samedi 1er août 2020 - par Emile Mourey

Les évangiles sont des textes cryptés...

Dans son dernier ouvrage "Décadence", Michel Onfray évoque les récits de l'enfance de Jésus en le qualifiant de "sale gamin et de tête à claques", page 53... Erreur ou provocation ?

Nazareth était la capitale de la Galilée, mais certainement pas à l'endroit que l'on montre aux touristes. Dans ma logique militaire, les point forts du terrain perdurent, ce sont les noms qui changent. Je l'ai démontré, en Gaule, pour Bibracte et Gergovie. Pour moi, Nazareth s'est appelée Cana, puis Nazareth, puis Sephoris et ses ruines grandioses sont toujours là mais bien mal comprises. Non loin de là, Bethsaïde au bord du lac de Tibériade, Gamala sur la hauteur, étaient forcément sous son autorité. C'est ce que nous disent la géographie et l'histoire de la région.

D'où l'explication que je propose des récits de l'enfance.

À Nazareth siège un conseil essénien. Il s'appelle Joseph car descendant réel ou spirituel des prêtres Joseph d'Égypte. Bethsaïde/Gamala est sous son autorité. Son conseil est, pour ainsi dire, "fils de Joseph". Ce conseil s'appelle Jésus. C'est un Jésus galiléen.

... Je cite : Jésus enfant traversait un village (en Batanée ?) lorsqu'un autre enfant qui courait le heurta à l'épaule (révolte de la population locale). Aussitôt, l'enfant tomba à terre et mourut (Gamala réprime la révolte). Joseph convoqua Jésus (à Nazareth) et lui dit : « Pourquoi as-tu fait cela ? Voilà que maintenant on va susciter de la haine contre nous, et nous serons persécutés. » Mais Jésus, qui avait deviné qu'on avait monté Joseph contre lui, rendit aveugles ses accusateurs, et à Joseph qui lui avait tiré l'oreille, il dit : « Tu t'es trompé. Je suis à toi certes (dans la dépendance de Nazareth), mais à condition que tu ne me tourmentes et ne me molestes pas (crise pubertaire : la colonie galiléenne de Gamala/Bethsaïde prend son indépendance vis-à-vis de la cité-mère de Nazareth).
 Profitant de cette dissension, Zachée (l'administration romaine d'occupation) intervint etc...

...Telle est l'explication que j'ai proposée, en 1996, du livre de Thomas dit apocryphe dans mon Histoire du Christ, tome 2, une thèse lourde de conséquences.

Luc, dans son évangile, évoque ces récits de l'enfance mais il fait un choix en les adaptant à son contexte évangélique. 

2650 ans avant J.C., Gilgamesh, était-il un roi-individu ou le nom d’un conseil ?

D’après la Liste royale sumérienne, rédigée au début du IIe millénaire, Gilgamesh, fils de Lugalbanda, fut le cinquième roi d’Uruk (période dynastique ancienne, première dynastie qui aurait détenu l’autorité à Uruk après le Déluge). La Liste lui attribue cent vingt-six ans de règne. En admettant que les 126 ans de règne indiqués par la liste soient exacts, cela plaide en faveur d'un conseil et d'une généalogie de conseils. Le récit serait l’histoire d'un conseil qui, au pouvoir pendant 126 ans, aurait gouverné la cité. Le génie littéraire résidant dans le fait que cette histoire a été relatée allégoriquement comme si ce conseil se comportait à l’image d’un roi-individu. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gilgamesh-un-etonnant-recit-28820.

Ainsi donc, vers 2650 avant J.C., Gilgamesh pourrait être le nom d'un conseil dont l'histoire est relatée comme celle d'un individu. Plus près de nous, au IIème siècle avant J.C, un document essénien accorde une grande importance à une assemblée de Dieu et à son conseil ; ce conseil est composé de douze membres (Règle de la communauté). Entre ces deux époques, il y a plus de 2000 ans d'écart. Et dans ces 2000 ans d'écart, il y a les patriarches, Abraham, Jacob, Joseph... etc. Dans mes écrits, j'explique qu'Abraham est, en réalité, un conseil de prêtres (ils montent à l'autel, Gn 13, 4) et que Sarah, sa femme, est une troupe militaire qui, au nom de l'Égypte, assure le maintien de l'ordre en pays de Canaan ; elle meurt à Hébron, ce qui contraint Abraham à négocier avec les Hittites (Gn 23). Moïse de même : la seule interprétation logique des textes est d'y voir un conseil de prêtres égyptiens atteints de la lèpre ; la troupe qu'il sort d'Égypte rassemble des exclus dont font partie les descendants des Hébreux tombés en servitude. Ainsi naquit Israël ! https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/moise-pretre-du-dieu-d-egypte-17632. David est un conseil de prêtres qui avait la faveur du peuple. Salomon est un conseil d'union. Il avait mille femmes, c'est-à-dire mille troupes militaires qui reconnaissaient son autorité et sur lesquelles il pouvait compter (1 Rois, 11).

Qu'en est-il de Jésus ?  L'évangile de Luc donne son arbre généalogique. De toute évidence, ce ne peut être qu'une généalogie de clans ou de conseils. J'ajoute, par ailleurs, que le Sanhédrin qui siégeait à Jérusalem était un conseil et qu'après la destruction de la ville par les Romains, en 70, il a été remplacé par un conseil qui s'est installé à Jamnia.

