mardi 13 juin 2006 - par Jean Claude BENARD

Le Parti socialiste se convertit à l’économie sociale

Dans un précédent article, « L’économie sociale doit se faire entendre », j’évoquais cette économie et sa capacité à prendre une place encore plus importante en France.

Bien que cette économie, ni capitaliste ni publique, fondée sur des principes démocratiques, pèse aujourd’hui plus de 12% du PIB en France, elle peut et doit, à mon avis, progresser.

Jusqu’à présent ignorée ou mal défendue par les pouvoirs publics et les formations politiques, qui lui préfèrent le développement durable qui est plus « porteur », je me demandais si les élections présidentielles à venir nous réserveraient une surprise.

Allions-nous encore avoir :

un débat exclusivement centré sur le sentiment d’insécurité et les violences aux personnes ?

des échanges sur la notion de services publics ou de services au public ?

ou tout simplement un affrontement de chiffres sur qui a le mieux géré la croissance et qui est le plus à même de la faire revenir ?

J’ai pu ce matin lire « Réussir ensemble le changement  », qui est le projet que portera le ou la candidate socialiste en 2007. Particulièrement concerné par la position de toutes les formations politiques sur le sujet de l’économie et de ses variantes, j’ai lu les 32 pages disponibles et découvert un sous-chapitre qui s’intitule : « Promouvoir l’économie sociale et solidaire ».


Que dit-il ?

« Nous favoriserons le développement des services de proximité, mis en œuvre notamment par les associations : gardes d’enfants, aide aux personnes âgées, activités éducatives post et péri scolaires.

Nous soutiendrons le secteur de l’économie sociale et solidaire. Son accès à la commande publique sera privilégiée. Sa fiscalité sera repensée avec le démantèlement progressif de la taxe sur les salaires pour les associations, frein considérable au développement de l’emploi. A l’instar des chambres de commerce et d’industrie, il sera créé des chambres nationales et régionales de l’économie sociale.

Nous renforcerons particulièrement la position des mouvements associatifs sportifs, culturels et d’éducation populaire dans les instances de concertation et de décision pour le rôle qu’il joue dans l’épanouissement des individus et de la vie sociale, aussi bien en milieu rural qu’urbain »

A vrai dire, par vraiment de nouveautés en ce qui concerne les services à la personne, si ce n’est la délégation accrue au monde associatif, qui est déjà très présent dans le domaine.

Quid, par contre, des incitations au modèle coopératif, qui est une alternative aux statuts classiques d’entreprises ? Il est dommage que lorsqu’on consacre un (tout petit) passage de son programme à l’économie sociale, on oublie les entreprises qui acceptent le marché et sa concurrence tout en proposant un mode de gestion démocratique (un homme, une voix).

Finalement, je ne ferai pas la fine bouche en constatant que l’économie sociale et solidaire, qui était jusqu’à présent considérée comme une variable d’ajustement de la pauvreté, fait partie d’un programme présidentiel.

Lorsqu’on se rappelle la place de l’écologie dans les précédentes élections, alors qu’aujourd’hui elle est une des parties centrales des programmes, on ne peut que souhaiter que l’économie sociale et solidaire connaisse le même sort.

Source

Parti socialiste



21 réactions


  • Stephane Klein (---.---.101.8) 13 juin 2006 13:04

    C’est pas avec ca qu’on va doper l’economie francaise. Les hommes politiques francais sont bien indigents economiquement parlant.


  • Yann Riché (---.---.114.114) 13 juin 2006 13:33

    Le pré-projet socialiste oublie encore, mais il n’est pas le seul, l’entreprise.

    Qu’est-ce qui crée les richesses ? L’entreprise ! C’est une évidence mais à force de faire du traitement social sans penser à la rentabilité (gros mot capitalistique ou éléement essentiel à la survie d’une entreprise ?) les politiques ne permettent pas aux entreprises (petites et moyennes) de se développer et donc de créer de l’emploi.

    310 000 création d’entreprises permettent la création au terme de 5 ans de plus de 900 000 emplois.

    Ce chiffre est je pense à méditer et à surveiller car si ce taux, de 1 entreprise créée induit à 5 ans 3 emplois, diminue dans les années à venir c’est que le traitement social aura encore échoué. Et si le traitement comptable échoue c’est que à un moment il faut un projet économique et aucun programme n’a de réelle vision économique de la France.

    A méditer et à suivre.


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 13 juin 2006 13:51

      Tout à fait, même si le mot ’entreprises’ reste un tabou, sauf pour DSK, ce qui lui vaut d’être qualifié « de droite ».

