lundi 1er juin 2009 - par Voris : compte fermé

Leonard Cohen : playlist commentée

Le poète troubadour Leonard Cohen fait l’objet d’un hors série collector de la revue Inrockuptibles. Le song writer canadien, âgé de 74 ans, a publié son premier album en 1967. Cet album a passé l’épreuve du temps et montre son style indémodable. Jeff Buckley a donné un souffle de modernité à la chanson « Allelujah », chanson de Leonard Cohen devenue un tube devenu planétaire repris partout, dans les B.O des téléfilms comme dans les karaokés ou les cérémonies funèbres. Mais le folk singer canadien a produit d’autres chansons de grande qualité. Une playlist non exhaustive s’imposait...

 
Outre le premier album de Cohen, intitulé sobrement "Songs of Leonard Cohen", pièce majeure de toute discothèque digne de ce nom de la chanson moderne, et qui contient un grand nombre de hits, c’est l’album "Various positions" sorti en 1984, qui va relancer la carrière de Leonard Cohen, et ce malgré le fait qu’il a délaissé la guitare pour le synthétiseur, ce qui dérangea bien des fans. Car sur cet album figure le fameux titre "Allelujah". Ce morceau sera repris par John Cale qui en donnera des versions légendaires puis par Jeff Buckley qui le consacrera comme tube planétaire universel et éternel.

Le Leonard Cohen des origines s’accompagnait d’une guitare dont il jouait plutôt mal (Cohen admet n’avoir reçu en tout et pour tout que 3 cours de guitare, à l’âge de 15 ans par un voisin guitariste). Cela n’empêcha pas l’éclosion de chefs-d’oeuvre très repris.
 
L’album "Songs of Leonard Cohen" (1967)
 
C’est là que tout commença. Jusque là Leonard Cohen se pensait prédestiné à devenir poète. Il était devenu ami d’un de ses professeurs, Irving Layton, un poète qui dément toute influence sur le chanteur compositeur : "Leonard est venu à la poésie totalement mûr, je ne lui ai rien enseigné." En 1966, la chanteuse Judy Collins le poussa à monter sur scène pour y interpréter les premiers poèmes qu’il a mis en musique.
 
Cet album ne contient que des oeuvres de premier ordre comme "Suzanne", "So long Marianne" (extrait), "Hey, that’s no way to say goodbye" (extrait), "Sisters of mercy" (extrait)
 
- "Suzanne"  :
 
 
 L’album "Songs from a room" (1969) 
 
- "The Partisan" : (bilingue)
 
 
Le titre magnifique "Bird on the wire" y figure aussi.
 
- "Bird on the wire" (1969)
 
 
L’album "Songs of love an hate" (1971)
 
On y trouve la triste complainte "Famous Blue Raincoat".
 
- "Famous Blue Raincoat" :
 
Une reprise du titre par Marissa Nadler existe également.
 
L’album "New skin for the old ceremony (1974)
 
Année faste pour le poète.
 
- "Lover, lover, lover" :
 
Reprise par Ian Mcculloch (chanteur du groupe Echo & The Bunnymen)
 
Mais on y trouve aussi les titres :
 
 
L’album "Various positions", 1984 :
 
C’est le fameux titre "Allelujah" dont l’interprétation va connaître une progression. La voix de baryton souvent fausse de Leonard Cohen ne sert pas vraiment le chef-d’oeuvre. John Cale lui rend toute sa force mais ne s’arrête pas à une version unique, définitive. Vient enfin Jeff Buckley qui reprendra la chanson de telle manière qu’il la gravera pour l’éternité dans une interprétation très moderne et consensuelle.
 
- "Allelujah" :
 
Reprise de John Cale (ex membre du groupe Velvet Underground)
 
Sur ce même album paru en 1984, on trouve aussi :
 
L’album "I"m your man" (1988)
 
 
- "First we take Manhattan" Leonard Cohen prouve que même sur un rythme disco, il peut graver un titre de grande qualité !

L’album "The Future" (1992)
 
- The future (live)
 
 
L’album "Ten new songs" (2001)
 
- "Here it is"
 
 
 
 
 
 


8 réactions


Réagir