Une Galilée en effervescence. La guérison du fils de l'officier du roi.

Tout d'abord, il faut comprendre que la capitale de la Galilée, Sephoris, est le nom que lui donnaient les Romains mais qu'elle s'est appelée auparavant Cana, puis Nazareth, puis Sephoris.

Évangile de Jean, 4, 46. Je date cet évangile vers l'an 30. La naissance de Jésus ayant été annoncé prophétiquement par Jacques, dans son protévangile, en l'an - 4, mais étant déjà survenue en -6 (?), il ne pouvait donc apparaître, raisonnablement, dans la vie publique qu'à un âge d'homme. C'est un Jésus galiléen, essénien du nord, comme l'indique le récit de l'enfance précité... Question : le Jésus que Jean-Baptiste, l'essénien du sud, "adoube" en le baptisant (= onction) est-il le même ? Oui ! les deux disciples de Jean, André et Simon, qui habitent Bethsaïde, la ville de Philippe, l'ont trouvé ; c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth (traduction courante, Jn I, 45)... Pour être en accord avec les récits de l'enfance, je traduis : c'est Jésus, fils de Joseph de Nazareth.

L'officier qui commande la garnison de Sephoris est officier du roi. Ce roi ne peut être qu'Hérode-le-Grand mort en l'an -4 ; il n'y en a pas eu d'autres après lui. Il faut donc comprendre que cet évangile, bien qu'écrit vers l'an 30, raconte une histoire qui a commencé à l'époque d'Hérode.

Le texte dit que Jésus vint à Cana lorsque cet officier, qui était à Sephoris, s'adressa à lui. Il s'agit de la même ville mais Jésus ne vient pas dans la ville de l'occupant ; il vient dans la ville ancienne chargée d'Histoire. Il y a là un jeu de mots. Autre jeu de mots, la relation d'une ville fondatrice avec sa colonie, d'une capitale avec une ville sujette, est comparée à la relation d'une mère avec sa fille. Je l'ai montré pour la Gaule dans la relation oppidum/ville. Nazareth est une capitale/mère ; Capharnaüm est sa fille aînée car synagogue il y a. Par analogie, si l'officier du roi commande la garnison de Sephoris, celui de Capharnaüm ne peut être que son fils. Ce fils est malade, cette garnison est malade. À Sephoris/Cana, l'officier du roi implore Jésus. À Capharnaüm, où se trouve la synagogue, le fils est aussitôt guéri (par la voie mystique des ondes). En effet, c'est à la synagogue que le peuple s'exprime pour ou contre une politique, et seul le prêtre a pouvoir sur lui.

Évangile de Matthieu, VIII, 14-15. Je le date vers l'an 48. Et il est venu, Jésus, dans la maison de Simon qu'il avait appelé "le Rocher" dans Jean I, 42 (Gamala, sur la montagne dominant Bethsaïde). Et il a vu (du haut de la montagne de Gamala) la belle-mère de Simon (Nazareth ou la Galilée) qui était couchée et qui avait la fièvre. Explication : Simon est une communauté essénienne mariée à Gamala/Bethsaïde. Gamala/Betsaïde est fille de Nazareth, c'est donc Nazareth ou la Galilée, belle-mère de Simon, qui est malade.

Évangile de Marc. Je le date vers l'an 34. Après l'emprisonnement de Jean-Baptiste (et la répression qui s'est abattue sur sa communauté essénienne du sud), Jésus (esprit) se manifeste en Galilée, proclamant l'Évangile de Dieu (la révolution essénienne). Et, passant au bord de la mer de Galilée, il (Jésus) voit, jetant leurs filets, Simon (des Esséniens de Bethsaïde/Gamala) et André (des disciples de Jean qui les avaient rejoints depuis la Judée (Jean I, 35-39). Et il leur dit "suivez-moi !" (Jean I, 16-15)... et dans la barque (de la révolution), Jésus voit Jacob, fils de Zébédée (troupe militaire royale de Judée, probablement mercenaire) et Jean, son frère (des Esséniens du Sud d'autour de la mer Morte), qui réparent leurs filets (comme il n'y a pas de poissons dans la mer Morte, ils ne pêchent pas)... et ils le suivent (Marc I, 16-21). Ils entrent à Capharnaüm. Jésus entre dans la maison de réunion (la synagogue) et il se met à enseigner. Il y avait dans la maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et qui s'est mis à crier... est-ce que tu es venu pour nous détruire, je sais qui tu es le saint de Dieu. Alors, Jésus, il a crié contre lui et il l'a menacé (l'esprit impur) et il a crié avec une grande voix, et il est sorti de lui (l'esprit impur) et ils ont été épouvantés... et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion et ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait la fièvre ; ils ont parlé pour elle et alors, il s'est approché et l'a fait se relever après lui avoir saisi la main et alors elle l'a quittée, la fièvre et elle [la belle-mère de schiméôn] s'est mise à les servir. (reprise de Jean, d'après traduction Tresmontant).

