mardi 21 août 2012 - par Philippe Sage

Les Abominables Cent Jours De L’Editocratie Française

Oublions les Cent jours. C’est juste une construction médiatique sans la moindre importance. C’est dans cinq ans que nous pourrons évaluer, tranquillement, sereinement, le quinquennat de François Hollande. Ceci étant dit, amusons-nous, en prenant les "journalistes" à leur propre jeu : faisons le bilan de leurs Cent jours médiatiques en « Hollandie ». 

Concentrons notre attention sur trois hebdomadaires phares de la vie politique française : Le Point,L’Express et le Nouvel Observateur. Théoriquement, ces trois magazines ne défendent pas les mêmes points de vue, il paraîtrait même que l’un deux serait classé à "gauche". Or, en épluchant articles, éditos, etc., on s’aperçoit, avec un relatif effroi, que tous sont sur la même ligne. 
Démonstration.

Sans surprise aucune, c’est bien évidemment Le Point qui se montre le plus critique et circonspect quant à la politique qu’entend mener François Hollande. 

Certes, de Franz-Olivier Giesbert à Claude Imbert en passant par Sylvie Pierre-Brossolette, tous s’accordent à trouver le nouveau président « intelligent ». Ah ça, il ne manque pas de qualités. Et puis, avec lui, au moins, on évitera les outrances, y compris langagières, qu’on eût à subir lors du quinquennat précédent. 

Sauf que, il y a un hic avec ce Hollande : il est socialiste. Un bien grand mot, si je puis me permettre. Car si Hollande est socialiste – au sens premier du terme – alors moi, je suis la Reine du Danemark. 
Mais, admettons. 

Bref, ce qui chagrine les éditorialistes du Point, c’est le projet du président ; projet pourtant validé dans les urnes par une courte majorité de français, le 6 mai dernier. 

Dès le 10 mai (1), Le Point met en garde. Ainsi Claude Imbert : « Si l’on s’en tient au programme socialiste (sic) de Hollande, on peut craindre le pire. Il respire la vaine illusion d’une croissance venue d’ailleurs pour éviter les coupes dans la dépense publique. ». Et Giesbert d’enfoncer le clou en affirmant que si Hollande est (ou reste) socialiste « il n’a aucune chance de réussir. ». 
Mais alors, comment pourrait-il « réussir » ? 
Mais en reniant son programme, pardi ! Comme le lui suggère l’inénarrable Pierre-Antoine Delhommais : « M. Hollande devra (…) faire l’exact contraire de ce qu’il a laissé miroité depuis un an ».

Suivant l’adage "il faut battre le fer pendant qu’il est chaud", Le Point remet le couvert le 24 mai (2). 
Un festival ! Sylvie Pierre-Brossolette nous explique que le gouvernement sera contraint de plier devant ce qu’elle nomme le « principe de réalité ». Et d’asséner : « Et si pour réussir, le président devaittrahir ses promesses … », relayé par l’incontournable Nicolas Baverez : « pour retrouver la croissance, François Hollande devra sortir de l’ambiguïté, fût-ce au détriment de son programme ».

Rebelote le 21 juin (3) où Baverez n’y va pas avec le dos de la cuillère : « l’application de son programme serait suicidaire pour la France comme pour l’euro ». Un numéro où Le Point appelle à la rescousse l’économiste le plus néolibéral que porte notre sol, grand ami du capitalisme financier : Christian Saint-Etienne (4). 

Charitable, je pourrais vous faire grâce de ce que ces éditorialistes (ou contributeurs) pensent des Français. Mais non. Il faut savoir qu’ils considèrent que, non seulement, nous n’avons « pas pris conscience de la gravité de la crise » (Claude Allègre) mais encore « de ce qui [nous] attend » (Christian Saint-Etienne). Bref, nous sommes des ignorants. Ou des imbéciles.

