendant 20 ans, on ne peut pas louper d’éventuels cancers causés par le glyphosate.
    Résultat : les chercheurs n’ont pas trouvé de lien entre les cancers et le glyphosate. Tout au plus, il y a quelques cas dont on ne connais pas la cause et qui nécessiteraient des études supplémentaires. On est donc très loin d’une hécatombe et ces cas ne concernent que des personnes qui manipulent des produits quotidiennement. Il n’y a aucun risque pour la population générale.

    C’est le résultat de cette études qui a rassuré quatre pays de l’Union Européenne et les a conduits à voter en faveur de l’autorisation du glyphosate.

    Pour ceux qui préfèrent la lecture d’articles sérieux aux délires de militants fanatisés ou de merdias propagandistes :
     Glyphosate : le nouvel amiante ?


    IL N’Y A PAS PLUS DE RAISON VALABLE D’INTERDIRE LE GLYPHOSATE QUE LA VIANDE DE PORC.


    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 14:01

      @Attila
      Décidémment, les chiens de garde du glyphosate montrent les dents en copié collé, d’un article à l’autre. 

      « IL N’Y A PAS PLUS DE RAISON VALABLE D’INTERDIRE LE GLYPHOSATE QUE LA VIANDE DE PORC. »
      « No comment » pour les études bidons, "la voix de son maître avec bouchon verseur....
      Un sandwich de cochonnailles arrosé au roundup à la sauce tomate ?
      Why not ?
      Méfiez vous tout de même. 
      Rien de mieux de la charcuterie, en rapport avec un bon cancer des voix digestives. 
      Pas vraiment un scoop pourtant.....
      Mais peut être prenez vous des statines pour lutter contre le cholestérol ?
      Les marchés se tiennent tous au fond par la barbichette !

    • Attila Attila 2 décembre 2017 18:24

      @velosolex
      Les ravages dans votre cerveau ne sont pas dus au glyphosate mais au fanatisme. Ça on en est sûr.


    • Attila Attila 2 décembre 2017 18:27

      @velosolex
      « Un bon cancer des voix digestives ».
      Vous vous prenez pour la Jeanne d’Arc des boyaux ?


    • pemile pemile 2 décembre 2017 19:25

      @Attila "Résultat : les chercheurs n’ont pas trouvé de lien entre les cancers et le glyphosate."

      Cela prouve que les tenues de protection qu’ils utilisent sont efficaces ?

      Dans les pays du tiers monde ou en argentine, les dégats du glyphosate utilisé sans protections sont avérés, non ?


    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 22:54

      @sarcastelle
      Mes arguments pertinents sont lus par les gens pertinents, pas par ceux qui m’accusent d’être à la solde des petits hommes verts, et qui sont la plupart du temps évidemment liés, ou complices du lobby. Ca crève les yeux comme un bidon vert de roundup sur une pelouse roussie. 


      . J’ai écrit hier un article la dessus, et sur celui ci je met des liens, au sujet par exemple de l’osmobio, un produit naturel qui pour des raisons étranges dont se font l’écho même LCP et le monde, rencontre une opposition de mise sur le marché....

      Pour les autres, et vous même qui n’avaient que des arguments fallacieux, ou provocateurs, je ’n’ai que mon humour pour me défendre.

       Donc ne vous étonnez pas des retours de service. 

    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 23:02

      @pemile
      Le bon sens élémentaire peut conclure d’ailleurs aisément que cette étude est bidon, pour la bonne raison que tout le monde est touché, ceux qui traitent et ceux qui subissent.....

      Comme disait La Fontaine dans les animaux malades de la peste : Ils ne mourraient pas tous,, mais tous étaient frappés....

    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 23:07

      @Attila
      Ayant travaillé en gastro, je suis tout de même succeptible de donner quelques conseils. Evitez la charcuterie, mon vieux, si vous voulez continuer à défendre la cause du roundup


      Et inversement d’ailleurs.
      Evitez le roundup, si vous voulez continuer à défendre la cochonnaille.
      « Balance ton porc » doit donc être pris au premier degré. 
      Je vous met encore un lien d’un site subversif. 

    • baldis30 4 décembre 2017 09:31

      @Attila
      bonjour,

      sur ce sujet il serait très bon d’utiliser les méthodes multifactorielles mettant en même temps d’autres habitudes de consommation comme tabac, alcool, produits cosmétiques ... 

      une petite idée concernant d’autres troubles éventuellement potentialisateurs ..... le chlore des piscines ..... notamment par fortes chaleurs ..... 