La phrase lourde de sens est la suivante : et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. C'est clair ! La phrase dit, en termes voilés, que les révolutionnaires se sont emparés par la force de Bethsaïde. Il s'agit de la prise de la ville par le roi asmonéen Alexandre Jamnée en - 86. L'historien Flavius Josèphe écrit que Jamnée fit crucifier 800 de ses adversaires et que 8000 d'entre eux s'enfuirent.

Question : Vaincus à Bethsaïde, je constate que Simon-Pierre, que j'identifie aux Esséniens du Nord, reniera trois fois le maître, dans les trois premiers évangiles, Jean 13, 38, Marc 8, 32-33, Luc 22, 34 et 54-62 mais curieusement aussi dans le quatrième, Matthieu 26, 69-75. Mais peut-être que Simon-Pierre a racheté sa faute en montant sur la croix dans ce quatrième évangile ?

Question : Si l'évangile de Marc évoque bien la conquête de la ville essénienne de Bethsaïde par Jamnée, pourquoi élude-t-il la crucifixion de 800 d'entre eux que rapporte pourtant l'historien Flavius Josèphe ? (guerre des Juifs, I, 97). Pourquoi les autres évangiles n'en parlent-ils pas ? Ma réponse logique : parce qu'ils ont été écrits par les vainqueurs et non par les fils des 800 crucifiés, y compris celui de Matthieu.

En revanche, les Esséniens de Bethsaïde qui ont émigré en Gaule n'ont pas oublié. À Sainte-Foy de Combes, ils se souviennent.

Le tympan de Sainte-Foy de Combes s'inscrit dans le prolongement de la pensée essénienne de Bethsaïde/Gamala.

A la fin du III ème siècle ou avant, en tout cas, avant l'intervention armée des tétrarques romains en Gaule de l'an 294, une colonie arverne de Gergovie élève à Sainte Foy de Combes un superbe monument, apparemment, à la gloire du Christ du ciel. Je dis "apparemment" parce qu'on n'y trouve pas le nom de Jésus. Le tympan est un véritable chef-d'oeuvre. Il s'agit de la scène du Jugement dernier à venir. Les bons sont élevés et sanctifiés, les pêcheurs précipités dans le Tartare des Juifs. Comme l'indique l'inscription du nimbe en lettres entremêlées REX JUDIX, le personnage central qui trône dans le ciel est à la fois juge et roi. Mais il y a un problème quant à l'inscription portée sur le bois de la croix. En commençant par la ligne du haut, on lit ENS REX IUDEORUM. Dans l'inscription ENS, est-il possible d'y voir le mot tronqué de Nazaréen (NAZOR)EN(U)S et d'imaginer au-dessus un IESUS qui aurait disparu, ce qui aurait donné "Jésus, le Nazaréen, roi des Juifs" ? C'est rigoureusement impossible. L'explication la plus simple est de voir dans ENS un participe peu usité du verbe être (esse), ce que confirme le glossaire médiéval de Gange. Plutôt que "Je suis le roi des Juifs", le sculpteur a écrit : "L'étant, roi des Juifs". Ce roi des Juifs est dans le ciel. Il est écrit dans son limbe en lettres alternées REX IUDIX, roi juge, et au-dessus de sa tête (H)OC SIGNUM CRUCIS ERIT IN CELO CUM, ce signe de la croix apparaîtra dans le ciel quand... À gauche, l'inscription SANCTORUM CETUS STAT XPISTO JUDICE LETUS, l'assemblée des Saints se tient debout, joyeuse, à côté du Christ juge, indique clairement que nous sommes dans l'héritage d'une pensée essénienne. Dans l'église de Notre-Dame du Port, le XP désigne le fils de Jessé, le roi David. Quant à l'assemblée des Saints, ce n'est ni plus ni moins que l'assemblée de Dieu des manuscrits esséniens. L'évocation de la croix, des clous et de la lance fait-elle référence à l'évangile de Jean ? Non ! Il s'agit très logiquement d'un hommage rendu à tous les martyrs juifs crucifiés, notamment aux 800 Esséniens crucifiés en Galilée par le roi asmonéen Alexandre Jamnée. La sculpture s'inscrit dans la suite du tympan de Moissac. Certains ont cru combler les manques de certaines inscriptions par des phrases extraites des évangiles. Pour ma part, je ne vois rien de tel même si l'évangile de Matthieu évoque un jugement dernier semblable. Les spécialistes ne font remonter le tympan qu'au XI ème siècle ; c'est impossible. 

Qui était Zachée ?

Réponse ultra-facile ; c'est un mot code pour désigner les collecteurs d'impôts. Luc dit, en queque sorte, à l'occupant romain et à son administration : nous, Juifs, voulons bien, à la rigueur, supporter votre présence, mais à condition que vous reversiez la moitié de vos perceptions aux pauvres, c'est-à-dire aux Esséniens.

 Qui était Marie-Madeleine, la femme pécheresse que Jésus aimait.

Magdala est une vieille bourgade cananéenne qui avait été jadis florissante... attachée aux traditions et très pieuse. C'est pour cela que l'Évangile donne à sa population le saint prénom de "Marie"... Maria de Magdala, Marie-Madeleine. Hélas, Maria de Magdala a péché sept fois, autant de fois qu'elle a de sources. Elle a péché en acceptant d'héberger sur son territoire une immigration irreligieuse et affairiste : la nouvelle ville de Tibériade... ville qu'Hérode Antipas a fait construire, en l'an 21 après JC, sur un ancien cimetière cananéen, énorme scandale !

