Le « mur des illusions »
Le « rêve » le désir de tant de personnes dans ce bas monde. Entre ceux qui peuvent aller mourir en mer pour tenter d’atteindre le « paradis européen » et ceux qui s’échappent dans les « paradis artificiels », il y a peu de chances que l’humain trouve la solution pour « améliorer le monde ». Mais l’améliorer pourquoi et comment, deux questions qui m’interpellent. Car en vérité que veulent les humains ? Une question que l’on doit se poser.
Pour ma part je pensais que les humains pourraient se contenter de vivre dans un endroit où ils pourraient manger à leur faim, être un peu en sécurité en gros pouvoir subvenir à leurs besoins primaires de manière raisonnable. Malheureusement comme tend à le montrer la pyramide de Maslow il semble que quand un besoin est satisfait, l’esprit humain désire autre chose. Du pain béni donc pour les mercaticiens (j’en suis un du moins de formation donc je sais de quoi je parle) qui n’en demandent pas tant et peuvent laisser parler leur imagination tordue et leur effroyable manque d’éthique. Les humains veulent toujours plus et donc parfois trop et en arrivent à mettre en danger ce qu’ils ont déjà de bien. Alors certains ont créé le monde de l’abondance et de l’excès appelé la société de consommation (que j’appelle la « société de consumation » car elle consume tout). L’excès nuit, nous nous en rendons compte (ou pas encore ?) avec les catastrophes dues à nos excès (marée noire, pollution aérienne ou des sols). Nous voulons l’argent, le beurre et le sourire de la crémière voire plus si c’était possible. Je regarde d’un œil amusé et agacé ceux qui parlent d’aller sur Mars ou de retourner sur la lune. Sans blague ? Il n’y a rien de plus important à faire sur terre avec tous ces moyens énormes ? Mais les humains sont de mon point de vue empêtrés dans le « mur des illusions ». Ils ne veulent s’imposer aucune limite or ils sont des êtres limités et vivant dans un monde limité. Les fuites en avant ne mèneront qu’à l’inéluctable cul de sac. Certains critiquent le capitalisme mais pour moi il n’est que la concrétisation de cet état d’esprit qui est « universel ».
Certains parviennent à contrôler ces « envies insensées » mais combien en vérité le peuvent ? Mettez une personne qui n’a pas goûté au monde de l’abondance et des excès dans cette « société de consumation » et on verra combien de temps il pourra résister au « changement ». Combien de gens après avoir gagné au loto seraient prêts à donner 90% de leurs gains pour aider des gens dans le besoin ? Je vois plutôt des gens qui vont aller chercher à vivre comme des princes jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que toute cette abondance ne comble l’incroyable vide dans leur cœur et dans leur âme. Après avoir eu les plus belles femmes, dormi dans les plus belles résidences, manger les plats les plus exquis, qu’y a-t-il ? Peut-être que je raisonne ainsi parce que je suis né dans une famille aisée et que je n’ai jamais vraiment eu faim ou craint de dormir dehors. Peut-être que je ne peux comprendre ceux qui n’ont rien et rêvent d’avoir tout. J’ai essayé de discuter avec ce genre de personnes et le dialogue qui s’est instauré de sourd était effrayant. Ces gens veulent ce que j’ai et même plus. Et certains qui viennent du milieu que moi ne comprennent pas pourquoi je ne veux pas plus que ce que j’ai. Quand je leur réponds que plutôt que d’être milliardaire, je préfère vivre entouré de gens qui mangent à leur faim et qui peuvent satisfaire leurs besoins primaires. Etre un milliardaire dans un océan de misère, quel cauchemar ! Et vous l’aurez deviné on me prend pour un fou ! Et d’ailleurs dès que je vois une personne qui rêve de devenir très riche, elle m’agace. Parce que les gens refusent d’admettre qu’en étant vraiment honnête on ne peut devenir aussi riche qu’un Bloomberg ou qu’un George Soros. Mon père a été honnête et s’il a pu avoir des revenus assez importants, il n’a jamais pu être milliardaire et pourtant il a eu de la chance dans sa vie, il était intelligent, avait du flair et était un sacré gros bosseur. Et il était généreux et très humain, pas vraiment le portrait d’un gars qui peut ou veut devenir milliardaire.
