jeudi 19 septembre 2019 - par Le Cri des Peuples

Les Israéliens ont rendu leur verdict : l’ère de Benyamin Netanyahou est révolue

Par Jonathan Cook

Source : https://www.jonathan-cook.net/2019-09-18/israel-election-verdict-netanyahu-time-up/

Traduction : lecridespeuples.fr

Des semaines de marchandage politique sont à prévoir, et la Liste commune des législateurs arabes pourrait devenir l’opposition officielle.

 

 

Pour la plupart des Israéliens, les élections générales de mardi tournaient autour d’une chose et une seule. Pas l’économie, ni l’occupation, ni même les scandales de corruption. C’était une élection sur Benjamin Netanyahou : doit-il être placé à la tête d’un autre gouvernement d’extrême droite, ou son règne de discorde qui dure depuis dix ans doit-il prendre fin ?

À moins que le compte des derniers bulletins de vote ne récèle un bouleversement de dernière minute, les Israéliens ont clairement rendu leur verdict : l’ère de Netanyahou est révolue.

Lors des élections peu concluantes d’avril, qui ont conduit à cette réélection, le Likoud de Netanyahou a obtenu le même nombre de sièges que son principal opposant du parti Bleu et Blanc, dirigé par le général à la retraite Benny Gantz. Cette fois, Gantz semble avoir pris l’avantage avec 32 sièges, contre 31 pour Netanyahou, sur les 120 que compte le Parlement. Les deux partis ont eu moins de succès qu’en avril, lorsqu’ils avaient chacun remporté 35 sièges.

Mais de manière beaucoup plus significative, Netanyahou semble ne pas avoir atteint la majorité de 61 sièges dont il a besoin pour former un autre gouvernement d’extrême droite comprenant des colons et des partis religieux.

Son échec est d’autant plus criant qu’il a mené de loin la campagne la plus laide – et la plus irresponsable – de l’histoire israélienne. Parce que les enjeux étaient énormes.

Seul un gouvernement d’extrême droite – entièrement redevable à Netanyahou – pourrait adopter une législation lui garantissant une immunité contre une procédure judiciaire qui doit commencer le mois prochain. Sans cela, il sera vraisemblablement inculpé pour fraude et abus de confiance.

Selon des informations parues dans les médias israéliens le jour du scrutin, Netanyahou était si désespéré d’éviter ce sort qu’il était à deux doigts de déclencher une guerre contre Gaza la semaine dernière pour retarder les élections.

Le Procureur Général israélien Avichai Mendelblit, officier judiciaire en chef, est intervenu pour mettre fin à l’attaque lorsqu’il a découvert que le cabinet de sécurité ne l’avait approuvée que parce que Netanyahou avait dissimulé les principales réserves émises par le commandement de l’armée.

Netanyahou a également tenté d’acheter les électeurs de droite en promettant la semaine dernière qu’il annexerait une grande partie de la Cisjordanie immédiatement après les élections – un coup d’éclat qui violait de manière flagrante les lois électorales, selon Mendelblit.

Facebook a été contraint de fermer la page de Netanyahou à deux reprises pour incitation à la haine – dans un cas après qu’l ait envoyé un message disant que « les Arabes veulent nous anéantir tous – hommes, femmes et enfants ». Ce sentiment semblait inclure les 20% de la population israélienne qui sont Palestiniens.

Netanyahou a également stigmatisé la minorité palestinienne avec d’autres mesures, notamment en suggérant constamment que les votes des Israéliens Arabes constituaient une fraude et qu’ils essayaient de « voler les élections ».

Il a même essayé d’imposer une loi autorisant ses militants du Likoud à filmer à l’intérieur des bureaux de vote arabes – comme ils l’avaient fait secrètement lors de l’élection d’avril – dans une tentative non dissimulée d’intimidation des électeurs.

Cette mesure semble s’être retournée contre lui, les Arabes Israéliens ayant voté plus massivement qu’en avril.

Le Président américain Donald Trump, quant à lui, est intervenu pour aider Netanyahou en annonçant la possibilité d’un pacte de défense exigeant que les États-Unis viennent au secours d’Israël en cas de confrontation régionale.

Rien de tout ça n’a suffi.