Marc 5, 21-43 : Il y avait une femme qui depuis douze ans souffrait de pertes de sang. Il s'agit de la partie juive de Tibériade. En effet, comme l'enfantement s'est très mal passé, son utérus saigne toujours ; elle est toujours impure. Alors, elle touche le manteau de Ieschoua comme pour l'appeler à l'aide. « Va ! sois guérie de ton fléau, lui dit le Seigneur ; ta foi t'a sauvée ! »...
Intervention du chef de la synagogue : Il se rend auprès de Ieschoua et l'implore : « Ma jeune enfant (la nouvelle ville de Tibériade), lui dit-il, est très gravement malade. Viens imposer tes mains sur elle pour la sauver et la faire vivre. » En arrivant à la maison, c'est-à-dire dans la ville de Tibériade, Ieschoua y trouve une foule en grand tumulte. Certains, interpellant le chef de la synagogue, lui criaient : « Ta fille (Tibériade) est morte ! » Mais Ieschoua, ayant entendu, lui dit : « Sois sans crainte ! Aie foi seulement ! Ta fille n'est pas morte, mais elle dort. » S'approchant du chevet de l'enfant, il lui prend la main et lui dit : « Talitha Koum » ce qui signifie : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt, (Tibériade) se leva et elle marchait, car elle avait douze ans.

 On sait que Tibériade a été fondée en l'an 19 et consacrée en l'an 22 de notre ère. Le miracle de Ieschoua, survenant douze ans après, nous confirme la date approximative de l'évangile de Marc : vers l'an 33 ou 34, soit environ trois ans après l'évangile de Jean.

Qui était Clophas, alias Cléopas ?

Réponse impossible tant que le ou la ministre de la Culture s'entêtera, dans ses réponses écrites, à répondre en langue de bois aux députés qui l'interrogent, à ma demande, au sujet de la localisation de Bibracte au mont Beuvray.

Réponse impossible tant que, suite à l'entretien qu'elle a eu avec mon épouse, Madame de Saint Pulgent et ses successeurs à la Direction du Patrimoine, refuseront d'interpréter, à l'évidence, les fresques de l'église voisine de Gourdon.

Car les fresques de Gourdon sont des fresques juives du Ier siècle avant J.C., je dis bien "d'avant J.C.", d'avant les évangiles. On y voit la vision qu'Ezechiel a vu dans le ciel, l'espérance en la venue d'un nouveau David, la mule de Salomon qui monte vers le Cénacle pour aller le chercher, sa naissance prophétisée entre le boeuf et l'âne, et enfin, le signe qu'il fera pour se faire reconnaître quand il viendra : l'offrande du prépuce et du clitoris. Son nom : Cleopas.

Luc, dans son évangile, demande à Cléopas de reconnaître Jésus de Nazareth 

Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs...
Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » ... L’un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul, de tous ceux qui étaient à Jérusalem, à ignorer les événements de ces jours-ci. ... ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple... Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. (Luc, 24, 13-35). Explication : Emmaüs est le lieu de garnison de la légion (cohorte ?) gauloise de Bibracte. Le pélerin, Cleophas, alias Cléopas, est un légionnaire de cette cohorte qui rejoint son unité. Jésus de Nazareth se fait reconnaître à lui, "vrai Jésus" par la fraction du pain, tout en lui expliquant le mystère.

Ainsi s'explique le nom de Cléopas inscrit sur quelques tombes de légionnaires gaulois morts au combat, en Palestine. Il leur suffisait de montrer leur pénis circoncis - in hoc signo - pour se faire reconnaître juifs... et sauveurs.

Ainsi s'explique la guérison par Jésus du centurion Corneille relatée par les Actes des Apôtres mais son auteur se trompe sur le nom de l'oiseau ; il s'agit d'une unité de la légion gauloise des Alouettes. Ainsi s'explique le langage guttural de ces Gaulois qui, selon Simon Pierre, avaient reçu l'esprit mais pas l'eau du baptême. Ils parlaient bourguignon. (Ap 10,1-48)

Ce messie éduen juif espéré a-t-il disparu du courant de l'Histoire ? Non ! Il se retrouve à Jérusalem, je cite : À Jérusalem, commémoration de saint Siméon, évêque et martyr. Fils de Cléopas, selon la tradition, et proche parent du Sauveur, il fut ordonné évêque de Jérusalem après le martyre de saint Jacques, frère du Seigneur ; au temps de l'empereur Trajan, l'an 107, il fut accusé d'être un descendant du roi David, torturé et enfin mis en croix.
(Martyrologe romain).

Inutile de perdre son temps dans les débats stériles ! Tous ces liens entre Cléopas, alias Clophas, ef le Jésus de l'évangile sont des liens de parenté spirituelle, de conversion, de rivalté ou d'alliance.

Au pied de la croix, un appel à l'unité.

Dans l'évangile de Jean (Jn 19,25), se tenaient au pied de la croix du Jésus de Nazareth, Marie, sa mère (population pieuse de Nazareth), Marie, mère de Cléopas (de la fresque de Gourdon, population pieuse éduenne de Bibracte), Marie, (population pieuse) de Magdala, et le disciple que Jésus aimait, Jean (les Esséniens d'autour de la mer Morte ?).

