vendredi 19 juin 2015 - par morice

Les navettes trop vite oubliées de l’URSS (1)

Surprise de l'actualité avec tout un pan d'histoire de l'aéronautique qui resurgit. Un photographe, spécialisé dans les sites militaires ou industriels russes abandonnés, comme ici avec la visite d'un ensemble de tunnels souterrains de l'armée soviétique, dans la pénisule de Kola, vient de redécouvrir des engins que l'on croyait disparus, ou plus exactement, que l'on croyait ne jamais avoir été construites, d'après la presse qui relate la découverte. Deux navettes spatiales (*) russes, dont on ne connaissait jusqu'ici que l'exemplaire ayant volé, appelé "Bourane" ("tempête de neige"), détruite lors de l'effondrement de son hangar, en 2002, en raison de trop fortes chutes de neige (elle avait un nom prédestiné ?), et son double, appelé "Ptichka" (petit oiseau), qui aurait dû voler en 1993 et qui avait été mise à l'abri dans un bâtiment après être restée quelque temps dehors, juchée sur sa fusée porteuse Energia (**). Or il y en avait eu cinq de fabriquées, paraît-il ; des modèles plus ou moins avancées en construction. Plus des exemplaires de tests de résistance, ou de conformité, huit au total, dont on avait retrouvé des morceaux avants, notamment ; tel le fuselage de l'OK-TVI No.006, destiné à être "torturé", ou l'exmplaire N°15 (OK-TVA) du parc Gorki. Mais voici donc qu'en réapparait donc deux, presque complètes, ou qui étaient sur le point d'être terminées. Est -on en face d'une découverte réelle, ou d'une redécouverte ? La presse ne s'est-elle pas encore une fois un peu vite emballée ? L'année qui avait suivi le seul vol de Bourane, l'URSS s'effondrait, et son programme spatial avec. Aussi ce pourrait être une belle surprrse que cette redécouverte d'engins abandonnés tels quels depuis... 26 ans, dans un hangar ouvert à tous vents et à tous les oiseaux, à voir leur état de délabrement actuel !

C'est dans un hangar immense, laissé à l'abandon depuis 1/4 de sièle déjà. Le hangar de la société MKZ, tout près du cosmodrome de Baïkonur (Tyuratam). Une sorte de "VAB" (***) russe, en beaucoup plus long et en moins haut : il fait 132 mètres de long sur 62 de haut, ses portes faisant 42m sur 36. Un long hangar, non pas de béton mais d'acier. Pour se rendre dans le secteur, désertique, il vaut mieux prendre... son vélo. Si vous regardez bien l'image, emprunté à Panoramio, prises par un autre "touriste", Alexander Deev ; vous verrez au fond les tours qui entourent les sites de lancement. Notre cycliste plutôt curieux a en effet retrouvé sur son chemin  plein de vestiges, comme ceux d'une station de missiles C-75 "Dvina" (le fameux SAM SA-2) ; ou la piste de Yubileyniy, non loin de Baïkonour, avec d'étranges portiques,  à quelques kilomètres à l'est de ça.... Ceux pour jucher la navette russe sur son avion porteur. Et ce qui a été trouvé dedans, c'est ça en effet : deux navettes, recouvertes de fientes d'oiseaux et de morceaux de rouille tombées du plafond du jangar censé les protéger, végétant là depuis... l'arrêt complet du programme Bourane, depuis plus de vingt ans maintenant (le 30 juin 1993). Un saisissant cliché en effet :

Comment a-t-on pu laisser pourrir ça sur place, voilà la question que l'on se pose automatiquement, dans un ère où on commence à préserver un peu davantage la patrimoine industriel. Un patrimoine riche des immenses effort consentis par les soviétques pour ne pas se laisser dépasser par les américains, ce qui avait fini par ruiner leur économie. C'est le positionnement même du long bâtiment qui donne une idée des espoirs qu'avaient mis dans la série de Bourane et de la fusée Energya une URSS qui n'en pouvait déjà plus économiquement. Un positionnement... chargé d'histoire de l'aéronautique. C'est le grand paradoxe du pays, en effet : effondré après l'échec des tentatives de prendre de vitesse les Etats-Unis pour déposer un (seul) cosmonaute sur la Lune (ce devait être Leonov, dans un vaisseau minimaliste), avec une fusée N1 viciée qui ne pourra jamais fonctionner correctement, faute d'une informatique fiable et de moteurs puissants, les russes avaient ressorti un plan B d'une haute teneur, avec une fusée d'une puissance démentielle, et une copie de navette bien plus élaborée que l'originale, malgré son apparence à l'identique. L'engin avait ajouté plein de choses au modèle américain, dont des sièges éjectables, qui avaient été supprimés sur le modèle US. Les tuiles avaient bien tenu, lors du vol unique, même si l'extrados des ailes avait souffert. Mais tous ses efforts affichaient 7 ans de retard sur les américains... la navette ayant volé pour la première fois le 12 avril 1981. Au moment même de son vol, la navettes US vient d'effectuer son 26 eme vol, le 29 septembre 1988. C'était la reprise des vols après l'accident de Challenger (e 28 janvier 1986), dont la navette russe aurait pu profiter pour emporter des parts de marché aux européens, notamment. Les russes avaient-ils tenté le diable en espérant un arrêt pur et définitif des navettes US ? Avaient-il tout fait pour contrecarrer le Shuttle qu'ils jugeaient moribond ?

