mercredi 2 août 2017 - par Jimmy Dalleedoo

Le point de convergence se situe dans le syndicalisme révolutionnaire

Le point de convergence se situe dans le syndicalisme révolutionnaire

La lutte syndicale est le point de rencontre de tous les révolutionnaires. Quelles que soient leurs tendances politiques, ils convergent vers la lutte pour la défense des salariés. Objectivement le front des révolutionnaires de différentes tendances existe déjà. Le syndicalisme est normalement une force pour les ouvriers à l’intérieur des entreprises. Le syndicalisme doit être un outil de défense de classe féroce pour contrer les attaques contre les ouvriers provenant de la classe capitaliste.

L’outil syndical devra donc être un prolongement de la lutte de classe, mais à l’intérieur de toutes les entreprises. En France, il fut une époque où les ouvriers avaient un syndicalisme de classe puissant et féroce contre la classe capitaliste : c’était l’époque où le PCF était puissant, il était alors un parti de masse et trouvait une résonnance dans la classe ouvrière. Le syndicalisme était alors le prolongement de ce PCF fort à l’intérieur des entreprises : les idées révolutionnaires trouvaient leur continuité dans les entreprises.

Le PCF fournissait les dirigeants syndicaux et la direction syndicale orientait les luttes syndicales avec un sens de classe marqué. Aujourd’hui, rien n’a changé, c’est toujours le PCF qui fournit les dirigeants syndicaux à la direction syndicale : mais le PCF n’est plus le PCF d’avant ! Le PCF est devenu une formation réformiste/opportuniste totalement intégrer au système capitaliste. Cette déformation du PCF trouve son origine dans l’abandon de ses principes : la dictature du prolétariat, la lutte de classe et la révolution violente que nous avions vu plus haut.

Mais malgré cette déformation très grave du PCF, il se réclame toujours du communisme et fournit toujours les dirigeants syndicaux. Il s’ensuit que la dégénérescence du PCF a entraîné avec lui sa jeunesse et la direction syndicale a suivi la même dégénérescence : la direction CGT n’y a pas échappée. Actuellement, la structure syndicale ne permet plus la défense des intérêts des travailleurs, car elle est devenue une direction syndicale réformiste totalement opportuniste et de même pour la direction CGT : la corrélation néfaste entre la direction syndicale et le PCF corrompu a entraîné l’abandon des travailleurs.

La direction syndicale met en avant l’illusion du « dialogue social » qui est en réalité une conciliation de classe. Elle a perdu toute caractérisation de classe et ne défend plus les intérêts des travailleurs, mais au contraire, une possible entente avec le patronat : alors que les intérêts de classes entre exploiteurs et exploités sont inconciliables. Nous parlons de la direction syndicale (notamment de la CGT) et non de la structure syndicale (des syndicalistes et travailleurs à la base) en elle-même.

Il faut établir une ligne de démarcation très nette entre les travailleurs et les syndicalistes (mais aussi sympathisants) d’un côté et leur direction syndicale de l’autre : il y a même contradiction entre les eux. La direction syndicale a été court-circuitée par des parasites en costumes donnant l’illusion d’être les défenseurs des intérêts des travailleurs. Actuellement, la classe capitaliste a sorti ses griffes et est de plus en plus féroce. La contradiction entre le capital et le travail est de plus en plus aiguë, penche clairement du côté du capital et les travailleurs dans les entreprises en sont les premières victimes.

Sont aussi victimes de cette férocité des forces du capital, les syndicalistes à la base, de ces syndicalistes dotés d’une véritable volonté de défendre les intérêts des travailleurs et dotés d’une conscience de classe intacte. Sur cette base économique de plus en plus fragile, la négation de la classe capitaliste qu’est le prolétariat développé pourrait devenir une force en s’organisant à travers une organisation qui remettrait en question le paradis terrestre de la classe bourgeoise : et donc reconquérir sa direction syndicale. 

Que faire ?

Il nous faut donc renverser la vapeur afin que le rapport de force bascule du côté du travail. Mais pour cela, il faut que tous les révolutionnaires, quelles que soient leurs « origines politiques » trouvent un terrain de convergence dans la lutte syndicale : tous les révolutionnaires doivent devenir une force de frappe puissante qui fera trembler les murs du capital. Nous devons tous nous réunir dans un front syndicaliste révolutionnaire : la lutte syndicale sera le pilier sur lequel s’élèvera ce front. Le front syndical révolutionnaire poussera tous les travailleurs à se syndiquer massivement et à balayer tous les parasites qui gravitent au sein de la direction syndicales.