Mais Le Point a beau rugir, Hollande met en branle son projet (coup de pouce au SMIC, retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt…) ce qui nous vaut, le 5 juillet (5) une nouvelle salve, où chaque contributeur en remet une couche (le programme de François Hollande n’est pas compatible avec l’acceptation de la règle d’or et le retour à l’équilibre des finances publiques, etc...) avant, le 2 août (6), de gémir : « [Hollande] ne parvient pas à dépasser les vieux réflexes keynesienspour s’adapter à la réalité économique qui s’impose à lui » (Pierre-Antoine Delhommais).

C’est dans ce numéro du 2 août, que – sans doute désespéré que Le Point ne suffise pas à faire fléchir Hollande – Romain Gubert, dans un article intitulé « Au pays des Bisounours » s’en va piocher dans la presse étrangère pour nous démontrer qu’à propos de la « Hollandie » les analyses du Pointsont unanimement partagées dans le monde entier…

.... Pourquoi diantre allez chercher si loin, monsieur Gubert, alors qu’à quelques rues de vous, un certain Laurent Joffrin du Nouvel Observateur ne dit pas autre chose !... N’avez-vous pas lu son édito du 24 mai ? On y lit ceci, qui devrait vous ravir : 

« Après les pitbulls de la Sarkozie, voici les Bisounours de la Hollandie (…) Le gouvernement veut faire les réformes populaires qu’il a annoncées. Au lieu de cela, il devra bientôt prendre des décisions dramatiques (…) Autrement dit, il faudra expliquer aux Français qu’ils seront tondus un peu plus pour sauver l’économie européenne ». Et de conclure : « Pour réussir, les Bisounours devront se changer en pitbulls ». 

Vous voyez, vous n’êtes pas seul sur le coup, M. Gubert ! Le Nouvel Observateur est avec vous ! Dès le début, qui plus est. Car le 10 mai, n’est-ce pas le même Joffrin qui écrivait : « Les tabous de la gauche doivent céder autant que les préjugés de droite » ? (7)

Express, BarbierLe PointLe Nouvel Observateur, et comme de bien entendu, L’Express ! Autre hebdomadaire qui depuis cent jours demande, via la plume de Christophe Barbier, à M. Hollande de ne pas appliquer son programme « socialiste ». 

Ainsi le 20 juin 2012 : « Il serait regrettable et dangereux, à la fois pour le pouvoir en place et pour le pays, que la gauche restât sur la simple exécution du programme présidentiel ». 

Mais encore le 11 juillet : « Il ne peut y avoir de ‘redressement dans la justice’, c’est une fable, c’est un oxymore. Si la gauche veut redresser le pays(…) il lui faut être injuste ». Mais injuste avec qui ? 
Et Barbier d’énumérer : « avec les classes moyennes surfiscalisées », « avec des classes populaires moins consolées », « avec des chômeurs moins indemnisés », « des maladesmoins remboursés », « et, surtout, des jeunesmoins aidés » ! 

Bref, Barbier, du haut de son écharpe, demande à Hollande d’être « impopulaire ». Tout comme...
... Pierre-Antoine Delhommais dans Le Point du 10 mai (« Soyez impopulaire, monsieur Hollande »). 

Ainsi donc, ils sont tous d’accord. Nos éditorialistes. Qu’ils soient du Point, du Nouvel Observateur ou de l’Express. Cent jours à l’unisson. Non, Hollande ne peut pas appliquer son programme « généreux ». Il doit le « renier »... Et pour faire quoi ? 

... Eh bien là aussi, ils sont tous d’accord ! Pour faire du Schröder ! Ce que – au passage – comptait également faire Sarkozy lors de son second mandat... Ce qui veut dire ? Des jobs au rabais (les « mini-jobs »), réduction de l’indemnisation des chômeurs dans le temps, recul de l’âge de la retraite, baisse du coût du travail, réduction des prestations sociales et des acquis sociaux, réforme du code du travail (plus de flexibilité, donc plus de facilité pour licencier) chômage partiel en veux-tu, en voilà, et bien sûr, réduction drastique du nombre de fonctionnaires et révision de leurs grilles de salaires (lois Hartz)… C’est d’ailleurs, nous dit-on, ce que l’Allemagne attendrait de François Hollande (8). 

