Le PS à l’ouest, à défaut d’être à gauche
J’me souviens, j’étais tout gamin, j’ai demandé à môman : « Dis, c’est quoi la différence entre la droite et la gauche ? »
- Eh ben, la gauche protège les pauvres, la droite protège les riches.
Claire et précise, ma mère. Vingt ans plus tard, les choses paraissent plus embrouillées. Force est de constater que le PS, communément admis « de gauche », ne répond plus à ce postulat. Oh, nul doute que subsistent dans les rangs du parti dit « socialiste » foultitude de bonnes âmes solidement attachées à la définition première du terme « socialisme » : courant politique aspirant à la construction d’un monde meilleur, fondé sur une organisation sociale harmonieuse et sur la lutte contre les injustices. Mais enfin, on hésite désormais beaucoup à définir le PS en général comme un parti résolument socialiste.
Certes, créditons le PS de sa contribution majeure à l’égalité des droits à travers le vote du « mariage pour tous » - quand bien même on peut se moquer du mariage comme de sa première chemise. (Vous me direz, cette question légitime aurait pu être réglée beaucoup plus rapidement. Les institutions de la Vème République ont clairement permis de laisser pourrir le débat, et quand je dis « pourrir », je fais allusion aux reculades de François Hollande (la « liberté de conscience ») autant qu’aux violences homophobes et autres appels à la guerre civile.) Une bonne chose de faite. Une ? Une. Pour les mesures répondant à la détresse des plus démunis, des précaires, des salariés menacés de licenciement, ça se bouscule pas au portillon. Si j’en crois l’acception première du terme « socialisme », le parti « socialiste » devrait pourtant se précipiter, non ? Prenez l’ANI, l’Accord National Interprofessionnel, qui se moque de l’avis des syndicats majoritaires et octroie à la classe dominante le droit, certainement jubilatoire pour le grand patronat, de casser le Code du Travail. Pas très égalitaire, ça. Les dits « socialistes » approuvent. Prenez le vote du TSCG, qui entérine une Europe austéritaire, donc de droite : les socialistes auraient du s’y opposer, puisqu’ils sont « de gauche », pas vrai ? En plus, ils avaient promis de renégocier, alors pour l’aspiration à un monde meilleur, on repassera.
De même pour le coup de pouce dérisoire au SMIC, la stagnation lamentable des minimas sociaux, l’absence de réquisition des logements vides – contrairement aux promesses là encore –, et j’en passe : ça fait pas très « de gauche », c’est pas franchement socialiste. C’est comme pour le dernier retournement en date, le rejet programmé d’une proposition de loi destinée, pourtant, à protéger et soutenir des gars et des nénettes qui luttent activement contre les injustices. Lutter contre les injustices, c’est vraiment de gauche ; pénaliser ce combat, l’entraver brutalement, c’est pathétiquement de droite. J’ai même un peu mal pour les gens authentiquement de gauche, sympathiques et pleins de bonne foi, qui continuent à prêcher dans le désert au sein du PS.
Donc, ce parti ne serait plus de gauche ? Fort possible. Ou alors, si on déplace le curseur très très à droite… On dira que le PS est un peu à gauche de l’UMP-FN. Mais l’appellation « Parti Socialiste » est devenue impropre, pour toutes les raisons susmentionnées. Ça ne colle plus avec les actes. Aujourd’hui, si on veut penser socialiste, comprendre et agir socialiste, faut se tourner un peu plus à gauche. En fait, les initiales PS renvoient davantage au Parti de la rue de Solférino qu’à un vrai Parti Socialiste. En conséquence de quoi, concernant la Marche Citoyenne pour une VIè république (c’est beau, « VIè », graphiquement, ça fait penser à « VIE »), j’écris ceci :
Marchons dans un esprit conquérant pour une nouvelle force politique vraiment de gauche.
Tandis que le Parti prétendument Socialiste – devenu Parti Solférinien – ne cesse de se discréditer (amitiés Cahuzac-extrême-droite, « affaires », chômage en hausse constante, cure d'austérité...), le peuple de gauche (Front de Gauche constitué de 9 partis, NPA, écologistes d'Eva Joly, sympathisants non-encartés et de très nombreuses associations citoyennes) se met en branle pour réclamer dans la joie davantage de justice sociale.