Ensuite, le front poussera le mouvement spontané jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême limite, au-delà duquel commencera la révolution. A un certain degré du développement de la lutte de classe, des divergences apparaîtront inévitablement, mais les travailleurs seront conscientisés, organisés, armés et c’est eux qui décideront de leur avenir. La direction syndicale, de la CGT notamment est totalement imbibé par le réformisme/opportunisme, mais les idées révolutionnaires existent toujours. Le problème est que ces idées révolutionnaires ont été noyés dans ce courant réformiste/opportuniste et elles sont isolées.

Nous devons alors conscientiser et organiser tous ces purs syndicalistes dans un front syndical révolutionnaire, afin de développer au maximum les idées révolutionnaires et ainsi les sortir de leur isolement. Il s’ensuivra inévitablement, à un certain degré du processus, la cristallisation de la contradiction fondamentale entre les idées révolutionnaires d’un côté et les idées réformistes de l’autre. Nous avions dit que la lutte de classe englobe trois axes de luttes : 1 – économiques 2 – politique et 3 – idéologique.

La contradiction ainsi cristalliser, le front syndical révolutionnaire consolider, nous travaillerons à dépasser cette contradiction de par une lutte de classe complète (englobant donc ces trois éléments) et c’est ainsi que les idées révolutionnaires balaieront ces parasites réformistes/opportuniste. Pour que ce processus puisse se faire, il faut aux syndicalistes révolutionnaires connaitre la dialectique évidemment. Ce qui permettra aux syndicalistes révolutionnaires d’y arriver, c’est donc la connaissance de la praxis ou pratique sociale qui est le moteur du mouvement de l’histoire.

La question de la pratique sociale est totalement intégrée dans ce qu’on appelle la théorie de la connaissance (qui est une partie de la connaissance dialectique) et elle nous permet de rechercher et analyser le mouvement réel pour ensuite le changer. Mais cela mérite une explication évidemment.

La théorie de la connaissance : de sa pratique sociale et de la différence entre le mouvement réel et réalité

Nous voulons que le prolétariat développé se réapproprie son outil syndical qui devrait être le prolongement de la lutte de classe, à l’intérieur des entreprises. Pour cela il faut créer un front syndical révolutionnaire qui développera les idées révolutionnaires isolées et pousser la lutte jusqu’au point où elles balaieront les idées réformistes/opportunistes qui se sont accaparées la direction syndicale : notamment la direction CGT. La CGT est toujours un syndicat de lutte et elle est sans conteste Llorganisation syndicale qui est le plus proche de la défense des salariés : la base de la CGT est ancrée dans la lutte de classe.

Le problème provient de sa direction : il faut simplement débarrasser notre outil de lutte syndicale qu’est la CGT de ses éléments parasites qui font d’abord primer leur intérêt individuel. Il est donc évident que la pratique sociale (ou praxis) est l’élément moteur de ce processus. La pratique sociale est une partie de la question de la théorie de la connaissance qui est elle-même intégrer dans ce qu’on appelle la dialectique. La théorie de la connaissance est un processus d’accession à la connaissance, permettant ainsi d’accéder à un degré de connaissance permettant au révolutionnaire de poser une analyse juste et de pouvoir changer les choses.

Il y a trois degrés de connaissances 1er degré de la connaissance : ce degré est celui qui dont est doté la plupart d’entre nous et nous pensons que ce degré est le seul possible : c’est ce qu’on nomme de degré de la « perception sensible ». C’est nos sensibilités qui apportent à l’homme une connaissance à ce niveau : la vue, le toucher, l’odorat, l’ouïe, etc… Ici l’homme ne conceptualise pas et il n’a pas d’idée précise. Par exemple : un groupe d’homme politique sont en visite dans un pays ami. Ils descendent de l’avion, prennent une voiture avec chauffeur et visitent toute la ville.

Ensuite, ils observent la vie des hommes de ce pays, ils observeront la vie sociale en générale. Ils seront ensuite reçus pour un grands diner dans lequel ils dégusteront une spécialité locale, etc. Ce groupe d’homme atteignent une certaine connaissance de ce pays, mais pour l’instant et pour l’instant seulement, ils ne seront qu’au stade de la « perception sensible » de la connaissance. Le premier degré est ce qu’on nomme le degré de la « connaissance sensible ».