Bourane avait réalisé un véritable exploit spatial le 15 novembre 1988 ; mais dans l'indifférence générale, hélas. Je vous en ai raconté les détails ici-même, la navette eyant effectué deux petits tours de Terre seulement avant de rentrer.  "Bourane, la navette russe, présente des différences notables, malgré une évidente impression d'être passé à la photocopieuse (l'aéro frein de queue, par exemple !). La plus important étant... l'autonomie de l'appareil, du moins dans sa configuration non spatiale. Un des modèles de Bourane possède en effet ses propres propulseurs, et mieux une de ces variantes peut emporter des réacteurs atmosphériques et ainsi participer à des meetings, se déplaçant d'aérdorome à aérodrome par ses propres moyens ! Lors de son premier et seul vol dans l'espace, Bourane avait prévu d'aller visiter la station Mir. Mais la trajectoire de mise en orbite ne se faisant pas comme prévue, et la stabilisation à 100 km d'altitude problématique, la navette russe reçut l'ordre de redescendre aussitôt, après un vol de deux révolutions terrestres n'ayant duré au total que... 206 minutes.  En fait une belle prouesse, néanmoins, car ce vol se fera en l'absence de tout cosmonaute à bord. Il était entièrement automatisé !" Ici un reportage assez bien fichu commenté par Michel Chevalet sur l'histoire de la constuction de Bourane, avec des documents fort intéressants : le trajet en barge du premier exemplaire, son transport à dos de... Bison (un bombardier quadriréacteur modifié qui transportait aussi d'autres éléments dans un énorme tube au dessus de son fuselage). Un résumé en images fixes est visible iciL'infrastructure prévue était conséquente, en effet. Pour se poser entre 300 à 360 km/h il fallait une piste d'une longueur minimale de 1100 à 1900m. Pour ce faire, les russes avaient construit trois aérodromes, celui du cosmodrome de Baïkonour, (de 5 km de long, et 84m de large tout près du pas de tir, à 12 km seulement), mais aussi celui d'Horol, au nord de Vladivostok, et celui de Simferopol, en Ukraine, au cas où.

Pour ceux qui désireraient vérifier, en voici les coordonnées sur Google Earth 

- le pas de tir des Vostoks de l'ère Gagarine : 45°55'20.81"N 63°20'35.38 »E, 

- celui, double, de la N1 : 45°57'47.68 »N, 63°18'27.03"

- celui de Bourane/Energya : 46° 0'32.54"N 63°18'16.69"E

Le site d'Energya, avec son "VAB" (pour Vertical Assembly Building ; du nom du bâtiment créé pour accueillir Saturn V à Houston) pour dresser la fusée et le long hangar pour les construire avait en effet été construit tout prêt de celui qui avait vu Gagarine décoller pour la première fois, sur le site rendu célèbre par une photo ramenée par un U2, le 5 août 1957 (****). Sur Google Earth, on visualise très bien ces emplacements, en effet, et on s'aperçoit surtout que l'infrastructure prévue pour Energya était considérable. Les deux pas de tirs prévus à l'origine pour la gigantesque N1, reconnaissables à leurs déviations de jet en trois tuyères faisant un angle prononcé ne seront pas utilisés par Energya, car l'embase de la fusée était beaucoup plus importante : il avait fallu donc créer un autre pas de tir, situé ici, plus au nord des deux autres. L'évacuation des tuyères était gigantesque ((il fallait déverser des milions de litres d'eau, et leurs canalisations étaient gigantesques). L'Energya arrivait à l'horizontale, pour être basculée avec son support accolé sur l'embase du pas de tir. Ci-dessous, la (très) courte trajectoire d'une N1, avec le cratère (au 45°59'32"N 63°30'52"E) que sa retombée à créé, dont les photos sont ici. 

Les localisations sont ici :

- Le bâtiment effondré avec Bourane dedans

 45°55'39.98"N 63°17'55.78"

- Le "VAB" (sur la photo en lien, au fonc le bâtiment avec les 2 navettes).

 45°56'13.24"N 63°18'38.98"E

- Le bâtiment avec les deux navettes

 45°56'23.24"N 63°19'5.25"

Pour la N1, y avait bien deux pas de tirs côte à côte, en effet, et pour Energya un seul. En bas des fusées N1, tous les bâtiments les plus proches avaient été enterrés, seuls affairaient quelques entrées. le bâtiment 112 effondré avait servi au départ pour construire une N1. C'est là que l'Energya recevait ses boosters, avant d'être entièrement relevée avec la navette sur le dos et d'être aménée un peu plus au nord sur le pas de tir nouveau. A noter que le site de départ de Gagarine, a connu plus de 400 départs de fusées depuis sa création : le 6 août 2000, un cargo Progress M1-3 en partance pour l'International Space Station avait marqué l'événement. Le site a depuis été remplacé par le site 31, à l'est de Tyuratam (l'autre nom de Baïkonour). Un site inauguré dès le 27 février 1961, avec un tir de R-7 ICBM ; puis qui a servi pour lancer les Soyuz-2/Fregat. Les autres Soyouz sont plutôt lancés sur le site 43 de Plesetsk, situé au sud d'Arkhangelsk, depuis 1959 (ici à droite, au 62.8° N, 40.4° E,). C'est de là que partaient les Molnya, des R-7 améliorées, grâce à un troisième étage plus puissant, notamment pour les missions lunaires ou les premiers gros satellites de surveillance de départs de fusées comme les Oko.  C'est un des premiers satellites US Corona qui avait repéré le site de Plesetsk qui en 2007 avait déjà effectué plus de 2000 lancements. C'est à Plesetsk aussi qu'a été testé avec succès le 23 décembre 2014 la première Angara-5, la fusée destinée à remplacer les Proton. Avec ses 34,91 m de haut et ses 194 tonnes, l'engin, plutôt impressionnant, est aujourd'hui le plus puissant de l'arsenal soviétique. On n'ose imaginer un échec de son lancement, l'engin fonctionnant de façon classqiue au kérosène et à l'oxygène liquide (ici sa façon d'être construite ; reconstituée en 3D). Pour les lancements, on est en train d'édifier le cosmodrome de Vostochny au 51°49'N 128°15'E (visible ici et là en vue satellite) avec comme premiers lancements prévus... des Soyouz, dans voici à gauche en photo le pas de tir bien avancé. C'est toute une ville qui est construite à proximité. Poutine a mis le paquet ! Il a investi 250 milliards de roubles (environ 6 milliards d'euros) !

