Les Ministres écolos sont biodégradables

Quelle est la différence entre un sac plastique et un ministre écolo ? La biodégradabilité. En effet, munissez vous d’un sac plastique fabriqué à base de combustibles fossiles et rendez vous sur une jolie plage du littoral breton (chauvinisme oblige), nouez le délicatement autour de la tige d’un pourpier de mer situé généralement en haut de cette même plage.
Revenez y faire une petite balade 300 ans plus tard, de préférence en été, demandez à la jolie naïade dont la chevelure peroxydée enveloppe le pourpier, de bien vouloir se recoiffer, et vous y découvrirez avec ravissement et émotion le sac plastique quelque peu entamé, mais toujours noué.
Si la prometteuse entrée en matière avec notre jolie baigneuse débouche sur un exaltant ‘’Et plus si affinités’ elle pourra vous confectionner avec amour un joli préservatif si l’adéquation entre la dégradation du sac et les dimensions de votre organe reproducteur est parfaitement synchrone.
Maintenant, passons à l’autre expérience, prenez deux écolos convaincus et faites en deux Ministres dans un gouvernement socialiste, que constatez vous ? Une rapide dégradation de l’un des deux composants : le matériau écolo. Pour l’expliquer à vos enfants d’une manière plus simple et plus ludique utilisez une métaphore marine : Un ministre et un écolo sont dans un bateau, l’écolo tombe à l’eau, que reste t-il ?
Comment peut-on expliquer cette propension de l’écolo à se décomposer en quelques mois ? Probablement, par la photodégradabilité et donc la sensibilité aux ultras violets qui n’affecte pas l’autre constituant : le ministre. Conclusion navrante, un Ministre écolo n’est pas caniculo-résistant.Une fois de plus l’été aura été meurtrier.
Du flot de paroles débitées sur France 2 venant se briser sur le rivage de son ministère, qu’avons-nous retenu ? Sa plainte contre la méchante droite réclamant sa démission, son statut de ministre lui interdisant de donner sa position personnelle. Cécile nous a fait un numéro d’équilibriste instable affirmant son soutien au gouvernement sans désavouer ses camarades d’EELV.
Elle ne nous a pas dit si elle s’était cachée sous la table avec son petit camarade lors du Conseil des ministres auquel avait été soumis le projet de loi de ratification. Les pompiers sont venus tenter d’éteindre le feu, ceux de la présidence « Cécile Duflot et Pascal Canfin sont ministres et militants Verts, mais ils sont avant tout ministres ! Le vote d'EELV ne change rien pour eux. » mais aussi ceux de Matignon « Leur démission n'est pas du tout à l'ordre du jour ».
Quant à Placé le stratège d’EELV , qui faisait mine de croire aux coups de menton du candidat Hollande sur la renégociation du Traité pour marchander des circonscriptions et des ministères du haut vertigineux du score mirobolant de la ‘’cholie’’ candidate aux présidentielles, il a exclu une démission des deux ministres avec cette phrase qui fera date dans les annales de la duplicité politique « Le gouvernement gouverne, il ne vote pas le traité »
Fermez le ban ou le banc, c’est selon, surtout s’il s’agit de poissons naviguant en eaux troubles.
Dans une chronique précédente nous nous posions l’angoissante question suivante : Deux Ministres ‘’Bio’’ pour quoi faire ? Nous avons la réponse, pour faire ministre, tout simplement.