« Les Raynaud de Raynaud » au MAMAC : un artiste contemporain trahi par son affiche.
L’exposition « Les Raynaud de Raynaud » a fermé ses portes, le 10 septembre dernier. Elle se tenait au MAMAC de Nice, qu’il ne faut pas confondre avec le MUMOK de Vienne (Autriche) ni avec un quelconque micmac. C’est par ces sigles que leurs fidèles nomment élégamment ces deux musées d’art moderne et contemporain.

L’exposition a dû avoir le succès que connaît habituellement cet artiste auprès des initiés. En revanche, pour le profane, il fallait une bonne dose de courage pour en pousser la porte, au vu de l’affiche qui en faisait la promotion.
« Approche, si tu oses ! »
D’ordinaire, une affiche vise à stimuler chez le client une pulsion d’adhésion ou d’achat. Celle-ci s’ingéniait à provoquer la répulsion. L’artiste lui-même posait en buste de face, pull noir sur fond rouge, à la façon d’une photo d’identité sommaire, de type photomaton. Selon le procédé de « l’image mise en abyme », il entrait, d’un regard fixe, dans un simulacre de relation avec le passant, la mine sévère, un rien menaçante, bouche pincée et le sourcil froncé sur des yeux bleus. « Approche, si tu oses ! », paraissait-il rugir intérieurement. Bref, le regard de Zidane avant son coup de boule ! Il ne manquait à côté qu’une seconde vue de profil, avec empreintes digitales, pour qu’on fût devant la photo anthropométrique d’un repris de justice. De quoi refroidir les ardeurs du profane le mieux disposé, tout heureux d’aller faire un tour au musée, puisqu’il pleut. Pourquoi l’artiste lui fait-il la gueule ? Le profane ne lui a rien fait ; au contraire, il vient lui rendre visite. Il devrait être content qu’on s’intéresse à son art !
Une tautologie à donner le tournis
Quel art, au juste ? L’affiche plongeait le profane dans un autre abîme, mais cette fois avec un accent circonflexe sur le « i » , comme ses sourcils sous ses yeux ronds : par une tautologie à donner le tournis, elle annonçait « Les Raynaud de Raynaud ». Le nom « Raynaud » tout seul ne suffisait pas à nommer avec assez de précision les œuvres de Raynaud, comme celles des autres artistes de moindre envergure, Giorgione, Le Titien, Véronèse, Vermeer, Goya et on en passe... A-t-on jamais eu idée de baptiser leurs expositions « Les Véronèse de Véronèse » ou les « Titien du Titien » ? Leurs affiches montrent en général une de leurs œuvres, ou un de leurs détails, mais non leur photo anthropométrique qui, c’est vrai, n’existait pas encore à leur époque. Ici, aucune œuvre de Raynaud n’avait été choisie. L’artiste seul envahissait l’affiche avec son air de Cerbère lugubre ; et, au cas où le profane n’aurait pas compris l’objet de l’exposition, on insistait sur la particularité des Reynaud qui l’attendaient derrière les portes : c’étaient ceux de Reynaud, et non de Tartempion. La tautologie est un peu comme la glu, on ne peut pas faire plus simple, mais ça colle aux doigts ; on n’en finit pas d’en tirer des sens en tout sens sans jamais pouvoir en détacher un qui vaille. Était-ce à dire qu’on allait trouver les Reynaud de la collection personnelle de Reynaud ? Ou voulait-on dire qu’il y avait des Reynaud qui n’étaient pas de Reynaud et qu’ici, pas de doute possible, les Reynaud étaient bien œuvres de Reynaud et non d’un faussaire ?
Un Reynaud tout court ?
