Les Macron ... Un couple machiavélique avide de pouvoir !
Les Macron...un couple machiavélique avide de pouvoir
Dans le couple Macron au foyer qui porte le pantalon ?
Je me souviens avoir regardé le documentaire « Emmanuel Macron, les coulisses d'une victoire ». Un épisode m’a beaucoup amusé. Etait-il joué à dessein ou vrai ? Sachant que Macron en fait trop dans ses prestations devant un public quel qu’il soit et surtout devant les caméras, je pense que la scène était vraie. Si tel n’est pas le cas alors c’était bien joué. Bravo les artistes !
C'était le 20 mars 2017, après le débat entre les cinq candidats à la présidentielle. Macron retrouve son équipe et son épouse pour faire le point sa prestation. Il s’assoit et dit :
« Donnez-moi des chocolats ou des machins comme ça. »
Brigitte intervient sèchement :
« Non ! Je ne veux pas que tu manges des saloperies ! »
« Bon alors donnez-moi de l'eau. », rétorque-t-il sans moufter.
Sachant que Manu a la réputation d’être maladivement autoritaire et qu’il n’admet de personne la moindre remarque, à cette occasion, il révéla un visage inattendu.
Au foyer, l’idéal serait que le pantalon soit porté à égalité par le couple. Pour notre société actuelle ayant conservé des relents de machisme, ce serait l’homme qui en principe porte le pantalon. En principe, car dans la pratique, étant souvent plus fine, c’est la femme qui le porte tout en faisant croire le contraire. Il y a des hommes qui sont des terreurs au bureau et des agneaux quand ils rentrent au foyer. C’est connu.
Alors, la question est posée : dans le couple Macron, qui au foyer porte le pantalon ? Pour répondre à cette question, remontons dans le temps. Au temps où le petit Manu âgé de 16 ans était scolarisé au lycée des Jésuites la Providence d’Amiens.
Des élèves se souviennent encore tellement il laissa parmi eux des souvenirs extraordinaires et donc impérissables :
[1]« On savait tous, déjà, qu’Emmanuel avait une intelligence exceptionnelle » « Il se savait différent. A 14 ans, il se rêvait comme auteur. Moi je l’imaginais Prix Nobel de littérature. Je lisais ses lettres dotées d’un style flamboyant. On se rendait compte que ce type était différent. » « A 16 ans, il est lauréat du Concours général de français, se passionne pour la musique et décroche un troisième prix au conservatoire d’Amiens. »
Mais voilà qui nous intéresse plus particulièrement :
[2]« Au lycée des Jésuites la Providence « Sa professeure de français en classe le citait tout le temps en exemple. Elle était totalement subjuguée par ses talents d’écriture […] Il écrivait tout le temps des poèmes et elle les lisait devant tout le monde. »… « Elle a 40 ans et lui 16… ».
On constate, connaissant la suite de leur histoire, combien Bibi fut subjuguée, attirée, fascinée par l’adolescent. Constamment elle le mettait en avant devant ses élèves.
En réfléchissant, je pense que la majorité des élèves devaient en avoir marre d’entendre la prof vanter les qualités de son « chouchou ». Mais pire, j’essaie d’imaginer les sentiments de jalousie que devait ressentir en particulier la fille de Bibi du même âge que Manu et dans la même classe ? N’en parlons pas quand les enfants apprirent les relations avec délit d’atteinte sexuelle et la séparation de leurs parents. Aujourd’hui, leur relation semble harmonieuse ; calme comme une mer d’huile. Mais comment croire qu’un tel drame glauque n’est pas laissé des traces douloureuses de part et d’autre.
En tant que professeur de théâtre Bibi, tout comme elle vantait les qualités littéraires de son « chouchou », également, elle lui réservait pour qu’il brille au maximum, le premier rôle.
On peut penser que dans le couple, c’est Bibi qui porte le pantalon, Manu ayant d’autres chats à fouetter. Dans le fond, c’est dans l’ordre des choses. On peut dire que l’homme porte officiellement et en principe le pantalon et la femme le porte officieusement et en pratique. Le principe de parité est ainsi respecté.
Dans le couple, en politique qui porte le pantalon ?