Les russes avaient fait de même après leur échec en 1969 de se rendre sur la Lune. Un comité réunissant Leonid Brejnev, le ministre de la défense Dmitriy Feodorovich Ustinov, et l'académicien Mstislav Vsevolodovich Keldysh avaient décidé de lancer une navette, après la décision de Nixon de lancer la sienne. Brejnev avait signé l'accord de construction en 1972, le vol inaugural était prévu pour 1978 et il prendra trois ans de retard. Les russes, en se décidant le 12 février 1976 ont déjà quatre années à rattraper, et ils comptent bien sur l'espionnage pour rattraper le temps perdu. C'est pourquoi la leur sera autant le double de l'américaine : ça leur épargnait les années de recherches. En fait, ce sont les chercheurs eux-mêmes qui avaient freiné l'exécutif russe : la décision de construire Bourane était en effet contraire à l'avis des concepteurs en chef soviétiques qui préféraient construire de petites capsules réutilisables balistiques ou des engins spatiaux (ils avaient dessiné et avaient testé des modèles largués d'avions ou auronomes, et feront à la hâte un modèle de Bourane appelé BOR-5, ici à droite, qui sera testée plusieur fois *****, avec d'autres types), mais aussi était aussi contraire aux souhaits de l'armée soviétique, qui préférait des lanceurs consommables (alors que la navette US devait la taille de sa soute à celle du plus gros satellite militaire à emporter !). On peut donc dire sans aucune hésitation que le projet était purement une décision politique, en Russie. Sil la religion était jadis l'opium des peuples, la religion du progrès spatial était sous Brejnev (et ses successeurs) une secte florissante.

Une secte, avec à la tête des dirigeants demis-fous. Car les scientifiques russes avaient sous le boisseau d'autres projets que ceux consistant à faire des copies de la navette US. Ils avaient même un excellent projet à proposer à leurs dirigreants. "À ce stade, cependant, aucun design n'avait été arrrêté. Les Soviétiques avaient développé, comme les États-Unis, un programme pilote dans les années 1960 visant à la construction d'un avion spatial réutilisable. Appelé le "Spiral", c'était un peu comme l'américain "Dyna-Soar," une petite mais efficace navette qui pourrait, ses concepteurs espéraient, s'envoler dans l'espace et retourner à la terre. Beaucoup dans le programme spatial soviétique pensaient que le "Spirale" aurait pu être réanimé à la place du modèle sur lequel "Bourane" serait construit ... mais cela ne devait pas être ainsi. Spiral, avec son démonstrateur EPOS." Un projet innovant dans le sens ou le porteur de la petite navette était lui-même un avion hypersonique et non une fusée. Lorsque la décision sur le développement du système de l'aérospatiale soviétique a été faite, Molniya Scientific Production Association avec à sa tête Lozino-Lozhinsky, à qui avait été attribué le projet, a proposé d'utiliser son« ancien » concept (13 ans avaient été perdus), le Spiral, "écrit un historien militaire soviétique dans " Red Star ", le principal journal militaire de la nation. "Toutefois, il a été rejeté par une explication tout à fait étrange : « Cela n'est pas du tout ce que font les Américains. » Georgi Gretchko, le cosmonaute soviétique, a dit plus tard un historien spatial américain que la décision à la fois de tuer "Spiral" et de décider ensuite de choisir un design américain explique beaucoup de choses sur le gouvernement soviétique". En somme, que le but n'était pas d'innover, mais de répondre point par point aux menaces américaines : "Le Spiral était un très bon projet, mais il y a eu une autre erreur de notre gouvernement. Ils ont dit que les Américains n'avaient plus de navette spatiale [à l'époque] elle avait été détruite, au moment où nous n'en avions pas non plus. Puis, après que nous ayons fait la nôtre, de navette spatiale, immédiatement ils ont exigé à nouveau une navette spatiale. ... Notre gouvernement était fou ! (Challenger a explosé en janvier 1986)". "Et pourtant, le programme spatial soviétique en 1976 avait certainement besoin de quelques nouveaux défis. Cette même année, les Soviétiques avaient tranquillement terminé leur programme d'alunissage habité, et la liaison Apollo-Soyouz, ayant réussi l'année précédente, avait ausis été achevé Les énormes installations et rampes de lancement construites pour les fusées de lune N-1 restèrent abandonnées au cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Quelque chose était nécessaire pour faire à la place". Pour mieux "vendre" l'idée de Bourane, on fera même appel aux cosmonautes les plus connus pour poser dans le tunnel d'essai.... derrière le modèle d'une navette :

La photo semble bien étrange, Gagarine étant mort en 1968... mais la maquette n'est pas totalement ressemblante au shuttle en fait. Vue de côté, elle est beaucoup plus longue ; les russes étant arrivés aux mêmes conclusions tôt que les américains, sur les "lifting bodies" notamment, où les russes avaient trouvé des formes que recopieront les américains avec le HL-10 et le HL-20 notamment., devenu projet Dreamchaser.  L'échec de la N1 étant reporté sur Mishin à la tête de l'OKB-, c'est donc à Glouchko, le successeur de Korolev ( décédé le qu'a été attribué le projet. Ce dernier, opposé aux boosters à poudre, préconise des fusées d'appoint liquides, selon une recette connue : le mélange kérosène-oxygène liquide, celui.. des V-2, en fait ce qu'il avait lui-même rejeté dans les années 60... Le seul hic étant la taille des moteurs à atteindre, les russes ne sachant pas en faire d'aussi imposants que ceux de Saturn V. En gros, Glouchko va fabriquer une R7-Semiorka (le lance-Spoutnik) plus imposante, qu'il désigne alors comme étant la "Vulkan" qui aurait eu huit boosters et aurait alors été la plus puissante au monde (ici à gauche). Glouchko est avant tout un pragmatique. Il réutilise intelligemment ce qui a été construit avant lui. La taille du réservoir central de sa fusée est imposé par celui de la défunte N1 : il fera 7, 7 mètres de diamètre ; ceux des boosters de 3,90 par la taille nécessaire pour rouler sur les voies ferrées soviétiques. Il réutilise les hangars de la N1, comme on peut le voir, et fait construire un "VAB" pour l'intégration verticale de la fusée, à l'imitation des USA. Au sein de l'équipe, on note aussi la présence de l'académicien Peter L. Kapitsa, prix Nobel 1978 et spécialiste de la cryogénie. L'arrivée de Reagan au pouvoir (il est élu en 1980 et sera réélu en 1984) chamboule pas mal de choses : la Guerre Froide fait son retour, ou presque, et les russes prennent mal l'initiative de la guerre des étoiles prônée par l'ex cow-boy. La future fusée pourrait aussi servir aux militaires russes ! 