Nous souhaitons construire la nouvelle puissance de gauche majoritaire en France.
Ne laissons pas la rue aux extrémistes de droite et exigeons une VIème République débarrassée de l'argent sale, du manque d’audace ambiant et des collusions douteuses. Du nerf !
Rendez-vous à Paris, place de la Bastille, le dimanche 5 mai à 13h30.
50 réactions
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FritzTheCat
24 avril 2013 18:22
Bon début d’analyse mais dommage elle se plante en cours de route, résultat le djeunz marxien (quoique djeune et marxiste on est pas loin de l’oxymore) passe à coté de certaines considérations essentielles.
Encore une chose, la VIème répu démandée par Merluchon le baudruchon ne changera en rien la donne !!! La Vème fonctionne pas si mal que ça.
En tout cas bonne balade le 5 mai, perso je ne suivrai pas ce gugus pour qui le Normand est un être vil et répugnant...-
aimable
24 avril 2013 18:47
je n’ai pas entendu cette prise de position sur les normands, vous pouvez m’éclairer ! ( je suis normand )
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FritzTheCat
24 avril 2013 20:47
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=29541
Jean-Luc Mélenchon traite les Normands d’arriérésPublié le 26/03/13 22:11 par Philippe ArgouarchParis—Au congrés du Front de Gauche à Bordeaux, Jean-Luc Mélenchon, le leader de ce parti et candidat à la présidence de la république en 2012, avait fait des déclarations équivoques sur des politiciens apatrides et vendus à la haute finance. Nous en profitons pour rappeler ses déclarations sur le monde rural. Interrogé le mois dernier par Hit-Radio sur son enfance à Tanger, Melenchon raconta son arrivée en Normandie, où il fut « horrifié » par une population « d’alcooliques et d’arriérés ». « La France des campagnes était extraordinairement arriérée par rapport au Maroc des villes » avait t’il déclaré tout de go. Pas difficile d’imaginer ce qu’il aurait dit sur les Bretons s’il était arrivé en Bretagne vu qu’il a déjà insinué que le breton était la langue de la collaboration.
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francesca2
24 avril 2013 20:52
Oui, mais ce n’est pas du racisme. Non, non, c’est du Mérluchon dont on parle !
Et puisqu’il s’agit de blonds, on vous dit ! -
aimable
24 avril 2013 21:00
hé ben ! insulter une composante de la nation , quand on prétend a la fonction suprême cela fait un peut désordre, c’est le moins que je puisse dire . je vous remercie de cette info !!!!
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gegemalaga
25 avril 2013 13:16
ne vous « frappez » pas trop : ce n’est que du melanchon ...
qui le connaissait il y a qq années : personne !!alors , les buzz : c’a l’interesse , pensez donc ( et d’ailleurs , c’a marche plustot pas mal ) ; -
captain beefheart
25 avril 2013 13:27
Melenchon s’est exprimé dans des termes semblables au sujet des lithuaniens, des roumains,des algériens et des turques,finalement c’est difficile de ne pas être ringard dans son régard.
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Aldous
25 avril 2013 17:40
C’est le problème de la confusion mentale du minoritarisme.
On croit que l’antiracisme c’est être anti français ou anti aryen ou anti palestinien.En réalité c’est être indifférent à l’orrigine.
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FritzTheCat
24 avril 2013 18:32
Tu pensais vraiment que Normal Mou Ier allait changer la donne avec des lendemains qui chantent ??
Hahahahahahhaaha.....
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Aita Pea Pea
24 avril 2013 18:38
Le parti socialiste est un parti de goitre : « tout pour ma pomme ! » .
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Alinea
24 avril 2013 18:44
Très bien cet article : franc, droit ; bien sûr, je suis au PG ! Alors, je sors !!
