Le suicide démocratique
Il ne peut pas y avoir de démocratie sans liberté des individus. Toutefois la liberté des individus consiste, non à être libre, car nous sommes soumis au regard discriminant des autres dont nous attendons une reconnaissance, mais à disposer de la liberté d'expression pour dire en son nom, ce à quoi l'on ne veut pas être soumis.
L'individualisme n'est pas une liberté, c'est seulement un biais pour justifier le moyen d'exiger, pour son seul intérêt, le bénéfice que l'on retire de l'aide que nous ont fourni les autres, sans rien leurs retourner en conscience.
1/ Eux qui nous nomment pour exister.
2/ Eux qui nous reconnaissent comme singulier et unique.
Ne rien leur retourner en conscience, c'est vivre dans la négation, dans le déni permanent de la collectivité humaine dans laquelle l'animalité de l'Homo c'est ordonné, régulé, réglementé pour produire et repartir ses besoins. (Des siècles).
Seule la rareté primaire a fait de nous des animaux capables de définir les Droits de l'Homme qu'ils sont devenus
Pourtant nous devons rester vigilant, chaque nouveau né est un nouvel homme en devenir qui va réclamer de vivre en son temps et non dans le passé des autres.
Ne pas tenir compte de cela peut réveiller le vieil homme qui sommeille en nous.
Quand il s'éveille il a alors les moyens de son auto destruction car il ne peut plus comprendre la collectivité dans laquelle il vit.
L'individualisme conduit à demeurer un ignorant permanent, c'est une sangsue qui se gorge du sang de l'animal qui la porte, en l'occurrence la collectivité. Il vaut mieux y substituer l'individuation qui est la conscience de l'être accomplie que l'on est devenue qui aura toujours les moyens de se repositionner dans la collectivité.
Si la révolution à donné la liberté de ne pas se soumettre, l'obligation de s'entre-aider pour produire nous contraint à définir les formes d'associations qui nous conviennent.
C'est ainsi que le besoin de répartition de la rareté nous a emmené jusqu'à la démocratie pour décider à quoi l'on ne veut pas être soumis, en désignant et votant ce à quoi l'on se soumet par nécessité afin de rester un humain.
Ainsi si la société libérale à donné toute sa place à l'individu, ce n'est pas qu'il existait pas, qu'il, n'était pas nommée ni reconnu, mais il n'avait seulement pas le droit de dire. le droit du choix.
J'ai essayé de montré que l'individualisme n'est que le cueilleur. Celui qui ne contruira jamais une société, une collectivité
Si en démocratie il a le droit de choisir son existence, il cherchera à ce libérer de cette qu'il doit en retour aux autres. Il cherchera à ce que tous les autres oeuvrent pour lui et chacun d'eux désirera la même chose
Nous voyons l'impasse où cela conduit. Comme nous ne sommes plus des cueilleurs. Ou nous périrons ou nous soumettrons les autres à notre service par la force du tyran.
La démocratie porte donc sur les choix que l'on veut faire pour s'associer avec les autres.
Cela signifie qu'il faut leurs faires une place dans leurs positions la plus minoritaire.
Mais cela sur un fondement celui de l'épanouissement de la personne qui ne peut en avoir conscience que dans le partage avec les autres pour définir à tort ou raison ce qui à un moment leur est acceptable.
Quel autre moyen y a-t-il en dehors du vote non obligatoire, car l'on doit avoir la liberté de ne pas si soumettre.
C'est au travers de la liberté d'associations de groupements corporatistes, de classes, d'idées, de philosophie, de religions, et non de celles ludiques, que se mesurera la solidité démocratique.
Leurs nombres d'adhésions indiqueront l'investissement et la conscience collectives citoyennes, l'inverse sera un indicateur de dépendance, de la formation de graine "d'esclaves".
La pérennité d'associations caritatives démontrera l'insuffisance de la prise en compte des minorités de quelque nature il s'agisse.
Elles sont un indicateur essentiels pour comprendre l'ajustement qui doit se faire, entre la capacité d'initiatives individuelles issus du pouvoir d'entreprendre donné par la reconnaissance des autres, et l'analyse de leur nécessité d'être pérennisée par un besoin collectif.
Ce n'est pas la démocratie qui garantie la liberté individuelle,elle peut voter pour son aliénation
Ce n'est donc pas non plus le vote qui est le garant de la démocratie.
Mais bien l'implication des Citoyens dans les lieux fait pour qu'ils s'expriment et décident des choix qu'ils soumettrons au voix ou bien du choix d'un citoyen qui dispose de la libéré de mettre aux voix sa vision personnelle et être candidat, et de disposer des moyens financiers pour y parvenir.
Aujourd'hui ou la fascisation rampente s'étend, la Hongrie est l'exemple type que démocratiquement l'on peut voter pour son suicide. Condorcet ne me contredire pas.
La démocratie ne remplacera jamais la nécessité des hommes de devoir payer par l'engagement personnel leurs désirs de ne pas se soumettre à ce qu'ils ne désirent pas.
En Hongrie, le pouvoir y réduit les chances de l'opposition de le prendre.
Pratique un népotisme, les cours de justice sont contrôlés, l'information passe entre les mains d'amis, il contrôle la commission électorale, il est quasiment impossible de renvoyer le 1e ministre.
Ce pouvoir fait ce que reprochent les fascistes au pouvoir français de faire.
L'observation d'États dit populistes, comme la Turquie montre au bout de quelques années qu'ils deviennent indeboulonnable, autocratique malgré qu'ils s'y pratiquent des élections démocratiques.
Ils truquent les élections et mettent leurs opposants en prison.
Dans quelques années c'est ce qui attend les italiens, et notre pays si nous portons des partis fascistes au pouvoir. Toutes ressemblances avec notre pays n'est pas bien venus.
Le seul recours efficace est d'estimer que l'on peut défaire par les mêmes moyens ce que l'on a fait.
C'est le référendum de destitution. Il ne sera pas plus juste, mais sera une garantie aléatoire qui contraindra à instruire les Citoyens en science politique et autre.