Deamin, nous en saurons un peu plus sur ces fameuses navettes...

(*) (la troisième devant s'appeler "Bailkal", numéro de série 11F35 K3, codée "2.01" elle a été ramenée sur une barge à Zhukovsky,).

(**) celle-ci ne compte pas  : c'est une maquette de bois destinée à un tunnel aérodynamique pour tester le modèle OK-GLI muni de réacteurs, qui a effectivement volé et a même été vu sur des meetings. L'engin a fait une appartion... en Australie, puis s'est retrouvé au Barhein (?) avant de finir en Allemagne au musée Technik Museum Speyer (de la ville de Speyer).

(***) le bâtiment où la fusée Saturn V était hérigée, montée sur son pas de tir à chenilles, le Crawler. 

(****) sur le site originel des lancements de fusées russes, celui de Kasputin Yar, un débat s'était élevé pour savoir qui en avait pris les photos en premier : les américains avec leur U2, ou les... anglais avec leur Canberra modèle PR7, le WH726, emmenant à 48 000 pieds (14 630 m) une des caméras du Dr Jim Baker, fabriquée à partir de lentilles saisies en 1945 chez les nazis. C'est bien un Canberra, parti en novembre 1953 de Giebelstadt, en Allemagne, ayant survolé successivement la Tchécoslovaquie, la Pologne et l'Ukraine qui avait fait le cliché, avant d'être touché par des tirs de Migs. C'est Robert Amory, directeur adjoint de la CIA dans les années 1950, qui révélera les faits bien après, après que Nathan Twining de l' USAF en ait nié leur existence. Le Canberra avait continué sa mission tout droit pour aller se poser.. en Iran. Les anglais utilisaient aussi des Tornado RB-45CS américains, mais ils nient toujours, aujourd'hui encore, avoir pris le cliché !

(*****) BOR-5 sera testé les 4 juillet 1985, 25 décembre 1986, 27 août 1987 et le 22 juin 1988... à chaque fois sous le nom générique des satellites russes : "Cosmos" dont le nom sert toujours à dissimuler de drôles de choses.



51 réactions


  • Le p’tit Charles 19 juin 2015 10:45

    Les Russes ne sont pas aussi simplet que voudrez le faire croire les USA...puisqu’ils utilisent les lanceurs Russes.. ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 juin 2015 11:11

      @Le p’tit Charles

      Les fusées russes sont rustiques et plutôt fiables dans leurs conceptions.

      Leur entretien et leur qualité de construction posent en revanche de plus en plus de problèmes. Conçues pour être très peu chères, elles se voient peu à peu délaissées pour les lanceurs chinois et indiens, sans parler de la future Ariane VI et du programme VEGA qui les concurrencent fortement désormais.

      Il en résulte une baisse de qualité, due aux difficultés de financement et à la baisse des parts de marché des russes dans le domaine spatial.


    • morice morice 19 juin 2015 11:35

      Conçues pour être très peu chères, elles se voient peu à peu délaissées pour les lanceurs chinois et indiens, sans parler de la future Ariane VI et du programme VEGA qui les concurrencent fortement désormais.


      ah ouiais, et on envoie comment les cosmonautes dans l’ISS...

      Dites-mo, Mmarviin, vous qui êtes extra-lucide : faudra m’expliquer pourquoi en ce cas la France a décidé d’investir autant à Kourou pour fabriquer un pas de tir pour Soyouz : on est con ou quoi ? on aurait dépensé des millions pour lancer des fusées pourries ??


      (les russes adorent en parler...)

      Le lanceur russe Soyouz-ST est adapté aux exigences du centre spatial guyanais en termes de sécurité, de système de télémétrie et de conditions d’exploitation. Equipé du bloc d’accélération « Fregat-MT », le lanceur est capable de mettre en orbite un large éventail de charges utiles.

      le Soyouz ST est tout sauf un lanceur « vielli » : il a été conçu pour la Guyane.

      son étage FREGAT date de 2000.

      en somme, vous vous laissez berner par l’apparence.... comme pour le WTC...
      les Soyouz sont une famille, avec des évolutions constantes :



    • Aldous Aldous 19 juin 2015 14:55

      @morice
      Marvin est drogué au novisme. Ce qui est ancien est forcément dépassé pour lui. Or les lois de la physique comme d’ailleurs celle de l’économie ne dépendent pas de la mode. Satelliser un objet se fait toujours selon les mêmes principe que du temps de Gagarine.


      Sacrée trouvaille au fait cette photo de Gagarine derriere une maquette de soufflerie de navette. Source ? 
      C’est pas un photomontage ?

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 19 juin 2015 16:07

      @Le p’tit Charles


      PERSONNE ne croit que les Russes soient ’simples’. En fait, les courbes d’apprentissage de TOUT ont été plus courtes en URSS. On peut discuter des raisons, mais ce serait un autre sujet. L’important, aujourd’hui, pour l’Europe, c’est de comprendre que les cerveaux éduqués en URSS n’ont pas rouillé, eux, pendant la débacle de l’URSS...... et que si jamais la guerre froide actuelle se réchauffe il ne faut pas croire que les USA disposeront d’une supériorité technique.... On aura de grosses surprises.

      A la sympathie des Européns. qui passe plus chaque jour en jour de l’Amerique qu’on méprise à la Russie qu’on respecte, il faut donc ajouter que le vulgaire désir d’etre du coté du plus fort suggere que la France - en fait, toute l’UE - révise ses alliances.... Et soyons attentifs au signal que pourrait donner la Grece.

      pierre jc allard

      PS Merci a Morice, que l’on n’apprécie pas assez sur ce site.

    • Ben Schott 19 juin 2015 16:24

      @Pierre JC Allard
       
      “ Merci a Morice, que l’on n’apprécie pas assez sur ce site. ”
       
      C’est un génie incompris, son immense talent ne sera reconnu, hélas, comme souvent, qu’après son trépas...


    • morice morice 19 juin 2015 17:47
      Sacrée trouvaille au fait cette photo de Gagarine derriere une maquette de soufflerie de navette. Source ? 
      C’est pas un photomontage ?

      non c’est vérifié.La source est indiquée dans le lien sur la maquette grise.

      j’ai comme vous été très étonné.