Mais après tout, quelle différence ? Qu’était-ce un Reynaud tout court ? Et là, le profane se heurtait à une fin de non-recevoir, car l’affiche n’en disait rien ; elle renvoyait invariablement à cette tronche de videur de boîte de nuits campé contre un mur rouge, n’était la chevelure poivre et sel de jeune vieux beau qui pouvait encore se faire charmeur s’il le voulait. Mais ici, il n’en était pas question ! L’inquiétude prenait alors le profane : et si un Reynaud de Reynaud n’était autre que le Reynaud lui-même qu’il voyait sur l’affiche ? Mais alors de quelle œuvre pouvait-il se prévaloir en dehors de ce corps exhibé dont il n’était pas le seul créateur ? Une part de son mérite en revenait tout de même à sa maman et à son papa. En somme, au lieu de montrer une simple toile rouge, l’artiste se plantait devant pour qu’il y ait quelque chose à défaut de quelqu’un. N’était-ce pas une variante d’un de ces tableaux blancs, rouges ou bleus, tous ces monochromes qui enchantent les fidèles éclairés du MAMAC et du MUMOK, mais plongent d’abord dans la désolation les profanes qui, pour finir, s’en moquent ? On a encore dans l’oreille le fou rire qui secoue Marc (Pierre Vanneck), dans Art, la pièce de Yasmina Réza (1994), quand il entend Yvan (Pierre Arditi), qui ne veut faire de peine à personne, expliquer laborieusement, comme une leçon apprise par cœur, qu’il n’aime pas évidemment le tableau tout blanc acheté par leur ami commun Serge (Fabrice Luchini), épris d’art contemporain, mais qu’il ne le déteste pas non plus, que... ce n’est pas rien... qu’il y a une idée derrière, et que c’est même, conclut-il doctement, l’aboutissement d’un parcours ! Curieux parcours dont Marc, qui s’esclaffe, dispenserait bien l’artiste, si c’est pour arriver au néant d’une toile blanche et au néant plus grand encore de son exposition !
Mesure-t-on alors la panique qui a pu saisir les profanes les moins prévenus devant cette affiche qui soudain annonçait que « les Reynaud de Reynaud » n’étaient autres que cet énergumène qui les fusillait littéralement du regard et leur intimait quasiment l’ordre de ne surtout pas entrer, car derrière les portes, il n’y avait rien à voir ! Circulez ! On comprendra que, confrontés à ce néant, certains profanes aient senti monter une colère heureusement endiguée par l’ironie, qu’ils aient cherché sur eux ou auprès d’un passant le premier feutre noir venu, et qu’ils aient joyeusement mis des moustaches, des canines de vampire ou un bandeau de borgne à ce portrait sinistre, histoire d’égayer un peu la rue, avant de repartir dans un éclat de rire. Paul VILLACH
106 réactions
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Dis le schtroupf bleu, n’importe quel sujet te qualifie ? Retourne à tes gentils petits nus, y’a tes sanguines qui t’attendent.
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très joli...
« Démian, allez léchez vos nus à la sanguine ! »
Au moins Eros sera convaincu !!!!
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Quand un parano-mytho-mégalo-usurpateur vous dit : comme si vous nous aviez parlé des goûts de Paul : soient des Paul de Paul... que je moustache aussi un peu., que faut il en penser ? Il cumule tellement de pathologie, pas facile de choisir, toutefois dans ce cas je retiendrais plutôt la Mégalomanie :
La mégalomanie consiste en la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d’un manque affectif. En psychiatrie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques.
demain west, tu es vraiment d une nullité affligeante et en plus tu es horriblement moche avec ta tronche de momie moisie. Beurk va vite te cacher.
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@ l’auteur
Une fois le Schtroumpf Malade laissé sur son grabat, on peut enfin s’intéresser à l’article.
Mais quel genre de papier voulez-vous faire ? Contre quoi ou qui en avez-vous ? L’art moderne ? l’affiche ? Raynaud ? Je ne comprends pas l’intérêt de ce papier, et cette gêne s’aggrave quand vous vous placez du côté des « profanes » - et j’entends presque « majorité silencieuse ». On est tous profane de qqe chose. Certains fils ici-même sont là pour nous le rappeler (merci AgoraVox). La curiosité n’est pas un vilain défaut.
Si c’est l’affiche qui vous gêne, c’est pas grave, il y a + urgent sur le feu. Si c’est Raynaud, attention, le personnage lui-même des + ambigus, n’est pas facile à cerner. Mais intéressant. Même si ça ne me fait pas grimper aux rideaux. Et puis Raynaud, c’est quand même parti des années 70, voire 60, c’est pas nouveau-nouveau. C’est de l’art officiel aujourd’hui. Muséifié. Si c’est le côté froid de l’image, bof... depuis Warhol...