  • rogal 2 décembre 2017 14:43

    « probablement cancérogène » : que faut-il comprendre de la présence de cet adverbe ? Je suis étonné de ce qu’aucun éclairage ne soit donné à ce sujet.


    • Attila Attila 2 décembre 2017 18:20

      @rogal
      Quelqu’un en a parlé sur Agoravox :
      Une fois sur deux, c’est probable, une fois sur 10 milliards, c’est probable aussi. Comme ce n’est pas chiffré, cela ne veut rien dire. Cet avis a été émis avant la publication des résultats de l’étude de cohorte sur 89 000 personnes. En fait, ils ont dit « cancérigène probable » pour se couvrir.


    • Xenozoid 2 décembre 2017 18:27

      @Attila
      oui car c’est pas la le problême.


    • sirocco sirocco 2 décembre 2017 23:56

      @rogal

      La différence entre la mention « probablement cancérogène » et la mention « cancérogène » ? Le lobbying de Monsanto !


  • Le421... Refuznik !! Le421 2 décembre 2017 16:23

    Bah, c’est pas très grave.
    Les premiers à crever, ce sont les agriculteurs utilisateurs et leur famille.
    On meurt souvent par là où on a pêché.

    Et nous, pinpins, comme d’hab !!
    On cotise.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 décembre 2017 19:50

    Mais que vient faire dans ce débat une association de Meulin remplie de gauchistes qui n’ont jamais rien planté et encore moins planté de blé quoi que soit ?


    Du prosélytisme politique vert de gris totalement hors sujet des subventions destinées aux familles qu’ils escroquent à l’état.

    Le scandale c’est que ces gens utilisent l’argent des familles et de nos impôts pour le faire....

    • velosolex velosolex 2 décembre 2017 22:57

      @Spartacus
      Quand spartacus arrive avec son bidon verbal dégoulinant de gauchistes, l’herbe comme derrière Attila ne repousse pas !


      .Une solution au remplacement du roundup ?

      Voir....

      Comme disait mon grand père, exiger la marque plutôt que l’imitation

    • Spartacus Lequidam Spartacus 3 décembre 2017 10:11

      @velosolex


      Les gauchistes n’ont qu’un précepte primitif dans le cerveau.
      Des pulsions primitives d’interdire, taxer, spolier, coersiser...
      Les pays communistes en sont la preuve....Aujourd’hui comme hier.

      Quasi tous issus des professions intermédiaires de l’état et de sa gamelle, prêt à prendre n’importe quel débat sans même avoir le bon sens de se renseigner de tous les sons de cloche de la vérité des accusations.

      Les conclusions du CIRC sont largement remises en cause
      Une enquête parlementaire américaine pour méthodes douteuses et accusations de membres de l’enquête en conflit d’intéret car militants actifs proche du lobby bio.  

      L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) juge le risque cancérogène « improbable », ou de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques qui, après évaluation de 3.000 études sur le sujet, juge qu’il n’existe pas de preuve de toxicité pour les êtres humains exposés à des doses réalistes.
      Les agriculteurs vivent plus vieux que les autres et ont moins de cancer que les autres...

      Mais dans le cadre du CNAFAL, c’est encore plus grave car ces gens sont subventionnés par les fonds des familles pris sur les impôts.

      Ces gens là utilisent cet argent a faire tout autre chose que l’objet de l’argent qui leur est destiné

      Ils veulent même comme ici détruire les familles d’agriculteurs sans aucune compassion de leurs victimes juste pour « interdire » par simple idéologie et Ils l’utilisent pour faire de la politique !

      Ce sont des voleurs d’argent public qui se font passer pour « humanistes »..Mais qui ne font que vouloir le totalitarisme pour soigner leurs frustrations.