Dans l'évangile de Marc, les femmes regardaient de loin. Il y avait là Marie de Magdala (vieille population pieuse mais toujours belle), Marie, épouse de Jacob le jeune (nouvel Israël, en Judée) Marie, épouse du Joseph (de la fresque de Gourdon) 

Dans l'évangile de Luc, ce sont toutes les femmes - toutes les populations - qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée, qui se tenaient au loin.

L'évangile de Matthieu reprend les évangiles précédents : beaucoup de femmes/populatios qui regardaient de loin, parmi lesquelles Marie de Magdala et Marie, épouse (?) de Jacob (Israël ?) et de Joseph (Bibracte ?), auquel il ajoute la mère des fils de Zébédée qui avait été oubliée (Marie, mère de Jacob le majeur et de Jean, le disciple essénien que Jésus aimait ?)

Prochains articles si j'en ai le courage, synthèse, en partie, d'articles déjà publiés mais repensés.

L'épître dite de Pierre II 

Les Esséniens arrivent à Gergovie

Les Esséniens arrivent à Bibracte

Les Esséniens sont à Chalon-sur-Saône

Emile Mourey, château de Taisey, le 31 juillet 2020, croquis de l'auteur.



27 réactions


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 1er août 2020 13:58

    Sainte-Foy de Combes ? Pas plutôt Sainte-Foy de Conques ?


  • Antenor Antenor 1er août 2020 14:15

    Hypothèse :

    Dans les trois evangiles synoptiques, les femmes/populations galiléennes observent la crucifixion de loin parce qu’elle a lieu à Jérusalem en Judée. La galiléenne Marie de Magdala n’arrive au tombeau qu’accompagnée par une autre Marie, sans doute celle de Bethanie, village de Judée situé au pied de Jérusalem ; parce qu’elle connaît mal les lieux.

    Dans l’évangile de Jean, les Maries/populations galiléennes se tiennent au pied de la croix parce que la crucifixion a eu lieu à Tibériade en Galilée. Marie de Magdala arrive seule la première au tombeau parce que Magdala se situe juste à côté de Tibériade.

    Pour Cléophas, il faut sans doute chercher une connection égyptienne entre la Gaule et la Judée via les mercenaires gaulois qui y ont transité pendant des décennies.


  • Clark Kent Séraphin Lampion 1er août 2020 14:37

    D’ailleurs, Sion n’est pas en Palestine, mais en Meurthe-et-Moselle, entre Damas et Padoux


  • Étirév 1er août 2020 16:27

    A cette question : « Quelle est la véritable origine des Évangiles ? » M. Mignot répond (Critique et tradition) : « L’Eglise existait partout lorsque nos Évangiles n’étaient encore nulle part. »
    C’est qu’ils sont une œuvre de réaction venue après le grand mouvement des premiers Chrétiens, et leur but principal fut de combattre les doctrines de la primitive Eglise, instituée par les initiés féministes, et d’affirmer une doctrine masculiniste qui en fut la contradiction.
    Ils furent d’abord une satire contre la Femme avant de devenir une apologie de l’homme.
    Dans les Evangiles catholiques, on a supprimé tout ce qui glorifiait la femme. Et cependant, à l’époque où on les faisait, Marie, la grande Myriam, était célébrée en maints endroits ; elle avait des temples dans les villes et des chapelles dans les campagnes, mais les Catholiques n’en parlent pas.
    Toutes les religions de l’antiquité ont adoré la Femme. Le Catholicisme l’avait d’abord supprimée pour lui substituer un homme. Mais, comme l’homme n’adore pas un autre homme, il en est résulté que le Catholicisme n’a été qu’une religion pour les femmes faibles, qui ont adoré le Principe mâle dans Jésus.
    Quant aux hommes qui ont voulu retrouver une satisfaction à donner à leurs aspirations religieuses, ils ont introduit dans leur religion le culte de la Vierge Marie, pour perpétuer l’antique culte de la Femme.
    Le culte de Marie se répandit plus vite que celui de Jésus, parce que Marie représentait une Déesse antique et avait un passé glorieux depuis Myriam, tandis que la légende de Jésus, avec toutes ses invraisemblances, ne pouvait être écoutée que comme une histoire sans valeur.
    C’est au concile de Nicée que les quatre Évangiles dit canoniques furent adoptés. Tous ceux qui avaient écrit des Évangiles s’étaient mis sur les rangs pour obtenir le prix de ce singulier concours qui allait déclarer parole divine la prose d’un auteur quelconque.
    On en présenta 54. Au milieu du désordre qui régnait à ce concile, personne ne prit la peine de les examiner sérieusement, et les quatre Évangiles devenus canoniques furent choisis presque au hasard.
    Irénée déclarait qu’on ne voulait que quatre Évangiles parce qu’il y avait quatre Védas, donc quatre Vérités.
    Chaque Eglise avait son Évangile, c’est-à-dire un récit plus ou moins décousu de la légende de Jésus. Une cinquantaine de ces Évangiles sont connus par fragments. C’est parmi eux qu’on en prit quatre.
    Du reste, on racontait que, au Concile, on avait placé sur l’autel tous les Évangiles, les vrais et les faux, puis on avait invoqué le Saint-Esprit qui avait fait tomber à terre les apocryphes, les canoniques étant restés à leur place.
    Une autre version prétend que, tous les textes des Évangiles connus ayant été placés sur l’autel, et le Saint-Esprit étant dûment invoqué, le feu du ciel consuma ceux qui devaient être considérés comme apocryphes, ne laissant subsister que les quatre qui ont été adoptés comme écrits sous l’inspiration divine.
    Ainsi furent écartés, avec beaucoup d’autres, l’Évangile de la Vierge et celui de la Sainte Enfance dont il est resté des fragments dans les écrits des Pères. Voltaire cite certains de ces fragments dans son Dictionnaire Philosophique.
    Les apocryphes sont les plus intéressants à connaître, d’abord parce qu’ils inspiraient de la crainte à l’Eglise ; ils contenaient donc des choses que l’on voulait écarter et qui nous renseignent sur l’état réel des croyances à cette époque.
    Les livres adoptés, c’est-à-dire reconnus parole de Dieu par l’autorité de l’Eglise, furent appelés deutéro-canoniques, parce qu’ils n’étaient point dans le canon des Juifs.
    Ces livres devaient avoir bien peu de crédit alors, car saint Augustin disait « qu’il ne croirait pas à l’Evangile si l’autorité de l’Eglise ne l’y forçait  ».
    Ce sont les 70 évêques réunis au concile de Rome de 494 qui fixèrent le canon des livres saints et déclarèrent authentiques (après tous ces remaniements) les quatre Évangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, des livres dits inspirés, c’est-à-dire éjaculés par le Saint-Esprit. Étrange audace de ces hommes qui se croient infaillibles et qui, en même temps, proclament par la voix de l’Ecriture que tout homme est menteur : Omnis homo mendax.
    Et on lit dans les Paralipomènes, livre non moins saint : « Il n’est pas un seul homme qui ne soit sujet à pécher. »
    C’est ainsi que les hommes substituèrent à l’ancienne doctrine cette littérature aride et désolante qui devait fausser les esprits et abaisser les cœurs.
    Origines et histoire du Christianisme


