samedi 23 novembre 2013 - par Albert Ricchi

Le modèle allemand : un conte à dormir debout…

Selon les journalistes des grands médias, les économistes et européistes bien-pensants, l’Allemagne est championne d’Europe toutes catégories : l’économie se porte bien, le chômage y est très bas, sa politique énergétique est parfaite, etc.

Pourtant, si l’on en croit d’autres observateurs qui ne paradent pas sur les grandes chaînes de télévision, il s’agit d’une belle manipulation médiatique car tout n’est pas si rose outre-Rhin…

C’est sur l’antenne de France Culture, en septembre dernier, dans l’émission « les enjeux internationaux » que l’on pouvait écouter les réflexions pertinentes de Hans Stark, professeur à la Sorbonne et secrétaire général du CERFA (Comité d’Etude des Relations Franco-Allemandes). Expliquant que la chancelière, Angéla Merkel, estimait que son bilan suffisait à la faire réélire les doigts dans le nez, Hans Stark s’est appliqué à brosser un tableau plus objectif que celui que l’on dresse habituellement.

A part la CDU-CSU, tous les autres partis d’Allemagne partagent les mêmes préoccupations : bas niveau à venir des retraites, montée des prix de l’énergie ainsi que des loyers, absence d’un salaire minimum. Rappelant que s’il est convenu de dire « l’Allemagne va bien », tous les allemands ne vont pas bien pour autant.

Près de 12 millions de citoyens, soit 15% de la population, sont pauvres car ils travaillent dans un cadre très fragile, à coup de petits métiers et voient leur niveau de vie baisser dangereusement, d’autant plus que leurs salaires s’amenuisent au fil des années. 4 millions de personnes gagnent moins de 7 euros bruts de l’heure. Les 10% d'Allemands les plus fortunés se partagent 53% de la richesse nationale, tandis que les 50% les plus pauvres ne possèdent que 1% de la richesse du pays…

Les lois « Hartz » * ont changé en effet fondamentalement l’organisation du travail et les conditions d’indemnisation du chômage, encourageant des formes d’emplois atypiques. Elles ont été mises en place progressivement, sous la forme de quatre lois, mais la plus importante et la plus impopulaire est la loi Hartz IV.

Cette dernière loi oblige les chômeurs à accepter n’importe quel travail, même le plus précaire et le plus mal payé. Il n’est pas inutile de rappeler que c’est à l’ex chancelier social-démocrate, Gerhard Schröder, que les allemands doivent ces lois antisociales, ce qui explique peut-être le désamour des électeurs envers ce parti.

La mesure la plus importante est la réduction des indemnités versées aux chômeurs de longue durée qui refusent d'accepter des emplois en dessous de leur qualification. Les indemnités de chômage ne sont plus versées pendant 32 mois mais pendant seulement 12 mois (18 mois pour les plus de 55 ans) 

De plus, ces chômeurs peuvent être embauchés à des salaires inférieurs (1 €/heure) à la convention collective du secteur. D'autres mesures sont critiquées, telle que la possibilité de réduire les allocations d'un chômeur dont les ascendants ou descendants ont quelques économies.

Ce qui était surtout visé, c’était de réduire drastiquement le nombre de chômeurs, opération manifestement réussie, mais à quel prix ? Un emploi sur trois n’est désormais ni à plein temps, ni à durée indéterminée, et à Berlin par exemple, un jeune sur trois tente de survivre en-dessous du seuil de pauvreté.

Si le taux de chômage a effectivement baissé (6,8 %, soit 2,897 millions de personnes), il y a néanmoins une véritable précarisation à cause de la thérapie de choc privilégiant l’entreprise aux dépens de travailleur, avec la flexibilité comme arme.