  • philoliger 2 décembre 2017 19:53

    Le seul moyen de « voter » pour le Glyphosate , c’est d’acheter les légumes qui sont produit avec.

    moi , je vais a 10 km toutes les semaines chez mon producteur bio (permaculture) pour moins cher qu’en grande surface et c’est largement meilleur. idem pour le pain et autres produits.
    on prend moins de quantité car c’est meilleur.

    ah zut , je suis une bobo-gaucho etc ..... non j’ai grandi à la campagne et je veux pas bouffer de la flotte et autre cochonneries.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 3 décembre 2017 10:42

      @philoliger


      Il ne faut pas tomber dans l’idéalisation sanitaire du bio...
      Si c’est sympathique et reconnaissant du travail de petites entreprises et zolastique, il ne faut pas sombrer dans l’ignorance....
      Les plants bios sont plus cyanurisés..

      Les pesticides les plus rependus sont les pesticides naturels. Qui comme les pesticides de synthèse se rependent dans l’alimentation. 
      Ils sont juste moins sujet à études, puisque pas dans le domaine commercial.

      Les plantes, lorsqu’elles sont attaquées par les nuisibles et champignons, les plantes stressées augmentent naturellement leurs défenses en produisant des… pesticides naturels, notamment toute une gamme de cyanures naturels.
      Pommes, abricots fruits à noyau et pépins cultivés dans des champs sans traitement fongicide, ont des taux de cyanure plus élevés que dans les lieux ou les champignons ont étés traités...
      Les insectes laissent des traces nuisibles de leur passage dans les fruits et légumes à la santé humaine lors de la consommation, le traitement empêche ce risque sanitaire.

      Les plantes issues de l’agriculture sans intrants contiennent beaucoup plus de pesticides que les variétés commerciales courantes traitées aux pesticides de synthèse.

      Le cyanure est avant tout naturel.

    • samuel 4 décembre 2017 09:42

      @Spartacus

      En gros il faut éviter de manger les pépins.

      Merci de nous avoir prévenu, la plupart des gens jetant la chair de la pomme ou ne mangeant que le noyau d’abricot smiley smiley smiley

  • Pimpin 3 décembre 2017 11:33

    Quand on creuse un peu sur internet on se rend vite compte qu’il y a un gros problème d’information. 

    Dans les grands médias tout ce qui est raconté est à charge contre cet herbicide, la parole n’est jamais donnée aux contradicteurs.
    Voir par exemple ici l’information censurée : 

    Je me demande si cette affaire n’est pas commanditée par le chimiste en question. Son produit est tombé dans le domaine public, il peut donc être fabriqué par d’autres et vendu à un prix très bas. A mon avis Monsanto est en train de peaufiner son remplaçant qu’il placera sur le marché au prix fort après l’interdiction du glyphosate. Mais ce n’est qu’une supposition ...

    • Attila Attila 3 décembre 2017 13:55

      @Pimpin
      Exact. Les herbicides des concurrents de Monsanto sont beaucoup moins chers et tout aussi efficaces.
      En fait, les militants s’attaquent au glyphosate pour atteindre Monsanto. Ça ne les gêne pas d’accélérer la destruction de l’agriculture familiale française. Au moment où la Chine achète des terres agricoles par milliers d’hectares, c’est irresponsable. Nous allons donc avoir droit aux fermes des milles vaches.
       


  • Attila Attila 3 décembre 2017 14:50

    Je lis : la CNAFAL lie le combat social au combat laique.

    Depuis trente ans, on sait que l’écologie est un phénomène religieux (colloque de Florac 1985, et surtout, l’ouvrage majeur d’Émile Durkheim « Les formes élémentaires de la vie religieuse » en 1912 qui nous donne des outils très puissants pour déterminer si un mouvement social est un phénomène religieux ).

    Mais ce n’est pas le pire. Au cours de leurs recherches, des historiens, philosophes et sociologues ont découvert des similitudes entre l’écologie et l’idéologie d’extrème droite :
    -Paul Yonnet, « Jeux modes et masses » 1985.
    -Luc Ferry « Le nouvel ordre écologique » .
    -Georgette Mouton « Jeunesse et genèse du nazisme ».

    Dans sa thèse de doctorat d’histoire, Georgette Mouton relate ce témoignage : dans les années 1970, à la naissance du mouvement écologiste, des orateurs faisaient des meetings publics pour recruter. A Strasbourg, des témoins ont vu de vieux alsaciens insulter les orateurs écologistes en les traitant de nazis.
    Ces vieux alsaciens qui avaient subi la propagande nazie durant toute l’occupation allemande reconnaissaient des mots et des phases entières identiques à la propagande nazie dans la bouche des écologistes.