Quant à aller chercher des correspondances culturelles chez Yasmina Rezza, c’est un peu bord-cadre, non ? Si vous nous parliez honnêtement de l’expo, du contenu, plutôt que de s’intéresser à son affiche ?
Et peut-être, allez faire un tour chez Saatchi à Londres, chez Deitch, NYC. : http://www.deitch.com/projects/sub.php?projId=4
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@ l’auteur, suite
...j’ ajoute, que du point de vue d’un artiste, d’un auteur, il n’y a pas à expliquer. Le job de l’auteur / écrivain / artiste, est de faire comme il le sent. Honnête (c’est le minimum). J’ écris ça par rapport à votre référence aux « profanes ». La pédagogie est une approche, mais c’est autre chose. Pas le job de l’artiste.
Avez-vous jamais vu / lu Beckett -c’est un exemple- faire de la pédagogie ? Expliquer ses livres ? Trop facile.
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@ dana,
Bien dit, bien pensé, OK d’acc.
Et le vide aussi peut être intéressant.
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Dhimmi-hi-han à l’ouste ou l’islamiste courbé, peintre raté de l’Origine de l’immonde...
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Un jour je publierai mes croquis et peintures de voyage enfumés pris sur le vif. Ils feront honte à tes barbouillages scolaires.
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par Marsupilami (IP:xxx.x04.95.128) le 6 octobre 2006 à 13H11 Un jour je publierai mes croquis et peintures de voyage enfumés pris sur le vif. Ils feront honte à tes barbouillages scolaires.
— Ne fais pas ça, par pitié ! Vu tes posts débils sur les fils surtout islamophobes, sieur - moi - je - sais - tout moi - je - connais - tout, on imagine ce que peuvent être tes croquis, si croquis il y a...
— Non, non, vraiment, garde-les pour toi, cela peut te servir s’il y a punérie de papier colored - water - closed pour bestioles à petite tête et à long queue.
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Dw ,villach people !Prends « du champ » et vas t’aérer à la campagne !
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graphiste, j’ai toujours été étoné de la pauvreté graphique de la communication des musée d’art contemporain et musées en général, comme quoi, la céation n’invite pas forcément à à la créativité... cette affiche est tristement banale, que ce soit par sa mise en page, sa typo, ou sa photo... d’ailleur le sujet principal à l’air de s’ennuyer ferme...
l’image d’un « Artiste » est intouchable par le petit graphiste qui n’a pour seul droit que de la subire...
désacralisons l’art contemporain, les « Artistes » se prennent trop au serieux ! Vive les tagueurs d’affiches !
Soyons créatif !
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dommage... un graphiste « libre » aurai probablement fait une affiche plus créative et plus communicative...
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Heu Graphiboy,
Je pense qu’ils ne t’ont pas choisi pour faire cette affiche parceque tu fais trop de fautes d’orthographe.
As-tu un site où l’on puisse voir tes oeuvres ?
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on ne peu pas être bon partout, mais tu as raison, c’est un vrai handicap d’être nul en orthographe... ça met des batons dans les roues parfois... mais j’essaie de progresser...
pour répondre à ta question, rien a voir sur le net pour l’instant...
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Lorsque votre chien aboie, il est interrompu par des bips sonores et/ou des stimulations électrostatiques de niveau réglable. Pilotage simple * 4 modes de fonctionnement : - bips sonores seuls - bips sonores + stimulations faibles - bips sonores + stimulations fortes - bips sonores + stimulations progressives * marche/arrêt et choix des modes de fonctionnement grâce à une clé magnétique * détection des aboiements par les électrodes (vibrations des cordes vocales) * contrôle d’usure de la pile par bip sonore * réglage de la sensibilité de détection des aboiements par potentiomètre Ergonomie * poids : 88 g (pile + boîtier) * dimensions : 66 x 33 x 35 mm * fonctionnement sur batterie rechargeable Ni-MH 3,6 volts * collier réglable à l’encolure de 17 à 55 cm Fiable et efficace * garantie : 2 ans * collier étanche à l’immersion * autonomie : 30 jours (à raison d’une mise en marche de 12 heures et 24 déclenchements par jour) Composition du IKI PULSE - un collier équipé d’électrodes courtes et d’une batterie rechargeable - un chargeur - une clé magnétique (aimant) - un jeu d’électrodes longues - un tournevis de réglage - une lampe néon test - un manuel d’utilisation Promotion :115,00 Eur, maintenant à 99,00E
Ne me dites pas merci, Jean Pierre
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bien votre article....et comme c’est le moment de rire de l’art contemporain et surtout celui représenté par la figure « wanted » qui manque sur l’affiche, je ne dirai qu’une seule chose :« WOOOOUAAAARFFFFFFF............. ! »
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c’est le moment de faire des affiches alternatives pour cet art qui ressemble de plus en plus à de l’académisme.