Selon le livre noir du travail intérimaire, publié en mars 2012, plus de 1 million de salariés sont des intérimaires. Tous ces emplois précaires plafonnés à 450 euros mensuels sont en augmentation exponentielle, ayant quasiment doublé depuis 20 ans si l’on en croit les chiffres de l’office allemand des statistiques. L’Allemagne est ainsi aujourd’hui le pays de l’Union Européenne où la proportion des bas salaires est la plus élevée.

Comme le dit l’un de ces précaires : « comme des milliers d’Allemands je fais partie des travailleurs à 1,50 € l’heure (…) je suis malade du diabète, je m’accroche, mais il y a des jours, c’est trop dur et je me dis que parfois, il vaudrait mieux crever que de vivre ça ». Un autre citoyen, du prénom de Klaus à déclaré : « si une nouvelle crise arrivait, tous les intérimaires se retrouveront à la rue » ajoutant : « ce nouveau marché aux esclaves devrait être interdit car le travail intérimaire va enterrer tout ce pourquoi des générations de travailleurs se sont battus ».

Au-delà des difficultés que rencontrent ces millions de salariés, il faut regarder aussi de plus près celles qui concernent les retraités. Ils étaient au moins 400 000 en 2012 à devoir se contenter de 688 € mensuels, après avoir travaillé 35 ans pour 2500 € bruts par mois. Ceux qui ont cotisé pendant 40 ans se retrouvent quasiment dans la même situation.

Du coup, pour boucler leurs fins de mois, ils sont obligés de prendre des « mini jobs », privant les actifs du peu de travail qu’il reste dans le pays. Ils étaient déjà, en 2000, près de 800 000 retraités de plus de 65 ans à avoir dû accepter un « mini job » et ils sont encore plus nombreux aujourd’hui.

Pour bénéficier du minimum vieillesse, les conditions sont assez draconiennes puisqu’elles ne peuvent concerner ceux qui sont propriétaires ou qui disposent d’une épargne. Sans aller jusqu’à comparer cette situation avec celle qu’ont connus les allemands lors de la République de Weimar, laquelle avait permis l’accession au pouvoir d’Hitler, on ne peut pourtant pas éviter d’y trouver quelques ressemblances…

Quand François Hollande vante le modèle allemand…

Pendant que Jean-Marc Ayrault excluait à Paris tout « tournant » vers l’austérité, François Hollande faisait en Allemagne, en avril dernier, l'éloge des réformes du marché du travail allemand lors des célébrations à Leipzig des 150 ans du parti social-démocrate (SPD), en présence de la chancelière Angela Merkel :

« Le progrès, c'est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux pour préserver l'emploi, pour anticiper les mutations industrielles et c'est ce qu’à fait Gerhard Schröder ici en Allemagne et qui permet à votre pays d'être en avance sur d'autres », a fait valoir le président français. « Ces décisions ne sont pas faciles à prendre, elles peuvent faire surgir des controverses, mais rien ne se construit, rien de solide ne se bâtit en ignorant le réel », a-t-il ajouté, louant le rôle de l'amitié franco-allemande dans la construction européenne.

Partisan, mais sans le dire, de la politique libérale de son ami Gerhard Schröder, François Hollande a commencé à la mettre largement en place en France, notamment sur deux points :

En matière d’emploi, l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier dernier, signé par le patronat et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et CFTC, représente un recul social majeur. Cet accord notamment facilite les licenciements, permet aux entreprises de baisser les salaires et d’augmenter le temps de travail, réduit le délai de recours aux Prud’hommes pour les salariés licenciés, etc.

En matière de retraite, la durée de cotisation sera portée à 43 ans en 2035 contre 41,5 en 2020. L’allongement sera progressif : de 42 ans en 2023, il passera pour une retraite à taux plein à 42 ans et un trimestre en 2026, puis 42 ans et demi en 2029, 42 ans et trois trimestres en 2032 et enfin 43 ans en 2035. Les cotisations salariales augmenteront de 0,15 point en 2014 puis 0,05 point en 2015, 2016 et 2017, soit 0,3 point au total. 