Lors de la campagne et une fois son mari devenu président de la République, tout comme elle le mettait en avant devant sa classe, elle continue à le faire sur le devant de la scène politique et médiatique et elle à rester en retrait mais en observatrice attentive de ses moindres faits, paroles et gestes. Et d’après les commentaires des proches du couple elle lui fait part des points positifs et négatifs de sa prestation sans langue bois avec franchise et clairvoyance. Et macron, écoute, accepte. Rarement rue dans les brancards. Sa femme est la seule personne qu’il écoute.
Elle a par-dessus tout horreur que quelqu’un vole la vedette à son mari. Dès le départ le tandem Alexis Kohler et Macron a parfaitement marché. Mais Brigitte a fini par trouver qu’il se mettait trop en avant et elle a explosé.
Au départ c’était : « Avec Alexis, il a trouvé son double » et après : « Je n’aime pas quand Alexis se place au niveau de mon mari »
Il faut dire que Kohler est le frère siamois de Macron ; surtout pour l’arrogance, comme le confirme un de ses subordonnés qui a dû en subir des humiliations :
« Il a un humour très proche de celui de Macron. Je me souviens que, lors d’une réunion, il avait fait un topo, et personne n’avait de questions. Il a alors lancé : “Eh oui, quand on est intelligent, c’est l’effet de sidération.” »
Dans un couple avec des caractères tellement forts, il est normal qu’il y ait le feu aux poudres et que par moment ça chauffe vraiment.
— Le 8 octobre 2018, dans un article de « Télé-Loisirs » du, on pouvait lire[3] :
« Si Emmanuel et Brigitte Macron s'affichent toujours aussi unis en public, le couple présidentiel n'en connaîtrait pas moins de vives disputes en privé. Depuis le début de l'été, le chef de l'État est en proie à de nombreuses polémiques. Entre l'affaire Benalla, sa petite phrase sur les chômeurs ou encore sa photo polémique aux Antilles, le président a connu une forte baisse de popularité ces dernières semaines. Un enchaînement de faux-pas qui ne passerait pas du tout du côté de son épouse. Très impliquée dans les choix de son mari, la Première dame lui aurait récemment remonté les bretelles comme il se doit...
Selon un membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), cité par le journaliste Frédéric Helbert (ex-Europe 1 et BFMTV), Emmanuel Macron a subi une véritable "engueulade", une "déculottée" même, de la part de son épouse. Si la scène s'est déroulée à huis-clos, dans le bureau du président, elle aurait été si violente que les membres de la sécurité n'en ont pas perdu une miette. "Ca gueulait si fort derrière la porte qu'on a tout entendu", a expliqué l'officier du GSPR à notre confrère. "Il faut arrêter les conneries maintenant !", aurait notamment balancé Brigitte Macron à son mari. Il y a de l'orage dans l'air à l'Élysée ! »
— [4]Le 13 décembre 2018, deux mois après :
« Dans cette période compliquée marquée par la contestation des "Gilets jaunes", Emmanuel Macron est-il encore présent pour son épouse, Brigitte Macron ? A plusieurs reprises, ces dernières semaines, l'idée d'un président isolé, n'écoutant plus forcément son entourage, quelque qu'il soit, a été relayée, et cela également pour Brigitte Macron. "N'importe quoi !", balaye l'Élysée. "Si elle a quelque chose à lui dire, elle n'a besoin de personne. Il faut arrêter les fantasmes, le président de la République ne prend pas sa femme pour une conseillère occulte." »
Pour confirmer cette déclaration de l’Elysée, Alain Minc disait :
« Brigitte est essentielle pour comprendre Emmanuel Macron. Elle joue un rôle particulièrement important à ses côtés »
Celui qui nous livre la clef des relations profondes entre le couple, c’est Marc Endweld dans son livre « Le grand Manipulateur ». Il nous donne cette connaissance par touches successives :
1— « Sa femme Brigitte est presque toujours présente. La professeure de français n’est pas là pour meubler. Elle donne son avis, conduit le déroulement de la réunion, et répartit les tours de parole. Les quelques initiés présents à ces réunions s’aperçoivent très vite de son importance aux côtés d’Emmanuel. »
2— À l’automne 2016, Brigitte relit, et parfois réécrit, le livre Révolution qui lance l’aventure présidentielle d’Emmanuel Macron. Un travail de réécriture qu’elle aura également sur de nombreux discours. « Elle était au cœur du dispositif de la campagne », confie un ancien bénévole. Même sur les dossiers de fond, elle prend alors de nombreuses décisions auprès du candidat, y compris dans le domaine ultra-sensible des affaires étrangères, capable d’annuler de sa propre autorité une rencontre avec un chef d’État étranger. Au QG de campagne, elle sait mettre du liant entre tous les membres de l’équipe.