2ème degré de la connaissance : Ici l’homme dépasse le stade de la simple perception sensible. Ici, l’homme commence à conceptualisé, il développe ses idées et il pourra même aller jusqu’à théoriser. La simple sensibilité est obsolète et l’homme veut ici développer ses concepts et idées. Reprenons notre exemple : le groupe d’homme en visite dans le pays ami ci-dessus peuvent maintenant se faire une idée du pays où ils ont été invités. Ils se font une idée de ce pays et commencent à conceptualiser.

Ils conceptualiseront par exemple des projets de marchés qu’ils pourront consolider avec ce pays ami, ou encore cibler les secteurs de la vie sociale dans lesquels ils pourront investir leurs capitaux devant être exportés : apparition des idées et des concepts. Le second degré est donc ce qu’on nomme le degré de la connaissance rationnel ou logique. 3ème degré de la connaissance : Après que les hommes aient conceptualisés et aussi consolider leurs idées, ils voudront alors les développer. C’est-à-dire qu’ils essaieront de matérialiser dans l’espace leurs concepts et idées.

Ils se battront pour que leurs idées et concepts se réalise dans la vie de tous les jours et qu’elles changent le cours de l’histoire. On théorise et on réalise dans la réalité : on est au summum de la connaissance. L’élément essentiel qui permet la réalisation de ce processus menant au développement des idées révolutionnaires à l’intérieur syndicat et l’accession au troisième degré de la connaissance est la pratique sociale ou praxis : c’est l’élément moteur. La pratique sociale est mise en pratique de par la lutte syndicale, la lutte politique et la lutte économique à tous les niveaux : dans les entreprises, dans une association de la ville, à l’université, un parti politique, l’art, la culture, etc, etc.

La théorie de la connaissance n’échappe pas aux lois du matérialisme et il s’ensuit que l’accession à ces trois degrés s’effectuent par bonds : la loi du développement par bonds. Au stade de la connaissance sensible, il faudra donc une accumulation de changement quantitatif, c’est-à-dire une accumulation de perceptions sensibles pour passer d’un coup et brusquement au stade de la connaissance logique et rationnelle : la pratique sociale est le moteur de ce mouvement dialectique.

Et il faudra un autre bond qualitatif faisant suite à une accumulation de changement quantitatif, c’est-à-dire une accumulation d’idées, de concepts et de théories pour enfin essayer de les matérialiser dans l’espace : que ces idées, ces concepts et théories deviennent réalité et changent les choses. Pour essayer de changer la réalité, après que les hommes aient atteint le stade de la conceptualisation 3ème degré, il faut retourner à la pratique sociale ; de la pratique sociale retour à la pratique sociale, mais à une qualité supérieure : c’est alors la loi du développement en spirale.

Au début du processus il y a donc la pratique sociale et à un degré très élevé de développement nous retournons à la pratique sociale et c’est là la difficulté du processus. Dans la CGT par exemple, il faut d’abord apprendre à connaitre l’outil syndical selon le second degré. On écoute les discussions, on observe, on lit leurs textes, et tous ces aspects de la connaissance sensible prennent un essor lors des manifestations par exemple. Après un certain temps, le syndicaliste s’étant approprié son outil syndical et après une accumulation de perceptions sensibles, il passera au stade de la connaissance rationnelle de son outil syndicale et commencera a théorisé des moyens pour lutter contre le réformisme/opportunisme de la direction CGT (ne pas confondre avec la base).

Mais le syndicaliste est l’avantgarde de la classe ouvrière avant tout, il connait la lutte de classe et il est donc organisé dans le parti développé du prolétariat développé. Avec son parti et de par la force de l’analyse dialectique, ils accéderont au 3ème degré de la connaissance et via la pratique sociale développeront leurs théorie, idées pour que les travailleurs et les syndicalistes à la bases balaient cette direction corrompue et se réapproprie leur outil de lutte. Quand les conditions ont été réunies, le processus nous oriente vers le retour à la pratique sociale (praxis), alors que nous partions déjà de la pratique sociale au début : praxis au début et praxis à l’arrivé mais à une qualité supérieure. Et quand nous revenons à la praxis après avoir dépassé le 3ème degré, nos théories, opinions et idées ont alors un objectif : changer la réalité. Mais nous parlons de la réalité et pas du mouvement réel ! différence ?