    • morice morice 19 juin 2015 17:49

      grand jaloux, va, le réinscrit.


    • Ben Schott 19 juin 2015 18:11

       
      “ Mentir en ignorant. A chacun l’honneur qui lui est dû.”
       
      C’est pas joli-joli, ça, Ghostofmomo, alias Morice !
       


    • toyet 19 juin 2015 18:53

      @Mmarvinbear

      En effet d’ailleurs les russes sont les seuls actuellement à pouvoir amener un homme dans l’espace....


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 juin 2015 19:02

      @morice

      Morice est toujours dans la nuance. Je dis que les fusées russes sont rustiques et plutôt fiables et pour lui c’est synonyme de merde...

      C’est une façon de penser intéressante je trouve, et qui explique beaucoup sur son caractère.

      Vous ne trouvez pas ?

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 juin 2015 19:13

      @toyet

      Vrai, mais en même temps, ils se sont fait battre à plate couture pour la course à la Lune. Quand aux sondes spatiales, je n’en parle pas. Leur dernier succès en la matière date de 1984.

      Oui, 1984. J’ai été aussi surpris. Mais tout ce qui a été envoyé depuis Baikonour a échoué depuis.

      Alors s’il est clair que pour l’envoi de personnes les russes sont plutôt bon, pour le reste, ils ont sérieusement décroché depuis longtemps. Ils n’ont plus les moyens d’envoyer et d’entretenir une station orbitale complète genre MIR.

      Si leur Recherche & Développement est dans le même état, le pire est à craindre pour eux.

    • morice morice 19 juin 2015 19:39

      vous avez écrit `



      Leur entretien et leur qualité de construction posent en revanche de plus en plus de problèmes. Conçues pour être très peu chères, elles se voient peu à peu délaissées pour les lanceurs chinois et indiens, sans parler de la future Ariane VI et du programme VEGA qui les concurrencent fortement désormais.


      or c’est TOTALEMENT faux, d’où ma réponse PRECISE. Allez m’insulter ailleurs APRES si ça vous chanter, mais vous avez bien écrit qu’elles ne marchaient pas car elle étaient VIEILLES alors qu’elles sont NEUVES.


    • morice morice 19 juin 2015 19:42

      Alors s’il est clair que pour l’envoi de personnes les russes sont plutôt bon, pour le reste, ils ont sérieusement décroché depuis longtemps. Ils n’ont plus les moyens d’envoyer et d’entretenir une station orbitale complète genre MIR.


      actuellement, les américains ne peuvent même pas ravitailler l’ISS

      vous trouvez ça mieux ???

      Raisonnez donc, au lieu d’enfiler les platitudes : qui actuellement permet à l’ISS de SURVIVRE ?

      les russes.

    • mmbbb 19 juin 2015 20:11

      @Mmarvinbear les deux satellites destines au syteme Gallieo ont ete détruits puisque la fusee russe dans son dernier etage a eu un probleme de fiabilite ( hydrazine ) C’est balo pour les europeens qui n’arrivent pas a s’affranchir du GPS et donne les limites de la sous traitance


    • mmbbb 19 juin 2015 20:29

      @Pierre JC Allard Un bemol les americains et les pays europeens ont une longeur d’avance en electronique Il y quelques temps un article dans ce media sur l’electronique made in russia L analyse de la photo reproduite de la carte mere demontre le retard par rapport a l’electronque civil puisque qu’evidemment nous n’avons pas connaissance de l’electronique militaire Si Staline n’avait pas envoye tant de bon ingenieur et scientifique au goulag il est certain que ce pays aurait vraiment une tres grande expertise Combien de Korolev assasine ?


    • izarn izarn 19 juin 2015 20:35

      @Mmarvinbear
      On connait votre opinion : Le low-cost c’est de la merde...
      Branlez vous avec votre BMW et votre Iphone...
      Bonne jouissance.


    • Parrhesia Parrhesia 19 juin 2015 20:59

      @morice

      Comme quoi une saine collaboration avec la Russie de Poutine peut être à la fois intéressante sur les plans techniques et économiques et fort importante dans le cadre de la lutte antimondialiste !!!
      Isn’t it ?

    • Croa Croa 19 juin 2015 23:18

      À toyet,

      Plusieurs en fait !
      Sinon pour envoyer un homme dans l’espace, depuis peu il y a les chinois qui savent faire.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juin 2015 03:05

      @morice

      La raison principale pour laquelle l’agence spatiale russe est venue s’installer à Kourou est de pouvoir profiter de la position orbitale très favorable de la base française, située presque sur l’ Equateur, au contraire de Baïkonour qui est à 45° de latitude nord ( au niveau de Lyon en fait...).

      Pourquoi diable les russes sont ils venus en Guyane ?

      Parce que leurs lanceurs ne sont plus concurrentiels face aux lanceurs indiens, chinois et même japonais qui ont investi le domaine du lancement low-cost, et qui ont des bases plus méridionales que Baïkonour, ce qui leur permet de lancer plus de poids pour un tarif identique.

      Pour l’agence spatiale russe, c’est une question de survie économique parce qu’il faut bien avouer que si les russes sont du bon boulot pour les petits travaux de ravitaillement, dès qu’on passe au delà de l’orbite lunaire, y’a plus personne depuis un bail.

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juin 2015 03:20

      @izarn

      Objectivement, c’est vrai.

      Voyons cela de façon moins caricaturale. Le Low-cost est souvent défini comme un produit ou un service à bas cout par rapport à la concurrence.

      Il y a deux façon d’y arriver : un service minimum, comme pour un vol Ryan-Air. Vous avez un billet d’avion pour pas cher mais les conditions sont draconiennes. Pas de remboursement possible, places limitées et la compagnie dessert des aéroports éloignés. Inutile de rêver à un Roissy-Heathrow, ce sera plus du Boulogne-Luton ou Stanstead. 

      Mais en ce qui concerne les produits, on a plus un prix bas en raison de l’usage de matériaux et de produits bas de gamme. Peu couteux mais plus fragiles et moins efficace.