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babeuf
24 avril 2013 19:50
bloob @ article droit ,objectif , fait pas attention , tu recevras des pics pour te dire que ce sont
de belles conneries que tu raconte , le plus souvent ils viennent , des solfériniens , la peur
de voir leurs suprématie s écrouler aux municipales et européennesfraternellement
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Bloom Ulrich
24 avril 2013 21:21
Merci !
En même pas 2 mois d’Agoravox, j’ai l’habitude. En l’occurrence, c’est ce soir l’extrême droite qui riposte, avec ses arguments tronqués habituels, citations malhabiles et sophismes de rigueur... Pour ne surtout pas parler du fond. Ils devraient faire gaffe, certains vont finir par croire qu’ils défendent le PS !Quoi qu’il en soit, merci à tous pour vos commentaires.
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Aldous
25 avril 2013 12:36
Arrêtez de vous accrochez au clivage gauche droite comme Adam à sa feuille de vigne.
On est à poil !
Le mur de Berlin s’est écroulé partout sauf dans les têtes.
Il n’existe plus.
La « gauche » au pouvoir fait exactement la même chose que la « droite » au pouvoir : un programme qui n’est d’ailleurs ni de droite ni de gauche.
Exproprier les comptes chypriotes, ça vous semble être de droite ? Ca rappelles plutôt la révolution bolchevique non ?
On est dans une lutes de l’hyperclasse mondiale contre tous les autres, et les bourgeois vont se faite tondre comme les prolos.
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babeuf
25 avril 2013 14:02
blood @ je leurs lances des piques aux solfériniens ils m attaquent au secours !!!!!!!!!!!!!!
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epicure
24 avril 2013 23:40
Lire la suite ▼Merci de rappeller certaiens choses élémentaires.
Tiens, marrant, en cherchant à donner un nom à l’autre axe d’antagonisme politique, perpendiculaire à gauche-droite, je l’ai appelé ouest-est, en souvenir de la guerre froide où cette opposition s’est exprimée : les libéraux contre les staliniens (et affiliés), en gros.
Donc oui le PS est carrément à l’ouest, en se soumettant au niveau économique aux demandes particulières de la finance, et en abordant les problèmes sociétaux qu’en terme de défense des minorités, tout en délaissant la laïcité.
D’ailleurs la différence entre la droite traditionelle, conservatrice et l’ouest libéral, c’est principalement au niveau sociétal avec des points de vu difficilement compatibles sur ce sujet, alors qu’au niveau économique ils peuvent suivre des politiques similaires de soumission de la société au capitalisme, hormis la droite la plus réactionnaire qui défend d’autres systèmes économiques inégalitaires autre que le capitalisme libéral. D’où le clash de la droite sur le mariage homo, difficile de critiquer les solfériniens pour leur orientation économique qui est celle dessinée par sarkozy, puisqu’ils signent ses traités et les contre réformes du MEDEF.
Il faut s’en rappeller quand on voit certains attaquer le capitalisme en faisant croire qu’ils défendent l’intérêt du peuple, alors qu’ils défendent d’autres systèmes oligarchiques économiques. (l’ennemi de mon n’ennemi n’est pas forcément mon ami) C’est ainsi qu’on peut dénoncer la soumission à l’europe financière, pour défendre des oligarchies nationales, par exemple. -
Montagnais
24 avril 2013 23:44
« Eh ben, la gauche protège les pauvres, la droite protège les riches. »
Vous êtes certain ?..C’est pas le contraire .. qu’elle aurait dit votre mère ? Précise .. Une sainte mère on imagine, digne, aux enfants ..Plutôt .. la gauche protège les riches et baise les pauvres-
Rensk
25 avril 2013 00:50
Lire la suite ▼Attention, renseignez vous plus loin que vos idées préconçues d’avance...
Dans toutes les communes de Suisse qui ont été tenues par la droite... après x temps le peuple a élu un gauchiste... ce dernier a trouvé des comptes catastrophiques en prenant le « pouvoir » (pas les comptes prétendus et affichés)... Généralement ces derniers ont choisi de remettre « a flot » les comptes selon les lois voté par la population (26 États, 26 lois différentes... mais pas trop différentes)...