      En fait, ce qui me choque à l’heure actuelle et qu’aucun parti ne soutient vraiment la création d’entreprises. La gauche de la gauche soutient le ’tout public’, quitte à faire perdre de l’argent à l’Etat en rachetant les actions EDF pour des raisons dogmatiques (quitte à faire une dépense utile, autant le faire pour développer les énergies renouvelables...). Mais la droite ne fait guère mieux : c’est tout pour les grands groupes, rien pour les PME/TPE (sauf le CNE, dont l’efficacité semble assez limitée...). Aux Etats-Unis, 25% de la grande distribution est gérée par les trois plus gros groupes... contre 90% en France ! La concurrence libre et non faussée n’a pas que du négatif, à condition d’expliquer comment on peut la concilier dans l’intérêt des employés et des consommateurs, pas dans celui des actionnaires... C’est ce qui a manqué au PS il y a un an pour convaincre les électeurs au moment du referendum, c’est ce qui leur manque toujours, même si ils commencent à prononcer du bout des lèvres les mots ’économie’...


    • zoï (---.---.58.60) 13 juin 2006 14:26

      Mais en quoi les coops ne sont-elles pas des entreprises ? Elles relèvent du secteur privé, non ? Je ne vois pas quel serait le problème d’en favoriser le développement, car les coops sont tout aussi aptes à générer des bénéfices qu’une entreprise classique. Evidemment, la répartition des bénéfices ne sera la même que pour une entreprise capitaliste. C’est sans doute cela le reproche inavouable qu’on leur adresse...


    • Marie Pierre (---.---.40.186) 13 juin 2006 14:52

      Et lorsque je lis

      « Nous ferons un bilan avec les partenaires sociaux de l’application des 35 heures, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. Nous rétablirons par la loi les rémunérations des heures supplémentaires et les plafonds horaires comme ils l’étaient avant leur remise en cause par la droite. »

      je me demande pourquoi faire un bilan ! Et c’est le contraire de ce qu’avait dit Ségolène Royal.

      "Elargissement de la CSG pour les cotisations patronales en les calculant sur l’ensemble de la richesse produite et non sur les seuls salaires."

      Rien sur les actionnaires du CAC 40 ! François Bayrou avait envisagé, sur France Inter, la possibilité de taxer ces revenus sur la totalité des cotisations URSSAF/ASSEDIC. Pour lui, cette mesure permettrait de diminuer les charges salariales et donc d’augmenter le pouvoir d’achat sans augmentation de salaire. Donc bon pour l’entreprise et le salarié.

      J’ai l’impression que ce genre de mesure est beaucoup social que le nouveau (?) programme du PS.

      Par ailleurs, la taxation généralisée sur les activités polluantes incluera-t-elle les climatiseurs dans ces activités ? C’est peut être simpliste comme question, mais les économies d’énergie, le réchauffement de la planète passe aussi par là.

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    • éric (---.---.46.67) 13 juin 2006 17:28

      Ce n’est pas l’entreprise qui crée la richesse, c’est l’activité, le travail. Peu importe que ce travail soit réalisé par une entreprise ou toute autre structure.

      Quand un individu cultive son potager, il crée de la richesse, pourtant il ne vendra rien, il n’a embauché personne. Il peut même replanter une partie de sa récolte et ne rien acheter à l’extérieur.

      Certes la démonstration peut paraitre simpliste, mais une entreprise ce n’est qu’une coquille, un mode d’organisation des activités. Il y a de multiples façons d’organiser des activités, l’entreprise n’est qu’une de ces façons.


    • parkway (---.---.18.161) 14 juin 2006 11:52

      à ludo !

      « Etat en rachetant les actions EDF pour des raisons dogmatiques »

      Attends, là ! la vente d’EDf par Galuchot c’était pas dogmatique ? C’était un bien public qui a été vendu sans rien demander à personne.

      On nous a mis encore devant un fait accompli ! et pus par pour rien : le fleuron de l’économie française et l’indépendance énérgétique de la France !

      Tu disais dogmatique ?


  • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 13 juin 2006 15:56

    Zoï,

    « Mais en quoi les coops ne sont-elles pas des entreprises ? Elles relèvent du secteur privé, non ? Je ne vois pas quel serait le problème d’en favoriser le développement, car les coops sont tout aussi aptes à générer des bénéfices qu’une entreprise classique »

    Il ne faut pas analyser les Scoops de cette façon. Il est évident qu’il existe un problème de gouvernance d’entreprise en France.

    Il n’est pas de semaine où un parlementaire ne propose de transformer les salariés en actionnaires de leur entreprise. S’il s’agit du secteur marchand classique, l’actionnariat est surtout réservé aux grandes entreprises et ne donne aucun droit de regard sur leur gestion. En clair un cache misère pour retenir les meilleurs mais surtout justifier un blocage des rémunérations.

    C’est exactement le contraire de la gouvernance d’une Scoop !!!

    Il est indispensable que le mouvement des scoop montre sa présence en tant qu’acteur de l’économie française afin de rééquilibrer le poids du MEDEF et de la CGPME.