      Une machine à laver à 99 euros en low-cost peu paraître attirante face à une machine de marque à 499 euros.

      Mais quand on sait que la première est conçue avec des matériaux et des plans de montage qui la rendront inutilisable au bout d’un an ou deux alors que la plus chère, vous la garderez dix ans, vous comprendrez que l’achat d’un appareil plus couteux mais à la longévité plus importante est d’un meilleur rapport qualité-prix.

      Alors même si cela fait bourge à mort, mieux vaut se branler en BMW l’ Iphone à l’oreille que de se tripoter en Zaztava avec un Huawhey indonésien à 35 euros...

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juin 2015 03:23

      @morice

      Question de stratégie commerciale. Les USA laissent aux russes le balayage pendant que eux vont faire faire les chromes de la Rolls.

      Il ne faut pas croire que les USA n’ont pas le matériel pour ravitailler l’ ISS. Leurs navettes leur servaient à cela aussi. C’est juste qu’ils délèguent le boulot pendant que eux lancent des sondes et des robots dans tout le système solaire. 

      Cela a plus de classe quand même !

    • Calva76 Calva76 20 juin 2015 07:44

      @toyet
      « En effet d’ailleurs les russes sont les seuls actuellement à pouvoir amener un homme dans l’espace.... »
      Il semblerait que les Chinois possèdent aussi cette capacité depuis au moins 2011 et le démontrerait encore le mois prochain (Juillet 2015) en réinvestissant une nouvelle station « Tiangong 2 » remplaçante de la première version de 2013. smiley


    • Calva76 Calva76 20 juin 2015 07:54

      @morice
      Bonjour Morice,
      Votre article est très intéressant comme le sont souvent ceux liés à l’aéronautique (j’ai voté +).
      Ceci dit je ferais une toute petite remarque pour un auteur « pilier » d’AV :
      Était-ce vraiment si nécessaire d’employer un ton pareil dès votre première réponse à un commentaire ?
      Je vous cite :
      "Dites-mo, Mmarviin, vous qui êtes extra-lucide : faudra m’expliquer pourquoi en ce cas la France a décidé d’investir autant à Kourou pour fabriquer un pas de tir pour Soyouz : on est con ou quoi ? on aurait dépensé des millions pour lancer des fusées pourries ??".
      .
      Si l’argumentation est parfaitement exacte (et j’y adhère totalement) ce ton n’aide pas au débat serein et constructif surtout d’entrée de jeu.
      S’il vous plaît détendez-vous un peu (les vacances d’été approchent)... smiley


    • morice morice 20 juin 2015 09:34

      l’électronique ne suffit pas : pendant Desert Storm, les F-16 étaient cloués au sol car leurs puces ne supportairent pas l’électricité statiquue générée par les tempêtes de sable. Les Foxbat 25 à tubes continuaient eux à voler...


    • izarn izarn 20 juin 2015 09:39

      @Mmarvinbear
      Mouais ! Visiblement la navette américaine était mal fichue depuis le début. Mais une telle observation chez eux est impossible : Ca doit fonctionner meme si c’est mauvais !
      On connait une suite interminable de projets mal fichus, très chers et finalement sans avenir technologique :
      SR 71, B2, Navette spatiale, et finalement JF 35....
      Morice se moque des boosters à carburant liquide de Energia, mais il oublie de dire que les boosters solides américains sont à l’origine de la perte d’une navette...Ensuite les boosters de Energia étaient au point, c’était des lanceurs modernes Zénith. Moquerie gratuite.
      Le projet SPIRAL était largement plus novateur que le concept de navette. En effet à l’époque le politburo était vaguement amoindri du cerveau par la vieillesse, pour « faire comme les américains »

      http://www.buran.fr/spiral/spiral-project-desc.php

      De plus la navette Bourane est plutot un planeur, car elle ne possède pas de moteur pour le décollage, comme sur la navette américaine. Il faut savoir, que meme les européens chez Dassault, avaient programmée une petite navette nommée Hermes, Hermes était lui aussi un planeur spatial. Comme c’est étrange ?
      Le projet Hermes fut abandonné sur le refus allemand d’y participer. Allemagne=USA. On aura compris.

      Bourane fut une réussite dés son premier vol automatique. Mais on comprends que Eltsine, sur ordre américain a préféré stopper tout développement. Dommage, car le plus gros avait été fait.
      Si Bourane avait continué, la Russie serait devenu la première puissance spatiale mondiale, avec une capacité de mise en orbite incroyable.
      Si Hermes avait été construit, nous serions nous aussi presque au niveau des Russes.
      Les USA ont une méthode pour rester les premiers : Détruire leurs adversaires.
      C’est comme ça que le progrés avance chez eux !


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juin 2015 11:20

      @izarn

      La navette américaine était ce qui s’approche le plus de ce qui aurait pu être un succès technologique, mais qui comme le Concorde s’est révélé être un échec commercial et stratégique.

      Les américains sont de bons techniciens mais ils sont aussi très doués pour planquer leurs fesses en cas de problèmes et pour dissimuler la poussière sous le tapis jusqu’à ce que le tapis se renverse. Ce qui aboutit à des choix stupides avec lesquels les successeurs doivent faire pour ne pas perdre leurs investissements.

      Les concepteurs de la navette n’ont pas tenu compte des vrais chiffres pour vendre leur projet. Dès le premier vol, il était évident que les frais d’entretien seraient bien plus élevés qu’annoncés et que la rentabilité face aux fusées classiques ne serait pas au rendez-vous. Mais allez dire cela face au Congrès sans vous faire empaler en public.

      Je ne dis pas que les navettes étaient inutiles, non, loin de là. Pour ravitailler MIR puis l’ ISS c’était bien. Mais le prix du voyage était trop prohibitif et mieux valait lancer deux Soyouz pour remplacer le personnel de la Station qu’ une navette. Seul avantage : pouvoir embarquer du matériel en un bloc qui ne tient pas dans un Soyouz déjà monté.

      Maintenant que les navettes ne sont plus là, les astronautes passent plus de temps à monter leur matériel livré façon IKEA.

