Le « vivre-ensemble » à l’épreuve du coronavirus : c’est un sujet tabou ?
Ainsi nous sommes en guerre. Face à un ennemi invisible, contraints de rester chez nous suite à un appel au civisme de notre président M.Macron. Déjà cantonné au télétravail depuis lundi dernier, votre narrateur a appris comme vous au jour le jour les mesures de restrictions prises par nos pouvoirs publics. Interdiction de sortir dans la rue sans motif valable, déplacements limités, police omniprésente dans les quartiers encore fréquentables où il est possible de raisonner les gens, médias (chaines infos notamment) qui nous claironnent du coronavirus sans interruption. Tout le pays, ou presque, est à l'arrêt.
Car, comme d'habitude, les contraventions et autres vexations ne concernent que les braves gens inconscients de la gravité supposée de la situation sanitaire. Dans les quartiers du "vivre-ensemble", autrement dit les quartiers "populaires", c'est-à-dire (pour les lecteurs extra-hexagonaux d'agoravox) les endroits où l'état n'arrive plus à imposer l'ordre républicain suite à quarante ans de politique d'immigration sans contrôle, il fut très difficile cette semaine de faire appliquer le confinement, et surtout de donner un peu de conscience collective à une population sous-éduquée individualiste et peu respectueuse des principes de fraternité de notre république. La scène de la file d'attente devant un supermarché de Viry-Châtillon (photo du haut) en est un exemple frappant.
Tout a commencé dès lundi-soir (16 mars), avec le pillage nocturne d'une épicerie à Trappes (78) par quelques "individus". Puis par des émeutes dans le quartier de la Duchère à Lyon (69) deux jours plus tard.. Entre temps, faire ses courses est devenu un véritable calvaire en banlieue où la fausse-crainte d'une pénurie alimentaire a poussé les gens à se ruer vers les grandes surfaces. Bousculades, pugilats, impossiblité de se comporter en adultes, nos compatriotes du "vivre-ensemble" ont démontré leur immaturité. Que dire de ceux du quartier parisien de Château-rouge/Barbès, qui circulaient comme si de rien n'était le mercredi 18 mars :
Détail toutefois positif, les policiers sont pour une fois présents dans ce secteur parisien livré aux trafiquants et aux prostituées africaines. On remarquera qu'à ce jour (samedi 21 mars), il n'y a plus aucun article sur le web concernant ce quartier où il fut rapporté que la fermeture des bars à chicha et des kebabs a relevé du parcours du combattant pour les forces de l'ordre. Ailleurs, devant les barres HLM de certaines cités, caillassage et crachats ont accueilli nos forces de l'ordre qui tentaient de faire entendre raison aux lascars qui trainaient dehors.
Plus grave, l'affaire non développée à la télévision du pillage du matériel médical par des barbares soucieux de faire du bizness à la revente et de se protéger eux-mêmes au détriment du personnel médical. Un exemple parmi d'autres, cette infirmière libérale de Limoges attaquée dans son véhicule pour se faire voler ses masques et son alccol hydrolique :
Détail croustillant témoignant du climat très particulier de notre pays en cette période de crise, la vidéo d'une de ses collègues appelant à cesser ce type d'exactions a quasiment disparu du web depuis jeudi dernier (!). Les personnels des hôpitaux en manque de masques pourront toujours s'adresser à ces dealers de quartiers équipés de matériel dernier cri, comme ici dans une "cité" de Seine-et-Marne :
Ces gens qui vivent sans travailler feront-ils don d'une partie de leurs masques aux personnels des hôpitaux, en signe de solidarité ? C'est peu probable. Car solidarité et humanisme sont des termes étrangers à leur culture du chacun pour soi, de la violence et de la loi du plus fort.
On remerciera le parisien.fr et les quelques sites alternatifs d'information numérique de nous informer de la situation réelle du pays, quand les grands médias se contentent de diffuser des banalités et le comptage des victimes du virus. Aucun débat sur l'absence de civisme dans certaines cités où on se fiche de la république, aucun débat non plus sur des questions plus sensibles de la part de nos journalistes télévisés souriants malgré les circonstances, qui officient sur des chaines-infos nous balançant des pages publicitaires toutes les cinq minutes, pour des produits non indispensables et inaccessibles à la vente en ce moment.
Ainsi, qui a entendu parler de ce décalage entre nos voisins allemands, qui disposeraient de 25000 lits de réanimation dans leurs hôpitaux contre seulement 7000 chez nous et 5000 en Italie ? Pourquoi personne ou presque n'en a profité pour rappeler le sous-financement et les réformes d'économie qui ont plombé notre système de santé ? Pourquoi personne ne parle de ce communautarisme asiatique qui a importé le virus à Milan, puis en France ? Craint-on de revoir des "gilets jaunes" déferler dans les rues, craint-on des pogroms anti-chinois ?
Concernant l'incivisme, concédons qu'il n'est pas l'exclusivité des quartiers de la diversité. Les badauds de la promenade des anglais à Nice et des plages bretonnes en témoignent (endroits fermés dernièrement par les pouvoirs publics). Mais admettons qu'il était difficile d'appeler au confinement général quand on organisait des élections dimanche dernier et que 800 "aristocrates" assistaient en tribune officielle à un match de football le mardi précédent. Les français ont été pris de court, du moins ceux qui travaillent et qui respectent encore les lois de la république. Les voyous et les racailles savent toujours s'adapter rapidement, et cela n'a rien de nouveau. En juin 1940, les bordels parisiens fonctionnaient à plein régime, de même que le marché aux voleurs de la porte de Clignancourt...
Concluons en souhaitant qu'une solution a été trouvée pour confiner nos quartiers "populaires" qui pourraient devenir un épicentre de contamination si l'ordre républicain n'est plus appliqué. Hélas, l'actualité de ce 25 mars ne va pas dans ce sens (affaire de la policière agressée à Beauvais). Concernant les files d'attente devant les magasins, celles-ci sont inconnues dans la Beauce où réside votre narrateur. Ici, on fait tranquillement ses courses au supermarché comme d'habitude, personne ne traine dehors dans les villages. Pas de tensions, pas d'incivilités. Pas de "diversité" et de "vivre-ensemble imposé" non plus, les gens se respectent quelles que soient leurs origines. Comme quoi la campagne a du bon en période de crise. Et merci au web de nous permettre de rester informé et de pouvoir débattre malgré une sorte de censure qui semble agiter certains médias...
Source de la photo du haut de l'article : https://actu17.fr/coronavirus-violents-heurts-dans-la-file-dattente-dun-supermarche-de-viry-chatillon-dans-lessonne/