jeudi 12 janvier 2012 - par Michel Koutouzis

Les mille et une nuits d’un président

Il était une fois un président changeant. Vous savez, genre « souvent femme varie, bien fol qui s’y fie » ou « les promesses n’engagent que ceux qui les croient » (dont Kadhafi) ». Un président qui affirmait concernant ces adversaires que le « demain on rase gratis » est signe d’une légèreté dangereuse et hypocrite. Bref, le genre de président qui tout en sifflotant pénard « un jour tu verras… » indique du regard « lisez sur mes lèvres » pour bien indiquer sa détermination virile. Président de la parole disent certains ; cependant, il y a parole et parole. Cette que l’on tient, et celle que l’on oublie avant même la fin de la phrase. Il se définit, ce président, comme énergique et autoritaire, comme faiseur de rois et de l’Euro, que dis-je, de la paix mondiale et de l’ordre universel. Mais en fait, son béguin c’est sans doute d’être commentateur de l’actualité. Là où elle va, il va. Surtout si cette dernière, paresseuse et écervelée, s’attarde sur des voitures brûlées, des adolescents à la dérive, ou des vieux messieurs-dames en perte de mémoire. Maintenant que certaines banlieues s’auto-ordonnent à coup de fusil d’assaut et ont chassé au karcher tout représentant d’un Etat anémique, il se reprend à siffloter « un jour, tu verras… » 

« Travailler plus pour gagner plus » disait-il avant d’être élu, mais aujourd’hui, le nombre de chômeurs ayant battu tous les records pendant son quinquennat, il fait plutôt figure de disciple de Paul Lafargue et de son « éloge à la paresse ». Il disait aussi, comme ministre de l’intérieur, qu’il serait sage de faire voter les étrangers aux élections locales. Mais comme les temps changent, il considère désormais que c’est une idée désastreuse et populiste. Lui, il n’est pas du tout populiste quand il propose d’installer une taxe Tobin aux transactions financières en France, qu’au contraire, c’est faire preuve de volontarisme politique. Mais il disait aussi, il n’y a pas si longtemps que ça, que le faire tout seul dans son coin est une absurdité dangereuse, un non-sens, une aberration. En fait, ce président produit discours et anti discours, il n’a pas besoin de détracteurs, d’opposants, d’ailleurs il le pense et il le dit : plus ça va mal (à cause de lui) et plus il se considère comme la seule solution. C’est vrai : qui d’autre que lui dément ses (propres) faits et paroles avec autant de constance et de fougue ? Y a-t-il phrase plus assassine, concernant son bilan sur l’emploi, que sa tirade de 2007 : « Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. » Son slogan préféré (et perpétuel) c’est « vous allez voir ce que vous allez voir ». Comme on ne voit rien, il répète, comme un disque rayé « vous allez voir ce que vous allez voir » et parfois on finit par voir : tenez, le grand emprunt, on l’a vu puis on l’a plus vu, puisque « l’effort ne sera pas reconduit » dixit le ministre des finances. Selon les « engagements » de ce président la dette de la France aurait été aujourd’hui de 60% du PIB. (En fait, elle dépasse les 80 %). La sacro-sainte croissance, boostée par le « travailler plus pour gagner plus », les « allègements fiscaux libérateurs d’énergie » et la « défiscalisation des heures supplémentaires », aurait été de 3% (En fait, elle est de zéro pointé). En attendant (comme on attend Godot), les juges, les flics, les pompiers, les profs, les impavides diplomates, les fidèles paysans, les inconditionnels « seniors » (mais cependant retraités et demandeurs de soins), les médecins, les sages femmes, les infirmiers, s’impatientent. Qu’à cela ne tienne : ils vont voir ce qu’ils vont voir, mais après les élections. Le président, confiant en son étoile et crédule aux prédictions des astrologues qui n’ont pas encore connu de mouvement de grève (la grève, vous vous rappelez, celle qu’on ne voit plus en France depuis qu’Il est l’Elu), balaie leur impatience d’un revers de main et charge la bourrique de la crise financière mondiale : toutes les promesses non tenues sont à mettre sur le son dos. Cela aussi c’est son crédo : les plus, c’est lui ; les moins c’est (toujours) les autres. La cour des comptes pense, elle, que les 27 milliards de manque à gagner fiscal, c’est bien lui. D’ailleurs, là aussi, le candidat fustige le président en déclarant : « la maitrise de nos finances publiques est un impératif moral aussi bien que financier »  ; le candidat promettait de ne jamais dépasser la barre de 3% (règle communautaire), le président la dépasse allègrement dès la première année de son mandat ((3,4%) et, après l’avoir fait monter à plus de 7%, le désormais président - candidat la « souhaite », pour 2013 « le pus près possible de 4% ». D’ailleurs il demande à tout le monde de faire ce qu’il ne fait pas : graver sur le marbre constitutionnel la règle d’or du fameux 3%.  