    La démocratie dans la gestion d’entreprise ne devrait pas inquiéter les candidats socialistes à moins qu’ils espèrent un ralliement massif des syndicats d’employeurs à leur cause.

    Ceci dit, l’économie sociale n’est pas politique. Il n’y a qu’à voir et lire le compte rendu de l’intervention de Jacques CHIRAC au congrès national de la mutualité française pour le constater.

    Cordialement

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    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 13 juin 2006 15:57

      Ludovic,

      Le ralliement de DSK à l’économie sociale est récent mais sympathique. Pendant des mois, j’ai pu en tant que participant à son blog constater qu’il n’y était pas opposé ...


    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 13 juin 2006 16:03

      Yann,

      « Le pré-projet socialiste oublie encore, mais il n’est pas le seul, l’entreprise. »

      Vous y allez fort. Avez vous lu les quelques 32 pages ?

      Le but de mon article était d’indiquer une orientation originale du programme. Maintenant, compte tenu que l’état a privatisé ses principales entreprises, il est assez vain de penser qu’un parti ou une formation politique puisse relancer la création d’entreprises de quelque façon que ce soit.

      La piste de la gouvernance des Scoop peut par contre faire réfléchir des français qui ne se reconnaissent pas dans le modèle SA ou SARL

      Cordialement


    • zoï (---.---.58.60) 13 juin 2006 17:18

      Quand j’évoquai l’appartenance des coops au « secteur privé », mon propos était surtout de faire pièce à ceux qui assimilent systématiquement souci sociale et intervention publique. Je voulais aussi par là suggérer que les coops sont parfaitement viables d’un point de vue économique. Loin de moi l’idée de faire une apologie du profit ! Et le « reproche inavouable » auquel je faisais allusion, n’est pas le mien, il appartient trés certainement au MEDEF, à cette « honorable société » patronale pour laquelle j’ai bien du mal à éprouver des sentiments affectueux !


  • Sam (---.---.214.161) 13 juin 2006 16:24

    Nous renforcerons particulièrement la position des mouvements associatifs sportifs, culturels et d’éducation populaire dans les instances de concertation et de décision pour le rôle qu’il joue dans l’épanouissement des individus et de la vie sociale...

    Oui, c’est tellement importants, l’économie sociale et solidaire, pour nos amis socialistes...qu’ils n’ont même pas relu le texte.


  • levoisin (---.---.84.11) 13 juin 2006 17:19

    Le projet socialiste est là uniquement pour que ceux de gauche votent pour le parti socialiste, alors même que l’on sait que :
    - le PS a toujours gouverné à droite, sauf pour la mise en oeuvre d’une mesure emblématique dite « de gauche » et qui n’a de social que la misère et la dette publique qu’elle génère (nationalisations des banques en 81, 35h en 97, etc.)
    - Ségolène Royal est en train de récupérer les votes de gauche qui se sont tournés vers le FN en pillant le programme de l’UMP et du FN

    Bref, que les gens votent ps ou ump, de toutes façons, c’est le programme de l’ump qui sera appliqué. Cela va décomplexer les bo-bos qui vont voter à gauche pour se donner bonne conscience alors qu’ils désirent au fond une politique de droite.

    Ecoeurant de démagogie. Même l’udf est plus à gauche que le nouveau ps.


  • gem (---.---.117.249) 13 juin 2006 18:30

    Merci à M. Benard de mettre en évidence la démagogie du PS. Comme ce morceau d’anthologie :

    >>>« Sa fiscalité sera repensée avec le démantèlement progressif de la taxe sur les salaires pour les associations, frein considérable au développement de l’emploi. »

    Alors que c’est Jospin lui-même qui a été obligé de fiscaliser les associations, parce que, grace à toutes sortes d’incitations aux associations, il devenait interressant de prendre la forme associative pour des activités commerciales ; et que de plus en plus de petits malins le faisaient. Et maintenant les « vraies » associations sont emmerdés. Grace à qui ? aux démagogues qui inspirent ce genre d’inepties.

    Quant aux SCOP, elles disposent déjà d’avantages fiscaux, pas mirobolants, mais réels.

    Au fait, vos 12% de l’ESS dans le PIB, c’est avec Leclerc, Intermarché , etc. (qui sont organisés sous forme coopérative !) ou sans ?


  • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 14 juin 2006 09:57

    Gem,

    Mes sources concernant l’économie sociales sont

    Le CEGES (conseil des entreprises et employeurs et groupements de l’économie sociale) http://www.ceges.org/eco_cadre.php

    Le CJDES (centre des jeunes dirigeants et des acteurs de l’économie sociale) http://www.cjdes.org/

    Cordialement


  • Adolphos (---.---.59.170) 14 juin 2006 12:34

    Je suis décu, vraiment trés décu par ce programme. Certes, je ne m’attendais pas à une conversion au libéralisme, mais là, ignorer à ce point les problémes du pays pour continuer imperturbablement vers l’édification du socialisme, ca me scie..