Entre les millions de travailleurs réduits en quasi esclavage et les retraités dans la misère, on voit donc que le soi-disant « modèle allemand » est largement discrédité. Ce modèle s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité…

 

* L'inspirateur de ces réformes, Peter Hartz, était le directeur du personnel de Volkswagen, où il négocia des accords sur la flexibilité des horaires.

 



21 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 23 novembre 2013 08:52

    pour en finir avec le mythe du modéle allemand, lire ceci...

    voir : MODELE ALLEMAND, NON MERCI…


  • claude-michel claude-michel 23 novembre 2013 09:12
    Le modèle allemand... ?
    Mercedes..Audi..Porche.. volkswagen..y a le choix en effet...quoique un peu cher.. ?

  • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 novembre 2013 13:25

    Bonjour Albert,

    Le modèle allemand est présente comme une réussite dans les grands médias (contrôlé par l’oligarchie) . C’est un modèle donc l’oligarchie à rêvé !

    HATRTZ VI été instauré pour contourner les conventions entre le patronat et les travailleurs ... l’objectif du dispositif HARTZ IV été de fournir au marché des travailleurs « low coast » aux entreprises.

    Peter Hartz été à l’époque (2002) le directeur des ressources humaines de Volkswagen, donc le représentât par excellence du patronat allemand.

    Quiconque tombe dans le piège Hartz IV, a peu de chance d’éviter la pauvreté. Selon une étude réalisée par l’Association à l’aide sociale paritaire (Paritätischer Wohlfahrtsverband), les trois-quarts des personnes concernées restent à jamais tributaires de Hartz IV.

    Au lieu de chercher une confrontation ouverte avec les sections bien organisées de la classe ouvrière, Peter Hartz créé un marché du travail subsidiaire dominé par des salaires bas et non soumis aux droits sociaux. Telle fut la tâche de la Commission Hartz.

    Peter Hartz, quant à lui, n’a pas été en mesure de savourer son « succès ». En 2007, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à une lourde amende . Lui et des délégués du comité d’entreprise de Volkswagen ont été impliqué dans un scandale de pot-de-vin.
    Hartz été banni de la société VW, mais sa loi perdure !

    Voila la vérité sur une partie du modèle allemand, inspiré par et pour le patronat... modèle d’esclavage qu’on souhaite transposer à d’autres pays européens...


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 23 novembre 2013 13:47

    Le modèle allemand est présente comme une réussite dans les grands médias (contrôlé par l’oligarchie)
    Il est probable que c’est l’ « information » que les dîners du Siècle prescrivent à Pujadas en particulier.


  • vesjem vesjem 23 novembre 2013 15:56

    la suposée qualité allemande et leur balance positive , les allemands les doivent ,entre-autres, à :

    1 - l’interdiction faite à l’allemagne (comme au japon d’ailleurs) , pendant les décennies qui ont suivi la 2ième G M , d’avoir un budget « défense » (soit 20% approx de leur budget national) ,a permis à ces 2 pays de se doter d’une industrie privée très forte qui domine aujourd’hui de beaucoup tous les autres pays .

    2 - « l’aura » industriel de l’allemagne qui a résisté longtemps au déferlement de la coalition de l’« ouest » et de « l »est« est né à cette période ; elle fait penser et croire (sans raison objective et souvent à tort) que le matériel allemand est »costaud".

    ainsi le quidam moyen que je peux être parfois , entre 2 produits fabriqués , l’un en allemagne , l’autre en france (par exemple) , choisira celui qui lui semble (inconsciemment) le plus durable ; ceci est vrai pour les objets de tout autre pays en concurrence avec l’allemagne ;


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 novembre 2013 09:15

      vesjem,

      .... et grâce aussi aux délocalisations de sous traitants dans les ex-pays de l’ Est.
      .... et aux directives Bolkeistein.
      .....et à leur situation de monopole mondial dans les machines outils et les berlines.
      .... et grâce à l’euro,30% plus bas que s’ils avaient gardé le mark.
      .... et à une démographie en berne.