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Le caca-des-miasmes du pompant pompier D.W. ?
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Des plumes et du goudron pour D.W. !
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Finalement, un Raynaud de Raynaud, c’est une sorte de D.W. qui aurait réussi quelque chose dans le pseudo-artistique plutôt que de tout rater ?
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C est clair, les plumes sont bien greffées mais pas ou il le pensait, d ailleurs depuis il a un peu de mal à rester assis très longtemps.
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@ Marsupilami,
Marsu, il faut que tu comprennes que Les Boues Violettes est en train de faire son GrandOeuvre. Une fois qu’ il aura douze millions de posts, commentaires, vingt millions de photomatons en imper violet, il fera un CD, un DVD, ira voir des producteurs, des galleries, des éditeurs, en leur disant « je suis le seul artiste français, voici mon oeuvre gravée pour l’éternité ».
D’ailleurs, pas chien, le schtroupmf, il t’en fera parvenir un exemplaire amicalement dédicacé, car ça il sait presque faire. Et à Virginie. Et à Patrick Adam.
Donc, Marsu, please, ménage tes forces, le combat est loin d’être terminé.
Penses-y à ta prochaine Cordelle.
(blagues dans le coin, je crois qu’il va nous falloir aussi utiliser des messages codés si Les Boues Violettes persiste.)
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@ Marsupilami, @ Virginie, @ patrick Adam
Marsu, il faut que tu comprennes que Les Boues Violettes est en train de faire son GrandOeuvre. Une fois qu’ il aura douze millions de posts, commentaires, vingt millions de photomatons en imper violet, il fera un CD, un DVD, ira voir des producteurs, des galleries, des éditeurs, en leur disant « je suis le seul artiste français, voici mon oeuvre gravée pour l’éternité ».
D’ailleurs, pas chien, le schtroupmf, il t’en fera parvenir un exemplaire amicalement dédicacé, car ça il sait presque faire. Et à Virginie. Et à Patrick Adam.
Donc, Marsu, please, ménage tes forces, le combat est loin d’être terminé.
Penses-y à ta prochaine Cordelle.
(blagues dans le coin, je crois qu’il va nous falloir aussi utiliser des messages codés si Les Boues Violettes persiste.)
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@ Ohlala
T’en fais pas, je ne perds pas mon temps à répondre à tous les posts de Dhimmi-hi-han à l’ouste. Je profite juste de ce fil sur un artiste nul et raté mais prétentieux - donc ad hoc - pour troller bêtement en faisant des jeux de mots à la noix à propos du vomi bleuâtre.
Question artistes contemporains (et non comptant-pour-un comme D.W.), je préfère nettement Zende, par exemple, ou mon ami Yan Pei Ming plutôt que les barbouillages pipole du troller-en-chef d’Agoravox.
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La couleur, la vache... Plus j’y pense, plus ça me rappelle le chocolat Suchard, cette photo au juste au dessus. Surtout quand on en avait trop mangé. C’est vite écoeurant cette saloperie. Beurk.
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C est la masse chaque plus importante des agoravoxiens qui en ont marre de voir dégouliner sur tous les fils un vieux prétentieux mégalo-mytho-parano-usurpateur avec sa tronche de labrador à poils longs et habillé comme un schtoumph. Cherche toi un boulot demian, tu verras ça occupe bien les journées.
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Dhimmi-hin-han à l’ouste, on peut pas le voir en peinture, mais faut sans cesse se fader sa photo andyvérolienne. C’est de l’art content pour un (lui-m’aime).
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@ Dhimmi-hi-han à l’ouste
Tes propos fumeux ne font jamais un tabac. Il faudrait qu’on te filtre pour que tu cesses de nous rouler.