Pour Netanyahou, le seul espoir de survie politique – et d’éviter la prison – dépend de la magie politique pour laquelle il est célèbre.

Cela peut s’avérer un défi de taille. Pour franchir la barre des 61 sièges, il doit convaincre Avigdor Lieberman et son parti ultra-nationaliste Yisrael Beiteinu de le soutenir.

Netanyahou et Lieberman, qui est un colon, sont normalement des alliés idéologiques. Mais nous ne vivons pas des temps normaux. Netanyahou a dû réorganiser les élections après que Lieberman, sentant la faiblesse du Premier ministre, ait refusé en avril de siéger aux côtés des partis religieux au sein d’un gouvernement dirigé par Netanyahou.

Netanyahou pourrait peut-être tenter d’attirer l’inconstant Lieberman avec une offre irrésistible, par exemple en lui proposant d’occuper chacun à leur tour le poste de Premier ministre.

Mais Lieberman risque un énorme opprobre public si, après avoir soumis le pays à une nouvelle élection extrêmement impopulaire, il faisait maintenant ce qu’il avait refusé par principe de faire il y a cinq mois.

Lieberman a presque doublé le nombre de sièges de son parti avec 9 sièges, en insistant sur le fait qu’il est le champion du public israélien séculier.

Le plus important pour Lieberman, c’est qu’il se retrouve une fois de plus dans le rôle de faiseur de roi. Il est presque certain qu’il façonnera la teneur du prochain gouvernement. Et quiconque il aura sacré Premier ministre lui sera redevable.

L’impasse qui a bloqué la formation d’un gouvernement en avril est toujours valable. Israël est confronté à la possibilité d’un marchandage politique frénétique pendant plusieurs semaines et même à la possibilité d’une troisième élection.

Néanmoins, du point de vue des Palestiniens – qu’il s’agisse de ceux qui vivent sous occupation ou de ceux qui vivent en Israël en tant que citoyens de 3e classe –, le prochain gouvernement israélien sera d’extrême droite.

Sur le papier, Gantz est le mieux placé pour former un gouvernement de ce que l’on appelle grotesquement le « centre-gauche ». Mais étant donné que sa colonne vertébrale sera composée du parti Bleu et Blanc, dirigé par une foule de généraux faucons, et du parti Yisrael Beiteinu de Lieberman, il serait, dans la pratique, aussi teinté à droite que celui de Netanyahou.

Gantz a même accusé Netanyahou d’avoir volé son idée en annonçant la semaine dernière son intention d’annexer de grandes parties de la Cisjordanie.

Le problème est qu’une telle coalition dépendrait de l’appui des 13 législateurs de la Liste commune représentant la grande minorité palestinienne d’Israël. C’est quelque chose que Lieberman a rejeté d’emblée, qualifiant cette idée d’ « absurde » tôt mercredi alors que les résultats filtraient. Gantz ne semble qu’un peu plus accommodant.

La solution pourrait être un gouvernement d’union nationale comprenant une grande partie de la droite : les parti Bleu et Blanc de Gantz faisant équipe avec le Likoud et Lieberman. Gantz et Lieberman ont tous deux indiqué mercredi que c’était leur choix préféré.

La question serait alors de savoir si Netanyahou peut se frayer un chemin dans un tel gouvernement, ou si Gantz réclame son éviction comme prix de l’inclusion du Likoud.

Dans de telles circonstances, la main de Netanyahou ne serait pas forte, surtout s’il est plongé dans une bataille juridique prolongée pour corruption. Il y a déjà des rumeurs d’un soulèvement au sein du Likoud pour le destituer.

L’un des résultats intéressants d’un gouvernement d’union est qu’il pourrait provoquer une crise constitutionnelle en faisant de la Liste commune, le troisième parti en importance, l’opposition officielle. C’est la même Liste commune décrite par Netanyahou comme un « dangereux parti antisioniste ».

Ayman Odeh deviendrait le premier dirigeant de la minorité palestinienne à assister régulièrement aux réunions d’informations régulières organisées par le Premier ministre et les chefs de la sécurité.

Netanyahou restera Premier ministre par intérim pendant plusieurs semaines encore, jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement. S’il reste fidèle à lui-même, il a tout le temps de semer la zizanie.