Le mouvement réel et la réalité

Cependant, en qualité de matérialiste nous ne devons pas confondre le réel et la réalité. En effet, si nous voulons changer la réalité de par la lutte syndicale par exemple, il nous faut d’abord changer le réel. Si nous voulons en finir avec le mode de production capitaliste et instaurer le socialisme, il nous faudra comprendre, analyser et changer le mouvement réel pour, ensuite, changer la réalité : on ne peut pas changer directement la réalité. Cette démarcation entre le réel et la réalité fonctionne pour les phénomènes de la nature et les phénomènes sociaux.

Prenons un exemple avec un œuf (donc phénomène de la nature) : Vous observez la naissance d’un poussin venant au monde en cassant la coquille. Mais quel est la réalité ? La réalité est simplement un poussin venant au monde en cassant la coquille et rien d’autre. Pour vous, la réalité, c’est ce que vous percevez de par vos sens (l’odorat, l’ouïe, etc) et notamment la vue : vous voyez un œuf d’un côté et un poussin de l’autre. La réalité est donc ce que vous percevez d’une manière première, brute et simple. Mais alors quel est le mouvement réel ?

Le réel est alors une perception plus profonde, c’est une analyse beaucoup plus précise du phénomène. Dans l’œuf il y a des forces de la nature qui s’entrechoques conditionnant ainsi le développement de l’œuf. Dans l’œuf nous avons donc des quarks et des antiquarks par exemples (loi de l’unité des contraires), des molécules en mouvements qui amorcent la naissance du poussin : ce sont les contradictions à l’intérieur de l’œuf qui sont créatrices de l’œuf. La coquille d’œuf s’affirme et, selon la loi dialectique, le poussin va nier l’œuf et dès sa naissance le poussin sera la négation de l’œuf.

Le poussin va grandir et deviendra une poule et c’est ainsi que la poule va nier le poussin : la négation de la négation. La réalité est donc un poussin naissant en cassant une coquille simplement. Le mouvement réel est ce qui s’est passé à l’intérieur de l’œuf et donc l’articulation de ce mouvement qui donne naissance au poussin. Prenons un autre exemple avec un prolétaire (phénomène social) : un homme qui recherche un travail est embauché dans un restaurant en qualité se serveur par exemple.

Dans cette situation quelle est la réalité ? La réalité est un homme qui a trouvé un travail en qualité de serveur dans un restaurant. Il est resté longtemps au chômage et il est donc content de retrouver un emploi qui lui permettra de payer ses factures. La réalité est donc un homme qui retrouve du boulot après une longue période de chômage simplement. : il a été embauché par un « gentil patron » qui lui a « donnée sa chance » ! Mais alors quel est le mouvement réel ? Cet homme a faim, sa famille aussi, il a des factures à payer et il n’a que sa force de travail à vendre s’il veut vivre lui et faire vivre sa famille : l’essence du prolétariat.

Ce prolétaire est resté longtemps noyé dans une armée industrielle de réserve (chômage) et la purge des forces productives dans ce restaurant a facilité son embauche. En effet, le patron du restaurant qui l’a embauché était face à un problème de taille dans son entreprise, car s’est cristallisé une contradiction entre le caractère des forces productives et les rapports de productions de son restaurant : il y a donc eu plusieurs grèves de son personnel qui demandaient des augmentations de salaires notamment. Il a donc purgé son personnel en les jetant de l’entreprise, pour ensuite embaucher d’autres personnels dans l’armé de réserve et ainsi redresser cette situation compliquée. Pour le patron, le prolétaire qui a été embauché détient une force de travail qui est une marchandise bénéficiant d’une valeur d’échange.

Le prolétaire a vendu et échanger sa force de travail contre une somme d’argent infime équivalent la valeur de sa force de travail vendue par lui et acheter par le capitaliste. Dans le procès de production, cette force de travail acheter à sa valeur la plus basse possible par le capitaliste sera créatrice d’un taux de plusvalue : du profit pour le patron du restaurant. De plus, le patron à éviter que la contradiction entre le caractère des forces productives et les rapports de productions de son restaurant s’aiguisent et deviennent une entrave à sa volonté d’accaparement du profit par l’exploitation de ses ouvriers.