  • zoreol il faudrait 1er août 2020 18:25

    un texte non pas d’anticipation comme les romans de science-fiction, mais plutôt un texte d’histoire-fiction. Pourquoi pas ?


    • V_Parlier V_Parlier 1er août 2020 21:25

      @il faudrait
      Ouais... avec les évangiles apocryphes chaque romancier peut s’en donner à coeur joie. Après on se demande où il veut réellement en venir.


  • Wald 1er août 2020 22:01

    Bof, c’est évidemment totalement délirant, mais c’est devenu rasoir. Le temps de l’Atlantide à Gergovie et « On a retrouvé la maison natale de Vercingétorix » est décidément bien loin.


  • CoolDude 2 août 2020 01:01

    Dans son dernier ouvrage « Décadence », Michel Onfray évoque les récits de l’enfance de Jésus en le qualifiant de "sale gamin et de tête à claques", page 53... Erreur ou provocation ?

    La preuve qu’il évolue... A une époque, pour lui, il n’avait jamais existé !

    Un lien avec avec le judaïsme. Aucun, pourquoi ?


  • Claude Courty Claudec 2 août 2020 03:24
    Parce qu’il a – insuffisamment ou trop – conscience de sa condition, l’être humain est dominé par ses sentiments et ses émotions au premier rang desquels figure depuis toujours, son angoisse existentielle. Pour y remédier, son imagination lui permet de se réfugier dans le roman, la poésie et la chanson (de la ritournelle au cantique), le théâtre, le cinéma, la TV… et s’abandonne volontiers à l’utopie et au mystère, ces formes supérieures de la fiction. Sans omettre l’usage des stupéfiants par ceux, toujours plus nombreux, à qui ces formes ne suffisent pas.

    Son langage, dont le degré d’achèvement le distingue, entre autres spécificités, de la multitude des espèces peuplant notre univers connu, ainsi que les autres moyens d’expression et de communication dont il a su se doter, ne peuvent qu’y encourager l’homme, d’autant plus que sa vanité y trouve confirmation de la distinction dont il serait l’objet de la part des Dieux, refusant bien entendu l’idée que Ceux-ci puissent être nés de ses propres fantasmes.


    Car c’est précisément sa spiritualité qui différencierait avant tout l’homme des autres espèces. Mais cette spiritualité n’est-elle pas, comme son langage, une de ces facultés distribuées aussi inégalement que les autres, entre toutes les espèces peuplant l’univers ? Qui prouve que tel ou tel sujet peuplant celui-ci n’en soit pas doté sous une forme plus ou moins élaborée, restant à découvrir ?
    Un seul atome, une seule molécule dont l’homme est fait, lui sont-ils exclusivement réservés ? Tous ne se retrouvent-ils pas dans les éléments dont est constitué son environnement, qu’ils soient : liquides, solides ou gazeux, animés comme inanimés, vivants ou morts, chauds ou froids, visibles ou invisibles… ? En quoi l’homme se distinguerait-il dès lors, de tout ce qui peuple cet univers ? Quoi d’autre qu’un imaginaire débridé l’a mené à se voir promettre une existence éternelle ? Son espèce ne disparaîtra-t-elle pas un jour, avec l’âme ou plus simplement le souvenir qui prend ce nom, et son habitat qu’est la Terre, sans que le cosmos n’en manifeste davantage d’émoi que pour l’anéantissement de n’importe quelle étoile, comme il s’en produit à chaque instant parmi les milliards de milliards offertes à sa vue ?