Jonathan Cook

 

***

 

Pour rappel, voici l’analyse de Nasrallah durant les élections législatives de 2013, toujours d’actualité :

Voir la traduction complète du discours : http://sayed7asan.blogspot.fr/2013/02/discours-du-secretaire-general-du.html

 

 

Transcription :

J’ai un rapide commentaire sur les élections israéliennes. En bref, les résultats des élections israéliennes mènent aux conclusions suivantes.

Si dans ce monde bien des gens ne se sentent pas concernés et ne suivent pas de près ce qui se passe au niveau de l’entité sioniste, nous nous sentons pour notre part concernés quelles que soient les préoccupations du Liban et quelles que soient les préoccupations de la région. Car l’origine du problème est là. L’histoire a commencé là-bas. Elle a commencé avec la création et la fondation de cette entité. Ce qui s’est passé et ce qui se passe dans cette région est en grande partie de la faute de cette entité et pour le bien de cette entité, pour sa stabilité et sa préservation.

Je ne veux pas ici faire d’analyse. Je vais seulement énoncer la conclusion. Ces élections enregistrent clairement un recul des partis dirigeants et fondateurs de cette entité – tels que le Parti Travailliste et le Likoud. Leur recul est très net. Il y a un manque en Israël : il n’y a pas de fort parti dirigeant. C’est ce à quoi appelait Netanyahou lorsqu’il disait qu’Israël a besoin d’un parti fort qui le dirige. Les élections n’ont pas donné de parti fort qui dirige cette entité. Des dirigeants forts et traditionnels manquent cruellement.

Vous souvenez-vous de ce que j’ai dit un jour ? En fait, ce n’est pas moi qui ai dit cela. Quelqu’un m’a dit un jour – lorsque Sharon tyrannisait, intimidait et terrorisait tout le monde Arabe et toute la région – de ne pas avoir peur de Sharon, ajoutant qu’il ne pourrait rien faire et qu’il était le dernier des Rois d’Israël. Puis j’ai dit dans l’un de mes discours que Sharon était le dernier des Rois d’Israël. Il est évident qu’il est le dernier des Rois d’Israël. Qui est donc venu après Sharon ? Qui y a-t-il ?

Certes, ils se sont mis d’accord pour Netanyahou car il n’y avait pas d’autre choix. Il n’y avait personne. Pour eux, c’est le meilleur des candidats actuels. Cependant, la crise de confiance vis-à-vis de Netanyahou est patente.

L’absence de dirigeants forts et fondateurs, la persévérance des partis religieux fanatiques qui progressent et l’augmentation du nombre de partis et de blocs parlementaires compliquent sans aucun doute le processus de prise de décision.

De manière générale, tout ce qui a eu lieu dans les élections exprime clairement une crise de leadership dans l’entité, une crise des partis, une crise de confiance, et, par conséquent, une crise de l’entité.

Cependant, ce qui ne devait pas nous tromper dans le passé, et qui ne doit pas non plus nous tromper maintenant ou à l’avenir, est la fable de la Droite et de la Gauche et du Centre et du Centre du Centre et que sais-je encore, la Droite de la Droite, etc. En ce qui concerne Jérusalem, en ce qui concerne la Palestine, en ce qui concerne les droits du peuple Palestinien, en ce qui concerne la cause palestinienne, en ce qui concerne les réfugiés Palestiniens, en ce qui concerne les causes et droits Arabes, du Golan au Liban au Sinaï et à l’Egypte, en ce qui concerne l’avidité israélienne, en ce qui concerne les menaces d’Israël adressées aux gouvernements et aux peuples de la région, la Droite, la Gauche, le Centre ou le Centre du Centre ou la Gauche de la Gauche sont tous les mêmes. Bien plus, nos expériences nous ont enseigné que la plupart des guerres israéliennes ont été lancées par des cabinets de Gauche. Qu’il n’y ait aucun malentendu sur l’analyse de la Gauche et de la Droite. Ils sont tous les mêmes. Que ce soit la Droite, la Gauche, le Centre ou un cabinet d’unité nationale qui arrive au pouvoir, rien ne change quant à cet aspect de la confrontation avec l’ennemi. Certes, il va sans dire qu’avec de nombreux partis, il sera plus difficile de prendre une décision politique et il y aura des difficultés de mise en œuvre comme je l’ai dit. Mais pour ce qui est du projet, de la vision, de l’antagonisme, de l’avidité et des menaces, rien ne change. Par conséquent, il n’est pas permis de compter sur quoi que ce soit à ce niveau.