Donc les gens refusent la vérité qui selon moi est que les milliardaires qui s’engraissent avec les vies, le sang et les âmes d’innombrables victimes de leur avidité. Essayez de faire comprendre à certains qu’ils n’ont rien parce que les milliardaires qu’ils adulent les spolient ! On m’a traité de communiste… Peut-être que je le suis au fond qui sait… Mais en vérité je suis plutôt quelqu’un de raisonnable qui essaie d’avoir une vie guidée par la raison. La passion ? Je vomis cette abomination qui crée tant de souffrances et de catastrophes. Malheureusement je croise si peu de personnes qui aiment qu’on leur dise la vérité. Ils veulent rester dans le « mur des illusions » et donc rester connectés à la matrice. Peut-être que le salut de l’humanité passe par l’effondrement de ce système pour recadrer tout le monde. Quand je vois l’abomination qui se passe au Brésil (la coupe du monde de merdeball et c’est un gros amateur de football) sur fond de répressions et de violences policières/militaires je me dis aussi qu’il ne faut rien attendre de « bon » des BRICS qui ne combattent pas vraiment le système. Le pourraient-ils d’ailleurs ? Seul un profond changement de la mentalité des humains pourrait changer les choses. Autant attendre que le soleil se lève à l’ouest…
19 réactions
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jako
5 juin 2014 10:02
Décidement aujourd’hui nous sommes gâtés de bons articles. Bonne observation du curieux monde dans lequel nous vivons, il faut déja savoir que nous sommes pilotés par nos affects, puis les identifier , puis les maitriser jusqu’à devenir une sorte d’Ile dans l’océan Humain. Merci à vous.
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salamalekoum
5 juin 2014 10:39
« Certains parviennent à contrôler ces « envies insensées » mais combien en vérité le peuvent ? »
Ce qui le peuvent vraiment finiront tôt ou tard par le faire. Justement parce que ces comportements leurs sont nuisibles.
"Parce que les gens refusent d’admettre qu’en étant vraiment honnête on ne peut devenir aussi riche qu’un Bloomberg ou qu’un George Soros.«
L’honneteté et la richesse sont très probablement corélées ; ceci dit, je doute qu’il y ait un lien de cause à effet.
»Seul un profond changement de la mentalité des humains pourrait changer les choses."
Oui. De plus en plus de gens s’en rendent compte et changent à leur échelle, en faisant fi des critiques d’autrui. Si vous pensez effectivement que c’est une bonne chose, faîtes le : il y a des chances que vous ne soyez pas seul à aller dans cette direction
Les choses ne pourront pas rester en l’état bien longtemps.
Bon courage.
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passtavie
5 juin 2014 11:17
"Parce que les gens refusent d’admettre qu’en étant vraiment honnête on ne peut devenir aussi riche qu’un Bloomberg ou qu’un George Soros.«
Content de vous l’entendre dire.
»Donc les gens refusent la vérité qui selon moi est que les milliardaires qui s’engraissent avec les vies, le sang et les âmes d’innombrables victimes de leur avidité.«
Pas tous, mais dès que vous tenez ce genre de discours, effectivement on vous qualifie de communiste, et tout de suite on pointe du doigt les dictatures en disant : »c’est ça que tu veux, égaux dans la pauvreté« . Je qualifierais ce faux argument de mauvaise foi, mais venant de la bouche d’individus qui sont les grands perdants du système...
Il faut savoir qu’il y a un truc qui s’appelle la manipulation des masses. On fait désirer des choses qui nous sont inutiles. Combien de gens achètent des objets dont ils se servent une fois à l’année et encore ? Si nous faisions une grève de la consommation en achetant ce qui est vraiment utile et rien d’autre, je ne suis pas sûr que derrière il y aurait pas une petite voix disant : »Inconscient et la croissance alors, tu veux être au chômage ?«
N’oubliez pas qu’il y a des gens qui sont décroissants.D’ailleurs combien de gens j’entends réciter en coeur ce qu’ils entendent à la TV, le discours répété à l’infini par des gourous (économistes présents sur les plateaux) érigés en détenteurs de vérités et savoirs. Ces gens ont l’impression de comprendre quelque chose au fonctionnement de nos sociétés, alors qu’ils ne font que resservir ce qu’ils ont acquis comme une vérité à force de répétition. »Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité."
Une nouvelle forme d’obscurantisme je pense.