3 — Brigitte et Emmanuel sont liés sentimentalement, mais aussi politiquement. Ils forment un couple de pouvoir. Les communicants autour de Macron expliquent alors à la presse que la femme du ministre est présente aux réunions simplement pour mieux gérer son emploi du temps avec lui… En réalité, Brigitte Macron a son mot à dire sur tout, sur les recrutements, mais aussi sur la stratégie politique.
4 — À l’été 2016, alors que la machine « En marche » est lancée et que le ministre de l’Économie est sur le point de démissionner, le doute s’insinue en lui : « Est-ce que j’y vais maintenant, et je gagne en six mois ? Ou est-ce que j’attends pour gagner plus tard ? » C’est alors Brigitte qui le convainc de présenter sa candidature dès cette présidentielle.
5 — C’est lors d’un dîner chez Alain Minc, à l’été 2014, que la future première dame a estimé que son mari devait se jeter dans le grand bain de la présidentielle dès 2017, et ne pas attendre 2022, comme de nombreuses personnes lui conseillaient alors, car son âge, disait-elle, deviendrait un handicap indépassable pour le couple : « On ne peut pas attendre 2022. Car on a un énorme problème. Le problème, c’est moi, c’est ma gueule. Donc il faut accélérer. »
6 — Une drogue à vie. Cette ambition commune, cet appétit de conquête, cette volonté de revanche diront certains, les rend fusionnels : « Brigitte, c’est moi. Et moi, c’est elle », a l’habitude de dire Emmanuel Macron. « Ils sont un seul », remarque un intime du couple. « Elle a sûrement une ambition politique plus forte que lui », ose un autre. Ces confidences en disent long sur son véritable rôle, éloigné des « plans com’ » élaborés pour la presse people et audiovisuelle. De nombreux participants à la campagne s’en sont vite aperçus. L’un d’entre eux va même encore plus loin dans l’analyse : « Brigitte a créé l’homme, l’envie, l’être qu’il est. Le phénomène, la machine Macron, elle l’a pensé. Elle a senti un potentiel quand il était jeune, et lui a donné un destin. Il lui doit tout. » Emmanuel Macron ne dit pas autre chose, lorsqu’il remercie sa femme le soir du premier tour par ces mots qu’on croirait sortis d’un soap opera : « À Brigitte, toujours présente et encore davantage, sans laquelle je ne serais pas moi », déclame-t-il sur la tribune de la porte de Versailles. À ces mots, l’un de ses soutiens se demande : « Macron est-il pilote ou copilote de son destin ? » Sa femme est l’une des rares personnes qu’Emmanuel Macron écoute vraiment, et en qui il a confiance. Tous deux ont un caractère bien trempé et peuvent échanger leurs désaccords avec force. Sans filtres. Brigitte est le miroir dans lequel Emmanuel se regarde. Une drogue à vie. Dans les coulisses de la campagne, elle a joué un rôle politique central auprès de son mari. »
Alors, Dans le couple, en politique qui porte le pantalon ?...
Finalement, dans la scène de la vie politique du couple, bien qu’elle s’astreigne à rester en fond de scène c’est la figure de Brigitte qui apparaît au-devant de la scène.
A partir des précieux éléments donnés par Marc Endweld, je déduis que Macron est un animal de la politique, un fauve prédateur prêt à tout pour atteindre ses buts et que Brigitte en est la dompteuse.
Il n’empêche qu’ils forment un couple machiavélique, destructeur prêt à tout pour obtenir et conserver le pouvoir, la gloire dans l’immédiat et la richesse à venir…
[1] Marc Endeweld « L’Ambigu Monsieur Macron
[2] Marc Endeweld « L’Ambigu Monsieur Macron