Aujourd’hui, la garantie de Gaza est la force de la Résistance à Gaza. La garantie de la Palestine, du peuple Palestinien et des droits Palestiniens est la réconciliation nationale, l’unité du peuple Palestinien et son adhésion au choix de la Résistance.

La garantie du Liban, quel que soit le dirigeant d’Israël, que ce soit Netanyahou, Sharon, Shimon Peres, Barak, Labeed ou je ne sais qui, la garantie du Liban est dans la formule dont nous avons toujours parlé. C’est l’équation Armée-Peuple-Résistance. Notre pouvoir national, avec ses diverses composantes, est ce qui protège le Liban. L’ennemi ne varie pas selon que le Centre, la Droite ou la Gauche gouvernent. L’ennemi regarde le Liban. Si vous avez de la force, des capacités, si vous pouvez créer un pouvoir de dissuasion, vous pouvez défendre votre pays. Ainsi, vous pouvez extraire le pétrole et le gaz, protéger votre pays et vos frontières, etc. Tout autre élément est inutile et vide de sens. L’expérience de dizaines d’années avec l’ennemi israélien l’enseigne.

Il en va de même au niveau de la région. C’est pourquoi je dis que la meilleure réponse aux élections israéliennes, indépendamment des conclusions et des analyses, est un appel à une plus grande adhésion à la Résistance. Nous devons tous coopérer pour que le peuple Palestinien soit fort à Gaza, en Cisjordanie, en Palestine et hors de Palestine.

Nous devons tous coopérer pour que la Résistance au Liban reste forte et devienne plus forte encore. Nous devons tous coopérer pour désamorcer les mines qui jonchent notre région Arabe. Telle doit être la réponse aux élections israéliennes. […]

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14 réactions


  • Ilan Tavor aka Massada 19 septembre 2019 08:41

    Moi qui ai suivi de près ces élections, je suis fier de la santé de notre démocratie.

     

    De l’extrême droite ultra religieuse qui serait prête à retourner a une loi biblique, jusqu’à l’extrême gauche arabe qui refuse l’existence d’Israël, le choix d’opinion est extrême.

     

    Mais la victoire des deux centres , le centre droit de Bibi et le centre gauche de Gantz ont fait le plein de voix et peuvent a eux deux gouverner majoritairement.

     

    En choisissant une union des deux principaux partis, Israël va s’unir comme un homme et prendre la bonne décision.

     

    Nous allons élire notre Premier Ministre

    Le vrai gagnant sera Israël et les seuls perdants seront nos ennemis.

    AM ISRAEL HAI


  • Ilan Tavor aka Massada 19 septembre 2019 13:18

    Benjamin Netanyahu a annoncé la constitution d’un front uni fort de 55 sièges (le leader de Yahadout HaTorah, Yaakov Litzman, les responsables de Yamina, Ayelet Shaked, Naftali Bennett, Rafi Peretz et Bezalel Smotrich y ont ainsi apposé leur signature).
     

    En conséquence, il devrait etre désigné pour la tâche de former le prochain gouvernement.
    Il aura 6 mois pour former son gouvernement avec lui en tant que 1er ministre.
    Si pas d’accord avec Benny Gantz, on ira vers une troisième élection.
     

    Nos ennemis qui criaient déjà victoire que l’ère de Benyamin Netanyahou est révolue, l’ont encore une fois dans le ... smiley


    • Pere Plexe Pere Plexe 19 septembre 2019 15:56

      @Ilan Tavor aka Massada
      "Benjamin Netanyahu a annoncé la constitution d’un front uni

      « 
      A en croire les dépêches c’est plutôt
       »Benjamin Netanyahu PROPOSE la constitution d’un front uni"


  • JPCiron JPCiron 19 septembre 2019 21:04

    Les élections Israéliennes ne changeront rien !