Désormais quand le président visite une usine pour lui promettre la pérennité, mieux vaut préparer ses valises de chômeur. Les places offshore, autre cible du président, (elles n’existent plus selon lui), seront bientôt les seuls pays au monde à préserver leur triple A. Vous allez voir ce que vous allez voir disait-il aux banquiers : chez notre voisine, la perfide Albion, dirigée par des réactionnaires eurosceptiques et isolationnistes, on a réformé le secteur bancaire en séparant les banques de dépôt de leurs activités financières (le b-a-ba pour les préserver des dérives spéculatives). En France, le pays du président altermondialiste, elles ont juste froncé les sourcils, et on en parle plus. On continue cependant, depuis quatre ans à « trouver » immoral et scandaleux les émoluments des traders et autres patrons et on est toujours « à la recherche d’une solution », comme on dit « à la recherche d’un emploi ». 

Le candidat s’est fait élire pour promouvoir un Etat et une République irréprochables, la séparation bétonnée des pouvoirs, la fin des abus. Il ne faut donc pas s’étonner que sous sa présidence, chaque année, la France est rétrogradée par Transparency International, qui décèle une augmentation significative de la corruption, du favoritisme et des pratiques de l’Etat qui n’ont rien d’irréprochable. Mais tout cela sera réglé, affirme le candidat-président : vous allez voir ce que vous allez voir. On craint que son slogan « tout est possible » soit vrai : le « tout » incluant essentiellement le « pire ». La cause ? Son « esprit soixante-huitard » (autre cible annoncée dans son programme) celui qui lui dicte de « jouir sans entraves », de « vouloir tout et maintenant », et de « vivre ses rêves ». Bientôt, il criera sur les pavés « un, deux, trois Vietnam », chaque fois qu’il aura une douce pensée pour sa chère Libye.

Mais c’est une autre histoire…



22 réactions


  • Fergus Fergus 12 janvier 2012 09:37

    Bonjour, Michel.

    Excellente remise des pendules à l’heure de la vérité : ce quinquennat a été un désastre socioéconomique et, comme vous le rappelez fort justement, les errements ne sont pas soulignés seulement par l’opposition mais également par la Cour des Comptes, y compris dans ses travaux effectués sous la présidence de Séguin.

    Et que dire du terrible et unanime bilan dressé récemment dans le remarquable documentaire « Looking for Sarkozy » par les correspondants étrangers en poste dans notre pays et venu de nations aussi diverses que les Etats-UNis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Sénégal, la Chine ou la Russie ?

    Je ne sais si le slogan de campagne de Hollande sera de nature à faire gagner la gauche, mais il en est un autre qui devrait parler à l’ensemble des Français en cette fin de calamiteux mandat sarkozyste. Emprunté à François Ier et repris par vous-même dans l’intro de l’article :
    « Souvent Sarko varie, bien fol est qui s’y fie ! »

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    • Richard Schneider Richard Schneider 12 janvier 2012 10:30

      Bien d’accord avec Fergus. 

      Je trouve que « Looking for Sarkozy » aurait mérité une bien meilleure audience ...
      Juste une remarque concernant Hollande : encore un ou deux couacs comme ceux sur le QF (les médias s’en sont donné à cœur joie), Bayrou dépassera le 18% et le socialiste descendra à 24 ! Mais qu’est-ce qui lui a pris à Valls de sortir un « truc » comme ça !

    • Markus 12 janvier 2012 12:21

      Le QF ? ...


    • ratapignata pascbert 12 janvier 2012 16:57

      @Markus

      ben oui quoi ,le qf ou disons le QF dont il a été tant question il y a quelques années s’agissant de couples ou de gens gagnant confortablement leur vie mais ayant la facheuse habitude de procréer aussitot au lit !
      vous savez bien , les ceux-là mème qui émargeant à 6/8000 e et se permettent de rafler le gros lot avec allocs , ils ont tous le mème profil ,ils pensent bien , ils sont bien et en plus ils vous narguent ,voyez bien de qui on parle ,non ?


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 janvier 2012 17:41

      Qf, quotient familial. Valls, membre du Bilderberg est une taupe juste là pour faire foirer le pétard socialiste : http://www.dailymotion.com/video/xll1s0_manuel-valls-face-a-we-are-change-paris_news comme Besson en son temps. tout comme d’ailleurs est Hervé Morin pour plomber la campagne de Bayrou...