    En soutenant des thèses écolos, la CNAFAL et toute la fausse gauche boboïsée perd toute crédibilité.
    Des hypocrites, des tartes aux truffes.


    • philoliger 3 décembre 2017 17:38

      @Attila

      bravo un point Godwin gagné


    • Attila Attila 3 décembre 2017 23:37

      @philoliger
      Ah, vous ne saviez pas ce qu’est un piège à con ? Vous venez de sauter dedans à pieds joints et avec enthousiasme.
      Les similitudes entre les idéologies d’extrême droite et l’écologie trouvées par ces chercheurs sont incontestables pour la simple raison qu’ils sont trois de disciplines différentes et que leurs idées politiques sont différentes aussi. Ce sont trois études indépendantes dont les conclusions convergent.
      Visiblement, vous ne savez même pas ce qu’est le point Godwin. Comme s’il suffisait d’évoquer le nazisme pour atteindre le point Godwin. A ce train là, les historiens spécialistes de la 2° guerre mondiale sont au point Godwin en permanence.
      Vous avez foncé sans réfléchir, persuadé de « gagner le point ». Manque de pot. Il faut lire ce que disent ces chercheurs, ce que vous n’avez pas pu faire en si peu de temps. Et que disent-ils : il y a des similitudes entre les idéologies d’extrême droite et l’écologie. Des similitudes. Cela veut-il dire que écolos=nazis ? Ben non. Si vous aviez pris le temps de lire les ouvrages référencés, vous auriez compris que l’idéologie des écolos diffère du nazisme sur de nombreux aspects.

      Cependant les similitudes sont réelles et doivent interpeller tout démocrate digne de ce nom. Car il existe de nombreuses doctrines qui n’ont aucun point commun avec le nazisme, a commencer par le christianisme.


    • philoliger 4 décembre 2017 14:02

      @Attila

      j’adore vos certitudes et vos recherches « incontestables ».
      vos généralisations aussi sont épiques....
      au fait savez vous ce qu’est la zététique ?


    • Attila Attila 4 décembre 2017 14:25

      @philoliger
      Parfaitement, j’ai lu le livre de Georges Charpak et Henri Broch
      Ils montrent une étude qui conclu que les agriculteurs sont la catégorie sociale qui croit le moins aux foutaises. Ceux qui y croient le plus sont les profs.
      La convergence des conclusions d’études indépendantes, ça vous dis quelque chose ?


    • philoliger 4 décembre 2017 18:32

      @Attila

      je vous rappelle ce qu’est la zététique : lien

      I. Le droit au rêve a pour pendant le devoir de vigilance.
      Certaines de nos croyances, bien que nous procurant un certain bien-être, sont avant tout des obstacles à la connaissance et peuvent parfois se révéler néfastes pour nos libertés (ex : adhérer à une secte, se ruiner pour consulter un voyant). Ainsi, lors d’une séance de spiritisme, il est toujours bon de se demander : « Esprit (critique)... Es-tu la ? ».

      II. Inexpliqué n’est pas inexplicable.
      Tout comme un Ovni n’est pas un objet volant non identifiable, de nombreux phénomènes qui nous semblent étranges ne sont pas aussi rares ni aussi incompréhensibles que nous voulons bien le croire. Une absence d’explication pour un phénomène, n’est jamais la preuve de son caractère surnaturel mais seulement de notre incompétence à le comprendre. Ainsi on peut ignorer l’existence des siphons souterrains et pour autant se garder de croire à la présence d’esprits frappeurs dans une maison riche en bruits.

      III. La charge de la preuve revient à celui qui l’affirme.
      Il est logiquement impossible de démontrer l’inexistence d’un phénomène. Aussi c’est naturellement à celui qui affirme l’existence d’un phénomène inconnu d’en apporter la preuve. À la question « Pourquoi ne croyez-vous pas aux fantômes ? », il faut donc d’abord demander : « Et vous, pourquoi y croyez-vous ? »

      IV. Une allégation extraordinaire nécessite une preuve plus qu’ordinaire.
      En effet, plus des affirmations sortent du cadre connu, plus elles doivent s’appuyer sur des informations solides et des vérifications poussées pour être crédibles. Pour prouver l’existence d’un « Yeti », on ne peut donc se satisfaire d’une photo et d’une trace dans la neige...