Nous pouvons à présent comprendre la différence entre le mouvement réel et la réalité, mais surtout l’importance pour le révolutionnaire d’apprendre de la dialectique : elle est l’outil permettant de comprendre le mouvement réel qui se cache derrière la réalité ! Pour que le prolétariat développé oriente les masses vers leur émancipation par la révolution socialiste combinée, il faut alors changer le mouvement réel. Il est donc nécessaire d’apprendre de la philosophie matérialiste et de nous détacher de cette vision idéaliste.

En effet, imbibée de cette vision idéaliste, nous ne pouvons pas comprendre la véritable nature des phénomènes qui nous entourent et nous ne pouvons donc pas travailler à les modifier pour les orienter avec un sens de classe. Imbibé de la philosophie idéaliste, nous ne pouvons pas apprendre à maitriser l’outil de lutte qu’est la dialectique et nous ne pouvons donc pas comprendre le mouvement réel, modifier ce mouvement réel et qui changera la réalité en retour. Nous ne pourrons pas comprendre le mouvement réel du mode de production capitaliste et ainsi changer la réalité : il faut pulvériser l’idéalisme et passer au matérialisme. 



11 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 2 août 2017 08:55

    niveau : scolaire.


    lisez et digérez, puis écrivez des articles.
    la régurgitation ne sied qu’au nourrissage des oisillons


  • jaja jaja 2 août 2017 12:46

    Il existe aujourd’hui une tentative d’unir dans un front lutte de classe les bases syndicales des différentes organisations, les associations diverses et les courants d’opinion. C’est le Front social déjà à l’origine de manifestations dans toute la France...
    Des sections syndicales ayant mené des luttes dures y ont adhéré comme la CGT Goodyear, Sud PTT 92, la CGT Ford Blanquefort, CGT Info’Com, Sud Rail des sections de la CNT etc.

    https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/040517/appels-pour-un-front-social

    D’autre part l’auteur se fait beaucoup d’illusions sur ce qu’il pense être le passé révolutionnaire du PCF qui a bien démontré en 36, 45 ou 68 que la prise du pouvoir était loin d’être sa préoccupation première. Mais c’est une autre histoire...

    Par ailleurs je ne crois pas à une organisation révolutionnaire unique et je suis contre la suppression de la liberté d’association et du pluralisme politique, tout comme je suis favorable au droit de tendance dans les partis révolutionnaires....aujourd’hui comme sous le socialisme.

    Tirer les leçons de l’échec des pays dits « du socialisme réel » me semble aujourd’hui une priorité dans la mesure où toute tentative révolutionnaire nouvelle se heurte et se heurtera au scepticisme général, y compris au sein de la classe ouvrière, en raison des immenses dégâts légués par le stalinisme et par ceux qui l’ont imposé...


  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 août 2017 14:24

    Quel gloubliboulga ....


    Il y a longtemps qu’il a pas un ouvrier le bougre....
    Excusez le il a eu une vie en éternelle « délégation »... Il n’a jamais effectué le moindre travail ou c’était y’a bien bien longtemps.

    Un syndicaliste professionnel issu du monde du secteur public et protégé qui n’a jamais travaillé et à la retraite nous expose ce qu’est son fantasme le monde ouvrier....

    Réveil ami gauchiste....Y’a longtemps que les ouvriers ne votent plus Marsistes et que les Marxistes sont concentrés à 80% dans les professions des obligés de l’état et ne représente que des statutaires....

    Comme tout marxiste, il lui faut inventer des ennemis à combattre...
    Ici se sont les syndicalistes CGT, vous pourriez avoir les riches, la CIA, et moults 

  • Gasty Gasty 2 août 2017 14:45

    Faut-qu’on, y’à qu’a, ils devraient....

    C’est la révolution en marche chaotique vers un point de ralliement hypothétique dirigés par des révolutionnaires de différentes tendances qui existent [ déjà] et venant tous de la CGT.


  • Lugsama Lugsama 2 août 2017 17:14

    Y a plus de rédacteur marxiste sur Agoravox que de sympatisant communiste en France !


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 août 2017 19:44

    Je crois que l’auteur confond syndicat et Parti politique... Un Parti politique a vocation à gouverner, un syndicat a vocation à rassembler les salariés bien au delà des Partis politiques. Si l’auteur met comme condition qu’il faut être « révolutionnaire à sa sauce à lui », pour se syndiquer, et rejète tous les autres, on est mal barrés !