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OH, Choking !
mais je crois rêver, l espèce de schtroumph à tête de labrador à poils long s intéresse à mon sexe, rien que ça ! ne phantasme pas plus petit gnome, il n y a rien pour toi ici.
et puisqu on en est aux indiscrétions, dis moi avec ta tête de momie mosie, ta coupe de madonne des annèes 50, tes surcils épilés et ton tein poudré cadavérique, que peux tu bien faire toutes les nuits (après agora) pour gagner ta vie ?
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excellente réplique Marsupilami.
Ce doit être assez pénible pour vous d être suivi partout par un labrador habillé en schtroumph, en fait je le soupsonne d être très attiré par les animaux à longue queue.
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@Ohlala, @Virginie, @Marsu
Bravo !! Vos scud anti-Schtroumpf-Suchard m’ont fait hurler de rire. Ca défoule, je vous le concède ! mais l’efficacité asymptotise le « 0 »... et oui le Schtroumpf-Suchard est un ar triste con temporain qui a poussé son art jusqu’à s’incarner en Schtroumpf Pour l’Art Moderne. Est-ce un moyen pour lui de protester, au travers de son art, contre cette forme d’agression moderne qu’est le SPAM (encore nommé rebut ou pourriel), nous ne le serons peut-être jamais... Pauvres cloportes que nous sommes, nous ne pouvons avoir d’interactions avec un SPAM ayant franchi l’horizon de la création. Ainsi, il ne sert à rien de lutter contre... on le classe automatiquement de préférence, pour ne pas perdre de temps, dans la boîte à SPAM. Par contre, il serait utile de demander à Agoravox de dépolluer tous les articles du SPAM celà rendrai le journal plus agréable à lire.
PS : Virginie ! vous n’êtes pas très sympa pour la race canine... malgré toutes les déjections que ça produit, un labrador est bien moins polluant que le Schtroumpf Suchard !!
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@ Ouach,
votre rire libérateur fait du bien sur ce fil. Vous remarquez combien Schtroumpfer un Such, non, museler un Schtroumpmf hargneux, pompe beaucoup d’énergie.
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une série d’affiche pour art contemporain, contemporaine et interessante, en ce moment sur : http://www.etapes.com/blog/?q=node/1017
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Avec votre article on touche le fond là.
On pourrait dire exactement la même chose de n’importe quelle affiche qui met en avant la représentation de l’artiste, de l’homme politique, etc.
Raynaud est un sacré bonhomme, un peu félé, voire carrément félé, qui a poussé à bout certaines de ses obsessions. Mais bon, vous vous en foutez complètement.
Que son travail ne vous intéresse pas, c’est ainsi. Je déteste pour ma part les us et coutûmes de l’art contemporain en France, mais pour autant, je ne préjuge pas sur la simple foi d’une affiche du travail d’un homme et de sa valeur.
Vous dénoncez le vide, et paradoxalement, vous contribuez à l’étendre. C’est exactement comme tous ces articles dénonçant la peopolisation du politique et dont l’unique effet est d’en accentuer la dérive.
Mais bon, vous avez pris du plaisir à écrire, vous vous êtes défoulés sur le dos d’un mec dont le destin suscite l’indifférence complète de 99% des gens (et encore.. 99,99% serait plus juste), c’est déjà ça. Vous n’avez donc pris aucun risque, et tant mieux pour vous. Mais je préfère quand vous publiez « construire la démocratie ».
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@ dana,
Bien dit, bien pensé, OK d’acc.
Et le vide aussi peut être intéressant.
(message mal placé excusez-moi dana)
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silence les cacas-neuneux on discute d’un article...
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excellent, je n’ai rien appris de Raynaud mais j’ai bien ri.
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à gem : moi non plus , mais moi aussi.
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Réplique de l’Affiche Rouge ?
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Paul Villach 6 octobre 2006 15:19
Je n’aurais pas osé le dire, même sI, à l’évidence, cette affiche, par intericonicité, joue de ce registre sans craindre l’indécence. Paul VILLACH
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Ou de l’horrible affiche bleuâtre du chtarbé paranoïaque ?