Ils ont perdu leurs postes souvent en peu de temps... car ils étaient « trop radins » en suivant trop scrupuleusement la loi voté par le peuple (vouloir récupérer 20 ans de déficits chronique en moins d’une législature)... Par contre ; les commune ayant toujours été géré par la gauche, ces derniers ont été réélu 20 ans durant (la maladie les a empêché de poursuivre, l’âge quoi, ce truc qui vous fait passer a l’hôpital plus souvent qu’au conseil communal) et c’est toujours encore un « gauchiste » qui a obtenu la mairie (sauf qu’il est germain aujourd’hui et plus francophone)...
La Suisse est de droite (parlement et conseil fédéral)... mais vraiment pas toutes les communes (petit pouvoir pour le peuple...)
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gegemalaga
25 avril 2013 13:32
Lire la suite ▼relisez bien : il vous dit : « quand j’etais gamin »
moi aussi , ..quand j’etais gamin ...ma mère disait celà ; c’etait dans les années 60 ...et après ... : il y a eu tonton ..( bon , lui au moins , il etait pourri tout seul , pas telecommandé) ;et maintenant , il y à : valerie Twister -machine ( là , c’est en sous-main ) ;et la gauche dans tout c’a ?c’est là que ...Melanchon a tout compris , lui.gegemalaga -
Aldous
25 avril 2013 16:07
Ce que dit Rensk est assez juste.
Il faut y ajouter que on constate que les gouvernements de droite comme de gauche ont dernierement tendance à ne défendre personne, ni riche ni pauvre, à part les banques.
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Rensk
25 avril 2013 00:27
Lire la suite ▼Moi je me permet de vous donner une « évolution » du PS dans le Jura Suisse... Ceux qui ont crée un État dans l’État (comme les corses essayent de le faire depuis des années et des années)...
Après la création partielle de l’État les socialistes se sont séparés entre PS et PSA (parti socialiste autonome)... Les gens comme moi y croyait au changement... et donc j’ai voté pour le PSA...
Le préfet du district et le maire de Tavannes ont faussés nos votes, seul Maxime Zuber, maire de Moutier a tenu sa parole... 2 contre un donc...
Le PSA s’est remarié au PS... nos votes et élections nous ont été volé... « haut la main » par des intéressés au fric...
Ne croyez pas trop facilement les partis politiques car les intérêts des membres primes sur le parti...
Je peux donner la preuve par le dernier infrarouge de la TV Suisse francophone... Un UDC (la droite de la droite au gouvernement central) dis clairemnent que depuis qu’il a été acheté il n’ose plus prendre position sur le sujet mis en vote par son parti (il est devenu vice-président du syndicat patronal)... Il est pourtant un des initiateurs de l’initiative populaire en vote au mois de juin prochain...
Gauche où droite, c’est le fric qui casse « toute politique »...
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Yohan
25 avril 2013 00:57
Le calife Flanmou part en Chine pour un suivre un cours accéléré d’économie. En échange, il va leur prêter Montebourg, le maître des forges
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Rensk
25 avril 2013 02:13
Lire la suite ▼Quand je suis retourné de la Chine après un « service après vente » pour l’industrie, j’ai averti mon banquier Suisse qu’eux étaient bien plus capitaliste que nous (en 1987)... Il ne m’a bien sûr pas crû et m’a « renvoyé »... 5 ans plus tard il m’a invité pour que j’en lui apprennent plus... 7 ans après l’avertissement j’ai été invité a une soirée entre banquiers (avec hôtel 5 étoile + bouffe + chauffeur etc. etc.)
Nous allons bientôt... avant de le faire avec les USA (ce que l’esclave UE est en train de faire) réaliser le libre échange avec la Chine (il faut du temps pour faire comprendre aux gens)... L’UE brûle avec les USA cette compréhension mutuelle obligatoire pour la réussite d’un vrai accord crédible et de longue durée...