Concernant notre humanité, ou comme dirait l’autre notre vertu d’humanité... Il faudrait regarder du côté des primates qui nous sont proches : chimpanzés, bonobos. Comme eux nous sommes capable de barbarie mais aussi d’empathie. Et si la vertu d’humanité s’était quelque chose qui se cultivait ? Mais ceux qui vivent grassement sur le dos des masses, écoutant leur égoïsme profond ne peuvent pas vouloir de cette vertu d’humanité, ils préfèrent que les masses soient comme des animaux régis par leur pulsion... Car c’est ainsi qu’on les contrôle, avec leurs pulsions, c’est ça qu’on essaye d’atteindre avec la manipulation. La raison est un ennemi.Ainsi, je pense qu’ils se justifient du manque d’empathie à l’égard de cette masse, car déshumanisé.
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passtavie
5 juin 2014 11:24
Tout ça pour dire que l’espoir est peut-être du côté des décroissants et autres conscients des limites de cette planète. Pour dire aussi, faîtes un jeûne audiovisuel d’un mois minimum. Entrez dans un magasin avec une liste de ce que vous avez vraiment besoin et faîtes vos courses en respectant strictement cette liste... Et ça sera déjà un bon début.
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pens4sy
5 juin 2014 12:33
Les populations, par leur grand nombre, sont un grand danger pour l’infime proportion de riche gavés.
C’est pourquoi elles sont tenues en « servitude », (économique, sociétale, intellectuelle) par « l’Élite » qui ne représente probablement pas plus de 1 % de la masse mondiale.
Il suffirait que quelques pour-cents des 99 % restant se réveillent vraiment et s’agglomèrent pour que les chances de faire basculer la donne soient réelles. -
ralph
5 juin 2014 13:09
« Seul un profond changement de la mentalité des humains pourrait changer les choses. »
Je pense que cela pourrait se faire sans trop de peine si chacun décidait de penser
avec sa tête.Une prise de conscience pourrait très vite faire changer les choses, sans attendre
que le soleil se lève à l’ouest. -
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salamalekoum
5 juin 2014 14:06
Oui...
La souffrance, si tant est qu’elle est acceptée, a un effet libérateur impressionnant ; les attachements se défont, l’esprit se calme, la bonté germe, etc.
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prolog
6 juin 2014 10:26
Salut Hotah,
joli commentaire comme d’hab, les phrase à la Yoda ca claque ;).
Je vois bien (intellectuellement) qu’on est dirigé par des habitudes et que quand on arrive à les cerner, on a la possibilité de s’en affranchir. Ca reste ponctuel, sur certains sujets, c’est pas évident à voir tout le temps j’ai l’impression.
Par contre, le reste de ce que tu racontes, aller plus loin que le cerveau analytique alors que c’est le seul outil à ma disposition.... ca a de quoi rendre fou je trouve.
D’un côté j’ai l’impression que « je dois » en permanence faire attention aux conneries que dit mon cerveau et en même temps ne pas y faire attention parce qu’il faut le dépasser.@l’auteur : bon article, merci.
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howahkan Hotah 6 juin 2014 12:57Salut prolog...
entièrement d’accord avec ton propos...
d’où le rôle vital de ce que on va ressentir comme une souffrance de vivre , entrecoupée de moments de plaisirs réussis éventuellement .
vital car c’est d’abord un symptôme d’erreur qui dit : là mon con tu te trompes !! et aussi un catalyseur qui si il est laissé libre va montrer l’erreur , la résoudre, la faire disparaitre,ce qui est au delà du cerveau analytique est pour moi la partie du cerveau endormie pour nous hélas et qui n’est pas elle analytique du tout, qui ne compare pas, ne donne pas de valeurs ni ne hiérarchise entre autre ; elle marche toute seule quand le cerveau analytique ne dirige plus le cerveau...mais le sujet est long ,complexe , selon l’humeur j’y reviendrais un jours ici sur avox...mais tout ceci donne le gout étrange que de « je » il n’y a même pas en fait....
d’accord avec toi donc car en gros essayer d’aller au delà du cerveau analytique va rendre fou comme tu le dis, c’est clair...ce point est vital pour éviter que ce soit encore pire.