Charmant programme, n’est-ce pas ? Celui qui sied comme un gant au capitalisme financier. Au détriment des salariés, des laborieux, des travailleurs. Une capitulation, en d’autres termes. 

Voilà l’abomination réclamée par nos éditorialistes ou contributeurs, quels qu’ils soient (et vous pouvez y ajouter Jacques Attali, Jean-Marie Colombani, François Lenglet, Jean Peyrelevade , etc.) depuis cent jours. Sans discontinuer. Et de concert. 

Comme quoi, ça peut être intéressant, oui, de faire le bilan des Cent jours. Mais pas dans le sens qu’on croie. Le plus énorme, c’est que ces éditorialistes sont persuadés d’être dans le "vrai". 

Pour le comprendre, il suffit de lire Christophe Barbier, dans son pompeux édito du 20 juin : 

 « Moi éditorialiste, je serai attentif aux promesses tenues autant qu’aux raisons avancées pour l’abandon de toutes les autres, nombreuses à coup sûr, puisque le réel est sans pitié. Moi éditorialiste, je serai sans pitié pour le manquement à l’éthique ». 

« Le réel est sans pitié », l’éditorialiste est « sans pitié », donc l’éditorialiste c’est LA plume, le témoin du "réel". Ebouriffant non ? 
Ou grotesque, c’est selon. 

Sauf que non. Le réel, c’est nous. Nous le peuple. Nous, nous la vivons, la crise. Le dur. De Doux à PSA. Et nous demandons réparations. Et plus de justice.
Nous avons voté pour un (petit et bien chiche) projet (de gauche très molle). Et nous demandons à ce qu’il soit appliqué. A la lettre. 
Nous, nous n’en avons rien à foutre de votre capitalisme financier. Il nous broie. Il nous détruit. Et c’est sans pitié, aussi, que contre lui, nous nous battrons. Quoi que vous écriviez. Cent jours ou cent mois de plus.


NB : Et sur ce, tiens donc, Mélenchon a surgi pour la deuxième couche… Ici, disséquée.

 

PS : "... Oh, j'avais oublié de vous dire ..." comme dirait Le Point  ! Cet article n'a pas été (comme c'est curieux) "accepté" par Le Plus du Nouvel Observateur. Bienvenue en normalitude ...

 

(1Le Point n°2069 « Le Président (Un numéro historique) »

(2Le Point n°2071 « Le cauchemar de Hollande (Ces promesses qu’il faut enterrer) »

(3Le Point n°2075 « … Oh ! J’avais oublié de vous dire … »

(4) Appelé aussi en renfort par l’Express du 25 juillet (« Il repousse les réformes, il endort les Français… L’hypnotiseur ») : « On n’a pas compris qu’il n’y a de richesses que d’hommes au travail » écrit Christian Saint-Etienne. Ben voyons !

(5Le Point n° 2077 : « On arrête avec les bêtises ? (Ce virage que le pouvoir prépare) »

(6Le Point n°2081 : « La France danse sur un volcan »

(7) Cet édito de Joffrin est intitulé « Non, on ne rêve pas ». C’est à double-sens, bien sûr... 
« Non, on ne rêve pas », dans le sens où : ne vous pincez pas, c’est vrai, c’est réel, la gauche est bien de retour à l’Elysée après trois échecs (1995, 2002, 2007). 
Mais « Non, on ne rêve pas » signifiant aussi que nous ne sommes pas en 1981. Donc inutile de rêver à je ne sais quel Grand Soir, ou même changement de société. Cette gauche doit être « sérieuse ». Comprendre : un peu à droite. Comme Schröder, quoi…

(8) Lire l’interview de Hans Stark, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes et chercheur à l’Ifri, dans l’Express du 25 juillet : « Les dirigeants allemands attendent un virage ». A la Schröder, comme de bien sûr…. 