    Il s’avère en tout cas qu’en l’absence de réponses autres que celles fournies par des mystères et des révélations dont la signification est réservée à ceux qui ont la foi, des hommes ont de tous temps compris le pouvoir sur leurs semblables qu’ils pouvaient tirer de leurs peurs ; pouvoir d’autant plus grand que ces peurs et la crédulité qui les attise sont partagées. Très tôt, à l’échelle de nos civilisations, des individus ont compris le pouvoir sur leurs semblables que pouvait leur donner, pour le meilleur et pour le pire, le contrôle de leur spiritualité. Plusieurs ont dès lors pu apparaître comme les ambassadeurs de leurs croyances, chargés de faire connaître et de codifier celles-ci, dans les circonstances et les mœurs de leur époque, là où ils se sont manifestés. La surenchère née de ces initiatives a pu ensuite évoluer en guerres, suscitées par l’ambition de conquérir un maximum d’adeptes. Puis, comme par un effet du balancier rythmant tant d’autres aspects de la vie, est apparue la nécessité de revenir à la réalité, en étudiant des faits avérés ; en raisonnant plus ou moins logiquement ; avec l’aide de l’expérimentation, jusqu’à la preuve à laquelle conduit la démarche scientifique. Mais là encore, l’espoir que celle-ci finisse par triompher de peurs non plus dues aux mystères de la création mais à celles résultant de découvertes d’un nouvel ordre, est sans cesse différé.

    Etc.


  • Emile Mourey Emile Mourey 2 août 2020 08:03

    et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d’André avec Jacob et Jean.

    J’explique : ils sont entrés... les Esséniens de Bethsaïbe qui pêchaient et les Esséniens qui les avaient rejoints pour pêcher, venant de vers la mer Morte. Au lieu de « pêchaient », il faut comprendre « qu’ils recrutaient » des combattants pour « entrer »... pour attaquer leurs compatriotes et s’emparer de la ville. Avec Jacob et Jean... Jacob et Jean sont les troupes de Jamnée qui les ont rejoints depuis la Judée ; Jacob, les troupes de Judée de Jamnée renforcées par les Esséniens d"autour la mer Morte. Attaque tout ce qu’il y a de plus classique. Je pensais que les commentateurs auraient compris sans mes explications.


  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 2 août 2020 09:44

    Quand je pense à tous ces prêches dominicaux qui font appel au premier degré des évangiles. Que d’auditoires abusés !

    Dorénavant quand j’ouïrai l’expression « c’est parole d’Évangile », je m’enquerrai « au premier ou au second degré ? »


  • charly10 2 août 2020 10:05

    On ne peut que conseiller la lecture du Livre d’Onfray « Décadence ». Un beau pavé, qui au début, retrace par le prisme d’un athée, mais avec moultes références, les débuts du christianisme, et fait le parallèle avec ceux de l’Islam .Le tout en insistant sur les incohérences des textes et les diverses interprétations possibles.

    Très intéressant comme une bonne partie de la prose d’Onfray.


    • Claude Courty Claudec 2 août 2020 11:41

      @charly10

      Je ne pense pas que Onfray soit la meilleure référence en matière de religion, depuis la lecture de son traité d’athéologie.

      Ci-après ma note de lecture, rédigée lors de sa parution :

      Ouvrage plus communiste-anticlérical que athée.

      Excès de langage faisant de l’athéisme une religion du non-Dieu. Aussi radicale et intolérante que les autres, l’auteur s’en fait lui-même le grand prêtre, avec tout à la fois l’infaillibilité d’un pape, la violence d’un grand mollah et les certitudes d’un rabbin. Il pontifie tout comme eux, à grand renfort de citations partisanes, de démonstrations réductrices et d’omissions allant de soi.

      Relents d’intégrisme.

      Démontre, s’il en était besoin, que la vanité de ceux qui prétendent se passer des dieux est au moins égale à celle qui habite ceux qui se croient dignes de leur considération.

      À plus d’un siècle de distance, c’est une actualisation des attendus de la loi sur la séparation de l’église et de l’état, appliquée à des religions qui n’ont jamais cessé de se faire une guerre sans merci et subissant, de nos jours, comme tout un chacun, les effets de la mondialisation.

      En tout cas, bien éloigné de la libre pensée, ou du libre examen auxquels prétend l’auteur.

      Peut-être lu par quiconque doute de la raison de ceux qui prétendent ne jamais avoir tort.


    • charly10 3 août 2020 09:08

      @Claudec
      bonjour,
      « Ouvrage plus communiste-anticlérical que athée ».

      c’est votre avis, je le respecte , mais ce n’est pas le mien. Personnellement je n’ai pas besoin d’un dieu comme exutoire de mes pensées....a chacun d’ajuster sa vie.


  • Rinbeau Rinbeau 2 août 2020 13:28

    Vous cassez pas, il y a belle lurette que newton a démontré que la chronologie de Scaliger est fausse ? et ce pour presque toutes les époques ! pour ce qui vient d’avant l’imprimerie, d’ailleurs les Anglais ne se mouillent pas ! Ils appellent ça « the dark edge » l’âge sombre ! Manière élégante de dire on ne sait pas !


