Les incontournables contradictions des Primaires socialistes
Il y en a au moins une qui découle, non des Primaires directement, mais de ceux qui les soutiennent comme étant un fait historique et comme une démonstration magistrale de la démocratie. Ces croyants, non pratiquants de la démocratie, ces chantres vociférants qui donnent à tout le monde des leçons justement de démocratie prouvent par leur attitude que le niveau où il place la démocratie est bien faible. En effet avec ce mot à la bouche à tout instant ils ne supportent aucun débat contradictoire, vous insultent comme le pire UMP, vous renvoient comme de bons Lefebvre des arguments d'autorité, vous trainent dans la boue si vous osez penser différemment d'eux. Et il vous parlent de démocratie ! La façon qu'ils ont de vous répondre est insultante, non tant pour ceux qui reçoivent leur acrimonie, mais pour la démocratie elle-même puisqu'ils disent la défendre et le font par l'insulte et l'interdiction du droit aux autres à penser différemment. Ils agissent en parfait miroir des militants UMP. Et je vais en donner des exemples.
Combien cela fait hurler nos nouveaux chantres de la démocratie quand les bons petits soldats UMP leur renvoient Mitterrand dans les dents, que ce soit hors sujet, hors époque, cela n'a jamais gêné les mercenaires. Mais eux s'autorisent exactement la même chose. Ils me renvoient du Bayrou qui n'est pas le sujet mais pas du tout le sujet. Ils font, eux qui en accusent les autres, du Morano, de l'argument simpliste et indigent. Ils confondent le fait lui-même, les Primaires, avec le candidat qui en sortira.
De fait parmi les voies de critiques possibles de ces Primaires il y en a deux. Il y a celle de l'UMP qui n'est qu'électoraliste. En gros est-ce que ces Primaires vont coûter des voix à Sarkozy, en rapporter plus au futur champion du PS ? Et comment faire pour en détruire l'impact. Cette voie-là n'a jamais été la mienne. Et ce d'autant plus que ma conviction est que ces Primaires servent plus Bayrou qu'elles ne le desservent. Ce n'est pas le lieu d'expliquer pourquoi, juste pour dire que cela aura épuisé les candidats, que les contradictions vont apparaître, que les divisions et les différences de programme vont écrémer le porte drapeau du PS. Donc selon mon analyse si j'étais électoraliste je serais 100 % pour les primaires. La seconde voie, celle d'autres et la mienne, est une voie philosophique et cette analyse a le pertinent droit de s'exprimer et démocratiquement le devoir de le faire. Mais ces beaux esprits m'insultent, et l'interdisent ce droit. Ils m'attaquent en bons cousins germains de l'UMP, comme quoi les militants des deux grands partis sont faits de la même glaise : pas le droit au débat, ils détiennent la vérité et à tous arguments ils imposent leur vérité et insultent. Au mot vote, ils sont éblouis comme le lapin pris dans les phares d'une automobile. Ou du scooter à trois roues de Hollande.
Ils refusent le débat et l'interdisent. Quelle belle leçon de démocratie où l'anathème remplace la discussion.
Mais, tout éblouis qu'ils sont, ils ne voient pas les contradictions majeures qui devraient les faire réfléchir. Ils veulent quasi nous faire croire qu'ils sont les inventeurs de la démocratie alors qu'elle existe depuis des siècles et que les Primaires ils n'en sont que des copieurs. Ils n'ont donc inventé ni la démocratie ni les Primaires mais il faudrait se courber sur leur passage en jetant sois leurs pieds des fleurs sinon nous ne serions que de viles renégats inféodés à Sarkozy.
Relevons les contradictions incontournables et majeures.
