Les mollahs d’Iran : un modèle d’idéologie hégémonique
L’histoire du monde regorge de régimes et de dirigeants qui ont vécu sous l’emprise des idées de domination coloniale. L’idéologie expansionniste a marqué le monde pendant des siècles au cours des différentes époques coloniales.
Le monde n’a connu du calme et de la stabilité qu’en mettant fin à ces époques, avec la décolonisation et l’ouverture de nouvelles pages de l’histoire humaine autour de la coopération, de la compréhension et du bon voisinage, selon des lois, des chartes et des principes qui préservent la souveraineté et l’indépendance des États. Les membres de l’ONU, de par leur appartenance à l’organisation, sont censés s’engager à respecter les principes, les fondements et les règles sur lesquels l’organisation est fondée.
Mais certains pays poursuivent toujours des comportements politiques, sécuritaires et militaires tout à fait contraires aux principes, chartes et normes de l’ONU. Aux avant-postes de ces pays se trouve le régime des mollahs iraniens.
Les mollahs enfreignent sciemment la Charte des Nations unies par leur déclaration d’occuper les capitales d’États arabes souverains et membres de l’ONU. De surcroît, ils ambitionnent de se poser en tutélaire de leur voisins régionaux. Leur régime se met en colère lorsqu’un État voisin, exerçant ses droits souverains, décide de nouer une coopération stratégique dans les secteurs sanitaire, économique et autre avec un autre État.
La tutelle se fait sentir par les réactions des dirigeants et des responsables iraniens. La tutelle habitant les têtes et animant les langues des mollahs explique leur attitude étrange envers la décision des EAU d’établir des relations avec Israël.
Certains de leurs dirigeants y voient une « grosse erreur, » d’autres un péché « impardonnable » et encore d’autres une « grande trahison. » Le même langage qui a été adressé à d’autres États et parties arabes, qui avaient décidé de poursuivre la voie de la coopération comme alternative au conflit et à la confrontation, est ridiculement répété.
Le jeu de tutelle iranien commence lorsque les mollahs renoncent aux critiques pour passer à la case des menaces. Le major général Ali Fadavi, commandant adjoint des gardiens de la révolution iranienne, considère que son pays ne permettra pas de « donner à Israël un pied dans la région » à travers certains de ses pays. Ces pays, ajoute-t-il, ne seront pas à l’abri des répercussions de la normalisation. « Les palais de verre de leurs dirigeants ne les protégeront pas contre la puissance de la révolution islamique, et ne résisteront pas aux pierres des enfants de Palestine, » dit-il.
Pareilles déclarations sont en totale contradiction avec les principes de bon voisinage et de respect mutuel censés régir les relations internationales. Ils font montre de l’hégémonisme tutélaire que les mollahs iraniens ont à revendre. Ils sont convaincus que la région arabe est une arène ouverte pour leurs odieuses pensées et projets coloniaux sectaires.
Ils usent de leurs armes, de leurs collabos et de leur argent, avec leurs âmes débonnaires, leurs stylos et leurs fantoches médiatiques qui promeuvent cette odieuse idéologie sous différentes prétentions et slogans.
Ce qui est remarquable, c’est que les mollahs qui ont infiltré clandestinement divers pays arabes refusent qu’un État arabe exerce sa souveraineté et ses droits légitimes à bâtir des relations bilatérales avec les pays du monde. Ceci, bien que les EAU aient plus d’une fois affirmé officiellement que l’accord avec Israël ne vise pas l’Iran ou d’autres pays.
Le sujet est plus important et plus large que ces notions de sécurité floues qui sont monnaie courante dans l’idéologie des mollahs. Il y va de l’avenir de notre région et de nos peuples. Il y va des intérêts des millions de personnes qui aspirent à jouir du développement et du progrès scientifiques en ouvrant des ponts de coopération et en partageant leurs expériences et leurs connaissances avec des nations de divers horizons.
Les mollahs savent bien que pour surveiller et espionner leurs projets nucléaires militaires secrets, on n’a pas besoin de proximité géographique ni d’une présence physique israélienne sur l’autre rive du Golfe. Ce n’est pas une question d’Israël cherchant à prendre pied dans le Golfe.
Toutes ces abécédaires militaires et stratégiques sont bien connus des mollahs. Ils savent aussi que les Émirats envisagent seulement de construire un avenir meilleur pour leur peuple et le reste des sociétés arabes et musulmanes.
Les EAU cherchent à être à la pointe de la compétitivité mondiale pour ce qui est du développement. Le pays n’est pas concerné par les guerres ou les conflits absurdes qui drainent les ressources des mollahs et l’argent de leur peuple. Mais les mollahs sont doués pour brouiller les cartes et tromper les simplets à coup de faux slogans.