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18 février 2013 - 18:00
Le vice-premier ministre chinois Hui Liangyu a rencontré lundi à Berne Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann et le président de la Confédération Ueli Maurer. Les deux parties ont salué les progrès dans les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre Berne et Pékin.
Cet accord "devrait renforcer à la fois les importantes relations économiques entre les deux pays et le cadre institutionnel et politique de ces échanges", a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.
Les négociations en vue d’un accord de libre-échange sino-suisse ont été lancées il y a deux ans en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos. M. Schneider-Ammann avait espéré l’été dernier qu’elles aboutissent avant fin 2012, mais les discussions se prolongent. Berne et Pékin ne s’inquiètent toutefois pas outre mesure. -
Rensk
25 avril 2013 02:24
Un petit PS : les Allemand avait acheté Boillat (les héritiers ne savait pas quoi en faire), après des années de grèves et donc de problèmes les germains ont dû donner des garanties... qu’ils n’ont pas tenus 2 mois plus tard... Ce sont des chinois qui ont racheté la boîte (et pas l’indien), depuis... il n’y a plus aucune grève... Bien sûr il n’y a pas de haut-fourneaux chez Boillat mais du savoir fair de très très haut niveau (raison pour lequel les Chinois ont gardé ce nom de la boîte).
Et sachez que ce sont les germains qui achètes la production qu’ils voulaient déplacer (avec brevets) en Allemagne... -
gegemalaga
25 avril 2013 13:40
Lire la suite ▼vous avez zappé qq chose :
montebourg : il est au Japon ...et bien sur , il a fait un buzz :ah le Japon !ah les ouvriers japonais !ah les patrons japonais !enfin : on a parler de lui.../...vous connaissez surement le ...GRAND AMOUR DES CHINOIS POUR LES JAPONAIS .....c’est pas une bonne syncro. ? c’a ?gegemalaga
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Ruut
25 avril 2013 08:25
L’adage exacte serais la gauche fabrique des pauvres, la droite fabrique des riches.
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non667
25 avril 2013 11:00
à auteur
tout ce blabla pour que les cocus du ps n’aillent pas vers marine et que merluchon puisse les ramener au bercail au 2° tour ! on à déja donné ! -
babeuf
25 avril 2013 11:29
le front de gauche est la gauche , les solfériniens sont des libéraux, qui tiennent leurs
résidence a paris , vous connaissez comment la ville de troie fut prise, ? par le cheval qu il on introduit dans la ville c est ça les solfériniens il ont usurpé le« mot » !!!!!!!! et ils s en servent a
merveille -
Le péripate
25 avril 2013 11:49
C’est en effet une grave erreur que d’assimiler gauche et socialisme. En 1789 la gauche était libérale et l’extrême droite monarchiste. De même les régionalistes de l’époque (les fédéralistes) étaient de droite. Aujourd’hui (enfin juste hier) ils sont d’extrême-gauche.
Le socialisme et le communisme sont aujourd’hui devenu des idées plutôt d’extrême-droite, repliées sur une mythique période , les « Glorieuses » et le libertarianisme d’extrême-gauche, étant l’expression politique la plus radicale.Vous n’avez pas fini de vous chercher. Mais voila : vous êtes les nouveaux réacs.-
epicure
26 avril 2013 01:54
Faux pendant la révolution, les égalitaires, mles universalistes, les défenseurs de la république, du pouvoir des aprlements sur les chefs, etc... étaient bien à gauche déjà, à gauche des libéraux déjà, donc en fait rien n’a changé depuis.
Quand à l’étiquette extrême gauche, elle ne veut rien dire, c’est fourre tout qui contient tout et son contraire, sauf des libéraux caputalistes.
Le socialisme, le communise restnet toujours ce qui se fait de plus à gauche au niveau des idées.
Bref encore une pseudo analyse qui n’a ni queue ni tête, mais qui part en tête à queue en disant que le socialisme et le communisme sont devenus d’extrême droite.
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Aldous
25 avril 2013 12:30
Le Parti Sociétaliste n’a plus rien de Socialiste si ce n’est peut l’internationalisme.
A ce propos il faut noter que le patron de l’Internationale Socialiste n’est autre que Georges Papandréou !