19 réactions


  • jmdest62 jmdest62 21 août 2012 10:07

    @ l’auteur :

    vous écrivez : "........ Nous avons voté pour un (petit et bien chiche) projet (de gauche très molle). Et nous demandons à ce qu’il soit appliqué. A la lettre. .......« 
    c’est un minimum .....mais malheureusement une gauche »très molle « ne pourra même pas mettre en place ce minimum...
    Nous sommes très nombreux avec JL Mélenchon à vouloir obliger la  »gauche très molle«  à durcir son action et à mettre fin à la main - mise de la finance sur nos destinées ,
    François n’a-t-il pas dit au Bourget quelque chose comme  »je n’ai qu’un seul ennemi...la finance ...« et son slogan n’était-il pas »Le changement c’est maintenant" .......

    Nous sommes impatients !

    @+


  • Alpo47 Alpo47 21 août 2012 10:17

    @ l’auteur,

    Vous avez de « drôles » de lectures ...
    Vérifiez donc qui sont les actionnaires de ces organes de presse et vous comprendrez pour le compte de qui ils « communiquent », pourquoi ils assènent constamment leur credo libéral.

    Constatons que lorsqu’il n’y a plus de pluralité de l’information, de débats libres où toutes les opinions s’’expriment, ce qui se passe, la VRAIE démocratie se réduit et disparait.


  • LE CHAT LE CHAT 21 août 2012 11:28

    il y a aussi peu de divergences de ton entre ces 3 magazines et les invités du plateau de C dans l’air où d’ailleurs les journalistes de ces magazines se retrouvent .

    Si le point est plus à droite , qu’y fait donc BHL à y pondre des éditos à la noix ?

    en fait , ils ne sont là que pour répandre la pensée unique .


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 21 août 2012 12:54

      C’est leur seule fonction ! tout en nous faisant croire qu’ils nous informent !! c’est plus subtile que la Pravda en son temps en URSS mais c’est la même chose : TINA ! comme il n’y avait pas d’alternative au communisme smiley


  • PhilVite PhilVite 21 août 2012 11:31

    Bon sang, Sage, pourquoi perdez-vous encore votre temps et votre argent à lire tous ces torchons ?


  • Traroth Traroth 21 août 2012 11:47

    On pourrait ajouter, parmi les réformes les plus attendues, l’introduction du principe de juste-échange, que le PS promouvait encore en 2011 :

    http://www.parti-socialiste.fr/articles/promouvoir-une-nouvelle-approche-des-relations-economiques-internationales-le-juste-echange

    L’article initial de Henri Weber :

    http://www.parti-socialiste.fr/articles/entre-laisser-faire-et-protectionnisme-inventons-le-juste-echange-par-henri-weber

    A moins que le PS ait les idées tellement courtes que ses propositions de 2011 soient déjà oubliées ?

    Tant qu’on ne mettra pas fin au libre-échange galopant qui met notre marché intérieur à la merci des pays esclavagistes et qui justement permet cet esclavagisme, aucun progrès réel ne sera possible.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 août 2012 12:26

    Après les cent jours ils font déjà Waterloo morne plainte !


  • Marc JUTIER Marc JUTIER 21 août 2012 12:38

    Excellent article ! mais rassurez-moi, vous croyez encore que la grande presse est là pour informer le peuple ? 