    Voici un intéressant Article en Français :

    http://www.chroniquepalestine.com/petit-fils-nelson-mandela-denonce-apartheid-israelien/


    (courts extraits) :

    Le petit-fils de Nelson Mandela dénonce l’apartheid israélien

    « Toutes les caractéristiques de l’apartheid étaient présentes en Israël depuis sa création, mais elles ont maintenant été définies, codifiées et constitutionnalisées par la loi de l’État-nation. »

    « L’état d’apartheid Israël institutionnalise à son tour la discrimination en se définissant légalement comme un État juif ; ce faisant, il fait des non-juifs des citoyens de seconde classe, devenus des étrangers dans leur pays d’origine. »


    (…)


    « Nous avons besoin de tout le monde parce qu’Israël ne changera pas de son propre chef – tant qu’Israël et les Israéliens ne seront pas sanctionnés et ne paieront pas pour l’occupation, pour les crimes qu’ils ont commis, il n’y aura aucun changement. Il ne viendra jamais de l’intérieur d’Israël. »

    Levy a également critiqué la façon dont les politiciens et les médias occidentaux se sont laissé convaincre par une campagne « très efficace » menée par Israël pour qualifier d’antisémite toute critique des activités du pays.


    .


    • Jonas 21 septembre 2019 10:45

      @JPCiron (1)
      Nelson Mandela , Martin Luther King , Ghandi, sont des hommes connus dans le monde entier , pour leur courage et leur humanité, mais ne sont pas musulmans.

      Quels sont les musulmans les plus connus dans le monde ? 

      A) Oussama Ben Laden , chef de l’organisation terroriste Al-Qaïda
      B) Abou Bakr al-Baghdadi , chef de l’organisation terroriste Etat islamique.
      Ces deux grands criminels sont issus de l’islam et font référence a chacune de leur apparition au prophète et a son livre saint descendu directement du ciel. 

      Si Nelson Mandela a été un exemple de son vivant , à sa mort il a laissé un pays le plus inégalitaire au monde , le plus raciste, le plus xénophobe envers les Africains, les derniers événements du mois de septembre 2019 sont là pour le justifier , sans parler des crimes commis contre les femmes. Plus de 3 000 femmes sont assassinées chaque année et une femme sur cinq à été victime de violence. 
      Le grand homme doit se retourner dans sa tombe. 

      Le descendant , de Nelson Mandela , devrait d’abord être fidèle a la mémoire de aïeul , avant de parler d’Israël . 
      A l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud, il n’y avait pas de noir au Parlement , pas de juges noirs a la Cour Suprême ( c ’est un juge Arabe siégeant a la Cour suprême qui a envoyé un Président israélien en prison ). Dans l’Afrique du Sud de l’apartheid , les noirs étaient interdits dans les universités des blancs. En Israël , proportionnellement à la population des Arabes avec un passeport israélien, les étudiants qui fréquentent les universités sont plus nombreux que dans les pays arabo-musulmans. 

      L’Apartheid Arabe au Liban a tué un enfant palestinien. 
      Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) " des barrières légales persistantes interdisent l’accès des réfugiés palestiniens à 36 professions libérale ou salariées ( médecine-agriculture-pêche-transports en commun ... ) Pour travailler , les réfugiés Palestiniens du Liban doivent obtenir un permis de travail renouvelés sur une base annuelle . Une loi modifiée en 2001, empêche les réfugiés palestiniens d’acquérir , de vendre ou de transmettre un bien immobilier du Liban. 


    • Jonas 21 septembre 2019 11:18

      @JPCiron(2) 
      Comment l’apartheid Arabe au Liban a tué un enfant palestinien .
      Cette faute contre la solidarité arabe a mis en lumière l’apartheid et les discriminations dont les palestiniens sont victimes au Liban. Selon diverses association de défense des droits de l’homme , il n’est pas un aspect de la vie quotidienne des Palestiniens qui ne fasse l’objet d’une discrimination systématique. Le HCR souligne également que les Palestiniens du Liban n’ont pas accès aux services de santé publics libanais et dépendent pour leurs soins de l’UNRWA,des organisations à but non lucratif et du Croissant -Rouge Palestinien. Les écoles publiques libanaises sont également interdites aux enfants palestiniens. 
      -Mohammed Majdi Wahbeth , un enfant palestinien de trois ans originaire du camp de réfugiés de Nahr al-Bared , au nord du Liban , est la dernière victime de l’apartheid et de la politique discriminatoire qui ciblent officiellement les Palestiniens dans un pays Arabe , que domine le parti politique des supplétifs des mollahs le Hezbollah qui massacre les Arabes en Syrie , mais veut verbalement être l’étendard des Palestiniens, mais pas au Liban. 
      De quoi est mort le petit garçon de 3 ans nommé Mohammed Majdi Wahbeth ?
      De l’apartheid du pays arabe libanais, parce les hôpitaux libanais , ont refusé de le soigner en raison de l’insuffisance financière des ses parents. Selon les médias libanais , un hôpital aurait exigé 2 000 dollars avant d’admettre le petit garçons . Le gamin est resté trois jours dans le coma sans qu’un hôpital ouvre ses portes , ceci parce que la famille n’avait parles moyens d’assumer le coût du traitement. 