Tout un programme.
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Ricquet
25 avril 2013 15:34
Depuis que la théorie des genres est passée à la trappe,
on doit pouvoir dire : la droite c’est par devant, la gauche c’est par derrière.Y’a plus qu’à trouver son style...
or 
that is the question...
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babeuf
25 avril 2013 13:14
rantanplan est en chine pour expliquer au chinois les« » droits de l homme« », a floranges les salariés , on érigé une stèle non pour sa gloire mais pour sa trahison !!!!!!, pour ses mensonges
décidement lui,et son pôte mosco ne conprene que dans la langue de la finance, pour 75%
des français la politique de rantanplan c est du chinois !!!!!!!!!!!!!!!!! -
captain beefheart
25 avril 2013 13:22
La justice sociale ,c’est les militants du PS qui croient encore qu’on l’atteindra un jour . Malheureusement eux sont pris en otage par leur préposés ,sionistes va-t-en-guerre ,atlantiste ,pro-oligarchie,pro-nouvel ordre mondiale.Depuis 20 ans ce sont les mêmes ,en plus. Ils n’ont pas de jeunes ?
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babeuf
25 avril 2013 13:47
nous c est hollandréou , copie conforme , sa politique c est du chinois , il nous prépare un
régime à la spartiate -
Pingouin094
25 avril 2013 13:59
D’accord à 100% avec cet article.
Je suis au PCF. Il est saisissant de voir qu’aux premiers mois du mandat de F. Hollande, nombre de mes camarades tout en disant « n’avoir aucune illusion » sur le programme de F. Hollande disait : « on ne peut pas dire que F. Hollande n’est pas de gauche, les électeurs ne comprendraient pas ».
Aujourd’hui, chacun au PCF reconnaît que cette politique n’est pas de gauche. Alors, certains me disent que les électeurs feront la différence entre les socialistes locaux (encore de gauche croient-ils) et le gouvernement et qu’on peut donc encore s’allier avec eux.
Personnellement, j’en doute fort, mais bon, on verra bien.
Pour ceux que le sujet interresse, j’avais écrit également un article dans le même ton, « Le PS n’est plus un parti de gauche », il y’a quelques temps déjà. -
babeuf
25 avril 2013 14:15
pingouin@lpour ma part je ne croit pas, la maison est vermoulu (ps)c est toute la conception
de cette gestion la depuis 40ans qui va sombrais , je sais qu il existe des socialistes sincères
mais il sombrerons , est pcf pour sa survit dans le front de gauche doit faire le moins d alliance
possible avec c est cruel mais c est la réalité-
Aldous
25 avril 2013 16:00
il existe des socialistes sincères...
Croire sincèrement qu’on est socialiste quand on est au PS relève de la pensée magique.
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taktak
25 avril 2013 15:52
Lire la suite ▼« Nous souhaitons construire la nouvelle puissance de gauche majoritaire en France. »
Et après ?
car il ne vous a pas échappé que la France n’est pas libre de ces décisions. 80% des lois sont issues de transposition de directives européennes. La politique économique et sociale se fait à Bruxelles et Frankfort (commission et BCE) où ce sont les marchés qui décident directement.Alors pour construire votre alternative de gauche, encore faut il mobiliser nos concitoyens. Le programme du FdG est à ce titre je pense globalement intéressant pour ceux de nos concitoyens qui ne vivent que de leurstravail les travailleurs (salariés, chomeurs, artisants, indépendants, petits patrons etc) qui constitue la très grande majorité de notre peuple.
Mais il n’est pas crédible, car il ne remet pas profondément en cause le carcan de la construction européenne et de l’Euro.Place au peuple dit le FdG ? alors rendons la souveraineté au peuple, pas seulement par la VIe Rep mais aussi en sortant de l’UE et de l’Euro.
Et je ne m’inquiète pas, la nation saura trouver son intéret pour nouer les alliances internationales avec les pays qui défendront avec lui ceux des travailleurs.Ce qu’il faut proposer pour construire une majorité portant une vrai politique de gauche, c’est de sortir de l’UE par la porte de gauche, en constituant un front populaire progressiste et patriotique.