      Hermès a elle été victime de la lenteur de son développement, puis après 86 de l’incongruité de vouloir à tout prix lui adjoindre une capsule ejectable pour éviter le drame de Challenger, ce qui a alourdi l’ensemble et rendu le projet inepte au final, ses détracteurs disant qu’on se retrouvait avec un camion pour faire le travail d’un taxi...

      Bourane était elle tellement peu fiable que les russes ont préféré un vol automatique pour ne pas risquer la vie de cosmonautes lors du vol inaugural. Les détails n’ont guère filtré mais le résultat n’a pas donné aux russes l’envie de continuer.

    • morice morice 20 juin 2015 15:30

      Morice se moque des boosters à carburant liquide de Energia,


      absolument pas.

      Le projet SPIRAL était largement plus novateur que le concept de navette

      ce que j’ai écrit en effet.

      e plus la navette Bourane est plutot un planeur, car elle ne possède pas de moteur pour le décollage, comme sur la navette américaine.

      La navette a des moteurs, certes : mais son carburant n’est pas INTERNE. Sans le réservoir central elle ne peut rien. Les moteurs sont placés là uniquement pour être RECUPERABLES.

       Il faut savoir, que meme les européens chez Dassault, avaient programmée une petite navette nommée Hermes, Hermes était lui aussi un planeur spatial. Comme c’est étrange ?


      le projet Hermes fut abandonné sur le refus allemand d’y participer. Allemagne=USA. On aura compris.
      c’est faux, la France non plus ne s’était pas investie ; vous MENTEZ.

      Bourane fut une réussite dés son premier vol automatique. Mais on comprends que Eltsine, sur ordre américain a préféré stopper tout développement. Dommage, car le plus gros avait été fait.

      FAUX : il n’y a plus d’argent, tout simplement et Eltsine n’y est pour rien.

      Si Bourane avait continué, la Russie serait devenu la première puissance spatiale mondiale, avec une capacité de mise en orbite incroyable.

      Les USA l’auraient aussi fait... et la navette russe aurait elle aussi été retirée du service pour vieilissement ; vous avez tout faux.

      Si Hermes avait été construit, nous serions nous aussi presque au niveau des Russes.

      Les russes ne sont plus rien technologiquement parlant.

      Les USA ont une méthode pour rester les premiers : Détruire leurs adversaires.

      ils savent se détruire eux-mêmes : deux navettes en ont fait les frais. La Russie a perdu faute... d’argent. Pas par « destruction » provoquée par l’adversaire, sinon par destruction financière. La Russie ne pouvait pas suivre le rythme et aujourd’hui elle a du mal.. mais les américains ne veulent plus investir autant.... se battre pour le PRESTIGE c’est fini...

      c’est ce que n’a pas compris Poutine, qui recommence les mêmes ERREURS que... Brejnev.

    • morice morice 22 juin 2015 09:17

      Bourane était elle tellement peu fiable que les russes ont préféré un vol automatique pour ne pas risquer la vie de cosmonautes lors du vol inaugural. Les détails n’ont guère filtré mais le résultat n’a pas donné aux russes l’envie de continuer.


      Franchement désolé d’avoir à vous le dire, mais c’est totalement IDIOT.

      Je crois que vous n’avez aucune idée de la complexité à piloter à distance un tel DRONE, car c’est le plus gros jamais fait... c’est un Foxbat Mig 25 biplace qui la pilotait à l’atterrissage, lou rattrapait si besoin était ses procédures automatisées. N’importe quel individu censé, ce qui ne semble pas être votre cas, aurait compris que pour tenter un engin automatique de cette taille, il fallait être CERTAIN de tous ses composants, à savoir que c’était encore plus RISQUE qu’avec des pilotes à bord !!! L’atterrissage automatique et piloté à distance de Bourane est donc exactement le CONTRAIRE de ce que vous affirmez sans rien comprendre au problème, à vous lire.

    • morice morice 22 juin 2015 15:41

      Comme quoi une saine collaboration avec la Russie de Poutine peut être à la fois intéressante sur les plans techniques et économiques et fort importante dans le cadre de la lutte antimondialiste !!!


      détrompez-vous

  • morice morice 19 juin 2015 10:54

    qui a dit ça ? pas moi, en tout cas...


  • soi même 19 juin 2015 11:27

    Il y a eu le même cas de figure avec le Concorde , d’un coup une idée qui émerge sur un plan, une réalisation, puis comme par hasard des clones qui apparaissent un peut prêt partout avec plus où moins des réussites à la clé....

    Navette technologie Soviétique où Américaine ?


    • Aldous Aldous 19 juin 2015 14:50

      les deux. Mêmes lois physiques, mêmes solutions : 


    • morice morice 19 juin 2015 15:20

      lisez donc plutôt la saga de son créateur... c’st plein d’enseignements....



    • mmbbb 19 juin 2015 20:17

      @soi même Le concorde fut tres bien etudie Son aile delta a ete soigneusement profilee et sa geometrie particuliere temoigne des longues recherches en soufflerie Le Tupolev a ete taille a la serpe Bourane fut neanmoins une belle realisation bien que les sovietiques eurent quelques problemes comme les americains avec le bouclier thermique C’est la faiblesse de cet engin


    • izarn izarn 19 juin 2015 20:40

      @mmbbb
      Il est probable qu’a l’époque Tupolev ne maitrisait pas les commandes électriques.
      Aerospatiale était en avance ; meme les Mirage F1 n’avaient pas de commandes éléctriques, ni les avions américains, Phantom II, à l’époque....
      Non, ce n’est pas l’aerodynamique, ni les moteurs, les russes sont souvent au top à ce niveau.


    • Croa Croa 19 juin 2015 23:26

      À izarn
      *
      Oui tout à fait, si le Tupolev avait été aussi performant que Concorde il ne se serait pas écrasé au Bourget pour un passage !


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juin 2015 03:35

      @Croa

      D’un autre coté, le Tupolev a été plus performant que le Concorde en se crashant dès 73 alors qu’il a fallu attendre l’an 2000 pour voir un crash de Concorde ! 

      ( mode humour noir off...)