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Ouaf ! Amusez-vous à regarder les zeuvres de Raynaud-à-l’ouest. C’est aussi pire que les barbouillages pipole de Dhimmi-hi-han à l’ouste qui sait (peut-être un peu) dessiner mais certainement pas peindre et encore moins écrire et encore moins penser.
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Paul Villach 6 octobre 2006 17:49
Merci, Maître, pour vos lumières. Mon article porte sur une affiche, rien que sur une affiche ! Vos considérations sont hors-sujet, comme à propos de l’article que j’ai publié sur le livre de K. Montet-Toutain !
Ayant approché un peu l’information, au moins autant que vous, j’ose donner une interprétation de cette affiche.
Merci de rester dans le sujet que je traite : un artiste contemporain trahi par son affiche ! Si vous estimez que mon analyse de l’information livrée par cette affiche et elle seule est erronée, montrez-le moi. Je prendrai en compte vos arguments. Le reste est bavardage et argument d’autorité dont on a soupé ! Paul Villach
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Les bagages sont parfois remplis de vécu et d’intelligence et pas forcément de diplômes.... Seuls les êtres intelligents sont bardés de diplômes ? Vous nous prouvez le contraire ! ou bien vous êtes un menteur (aucun diplôme) et vous êtes donc un intelligent qui se cache... bien à vous.
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@ Dhimmi-hi-han à l’ouste
Ce qui est bien avec tes mots à toi, c’est que ce sont des pisse-tollés à l’eau de boudin. Et qu’on se demande quelle météorite a fait subitement disparaître tous tes diplôm-docus.
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golden 6 octobre 2006 18:25
Effectivement l’affiche ne donne pas trop envie de voir l’expo mais bon est ce qu’il faut toujours avoir envie pour faire quelque chose ? Nous sommes tellement habitués dans nos sociétés de consommation à ce que l’on nous donne « envie », des envies stéréotypées, de plus, que cela tient plus du gavage qu’autre chose. Pour ne pas mourir idiote, j’ai été voir les oeuvres de Raynaud proposée si gentiment par Marsupilami( et sans aucune idée préconcues de sa part, on voit déjà l’ouverture d’esprit du lecteur de Pif Gadget.) et je trouve que cela interressant , je vais donc me renseigner plus avant sur cet artiste. Pour l’instant, je suis assez calée jusqu’au impressionnistes mais aprés c’est un peu le flou artistique quant à l’art contemporain..mais je persiste ! Je trouve étonnantes et assez bas de gamme les critiques envers Demian. Elles me paraissent disproportionnées avec son discours et ses détracteurs tapent réellement en dessous de la ceinture. Ils sont confondants de mesquineries, et de stupidité. L’anomymat permet beaucoup de choses mais elle ne masque pas la bétise et la vacuité. Dommage que ce genre d’article ne débouche pas sur un réel débat et tourne au pipi caca Tronche de stroumph ? Les maternelles sont en avance cet année..ils savent déjà écrire.
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Alors celle là c’est la meilleure ! Lisez mon 1er post en haut de pge, comparez avec la prose de l’électron survitaminé violet.
Voici ce qu’il m’adresse aujourd’hui dans d’autres fils.
« Ohlala, taisez vous »
« Ohlala est un raciste xénophobe et islamophage »
Plus naïve que vous, on meurt.
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@ golden (comme les pots de fleurs de Raynaud) :
...et ce n’est pas Pif Gadget (haricots sauteurs), c’est Spirou. Rien à voir.
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Mais encore une fois où est le problème ?
C’est l’affiche qui vous énerve ? pfff...Mais faut pas se mettre dans ces états pour si peu. En ouvrant le sujet, ja me suis dit « Tiens un film de Clint Eastwood ». Puis non, c’est Raynaud. Malaise -je répète, voir haut du fil- vous endossez un costume de « profane ». Qu’est-ce que ça veut dire ?