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Pingouin094
25 avril 2013 16:33
Lire la suite ▼Le programme du FdG aborde cette question. Mais en la matière, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. En l’occurence, ceux qui refusent par dogmatisme de rallier le FdG tout en n’ayant aucune divergeance idéologique avec lui ne trouve plus que cet argument « il n’est pas compatible avec l’UE ».
Oui, le projet du FdG n’est pas compatible avec l’europe actuelle. C’est pourquoi le programme du FdG implique l’idée de réformer l’Europe. Le thème est essentiellement développé dans l’excellent livre de Jacques Généreux « Nous, on peut ». Un bref résumé :
1°) Dans les textes actuels de l’UE, il est admis (il faudrait que je retrouve les références exactes) qu’un pays peut poser un véto à un réglement européen s’il estime que l’intérêt supérieur de la nation est mis en danger. Une disposition rarement mise en pratique, mais qui existe. A partir de ce principe Européen et en réformant la 6ème République pour placer dansla constitution la supériorité du référendum populaire sur les traités internationaux (ce qui n’est pas le cas), un gouvernement français serait juridiquement fondé à refuser certaines exigences de l’UE (par exemple l’ouverture à la concurrence de services publics) si un référendum national s’y oppose, au nom de l’intérêt supérieur de la nation à respecter les résultats d’un référendum.
2°) La BCE peut être réformée. Les banques centrales américaines, anglaises, japonaises fonctionnent sous d’autres modèles et les ultra-libéraux européens auront quand même du mal à dire que ce ne sont pas des modèles acceptables. Pourtant, les américains font tourner la planche à billet, rachètent directement leur dette etc...
Avec un chomage à plus de 25% en Espagne, la crise que l’on sait en Grèce, à Chypre, la crise politique en Italie, peut-on vraiment affirmer que si un pays ayant le poids de la France tentait d’imposer ses vues, il échouerait obligatoirement ? N’est ce pas plutôt Mme Merkel qui commence à être acculée ? Même le FMI en est à remettre en cause sa politique d’austérité ...
3°) Si cela échoue, il reste toujours la possibilité de rester dans l’UE, mais de quitter la zone euro pour fonder un « Euro du Sud », union monétaire avec les pays partageants la même conception du rôle d’une BCE que nous. Je pense que certains pays en proie à la crise pourraient être interressé.
4°) Et seulement si tout ça échoue, alors il faudra se poser la question de quitter l’UE. Mais ce n’est pas un préalable, mais une solution, la moins souhaitable, pour sortir de la crise actuelle.-
Pingouin094
25 avril 2013 17:27
Pour compléter :
Je parlais du « compromis du Luxembourg », obtenu de force par la « politique de la chaise vide » par le Général de Gaulle en 1965.
Et Jacques Généreux qualifie son programme « d’action subversive » à l’intérieur de l’Euro, pour arriver, en grippant la machine par ses contradictions internes.
C’est la double pression, à la fois d’un Etat qui mène des « actions subversive » dans l’UE, en abusant des failles du Traîté de Lisbonne dans l’intérêt des peuples, et la pression populaire dans les autres pays qui peut amener les puissants de l’UE à renégocier un traité, sous la pression d’un rapport de force.
J’écrirais prochainement un article dans AgoraVox pour expliciter tout ça. -
taktak
26 avril 2013 12:20
« l’idée de réformer l’Europe »
mais l’UE n’est pas réformable, c’est une construction qui depuis l’origine est faites par et pour les capitaliste pour se placer au desus des états où le rapport de force entre classe dominante et classe des travailleurs leur est bien plus défavorable. Par construction, la commission et la BCE sont faites pour être placé sous la domination de la classe capitaliste (ie des marchés) et échapper à la souveraineté populaire.
Voir la démonstration faites par Sapir ou Nikonnof. Comme je vous l’ai déjà dit, il n’y a pas que Généreux....
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-une-politique-progressiste-il-133366
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or 
that is the question...