  • antyreac 23 novembre 2013 17:14

    N’empêche que les allemands grâce à son plan d’austérité commence a s’en sortir économiquement parlant.


    • antyreac 23 novembre 2013 18:59

      pendant ce temps les français pleurent dans leurs gilets comme d’hab au lieu de prendre comme les allemands des mesures courageuses et en quelques années l’économie du pays est rétabli


    • foufouille foufouille 23 novembre 2013 20:12

      il y a de la place pour toi dans les abattoirs allemands
      3€/h


    • vesjem vesjem 23 novembre 2013 21:43

      @antyreac
      arrête de gober toutes les conneries que les médias veulent te faire gober


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 novembre 2013 09:26

    antyreac,

    Avec une monnaie impossible à dévaluer, celui qui baisse les salaires de 10% a un avantage provisoire. Si tout le monde en fait autant, cet avantage disparaît.

    C’est parce que l’Allemagne a tiré la couverture à elle, que les autres se gèlent les arpions....

    C’est ce qu’explique Olivier Berruyer dans cette vidéo sur l’euro dans tous ses états, suivie d’un exposé de Philippe Murer, qui explique tout ce qu’on peut faire quand on a récupéré la souveraineté en quittant l’UE et l’euro pour revenir aux monnaies nationales.

    «  Y-a-t-il une vie dans l’euro ? Et une vie après l’euro ? »

    L’Allemagne parle de SMIC, la Tribune ne semble pas aussi convaincue que cela :

    « Allemagne : un salaire minimum »


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 novembre 2013 09:37

    sampiero,

    « Les mesures courageuses », c’est de baisser la masse salariale, en la rognant par tous les bouts...

    Comme Angela Merkel trouve que les gouvernements sont trop mous, encore trop sensibles à l’avis des électeurs, brefs, pas assez Thatcheriens ...., elle propose de leurs enlever les derniers pouvoirs que les Traités ont bien voulu leur laisser :

    «  Les Grands projets d’Angela Merkel pour l’Europe »

    « Si elle l’emporte, ils vont changer fondamentalement l’ UE. Vaste contrôle communautaire des budgets nationaux (je suppose, des coupes sombres dans les dépenses publiques ou privatisation), de l’endettement public, (donc mise sous tutelle directe des budgets), dans les 28 capitales, et des réformes nationales visant à accroître la compétitivité (contraction de la masse salariale ?), et la mise en oeuvre des réformes sociales (je suppose comme les Lois Hartz ?). »


  • Yohan Yohan 24 novembre 2013 09:38

    Facile de pointer les faiblesses de l’Allemagne, tout pays a les siennes. Ce qui devrait plutôt être souligné, c’est que les allemands vivent selon leurs moyens, alors que nous, nous vivons au dessus des nôtres. Nous n’avons plus les moyens de soutenir notre système social et pour cette raison, gauche ou droite ne peuvent que revenir dessus et ils le font déjà, mais très hypocritement.

    Les allemands eux ont de la marge pour améliorer le leur, d’où la concession à un SMIC, alors qu’on sait qu’un SMIC implique une hausse des salaires, soit moins de compétitivité pour les entreprises. Les faiblesses de l’un ne peuvent pas être un argument pour exonérer l’autre des siennes, surtout quand elles sont plus criantes.

  • Denzo75018 24 novembre 2013 09:49

    A.Ricchi manie admirablement la langue de bois et la démagogie !!!

    Il faut dire que le modèle Français est tellement mieux !!!!
    Il va bientôt imploser faute de réformes en profondeur ....
    Mais certains aveuglés par idéologie ou méthode Coué pensent ou rêvent qu’il va survivre !