Tout tourne pour moi comme pour certains autour de la manière d’aborder ma propre souffrance, souffrance non recherché bien sur , on n’est pas du tout maso
..et qui pour moi n’est pas du tout un hasard mais probablement même une impérieuse nécessité pour des raisons dont j’en vois certaines mais pas la totalité bien sur...une étant,c’est un moyen puissant indirect donc involontaire d’aller au delà du cerveau analytique sans le rechercher..cette « opération » neutralise le cerveau analytique ( moi) en tant que leader du cerveau , ce qui fait place alors à des capacités perdues oubliés..et fait passer « moi » et mes choix au second plan, quand il y en a besoin dans des domaines pratiques de survie...d’avoir perdu cela a des conséquences catastrophiques bien sur, on a perdu le sens si je puis dire et conservé les moyens..en l’absence du sens le moyen se prends pour le sens...le sens n’est plus...comme dit un ami Indien (Indes) : on aurait du aimer les gens et utiliser les outils, mais on utilise les gens et adorons les outils ......la méthode appliquée par l’humanité en guerre : courage fuyons cette souffrance......
moi je dis par expérience , tout sauf çà !!!! on doit arriver au moment ou seule cette souffrance existe....alors elle n’existe plus , l’autre partie du cerveau en panne jusqu’alors se met en marche toute seule selon sa propre « volonté » , ou plutot son propre programme ...l’éveil commence là involontairement, il ne peut qu’être involontaire si on trouve note guide sur ce chemin... l’excellent bouddha,..(prendre la voie de St Coluche), disait un peu la même chose comme krishnamurti aussi ..mais c’est un peu tard pour en parler avec eux...cela dit il reste des écrits..
désolé d’être trop bref....mais l’écrit est difficile sur ces sujets..amicalement
ps : ne pas aller bien est un symptôme catalyseur passif d’éveil à sa nature profonde si on sait quoi faire avec, sinon c’est bien sur une catastrophe si on ne sait pas quoi faire avec..ceci se voit au plan personnel..(anxiété,déprime, peur, terreur, suicide, mais aussi violence, haine etc etc et globalement et bien y’a qu’a regarder par la fenêtre pour voir....
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prolog
6 juin 2014 21:11
« laissé libre »... toujours le même paradoxe, j’aimerais bien comprendre ce que t’entends par là.
Merci pour la réponse en tous cas
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howahkan Hotah 7 juin 2014 09:57re Salut prolog
je reviens sur le sujet car pour moi c’est UNE clé, sinon LA clé...
tu dis : « laissé libre »... toujours le même paradoxe, j’aimerais bien comprendre ce que t’entends par là.
je parlais de la souffrance laissée libre d’être ce qu’elle est...pour dire cela autrement, depuis des milliers d’années , tous les humains ne laissent jamais la souffrance être, ils la combattent mentalement, psychologiquement ...par combattre j’entends, nier le fait, essayer de l’expliquer , le refuser, le prier de s’en aller, le fuir par différents moyens, travail, amusements, alcool, violence ,haine , argent, pouvoir, guerre, suicide etc etc etc c’est sans fin....
tu fais bien , pour moi, d’utiliser le mot de paradoxe car il s’agit bien d’un paradoxe....de quelque chose de nouveau ,de différent que la pensée ne fait jamais et qui est : là je n’interviens plus, ça ne marche pas...pour faire une analogie qui peut etre un peu valable : le soleil, la lune sont là et je ne peux rien y faire, psychologiquement je n’interviens pas sur leur existence mais là bien sur parce que je n’y peux rien du tout....il faut en arriver là avec la souffrance de vivre....mais attention pas comme un autre but de « moi je » , là est le piège sans cesse renouvelée de la pensée analytique qui se cache partout y compris dans le rôle de la pensée qui laisse la souffrance être , ce qui cache encore une tentative de contrôle de la souffrance...
ceci est un acte inhabituel pour la pensée analytique (moi je) qui atteint sa limite de compétence, elle (je) ne peut rien de concret qui marche en ce qui concerne la souffrance psychologique, ni pénétrer l’inconnu car elle regarde sa propre mémoire seulement.....et pour une fois ,étincelle intelligente , elle (je)va renoncer a son leadership sous le poids de cette « souffrance » parce que j’en ai marre , je n’en veux plus, ma résistance est battue en brèche par ce que je trouve être un non sens total absolu..« je » est battu ,ceci n’est pas une vie , c’est stupide, débile ,merde ca suffit, je ne bouge plus ..et là la souffrance est !!! jusqu’à présent elle n’a jamais été mais refusée ....