    Est-ce que les socialistes sont au courrant que les entreprises du cac40 ne pensent qu’à quitter la France ? 90% de l’IS ?

    C’est quoi le rêve socialo ? Faire de la France un pays de soustraitance avec les salaires qui vont avec ? Franchement, tant d’aveuglement, je ne comprend pas..

    Hollande n’aime pas les riches, il l’a dit, et il avait l’air sincére. Je pensais qu’il n’était qu’un politicien carriériste, je m’appercois que c’est un idéologue. Il n’aime pas les riches ? Et quand ils seront tous parti, qu’est-ce qu’il fera Hollande, hein ? Il sera bien malin avec ses millions de SDF.. A ca, il pourra toujours faire de jolies discours sur les valeurs de la république et sur l’immigration ! Un pays socialiste ne peut pas créer de la croissance. L’URSS l’a suffisament prouvé. D’ailleur y a t il eut réellement de la croissance ? Si on soustrait la hausse d’emprunt à la hausse de PIB depuis 1990, on s’appercoit que le PIB est resté le même. (Le déficite des administrations -L’emprunt- est statistiquement assimilé à une hausse du PIB). Donc il n’y a pas eut de croissance. Ce qui peut être coroboré par la stabilité remarquable du chomage, la hausse d’un million de fonctionnaire et l’émmigration de plus en plus importante des français (aujourd’hui 2.200.000 !), une baisse de la productivité et un déficite commercial important, sans oublier toute la « casse sociale » que cette stagnation produit. Au fond, il faudrait mieux abandonner complétement le gouvernement de la France à Bruxelle. Les français ne sont pas capable de se gouverner eux même. Ils sont passionnements jaloux, et préféres vivre mal pour emmerder ceux qui valent mieux qu’eux plutôt que d’en bénéficier..

    En tout cas, si les Socialo-Communistes passent, les français peuvent déja s’attendre à payer, parce que les hausses d’impôts, et le chomage, ca va y aller !

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  • Stephane Klein (---.---.101.8) 14 juin 2006 13:13

    J’abonde Adolphos, les hommes politiques actuels ne comprennent rien a l’economie ni nationale ni mondiale mais les socialistes ont pires : il veulent encore modeler l’entreprise (et la societe) a leur image, celle de leur ideologie, telle qu’ils la fantasment et ceci eu mepris de la nature meme de l’etre humain. Et tout ceci avec le plus grand mepris des experience sociales liberales de leurs homologues europeens, le PS demure d’un archaisme decourageant.

    Une coop, scoop ou quoi que ce soit d’autre peut s’appliquer quand il s’agit de rendre des services locaux, genre vendre des fruits et legumes.

    C’est sympathique mais ca mene pas tres loin.

    Croyez-vous qu’un start-up en biotech va se creer en cooperative, correpondre a l’economie sociale ?

    C’est pourtant ces entreprises-la qui sont competitives, creent des emplois, gagnent des parts de marches et en retour financent la recherche.

    Toute initiative ou prise de risque apporte de l’eau ou moulin mais celles qui innovent le plus et representent intrinsequement le plus de risque y contribuent le plus.

    Quant a Bayrou, il demontre lui aussi qu’il ne connait rien au monde de l’entreprise et ignore sublimement les contraintes actuelles qu’induisent la competition mondiale.

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    • Toto (---.---.84.11) 14 juin 2006 15:04

      Pour les socialos, ok c’est dans leur programme et leur idéologie, qu’ils prouvent qu’ils comprennent rien à l’économie. Mais Bayrou il a dit quoi ?


  • Adolphos (---.---.59.170) 14 juin 2006 15:10

    « Mais Bayrou il a dit quoi ? »

    Principalement, des conneries, en ce moment.


  • Castor Grincheux (---.---.16.113) 17 juin 2006 17:34

    mieux vaut tard que jamais, mais je crois me souvenir que lors d’un passage aux affaires, et un programme commun, le PS les Verts et le PC avaient même crée ,un.....secrétariat d’état à l’économie sociale. nous tairons le nom du parfait honnête homme qui s’ y est collé, il a souffert, faute de moyens , de considération et de réelle volonté. basta de tout cela, on commence par le commencement, à la porte tous les politiques de droite et de gauche, on réforme le statut de l’élu, et ensuite, mais seulement ensuite, on examinera les projets. cela dit l’ESS est un vrai vivier, de talents et d’initiatives, elle va être vraiment au coeur de certains projets novateurs, portés par des gens qui la pratqiue au quotidien. Suivez ce que vont proposer demain ENERGIES2007 ou CAP 21, vous comprendrez.


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