    « Je le sais, vous le savez, ils le savent… Les médias dominants ne sont pas là pour « contribuer au débat démocratique », mais pour servir les maîtres et assener la propagande nécessaire afin que le peuple accepte l’ordre établi. La doctrine économiste, l’idéologie capitaliste, le système monétaire à réserves fractionnaire (l’escroquerie des maîtres financiers pour exploiter 99% des gens) doit être accepté comme étant des « lois » naturelles et incontestables. De la même façon qu’au Moyen-Age les prêtres catholiques prêchaient la « vérité de dieu » pour maintenir le peuple sous la domination des dominants de l’époque (l’alliance du haut clergé et de la noblesse), les soi-disant journalistes et autres « experts » économiques sont là pour nous prêcher la sacro-sainte loi du marché ! ...  » extrait de : http://www.enquete-debat.fr/archives/marc-jutier-les-medias-dominants-ne-sont-pas-la-pour-contribuer-au-debat-democratique-71583 .


  • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 21 août 2012 14:12
    Réagir moins pour s’en sortir moins ?

    La partie la plus jouissive du quinquennat, les vacances qui suivent l’élection, est terminée. Les prochaines seront bien plus tendues : cf. http://pamphletaire.blogspot.fr/. Hollande va devoir résister aux vertigineuses sollicitations pour dépenser plus, respecter au mieux son programme de campagne et s’adapter aux urgences qui vont très vite s’imposer. Bon courage.
    L’électorat doit comprendre qu’en cette période de tensions tous azimuts, le vote ne peut se traduire par un mandat impératif. La part d’adaptation au contexte devient primordiale et les contraintes incommensurables, à moins de destiner le pays à un gel mortifère façon Corée du Nord.


  • Thorgal 21 août 2012 14:36

    Qu’est-ce qu’on trouve en général sur des torche-culs ? ... et oui, de la merde.


  • Ariane Walter Ariane Walter 21 août 2012 14:37

    très bonne étude . Et je sais le temps que ça prend....


  • CARAMELOS CARAMELOS 21 août 2012 22:15

     

    Bien évidemment il y a fort longtemps que je n’achète plus ces feuilles de choux et je suis cruel  pour ces pauvres légumes. Il faudrait employer un terme plus saccageur que la décence m’interdit d’employer, cependant on pouvait les trouver -( les feuilles de choux)-  jadis, dans certains lieux d’aisance,  ce qui valut au pauvre Berurier, inspecteur de police de son état cher au cœur du commissaire  San Antonio, de se promener avec le postérieur maculé de caractères calligraphiques signalant qu’une fuite de gaz avait fait deux victimes dans un restaurant  qui venait de servir du cassoulet !

    Quel rapport avec l’article de l’auteur ? A première vue aucun, je le concède. A la rigueur la qualité incertaine dans un futur proche du cassoulet si l’on en croit nos chers éditorialistes.  Vous me direz que mon propos est consternant et affligeant. Certes je le confesse ! Mais l’est-il autant que celui de  ces donneurs de leçons rémunérés comme des seigneurs pour nous abreuvent de balivernes à longueur d’année ?    Peu crédibles, suffisants, grassement rémunérés pour nous bourrer de théories fumeuses nous attendront impatiemment les cent jours à venir pour enfin relire avec délice les éditoriaux des cents jours passés. Merci pour votre patience et votre attention.   


  • rastapopulo rastapopulo 21 août 2012 23:03

    Les 100 jours pour juger vient de Roosevelt après une crise financière sans précédent (toute ressemblance avec des faits récents...). En 100 jours, il avait appliquer la plupart des reformes promises pendant la campagne et les autres étaient en chantier.

    Et bien en 1935, un coup d’état contre lui sur le modèle européen (que connaissait parfaitement certaine élite américaine pour y avoir participé) n’a pas abouti parce que Roosevelt avait redonné espoir aux USA.


  • Relladyant Relladyant 27 août 2012 00:29

    On peut d’ores et deja juger sur pieces qu’il a fait l’inverse de plusieurs promesses majeures de son programme (en ordre d’importance)


    - il n’a évidemment rien renégocié avec les traités Européens
    - il s’est encadré de personnes ayant été jugées coupables.
    - il a expliqué que la France laissera du personnel en Afghanistan
    - il a recu le monarque absolu du Bahrein apres avoir fait tout un cinema sur les dictateurs...

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