      1.  La mort de ce petit garçon palestinien à l’entrée de l’hôpital avait déclenché la colère de nombreux libanais . 
        Comment les pays Arabes aiment les palestiniens lorsque ceux-ci ont affaire avec Israël , mais les maltraitent lorsqu’ils sont chez eux. 
        A) Plus de 6 000 étudiants palestiniens subissent des tracasseries de toutes sortes en Algérie , et leur misérable situation sociale les pousse à faire de la mendicité.

      b.   Le Massacre de plus de 2 000 palestiniens par le régime de Bachar al-Assad au camp de Yarmouk , et le blocus inhumain qui pousse la population à manger des rats et des chiens. 

      Vve la solidarité Arabe !


  • simazou 20 septembre 2019 12:57

    JPCiron@ - Cyrus (TRoll de DRame)@ - révolQé@ - Pere Plexe@ - rita@ – Sayed Hasan@

     

    La cécité et la médiocrité sont vos atouts, la lucidité et la partialité, sans oublier l’éthique vous font défaut et l’esprit de l’utopie hante votre mentalité négationniste. Vous agissez en falsifiant le cours de l’histoire sous le masque grossier et grimaçant d’un polichinelle se targuant de « paix » et « d’amitié ».

    Pour diffuser vos thèses, vous procédez toujours de façon hypocrite, en jouant notamment sur la sémantique, prétextant une démarche pacifiste et humaniste tout en n’hésitant pas à interpréter l’Histoire à votre guise et à occulter des éléments fondamentaux à toute démarche honnête d’une recherche de la vérité.

        Une histoire de souffrance

    2000 ans de larmes et d’errance, je lève mes yeux vers les montagnes, d’ou viendra mon aide, il ne dort ni sommeille le gardien d’Israël, il préservera mon âme.

     

    Voilà une Histoire d’un peuple singulier qui n’était pas simple dans le passé, pas simple au présent et très difficile dans le futur, un peuple promis à une souffrance éternelle, qui n’a pas assez avec ses ennemis de toute part, va engendrer un ennemi de l’intérieur qui sera souvent le plus virulent et le plus implacable, qui ne pardonnera rien. Ce même peuple intelligent qui a amené l’humanité vers les plus grandes valeurs humanistes, détesté et accusé de tous les problèmes de l’humanité et ce depuis 20 siècles. C’est un vrai miracle qu’il soit encore là. 

     

    Notre origine, notre héritage n’est pas le malheur mais la souffrance, une souffrance héroïque liée au dévouement d’un peuple envers une mémoire plusieurs fois millénaire. Aucun Juif ne peut rien faire de mieux pour lui aujourd’hui que de vivre dans la mémoire du passé.

     Le Juif qui ne peut pas croire à ce que croyaient ses ancêtres ne doit-il pas admettre que ses ancêtres se sont consacrés à une illusion – même si cette illusion est la plus noble de toutes ? Ce qu’il y a de plus noble dans l’homme, c’est cette capacité à s’assimiler à la vérité ?.