  • keiser keiser 3 août 2020 10:40

    Je me demande comment on peut faire référence à des évangiles dont la rédaction est bien postérieure à la mort de Jésus ?

    Ceux ci auraient été écrit par la deuxième et troisième génération de disciples.

    C’est à dire 60 à 90 ans après Jésus.

    De plus, les controverses théologiques allant du premier au quatrième siècle, ils ont sans doute été largement remaniés.

    Ils ne sont donc pas de la première fraicheur.

    Il suffit de faire le test de l’histoire racontée à une personne et passant de bouche en bouche pour finir par une version différente. Cela arrive tous les jours.

    Surtout à une époque ou la plupart des gens étaient illettrés et sujet aux croyances de toutes sortes. 

    Ce n’est donc pas un gage de véracité, ou plutôt une porte ouverte à toutes les interprétations.


  • Decouz 3 août 2020 11:01

    Possible qu’il faille lire entre les lignes, pas tout à fait crypté, car il s’agirait alors d’une codification portant sur la forme du texte or la traduction altère l’organisation du texte, que ce soit au niveau des formes grammaticales ou des lettres elles-mêmes) et éventuellement leur valeur numérique si importante pour l’ésotérisme juif), mais allusif, et nécessitant le recours à une initiation parralèlement (le texte lui-même n’y suffit point).

    Que les femmes regardent de loin, que Marie soit presque absente dans certains textes alors que son rôle est fondamental pour l’Eglise, m’inciterais à y voir le coté yin, obscur, secret, les à cotés qui sont utiles et mêmes nécessaires, ce qui est important est invisible, ou encore si on le montre il devient anodin, le secret demeure mais il a changé d’endroit.

    Ce que les soufis appelent « ishara », allusion subtile qui va droit au coeur, mais flèche tirée de loin, et même flèche camouflée sauf pour son destinataire.


    • bartelby 4 août 2020 10:23

      La révélation chrétienne s’articule autour de la vie du Christ ou, dit autrement, de l’incarnation du Verbe.

      L’enseignement chrétien se fait donc principalement par l’exemple que nous donne le Verbe incarné au travers des actes qu’il pose et qui compose sa vie.

      Je dis principalement car le Christ enseigne aussi par des allégories comme celle du « retour du fils prodigue » ou celle « du bon samaritain ».

      C’est pourquoi les textes parlent peu de la Vierge. Mais malgré cela, la Vierge a un rôle théologique essentiel puisque c’est d’elle que le Christ hérite de son humanité, c’est par sa sainteté que sa chair fût approprié à porter le Verbe.

      Si les évangiles relatent l’incarnation du Verbe, c’est par la Vierge qu’il s’est incarné. Elle n’est pas le cœur du Mystère, elle en est le commencement !


  • Decouz 3 août 2020 11:14

    M.Gilis souligne si je me souviens : le rôle de la Vierge dans l’Evangile de Luc, et quasi absent des Actes des Apôtres, alors qu’il s’agit d’un texte unique qui a été scindé, cette étrangeté s’exliquerait par le passage d’une organisation restreinte, secrète et initiatique à l’intérieur de l’orthodoxie juive à une religion ouverte à tous, juifs et non-juifs, mais dont le caractère initial a été oublié, recouvert par des couches ultérieures, volontairement caché même, Marie restant la porte de l’ésotérisme chrétien, porte ouverte ou entre-ouverte.


  • Faedriva 3 août 2020 15:28

    C’est un beau romain !... C’est une belle passoire !

    C’est une trois fromage du jour huit.

    Du jour huit !

    « Le roman de yé suis. »

    Psaume sinc’ de : j’essuie, donc je suis.


  • La Hyr La Hyr 4 août 2020 18:44

    @Emile Mourey

    « Les évangiles sont des textes cryptés..Erreur ou provocation ? »


    Le dernier ouvrage du « sale gamin » Michel Onfray s’appuie sur la « décadence » de ses contemporains, savants exégètes , « têtes à claques » démythisateurs du message évangélique.


    L’esprit du temps d’aujourd’hui sacrifie au serpent arc-en-ciel, cet esprit du « bush » protecteur de ces nouveaux aborigènes nomades, mythificateurs idéologiques du virtuel numérique….


    L’esprit du serpent ! …..

    Entrouvez le couvercle du panier de « charmeur » de serpent ….les sifflements vous accueillent…

    « dieux ! quels affreux regards elle jette sur moi !
    Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ?
    Eh bien ! filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ?
    Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
    À qui destinez-vous l’appareil* qui vous suit ?
    Venez-vous m’enlever dans l’éternelle nuit ? »

    Andromaque acte V scène 5

    *L’assemblage de serpents, la composition de la chevelure


    « Les évangiles sont des reportages » de Marie-Christine Ceruti-Cendrier se fait l’avocate de la défense…..avec pédagogie, simplicité elle démonte ces processus formules-langue-de-bois de ces « sales gamins » qui sifflent sur vos têtes en vidant le message évangélique de sa substance.


    Vous avez dit « faux prophètes », Esprit Python !

    https://actes13.com/lesprit-de-python-de-leviathan-de-crocodile-et-de-tortue-vaincus/




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