      Complot = espion.


    • ratapignata pascbert 12 janvier 2012 18:02

      Bon, après, c’est toujour pareil , hein, t’en dis une , t’en dis une autre hein !

      c’est un peu comme les ceux-ce qui émargent à admettons 12000 e/mois, (faut préciser !)

      ben ceux là , c’est des ceusses qui tiennent absolutly à toucher 70% de leur salaire en tant qu’actif, à l’occasion de leur retraite , vous m’en direz tant !
       y en a pas des comme ça ?
      commment ça ti quelle feraient les caisses de retraite , mais non, vous vous trompez , vous voyez bien que les retraites enfin leurs caisses, elles vont fermer ,heups ,non !

       meuh non , el’ferment pas les caisses , cause Sarkosy , il empreinte , donc les retraite ,heu ,à blocccc !


  • bakerstreet bakerstreet 12 janvier 2012 14:44

    Passé le Channel commence l’orient et ses songes, ai-je entendu la dernière fois au club, dans la bouche d’un gentleman, qui semblait connaitre son affaire.

    Le pauvre homme semblait en proie aux pires affres d’un tourment intérieur, et s’épongeait constamment le front.

    Mais il tremblait et était bien incapable de se confier.

    Au bout d’un moment il me parla enfin d’un royaume, ou un petit génie malfaisant aux dents longues était sorti d’une lampe. On l’avait hissé sur un trône, au vu des illusions et des artifices qu’il était capable de produire. Mais au matin les illusions avaient disparu, et les sujets se mordaient les doigts de l’avoir ainsi élu. Car leur pays n’était plus qu’un désert, avec une grande tour en fer qui se rouillait en son milieu.

    « Plaise à dieu et à la reine que pareille catastrophe n’arrive en Angleterre ! » Me dit-il.

    J’ai reporté cet étrange incident à Holmes, l’autre jour.

    « Vous vous demandez de quel pays lointain cet homme revenait, m’a t’il dit »
    « Assurément, mais comprendrez mon interrogation ! J’ai été médecin dans les lointains territoires d’Afghanistan, assistant nos habits rouges, mais j’ai rarement vu un pareil traumatisé au retour de voyage.

     »Cet homme ne vient pas du bout du monde, mais simplement de Paris !« Me dit Holmes, d’un ton péremptoire, en tirant sur sa pipe.
    il semblait si sûr de son fait que je lui demandais des explications.
     » Vous m’avez parlé d’un petit génie malfaisant aux dents longues. Il ne rentre dans cette définition que deux hommes : le contre Dracula, et le roi Sarkozy..
     Hors, le premier est mort en Transylvanie, il y a fort longtemps. Ne reste donc par soustraction déductive que le second, qui vient d’ailleurs aussi de ces mêmes régions d’Europe centrale.
     Ne me demandez pas s’il s’agit d’une malédiction !
     De plus j’observe des traces de fromage qui sont tombés sur vos chaussures au contact de ce pauvre homme que vous avez croisé. A son odeur particulière, si forte que je vous demanderais d’ouvrir la fenêtre, il ne peut s’agir que de camembert Normand, qu’il aura mangé dans quelque taverne populaire, style « le Fouquet’s ».
    Quant à cette tour de fer, dernier vestige d’une gloire passée, il ne peut s’agir que de la tour Eiffel,
    isn’t it ?

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  • Robert GIL ROBERT GIL 12 janvier 2012 15:32

    A l’approche des élections, Sarkozy vient chercher des voix vers la France qui se lève tôt, il vient faire son show et se faire prendre en photo avec la France d’en bas, la France qu’il a saignée pendant 5ans. Son bilan pour la classe ouvrière est catastrophique : huit millions de pauvres, trois millions de précaires, trois millions de temps partiels, cinq millions de chômeurs, et des salaires de misère pour la majorité des salariés.....
    http://2ccr.unblog.fr/2011/12/05/ouvriers-sarkozy-vous-salue-bien/


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 janvier 2012 17:21

    Bonjour MK,

    " chez notre voisine, la perfide Albion, dirigée par des réactionnaires eurosceptiques et isolationnistes, on a réformé le secteur bancaire en séparant les banques de dépôt de leurs activités financières " il y a donc moyen sans changer de système politique, sans renverser l’opposition, sans provoquer de révolution, sans ruer dans les brancards, sans bousculer les marchands du temple...juste en réformant, simplement en séparant les activités bancaire locales et mondiales...