      V. L’origine de l’information est fondamentale.
      Qui ne s’est jamais retrouvé à défendre une information qui s’est révélée fausse ? Le doute sur la validité d’une information est essentiel tant que la source et le contenu originel de celle ci ne sont pas connus. « D’où vient l’information ? » et « Qui la rapporte ? » sont deux questions à se poser si l’on veut éviter de spéculer sur du vent.

      VI. Quantité de preuves n’est pas qualité de la preuve.
      Ainsi, une phrase répétée 1000 fois n’en devient pas vraie pour autant. Et plusieurs milliers de personnes peuvent confondre un ballon sonde avec une soucoupe volante sans que, pour autant, des extraterrestres ne soient venus nous visiter. Une expérimentation concluante est toujours bien plus valable que des milliers d’indices non vérifiés.

      VII. La cohérence n’est pas une preuve.
      Une théorie qui ne se contredit pas elle-même ne gagne pas pour autant en validité. Pour cohérentes qu’elles soient, la théorie du complot (cf. JFK, X-Files...) ou les théories de science-fiction (Matrix, chevalier Jedi,...) n’en deviennent pas plus scientifiques ni plus vraies.

      VIII. Les croyances créent des illusions.
      Notre culture, nos envies, nos émotions, en un mot notre subjectivité, modifient grandement notre perception des événements. On se souvient souvent de ce qu’on a bien voulu voir et non de ce qu’il y avait à voir ou pas. Voila pourquoi il n’y a guère que sur le Loch Ness que l’on est enclin à confondre des troncs d’arbres flottants avec un monstre.

      faites attention aux points 5 - 6 -7


    • pemile pemile 4 décembre 2017 19:04

      @philoliger « faites attention aux points 5 - 6 -7 »

      Pour les points 5 et 6, vous faites allusion aux Monsanto papers qui ont démontrés que quasi toutes les études d’innocuité du glyphosate étaient dirigées en douce par Monsanto ? Et que leurs études démontrant une nocivité n’avaient pas été, par contre, publiées ?


    • philoliger 4 décembre 2017 19:59

      @pemile

      y avait pas que les études dans les monsanto papers mais des mails « savoureux » indiquant comment tromper le système ....


    • Attila Attila 5 décembre 2017 00:00

      @philoliger
      Encore à côté !
      Aucun des points de votre copié collé ne contredit la question de la convergence des conclusions d’études indépendantes vu qu’ils n’en parlent même pas. Visiblement vous n’y comprenez rien.
      Plus le nombre d’études indépendantes aux conclusions convergentes est élevé et plus la probabilité que toutes les conclusions soient biaisées est faible. C’est de la logique.

      Je conseille à ceux qui veulent se faire une idée par eux-même de lire ces livres :
      -Paul Yonnet, « Jeux modes et masses » 1985.
      -Luc Ferry « Le nouvel ordre écologique » .
      -Georgette Mouton « Jeunesse et genèse du nazisme ».

      .


    • pemile pemile 5 décembre 2017 00:27

      @Attila "Georgette Mouton [...] Cependant les similitudes sont réelles et doivent interpeller tout démocrate digne de ce nom. Car il existe de nombreuses doctrines qui n’ont aucun point commun avec le nazisme"

      Arh ! La NATURE comme ESSENCE des MYTHES NAZIS ISSUS du WANDERVOGEL, gross malheur pour les écolos smiley


    • Attila Attila 5 décembre 2017 12:30

      @philoliger
      Citation :
      "

      VI. Quantité de preuves n’est pas qualité de la preuve.
      Ainsi, une phrase répétée 1000 fois n’en devient pas vraie pour autant. Et plusieurs milliers de personnes peuvent confondre un ballon sonde avec une soucoupe volante sans que, pour autant, des extraterrestres ne soient venus nous visiter. Une expérimentation concluante est toujours bien plus valable que des milliers d’indices non vérifiés.« 

      Il se mélange les pinceaux, l’auteur du texte. »Une expérimentation concluante est toujours bien plus valable que des milliers d’indices non vérifiés". On ne peut qu’être d’accord, mais alors, le titre ?
      Je vois mal Henri Broch (chaire de Zététique à l’université de Nice ) et Georges Charpak (prix Nobel de physique) confondre la notion de preuve et celle d’indice.
      Une preuve est une preuve et un indice n’est pas une preuve et de nombreux indices ne forment pas une preuve non plus.
      Si on confond indice et preuve cela donne : une preuve est une preuve et une preuve n’est pas une preuve et de nombreuses preuves ne forment pas une preuve. C’est loufoque !
      Il faudrait rectifier le titre du paragraphe 6 : Quantité d’indices ne forment pas une preuve.