     

    Aucun peuple ne peut prétendre, d’avoir comme le peuple Juif utilisé les 20 siècles d’effroyables épreuves, pour puiser une énergie exceptionnelle et le maximum de connaissance et de savoir, sans jamais tomber dans la détresse à la bouteille ou au suicide pour échapper à un désarroi profond ce qui est tentant pour quelqu’un de moins doué. Tout Juif trouve dans l’histoire de ses pères et de ses ancêtres une mine d’exemples du sang-froid et de la ténacité les plus inébranlables au milieu de situations terribles, des ruses les plus subtiles pour tromper le malheur et le hasard et en tirant profit ; leur courage sous le couvert d’une soumission pitoyable, leur héroïsme dans le spernere se sperni (le fait de mépriser le fait d’être méprisé) surpassent les vertus de tous les saints. On a voulu les rendre méprisables en les traitant avec mépris pendant deux millénaires, en leur interdisant l’accès à tous les honneurs, à tout ce qu’il y a d’honorable, et en les repoussant au contraire d’autant plus bas dans les métiers les plus sordides. Ils s’entendaient à tirer précisément un sentiment de puissance et de vengeance éternelle des métiers qu’on leur abandonnait, sans cette torture de leurs contempteurs, agréable et avantageuse à l’occasion, ils seraient difficilement parvenus à s’estimer eux-mêmes si longtemps. Car l’estime pour nous même est liée à la possibilité de rendre le bien et le mal.

     

    Loin de la crainte et de la frilosité, le dialogue permet autant de témoigner sa foi que de l’approfondir par le questionnement de l’échange. Nous devons être un exemple, des éclaireurs pour ouvrir des pistes, des voies que nous emprunterons dans les moments les plus difficiles de la vie.

    Comme solution finale du problème juif, il y a plus in, plus pointu, plus populaire. Non pas nier l’Holocauste, mais nier le peuple qui l’a subi. Eliminer l’existence du peuple juif, c’est faire de l’Etat juif une absurdité, une verrue parmi les Etats.

     

    Vous avez besoin de toute votre force pour empêcher vos larmes de verser à l’extérieur de vos paupières. Le désespoir vous empoigne et vous en arrivez à détester ce que vous n’avez pas choisi. Le rôle de l’émotion est d’exprimer ce qui a été imprimé dans nos cellules. La parole est le meilleur moyen de communication pour libérer les ressentis gênants. Quand nous ne parlons pas, le message stagne et s’exprime par une autre forme de langage, à travers le corps. En cas de choc ingérable, notre inconscient va absorber le ressenti pour nous permettre de continuer à fonctionner. Si nous avons laissé fermenter trop de ressentis, l’émotion se manifestera alors sous la forme de réaction-symptôme physique ou psychique. La maladie révèle une mésentente dans le couple corps-esprit.

     


  • simazou 20 septembre 2019 12:59

    Suite :

    Au niveau de notre généalogie, la même image se dessine. Nous recevons l’histoire de nos ancêtres qui va se loger dans nos cellules, au même titre qu’un gène biologique. Cet héritage psychologique peut s’exprimer ou pas, comme le ferait un gène récessif dont nous serions toujours le porteur. Ce patrimoine est imprimé dans l’inconscient qui joue alors le rôle d’écrin, attendant son dévoilement. Quand nous le transformons en énergie de vie, il nous autorise une transmission saine. Lorsque nous ignorons son message, il va s’exprimer de manière automatique et répétitive sous forme de symptôme. Pourquoi ? Parce que ne pas recycler cet héritage équivaudrait à rompre le cycle de la nature. Comment faire ? D’abord identifier à quel niveau le conflit s’exprime en se laissant guider par son expression, le symptôme. Nous exprimons les conflits de nos ancêtres au lieu de nous en servir d’expérience de vie. Le sage est celui qui sait faire de ses épreuves des apprentissages, il transforme les larmes en rires, l’amertume en douceur. Ainsi, nous laisserons à notre descendance un livre d’histoire illustré de messages de vie à raconter et à perpétuer.

     

    Le Talmud nous enseigne qu’il faut du courage pour ne pas tomber dans l’extrême détresse en cas de malheur, c’est ainsi qu’on a pu voir que les Juifs, même avant d’aller vers l’échafaud trouvaient le moyen de rire, qu’est ce qu’il peut leur arriver de pire, ce qui prouve que tant que nous sommes là il y a de l’espoir minime soit-il ! Le Talmud nous dit « vous les sages, soyez circonspects quand vous jugez » ou encore « prenez soin de bien interroger les témoins » ; que vos propos soient prudents pour qu’ils ne les conduisent pas à mentir ».

     

    Levinas a dit : Hitler nous a rappelé qu’on ne peut pas déserter son judaïsme.



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