Les combinards, y’en a marre

En période de crise, quand tout va mal : immigration, invasion, chômage, insécurité, le Peuple Français, comme tout autre peuple, a plus que jamais besoin de messages clairs.

Quand vous avez peur quand vous sentez acculés, vous n'êtes pas prêts à supporter des petites combines, des petits arrangements des funestes magouilles. Dans l'urgence, vous voulez de la clarté.

Le PS eut été très clair s'il avait demandé un désistement systématique de ses candidats en faveur du candidat institutionnel le mieux placé. Il eût été très clair s'il avait décidé de maintenir ses champions chaque fois que possible. Mais se retirer lorsqu'au jugé il pense que le FN peut passer, et se maintenir dans le cas inverse, cela relève du petit calcul mesquin, indigne d'un pouvoir censé se battre pour les grands principes de la démocratie et que sais-je.

Au fond peu importe la position retenue, peu importe la décision prise. Ce qui compte, c'est savoir prendre une décision. Un parti de gouvernement doit être capable de prendre et de tenir un cap national. Adopter des décisions d'alliances ou de retrait à géométrie variables suivant qui peut gagner et où, quelle esbrouffe ! Le PS est et reste dans la combine quand les Français veulent de la clareté.

Mais quoi attendre d'autre d'un Parti qui a pris l'habitude d'avoir pour premiers secrétaires... des repris de justice ?

Non, décidémment, les petits calculs d'énarques-boutiquiers ne sont guère plus efficaces en matière politique que dans le domaine économique. Nous nous souvenons du misérable M. Hollande tentant de relancer l'activité économique grâce à... un crédit d'impôt à faire valoir l'année suivante !

Comme nos alternoiements en Politique Etrangère, ils finissent de ridiculiser un pouvoir qui n'a vraiment pas besoin de cela.

La Femme et l'Homme Politique, pour capter les électeurs, doivent être sans ambigüité, fidèles à leur conviction. Ils doivent assumer leurs racines comme leurs idées. L'écart de score à ce niveau entre Marion Maréchal Le Pen qui a fait une camapagne en assumant pleinement son étiquette FN, traditionaliste, et M. Wallerand de Saint Just qui voulaient repeindre nos banlieues aux couleurs d'une immigration chance pour la France, est parlant. L'écart va du simple au double.

M.Wallerand de Saint-Just n'aura été au fond qu'une excroissance, une métastase du PS. Il s'éteindra avec lui.

Car le PS, engoncé dans ses calculs, dans ses dosages qui avec les trotskystes, qui les écologistes qui avec les centristes, a juste oublié une chose : au final, ce sont les électeurs, les Français, qui décident, pas les états majors des écologistes ou des extrémistes de gauche ! Le PS a juste oublié... les Français. Déballer à la va vite des drapeaux suite à un attentat qu'ils auraient dû empêcher, n'y changera rien.

Et ironie de l'Histoire, comme il y a côté FN, un candidat BCBG au look très Second Empire qui n'a rien compris à rien et a versé dans le socialisme et le mondialisme au moment où tout ce beau monde coule, il y au PS, quelques hommes courageux qui ont refusé les magouilles malgré les pressions considérables sur eux et leurs colistiers : M. Masseret s'est maintenu contre les calculs, fidèle à lui-même et à ses idées, et surtout M. Le Drian, le Minsitre de la Défense qui se bat contre Daesh a refusé de baisser sa culotte devant une poignée de Khmers Verts. C'est plutôt bon signe.

Côté Républicain, je salue, même si je suis un de ses farouches opposants politiques, la position de M. Sarkozy qui est claire et cohérente au niveau national.

Le temps n'est plus aux magouilles ou aux petits calculs mesquins et minables.

Non. Décidément, les combinards, y'en a marre !