    • mmbbb 20 juin 2015 08:23

      @izarn les profills des deux ailes de ces avions sont tres diferentes et Concorde fut mieux etudie Turcat le pilote d’essai du Concorde le souligne De surcroit cet avion apporta de nouvelle technologique comme les freins en carbone parce qu’en cas d’urgence il devait s’arreter sur des pistes courtes ect cetc Bel avion qui prouva que deux pays pouvaient unir leur effort et qui fut la rampe de lancement d’Air bus dommage qu’ Air france ait refuse de prendre les pneus michelin qui aurait eviter cet accident funeste


    • morice morice 20 juin 2015 15:35

      D’un autre coté, le Tupolev a été plus performant que le Concorde en se crashant dès 73 alors qu’il a fallu attendre l’an 2000 pour voir un crash de Concorde ! 


      vous ne comprenez rien à rien

      Le Tupolev a servi pendant des années à la NASA car il était effectivement plus pratique mais se posait trop vite, dû au mauvais dessin (droit) de son aile.



    • morice morice 20 juin 2015 16:51

      Il est probable qu’a l’époque Tupolev ne maitrisait pas les commandes électriques.


      le concorde n’avait qu’une commande de vol électronique analogique) ...

      Ayant réalisé son premier vol en 1969, l’Aérospatiale Concorde avait déjà toutes ses surfaces de vol qui étaient contrôlées par un signal électrique provenant de deux circuits indépendants. Maintenant, sur cet appareil, les mouvements des surfaces de vol étaient directement proportionnels au déplacement des commandes dans le cockpit. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui ou qu’à de rares exceptions près.

      L’idée fondatrice consiste à remplacer les câbles, poulies, renvois et autres ressorts de tension par un système basé sur des ordinateurs et de simples fils électriques. Les surfaces de vol sont toujours mobilisées par des vérins hydrauliques, mais ces derniers reçoivent leurs ordres par un contrôle électronique. Bien sur, personne n’a été encore assez fou pour transmettre ces ordres en… wireless. Des câbles électriques circulent dans l’appareil et véhiculent ces ordres qui sont élaborés dans la soute électronique.


  • Lucide [email protected] 19 juin 2015 12:37

    Un dossier passionant. Merci l’auteur. 


  • jerome 19 juin 2015 20:47

    Bonsoir Morice , article passionnant ! Comme souvent avec vous et malgré
    l ’ opinion de vos détracteurs compulsifs ... Mais par pitié , pourriez vous soigner votre
    aurtaugraffe ???  : )
    C ’ est fatigant de corriger mentalement vos coquilles tout en vous lisant ... car il s ’ agit
    le plus souvent en effet de coquilles , mais à la longue c ’ est un peu lassant  : )

    Quand aux détracteurs , si vous pouviez nous foutre un peu la paix ? Vous polluez
    les articles de Momo pour des raisons le plus souvent stupides , ça aussi c ’ est fatigant et
    ça n ’ intéresse personne que votre petit ego .

    Je suis un droitard convaincu , je vote depuis des décades pour le FN , je déteste
    l ’ immigration qui va bientôt nous grand-remplacer , mais je lis toujours les posts de Morice
    avec plaisir , même si parfois un peu bancals . Chacun son truc ! Et soyons un peu tolérants
    avec les opinions adverses que diable  !


    • Ben Schott 20 juin 2015 08:47

      @jerome
       
      “ Je suis un droitard convaincu , je vote depuis des décades pour le FN , je déteste
      l ’ immigration qui va bientôt nous grand-remplacer , mais je lis toujours les posts de Morice ”

       
      Aucun doute que votre soutien lui ira droit au cœur !
       
      Ah ah ah !


    • morice morice 20 juin 2015 09:38

      voilà qui sent bien le fake là


      1) le mec vient encenser Cabanel et ses anges. On sent là les envoyés de diisons.fr, venus frotter la manche aux thèses ridicules.

      2) il parle d’être FN alors que l’artile n’a rien de politique. C’est plus que douteux.

      3) il flingue pour des coquilles . Quand les gens de disons.fr n’ont rien à dire, ils utilisent autre chose, dont les coquilles résiduelles, car ils pensent qu’il uy a 40 Morice pour écrire autant...

      Bref, ça sent le fake à plein pif. 

    • morice morice 20 juin 2015 09:41

      Ecrire des articles c’est mieux que de venir flinguer en harcelant tous les jours car on a rien à foutre d’autre, visiblement. Ecrire c’est se mettre en danger ; vous êtes un couard, à ne l’avoir jamais fait ici et seulement venir harceler, harceler, et harceler.


      Une position de ... fainéant.

    • Ben Schott 20 juin 2015 09:49

      @morice
       
      “ Ecrire c’est se mettre en danger ”
       
      Morice, mon héros !
       
      ah ah ah !
       


  • troletbuse troletbuse 20 juin 2015 09:51

    A quand un article sur les navettes de machine à coudre Singer ?


  • COVADONGA722 COVADONGA722 22 juin 2015 12:21

    que la modération a effacé vos INJURES,


    et menteur avec ça ce sont vos injures a vous que la modération à éffacées
    vous voulez un copié collé 

    la modération a éffacé tres exactement 3 de vos posts 

    OU VOUS vous montriez injurieux .


    • Ben Schott 22 juin 2015 12:39

      @COVADONGA722
       
      Les morices ça ose tout et ça qu’on les reconnaît !
       
      C’est bien le tombereau d’injures qu’il a déversé en réponse au message de Robert Lavigue qui a été effacé, message toujours présent et dont tout le monde peut constater qu’il n’est ni injurieux ni diffamatoire.
       
      Je pense que ce type va finir par être exclu définitivement de ce site.
       


  • morice morice 4 juillet 2015 19:07

    temps de réaction de la presse mainstream 




    "L’une est encore fixée à son propulseur, l’autre semble prête à rouler sur la piste pour s’envoler, malgré les tuiles de protection tombées au sol

    c’est FAUX : la photo qui le montre date d’il y a 30 ans : le mec ne sait même pas lire les documents....

    ses références aéronautiques 
    À l’intérieur, on remonte le temps jusqu’aux années 80 : même un vaisseau Aigle de la série Cosmos 1999 semble plus moderne que ces écrans d’ordinateur figés et ces tubulaires spartiates.


    il est plus tout jeune l’auteur : ou alors c’est un stagiaire de l’été.... qui a demandé à son père...

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