    Qu’est ce qu’on attend ?


    • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 12 janvier 2012 17:32

      Ce n’est pas ce que je dis. D’ailleurs le papier est d’humeur humoristique... Cependant, c’est un fait que même sur ce point, par ailleurs crucial, la présidence française a beaucoup communiqué (comme d’habitude) et...laisser filer. On peut par ailleurs trouver des cohérences dans des mesures d’ordre deffensif à un système, sans pour autant croire qu’il peut, en tant que tel, être la solution. Pour faire court (et c’était le point de vue du gouvernement britannique) isoler les banques de dépôt de la spéculation, évitera qu’elles fassent faillite. Cependant la City et son laisser-faire restent intacts. 


  • kssard kssard 12 janvier 2012 19:46

    « Dr Watson, rappelez moi, le nom de ce petit homme agité en France qui a sauvé l’Europe 16 fois consécutive à ces sommets où il toise de haut les plus grand chefs d’état ?


    M. Holmes, il s’agit du Président français qui en quelque sorte à mené la politique de l’acteur Ronald Reagan. Ils ont tous deux ruiné leur pays mais au moins Reagan à divisé le chômage par deux aux Amériques.


    Watson, comment une chose pareille est-elle possible ?


    Très simple Holmes : Reagan était un libéral pur et dur : les réductions d’impôts aux plus riches ont été réinvesties dans les entreprises qui ont embauché.


    En France Sarkozy a mis à genou la France en distribuant l’argent aux riches entrepreneurs, aux actionnaires et aux banques, qui ont préféré spéculer plutôt que d’investir et placer leur argent dans les paradis fiscaux. Faites le compte 100 milliards par an, de réduction d’impôt sur les société, de défiscalisation des heures supplémentaires, de chèques de 300 000 € aux gens les plus riches dans le cadre du bouclier fiscal, etc.....ça fait 500 millards.


    Naturellement, cette politique a provoqué une pauvreté comme jamais, le chômage a explosé, les petits boulots se généralisent et il propose de reboucher le gouffre en diminuant le nombre de fonctionnaires, en cassant le service public et en mettant en faillite les comptes sociaux. Un détail, il se fait construire par ailleurs un pentagone à 3-4 milliards pour toiser le président Obama 


    Holmes après avoir tiré une longue bouffée sur sa pipe : Dites moi, Watson, ce Madoff avec ses 50 milliards, de cavalerie il est bien en prison pour 150 ans ? Et bien, croyez moi, comparé à ce Sarkozy c’est un petit joueur !


    Dr Watson, Cette politique, ce n’est pas du libéralisme, c’est l’arnaque du siècle ! Elementaire mon Cher Watson !



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    • bakerstreet bakerstreet 12 janvier 2012 20:47

      Good Heavens !
      N’êtes vous pas Rouletabille ?

      Vos déductions son fort justes
      Et me rendent un peu jaloux de n’être pas sur l’affaire

      Ce Sarkozy est un vrai démon
      Bien pire que Jack the ripper
      Et va finir par nous faire prendre notre MissThatcher pour une socialiste


    • kssard kssard 12 janvier 2012 21:12

      @backerstreet, 


      Yes, je suis un peu rouletabille, mais vous savez depuis la fameuse affaire du Trophée J. Verne, vous êtes mon modèle. 

      Je ne vous cacherais pas que je me suis totalement investi dans votre style magnifique. Je débute. Le style est approximatif en revanche le scénario est en béton.

      Vous aviez la Dame de Fer, nous on aimerait avoir l’homme en tôle (après qu’il ait rendu l’argent naturellement). 

      Backerstreet vous savez avec un boulanger comme vous, je veux bien adopter un bâtard tout les jours !!! 

      amicalement, alias Rouletabille 
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    • SARKO A DIVISE PAR 2 NOS PETITES ECONOMIES...veut faire une tva sociale croyant oblitérer son bouclier et ses niches fiscales..

      CE ROQUET N AURAIT JAMAIS ETE ELU DANS UN PAYS AUX CITOYENS INTELLIGENTS MAIS AVEC DES BEAUF CA A PASSE .....ET CASSE


  • kssard kssard 12 janvier 2012 21:43

    Good heavens, quelle bonne plume ce @koutouzis ! 


    simplement, plutôt que d’intituler l’article « Les milles et une nuits », je l’aurais plutôt intitulé « Marianne et les 40 voleurs » avec la république dans le rôle de la grotte.