ayant tout essayé et rien ne marchant, alors je la laisse être......en clair « je » viens de se prendre une bonne raclée et je le reconnais comme tel, moi qui sait tout sur tout et a toujours raison se fait tout petit.....et prends ce fait pour ce qu’il est....si ce que je dis est une réalité profonde et que c’est réellement ce que je veux et fait mentalement, que de ne plus résister donc de rien faire, alors la souffrance vécue disparait immédiatement en même temps qu’elle est ....entre autre souvent par la vision de son origine qui se montre d’elle même et qui est en général inconsciente pour l’état ordinaire de la pensée ...un autre « procédé » du cerveau jusqu’à là endormi vient de se mettre en marche tout seul, car cette souffrance vient de l’intervention de la pensée analytique qui veut modeler la « lune et le soleil » à sa facon....ce qui ne marche pas du tout...la souffrance est entre autre la frustration hélas majoritairement située dans le non conscient de ne pas réussir à atteindre mes buts...d’un coté il y a le fait brut qui ne peut être changer par la pensée, de l’autre ma vision de celui ci......
j’ai découvert cela car depuis jeune je suis dans un état de souffrance assez profond (plus que hyper sensible), cella m’a forcé à aller sur cette route ou entre autre se sont produit des événements étranges, impossibles comme la kundalini mais aussi une sorte de contact intime avec l’Univers et des choses vraiment tres étranges aussi, comme cette sorte de plénitude involontaire , on se sent relié à l’Univers et les autres autour ressentent alors pour eux même(surtout les enfants en fait mais pas seulement) cette Énergie qui est là et qui n’est jamais personnelle ....qui n’est bien sur pas violente ni guerrière mais dans une sorte de « paix » non compatible avec la pensée, à chacun son travail dans le cerveau, la pensée à des compétences pour la survie (techniques etc etc), l’autre « programme » pour la vie !! .tout ceci est une constante pour le reste de la vie..je veux dire, une fois pris ce tournant....le retours à la normale n’est plus possible, on a trop compris....mais rien n’est permanent ni definitif , il va falloir alors prendre les choses plus comme elles viennent que comme je veux qu’elles soient .....sujet qui est je le dis dans une autre dimension que la notre......un autre paradigme...c’est un sujet pour toute une vie....
çà fait 5 ans que j’écris la dessus sur un site en anglais appelé kinfonet(site dédié à krishnamurti)....et on avance peu, le sujet est difficile , insaississable , etc..l’intérêt personnel pour cela est primordial..
bon salut...je suis conscient que ca n’est pas suffisant mais voila je ne peux faire mieux là par écrit....de plus je ne suis spécialiste de rien , ne voit qu’un peu de ce qui est ,et sais que cela doit etre avant tout vécu personellement..mais bon ça peut suffir a enclancher un changement de direction etc...dur dur pour un cerveau habitué à ne chercher que des certitudes....sans les trouver d’ailleurs
amicalement..
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prolog
7 juin 2014 19:34
C’est suffisant pour ce que je souhaitais : avoir ton avis.
Je vais regarder le site.. et je vois bien qu’en cherchant des infos, je procrastine un peu ;). J’ai sans doute pas tant que ca de motivation ou pas le bon angle.
merci beaucoup.
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le moine du côté obscur
7 juin 2014 12:31
Je n’ai plus suivi ce fil de discussion parce que d’un j’étais un peu occupé ! Et oui préparer sa « sortie » du système (http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=152718) ça prend du temps et ça prend de l’énergie car c’est une décision radicale. Et de deux j’observais un peu l’actualité qui m’a inspiré mon article sur Poutine (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/poutine-152959). Mais bon je dirais que chacun agisse en son âme et conscience. Que chacun sonde le fond de son âme et vérifie s’il parvient à se regarder dans une glace. Je n’ai jamais tué, volé (quoique je me dis que je le fais peut-être à mon insu), violé ou agressé et pourtant j’ai du mal à me regarder dans une glace ! Je me considère comme quelqu’un de mauvais et je me dis en permanence que je pourrais faire mieux et qu’il faut absolument que je fasse mieux. Mais bon je suis clair, je ne m’occupe des gens empêtrés dans « le mur des illusions », des gens connectés à la matrice pas prêts à se débrancher. Je ne prétends pas non plus avoir des solutions « idéales » car je ne suis qu’un con d’humain imparfait. Un humain qui cherche juste à apaiser sa conscience.