    L’auteur présente à mon avis, le même défaut que tous les militants de Gauche depuis des dizaines d’années : son unique souci est « d’être plus à Gauche que le voisin » ! Et comme il y a 36 variétés d’opinions sur ce que doit être la Gauche, les militants, au lieu de prôner l’unité, de rassembler au delà de leurs divergences d’opinion, pour défendre les intérêts des salarié et l’intérêt général, se divisent comme les amibes ...

    C’est ce qui convient le mieux au capitalisme : que la Gauche et les syndicats soient divisés en 36 chapelles ! De plus, taper uniquement sur la CGT, c’est oublier que tous les syndicats (sauf SUD) sont financés par Bruxelles, à travers la Confédération européenne des syndicats.
    Et que leur financement est particulièrement opaque ...
    « Syndicats, corruption, dérives & trahisons »

  • unevoix unevoix 2 août 2017 20:11

    Syndicalisme et révolution, y en a qui manque pas d’humour.


  • Macondo Macondo 3 août 2017 04:46

    @ l’Auteur : Que faire ? Distribuer l’abrégé de Cafiero avant l’embauche à tous les salariés du monde (quiz surprise recommandé) et projeter des conférences gesticulées de Bernard Friot pendant les pauses café. Bref, multiplier nos chances par des millions ...


  • soi même 3 août 2017 10:42
    Le point de convergence se situe dans le syndicalisme révolutionnaire ? Quand l’on voit le nombre de syndicalisés concentrés exclusivement soit dans administration où dans les grandes entreprises où ils se défendent que leurs régimes spéciaux, j’ai vraiment un doute sur que vous appelez révolutionnaire.

    Par ailleurs il est devenue de notoriété public que tous ses grandes gueules font partis de la confédération syndicale Européenne , et qui sous couvert de guerre syndicaliste sont en réalités copain comme cochon avec les grandes directives managériales des grandes entreprises.

    Il y a qu’a voir les pantalonnades des grands raouts des syndicats pour comprendre que c’est juste une question de pouvoir et garder la main sur leurs près carrés et en aucun cas des avances sociétales.

     Si il y a révolution cela passera par la mort des syndicats qui n’apporte plus rien à la société, il fut un temps où ils avaient leurs raisons d’êtres, maintenant c’est vraiment devenue une entrave nuisible qui a fermé toute innovation sociale avec leurs guerres de la lutte des classes.

    Il est grand temps que le PCF et c’est rejeton syndicalisé accepte que l’on dans un monde en ruine économique et que tous est à reconstruire sur d’autre basse sur la fraternité économique qui n’est pas un concept abstrait et qui a le mérite de nous rendre responsable et participatif et non être des joyeux moutons syndicalisés.


  • CN46400 CN46400 4 août 2017 08:30

    La vérité ne dépend pas de la longueur d’un article, mais de la pertinence du raisonnement. Comment ne pas voir la contradiction qui git dans l’affirmation que la CGT est toujours la plus radicale des centrales syndicales française et la condamnation sectaire de ses directions à tous les étages largement influencées par le PCF.

     Si le syndicalisme français n’est plus ce qu’il était, il faut commencer par analyser les transformations profondes qui ont, ces dernières décennies, frappées le monde du travail, c’est à dire le prolétariat et ses composantes essentielles, classe ouvrière en premier lieu.

     En 68, il y avait 30 000 ouvriers à Billancourt, 40 000 à Montbeliard, autant dans la vallée de la Fench en Moselle et encore autant dans les mines du Nord.... avec une syndicalisation bien facilitée par cette organisation. Aujourd’hui une auto Renault n’est qu’un assemblage de multiples modules, freins, moteur, carburateur, réservoir, direction, sellerie etc.. fabriqués dans un kirielle de PME (ex GM&S) spécialisées sur le produit, avec autant de situations salariales,répartie sur toutes la planète.
     Cette organisation a évidemment des effets sur la défense du prix de la force de travail et, bien sûr, sur l’action syndicale..

     Fermer les yeux sur cette situation pour concentrer le critiques sur des militants du PCF, considérés, en outre, comme des petits soldat commandés par des dirigeants vicieux achetés par la bourgeoisie, est une imposture ringarde.

    C’est pas d’aujourd’hui que la bourgeoisie peut compter sur des critiques anticommunistes pour maintenir sa prééminence, et cela, par contre, n’a pas évolué d’un iota depuis que Marx a appelé à l’union des prolos (1848)...


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