Il y en a évidemment dans la forme. Le PS a décidé de faire voter les mineurs qui auront 18 ans lors des présidentielles, ceci afin d'élargir leur base. Ainsi augmentent-ils l'entrée, mais la sortie ? En effet si on veut être rigoureux il faudrait que ceux qui ne seront plus sur cette terre de souffrances ou dans l'incapacité de voter lors des élections (accidents, maladies, incapacité, décès naturels etc.) soient sortis. Comme ce n'est pas possible, la logique veut que les mineurs ne votent pas. Mais le PS n s'arrêtent pas en si bon chemin, tous les mineurs adhérents au MJS, quand bien même ils ne seront pas majeurs pour l'élection ont pu voter. Et de quel droit démocratique puisque ces Primaires ont un seul objectif les Présidentielles en toute démocratie ? Soit il s'agit d'un vote à partir des listes électorales ce qui se veut se traduire par la Démocratie, soit non. Les mineurs n'y ont aucune place. Il en est de même des étrangers qui ont pu voter. Non seulement c'est contre la constitution et la loi électorale, mais en plus cela est une forte contradiction. Soit le PS dit clairement que les étrangers pourront voter aux Présidentielles soit, ce qui est le cas, cela ne fait pas partie de leur programme et alors ce n'est qu'un moyen d'élargir la base, de lancer un clin d'œil électoraliste à l'extrême gauche pour qu'ils viennent voter, du marketing quoi et donc l'opposé de la démocratie.
La démocratie c'est tout le monde, tous les candidats égaux devant l'élection. Cette règle est bafouée tant par l'argent dépensé non comptabilisé dans les comptes de campagne, que le matraquage médiatique. Tout comme le secret du vote est bafoué qui est un autre pilier de la démocratie.
Mais il y a d'autres contradictions encore plus fondamentales.
Alors que ces Primaires ne devraient, en toute logique socialiste, être une présentation de candidats qui tous devraient s'engager à ne proposer que le programme du PS et que ce qui devrait les départager serait :
- la manière d'appliquer le programme
- la stature de chef d'Etat
- la compétence
- l'expérience
- le caractère.
Or qu'est ce qu'ont fait les candidats ? Ils ont proposé des programmes personnels, incompatibles entre eux et pour certains incompatibles avec le programme du PS. Il y avait le grand écart entre Valls et Montebourg. Cela a clairement pour signification que les candidats s'assoient sur le programme et ce qui est l'opposé de la philosophie du PS, ce n'est plus le programme du PS mais celui de celui ou de celle qui va les représenter transformant cette personne en personne providentielle.
Le cas Montebourg en est un exemple extraordinaire. Montebourg, malgré son beau score est d'évidence minoritaire. Or la démocratie c'est le majoritaire et non le minoritaire. Or il se permet d'envoyer une lettre - à laquelle même Mélenchon répond ! - et devient l'arbitre de ces élections. C'est lui le minoritaire qui tient en otage les deux finalistes. Et ceux-ci - ce qui est l'opposé du combat noble politique - pour récupérer ses voix (ce qui est non de la hauteur de vue mais de l'électoralisme) - font des contorsions pour monter celui qui sera le plus montebourgeo-compatible. C'est pathétique. Un candidat vraiment responsable, qui s'est battu pour son projet devrait ne pas dévier de sa ligne et ne pas l'infléchir pour obtenir des voix. C'est sur sa personne qu'il a obtenu ces voix, or il se prostitue pour gagner. Cela - hors la contradiction avec la philosophie de base de la démocratie (la majorité) et celle du PS - démontre une faiblesse de caractère et devrait faire réfléchir ceux qui vont voter pour ceux qui s'aplatissent devant le minoritaire. Pssitt : je ne juge pas de la personne Montebourg, je parle de ceux qui cherchent ses voix. De toutes façons aucun de ces candidats n'est le mien, et peu importe qui sera le leader. C'est le problème du PS.
On voit donc que l'attitude des supporters des Primaires est plongée corps et âme dans l'absence de l'esprit démocratique car ce ne sont qu'insultes et comparaisons oiseuses avec Bayrou. Ils acceptent béats ces Primaires qui nient le travail des militants, qui nient le programme du PS et qui transforme un candidat en homme providentiel par une onction partisane.
Ce(tte) candidat(e) sera celui ou celle de son propre programme mâtiné de Montegbourgeoiseries pour avoir voulu récolter des voix, et non plus de celui du PS, soutenu(e) par le PS qui aura démissionné de son rôle et aura fait croire à l'invention de la démocratie que ses supporters, comme tout croyant non pratiquant, ne l'appliquent pas dans le débat.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takkiedine
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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