    De toute façon et dans l’absolu aucun modèle économique, social ou politique n’est bien,, il sont à comparer relativement et si l’on considère l’Europe, le modèle Allemand est le « meilleur » relativement parlant pour son peuple !


  • Yohan Yohan 24 novembre 2013 09:56

    Il suffit de comparer la situation de l’APHP dans les années 70 par rapport à l’actuelle. La dégradation est flagrante, mieux vaut ne pas choper une grave maladie en ce moment car certains de nos hôpitaux commencent à ressembler à la cour des miracles. A tout prendre, il vaut mieux aller se faire soigner en Suisse. Le pire est à venir


  • Le Yeti Le Yeti 24 novembre 2013 10:11

    Ce qui me dérange avec l’idée de « modéle [étranger] » c’est la standardisation du genre humain qu’elle implique ; exactement comme ce fut le cas pour l’industrie !

    Il y a 20 ans (bien avant la crise) le peuple américain considérait notre couverture sociale comme de l’assistanat malsain car eux étaient encore dans l’esprit pionner où « tu n’as qu’à bosser pour gagner ta croute. » Les Français eux, avec quelques siècles d’histoire d’avance considéraient le libéralisme social américain comme de la barbarie pure et simple.
    Toujours est-il que globalement, chaque modèle convenait à son peuple et que vouloir calquer l’un sur l’autre aurait été un non-sens total.

    Y disait quoi, l’autre, déjà ? « Je ne suis pas un 06 ! » ?...


  • spartacus spartacus 24 novembre 2013 10:20

    Prof à la Sorbonne, belle référence de gauchisme....

    C’est toujours étonnant cette présentation par omission des lois Harz en France par les gauchistes patentés. 

    Les emplois Hartz sont des revenus complémentaires aux aides sociales des Landers. C’est comme si on mettait à travailler les gens avec un RSA et qu’un revenu vienne en complément de celui ci. 

    Créer un SMIC en Allemagne va envoyer des milliers de gens au chômage....Préférer de façon nihiliste un minimum indexé quitte a exclure des millions de personnes du travail.

    On va rassurer l’auteur, la France n’a jamais été libérale et le gouvernement est pur Bolcheviques.
    Tous sont pour la persécution des entreprises des entrepreneurs. Pas un seul ministre n’y va pas de sa loi interventionniste qui oblige a de lourdes amandes et obligations financières ou bureaucratiques les entreprises ou entrepreneurs..

  • Yohan Yohan 24 novembre 2013 11:40

    Quand on voit les arguments des syndicats anti bonnet rouge genre « Troadec, tu n’es pas légitime pour manifester car tu es un patron » on comprend que la France a un sacré boulet au pied. La haine des patrons est tenace dans ce pays. Heureusement, le sectarisme politique des syndicats français est de plus en plus repérable par les salariés qui voient bien que leur but est d’envoyer les entreprises au tapis et ceux qui les suivent au chômage. 


    PS : rappelez moi le nom du zozo qui ayant fait le cake à Florange pour un résultat minable s’est lui recasé avec l’étiquette chef de file PS du Nord aux élections européennes

  • Antoine 24 novembre 2013 23:32

     Quoi qu’il en soit, on ne fait pas chier autant qu’ici les automobilistes allemands !


  • eric 26 novembre 2013 07:18

    On peut dire ce que l’on veut. Après, les gens votent avec leur bulletin ou avec leurs pieds.

    Après la crise et la façon dont elle l’a géré, Angela a été réélue.

    Elle a des taux de popularité qui feraient rêver n’importe quel homme de gauche aujourd’hui, et pas seulement au gouvernement.

    D’autre part, les mouvements de population aujourd’hui, ce ne sont pas de pauvres travailleurs allemands fuyant l’enfer germanique pour se réfugier dans le paradis social français...


  • Auxi 18 février 2014 18:40

    Est-il possible de débrancher Spartagugusse ? Je suis contre l’acharnement thérapeutique, et le pauvre gars est clairement incurable.


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