    « le Sésame ouvre toi » remplacé par « travailler plus pour gagner plus »

    Jack le Menteur, lui avait pénétré la grotte avec la formule suivante « fracture sociale »

    Une note positive ; l’histoire se finit très mal pour les 40 voleurs. 



  • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 janvier 2012 15:24

    @Michel,

     

    Bien dit, bien écrit.

    On peut même s’étonner qu’il se trouve encore des françaises et des français pour voter Nicolas Sarkozy, ou alors il y a un bastion d’irréductible menteurs, malhonnêtes et malintentionnées de 23 %, c’est ma foi beaucoup, et au deuxième tour ils monteraient jusqu’à 43 %, c’est énorme.

    Normalement, même en boitant comme il le fait, avec encore quelques approximations et hésitations le candidat François Hollande devrait l’emporter. Il faudra attendre les sondages de mi-février pour en avoir confirmation après son fameux discours à la nation du 22 janvier et la déclaration de candidature de feux notre ami Président de la république.
    http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html
     :-


    • kssard kssard 13 janvier 2012 15:48

      @pelletier, 


      votre message n’est pas lisible. Il apparaît en langage machine !!!!
      C’est dommage, car j’ai toujours plaisir à vous lire

  • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 janvier 2012 16:17

    @Kssard,

    merci pour le compliment

    jean

    Bien dit, bien écrit, on peut même s’étonner qu’il puisse encore y avoir au 1er tour des français pour voter à 23 % pour Sarkozy, voir à 43 % au deuxième tour....
    François Hollande même en boitant et en ajoutant quelques maladresses ou imprécisions devrait l’emporter.
    Pour en être sûr il faudra attendre la mi-février après son discours le 22 janvier à la nation et bien sûr la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy.
    On sera donc assez vite fixé sur la fin possible du règne de l’UMP... mais pour autant rien ne sera gagné car les socialistes ont encore beaucoup de travail à faire sur leur programme et leurs méthodes de gouvernance.
    C’est donc pour moi un oui à François Hollande en espérant être agréablement surpris.
    http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html

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  • Taverne Taverne 13 janvier 2012 16:47

    Quand le roi gaulois trempe son cul

    Un ecclésiaste pédophile ?
    Bah ! Avec quelques Pater noster,
    Il récupère son magistère.

    Un ministre très corrompu ?
    Bah ! Des claquettes à la Fred Astaire
    Il récupère son ministère.

    Refrain :

    Quand le roi gaulois trempe son cul
    Dans la mer, ce roi ubuesque,
    Projette sur nos barbecues
    Des vagues abracadabrantesques.

    Quand le roi gaulois trempe céans
    Son séant dans notre océan,
    On lui jette des regards obliques
    Mais il chie sur la république.

    II

    Un flic qui commet une bavure ?
    Bah ! On dira que c’est les gangsters.
    On le mute dans le Finistère.

    Les riches qui tondent les moutons ?
    Bah ! Allons, mes petits agneaux, faut s’taire
    Comme dans le film de Judie foster.

    (refrain)

    III

    Un ministre a de faux diplômes ?
    Bah ! On lui donnera son master.
    On l’bénit dans le baptistère.

    Ça s’agite dans les banlieues ?
    Bah ! On les passe tous au toaster.
    Façon du général Custer.

    (refrain)

    IV

    Comment se termine cette histoire ?
    Bah ! Ce n’est pas un grand mystère :
    Le roi dédicace son poster.

    Son poster et…son postérieur.
    Alors, on met dans son cul un Hamster.
    Ça secoue sur l’échelle de Richter !

    Voris Bian 13 janvier 2012

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  • moebius 13 janvier 2012 20:39

     Mon dieu que c’est niais. Je ne suis pas sarkosyste et je déteste surtout ce que le sarkosieme représente a savoir l’alliance objective de la classe populaire avec la classe supérieure et je détesterai encore davantage cette entetement veule a preferrer maintenant se faire fouetter par une vache qui rie blonde et sadique


  • Blé 16 janvier 2012 07:39

    Drame

    Ce n’est pas la guerre mais elle fait beaucoup de morts. Je parle de cette crise qui en Grèce fait des ravages. Je viens d’entendre que les suicides se multiplient, les abandons d’enfants se multiplient, les gens n’ont plus un sou pour les nourrir, les médecins ne s’occupent que des urgences, etc...

    Et pendant ce temps, l’ armée grecque achète à la France et à l’ Allemagne des avions et autres gadgets. Si ce n’est pas une guerre contre le peuple qu’est-ce donc ???

    Je suis hors sujet mais là, j’ avoue que je suis absolument bouleversée, il faut faire quelque chose contre ce régime criminel.


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