  • Pimpin 3 décembre 2017 16:16

    Je viens de discuter avec un ami agriculteur céréalier. 

    Voilà déjà plusieurs années qu’il ne laboure plus, mais au début de l’année il est obligé de nettoyer les champs pour pouvoir semer. Il utilise du glyphosate.
    Il a fait faire des prélèvements par huissier, des analyses dans des laboratoires indépendants, résultat au moment de la récolte, plus aucune trace du glyphosate, ni dans la plante ni dans le sol.
    Concernant la nappe phréatique, on trouve quelques traces infimes de glyphosate, mais surtout la présence d’un additif au glyphosate, je me me souviens plus du nom mais c’est un agent mouillant et pénétrant ... utilisé dans les lessives.
    Il a lancé des analyses sur du soja importé, sachant que les US utilisent des concentrations bien plus élevées et à n’importe quel moment de l’année. Il n’a pas les résultats pour l’instant.

    Comment se fait-il que les médias ne s’intéressent pas à ce que font nos agriculteurs et à leurs arguments ? Ce n’est pas politiquement correct ? Ca ne va pas dans le bons sens ? Parce qu’il a déjà vu passer des journalistes, mais qui n’ont pas rapporté ce qu’il leur a dit ...

    Sinon il utilise aussi des mélanges, qu’il n’a pas le droit de faire lui-même. Résultat il utilise des mélanges tout faits, pas forcément adaptés à ses besoins. Un gâchis selon lui.

    • Attila Attila 3 décembre 2017 23:44

      Citation de Pimpin :
      Comment se fait-il que les médias ne s’intéressent pas à ce que font nos agriculteurs et à leurs arguments ? Ce n’est pas politiquement correct ? Ca ne va pas dans le bons sens ? Parce qu’il a déjà vu passer des journalistes, mais qui n’ont pas rapporté ce qu’il leur a dit ...

      @Pimpin
      Oui, c’est louche. Noam Chomsky a dit : « Si j’étais souvent invité dans les médias, je me poserais des questions : qu’ais-je fait de mal ? »


    • Attila Attila 4 décembre 2017 08:41

      @Pimpin
      Interdire le glyphosate pour permettre à Monsanto de commercialiser un nouveau produit protégé par des brevets, et donc sans concurrence, c’est possible. Il y a une autre hypothèse. Détruire l’agriculture familiale française pour que les terres agricoles tombent dans l’escarcelle d’investisseurs financiers. Les terres agricoles sont actuellement très convoitées par les investisseurs comme le montre l’article suivant :
      Terre-net

      .


  • Lebougnat Lebougnat 3 décembre 2017 16:44

    "Concernant la nappe phréatique, on trouve quelques traces infimes de glyphosate, mais surtout la présence d’un additif au glyphosate," 
     
    Il s’agit de l’ AMPA produit de la dégradation du glyphosate, mais, et surtout des lessives (sans phosphate). De nombreuses études montrent que l’ampa provient pour une grande part des centres urbains

    Sur le continent américain, les doses employées sont sans commune mesure à celles des paysans français .

    Sur des cultures OGM c’est souvent
    1 traitement avant semis
    2 à 4 traitements en cultures
    1 traitement avant moisson pour facilité la récolte
    on peut monter entre 15l et 50l de produit commercial/ha
    A noter que les produits ne sont pas forcément les mêmes que chez nous ; on part de la mème matière active, mais avec des adjuvants différents, d’où certainement certains problèmes sanitaires outre-atlantique

    Chez nous pas d’OGM et sur une culture, c’est
    1 traitement avant semis limité à 6l/ha/an mais dans la pratique c’est plus souvent 1 à 2 l/ha/an



    • philoliger 3 décembre 2017 17:32


      @Lebougnat

      « 1 traitement avant moisson pour facilité la récolte »

      ça je le vois chaque année a coté de chez moi , tu vois ça m’encourage dans ma démarche....


  • francois 4 décembre 2017 09:38

    le tabac, l’alcool, le formaladéhyde....

    Vous vous trompez de combat.


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