Allez au Louvre, Alte Pinacothek, British, n’importe quel grand musée fera l’affaire. Envisagez Tout, les Egyptiens, Jérôme Bosch, Angkor Vat, faudra aller aussi à Guimet, vite, l’Ecole de Fontainebleau, tout, Rubens, Picasso.... : Vous n’accèderai qu’ à la surface de l’oeuvre. Vous devrez vous intéresser de près à l’Histoire pour accéder à une connaissance équivalente de ce que les contemporains de l’oeuvre y voyaient. Et en cela vous serez forcément profane. Saurez-vous reconnaître les signes -codés pour nous, clairs à l’époque- dont l’artiste, allez disons Holbein, par ex. truffais le portrait d’un commenditaire ? Les couleurs ont un sens, positions des mains, éléments rajoutés en décor, etc. Non, vous êtes profane. Moi aussi (à peine moins que vous). Faisant l’Ecole du Louvre, vous le serez moins. Que veut dire le geste de Gabrielle d’Estrée pinçant la pointe du sein de sa soeur ? Homosexualité ? J’en sait rien. On a perdu le sens de beaucoup de choses qui n’ont plus cours. Quoique... ;=)))
Bon, Raynaud, maintenant.
Pas ma tasse de thé. Il semblerait neurasthénique, ou je ne sais, de naissance. Pour comprendre, voir sa maison carrelée blanc (années fin 70 si je ne m’abuse, pas vérifié). En fait un tombeau. Aucune trace de vie. Rien pour y passer qqs heures. Ses pots de fleurs (80-90’s) rouges, dorés, etc...dont un devant Beaubourg. Donc, cette affiche est RACCORD avec le personnage et je mets ma main au feu qu’il en a réglé le moindre détail, maniaque comme il est. Jusqu’au boutiste de la névrose obsessionnelle. Chez beaucoup d’artistes contemporains, ila mise en scène est primordiale. Ca sert souvent à cacher le manque de talent, je vous l’accorde. Mais les english Gilbert & Georges, vous les trouvez drôles, en Dupont et Dupond ? Et ce clown de Jeff Koons qui se marie avec la Cicciolina, et fait cent sculptures plus qu’hyperréalistes d’eux mêmes en train de forniquer. Mais je vous parle de choses muséifiées. Et de la collect Arnault, ou Pinault, je les confonds, celui qui est à Venise, là, c’est le grand pote à Jeff Koons.
Alors vous savez, s’offusquer pour une affiche où j’ai vu rapidement Clint Eastwood...
Personnellement, j’aime trop la vie, por m’intéresser à Raynaud.
Mais, et j’arrêterai ici, sinon je vais faire lourd, je ne vois pas ce qui vous met en fureur dans cette affiche au point d’en faire un papier.
Quand je me sens profane sur un auteur, je le lis avant d’en parler.
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bien sûr, à vouloir être partout, difficile d’avoir un dialogue argumenté qui pourrait enrichir le débat. Quinze jours d’Arts déco rue Saint Guillaume, dites moi, ça vous place en orbite !
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Vous aimez trop la vie pour vous interesser a Raynaud, eh bien moi aussi...et je suis bien content que vous le disiez.
Pas de gnose artistique, de l’Art oui et tout court.... !!!
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il y a des immortalités dont on se passerait....
Raynaud est une pâle copie d’artistes us....qui sont passés avant lui.
Ce que je trouve fou c’est le l’affirmation que (lorsque quelqu’un n’aime pas l’art contemporain), l’esthète de passage lui dit :« Vous n’aimez pas car vous ne comprenez pas, attendez, je vais vous expliquer, ensuite vous aimerez l’art contemporain ».
Ainsi, nous passons de l’émotion à l’explication qui sert de justification à la production artistique actuelle, une gnose.
« Quoi de neuf ? Velasquez !! », nous sommes loin de la rumeur publique qui menait le talent chez le prince.
Devant les avancées de la science, des modes de pensées, l’artiste est de plus en plus esseulé surtout s’il ne parvient pas à embrasser tout. La production de masse opère un « switch » et ce « clips » veut que l’artiste parodie les objets multiples et mme qu’il se mette à penser production de masse. Mais parfois, cette copie redondante du marché des objets superfétatoires sont comme un étouffoir des vraies sensibilités.
Je me souviens de ces critiques d’art qui plaignaient les jeunes talents des écoles d’art qui recevaient comme formation plus un cours de marketing du marché de l’art qu’un éveil à la sensibilité....
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dites dont, vous arrangez tout à votre sauce vous.
Gnose , quoi gnose ? J’ai tenté d’expliquer que l’affiche , au contraire du titre ne trahissait pas l’auteur. A mon avis.
Et je n’aime pas l’attitude de l’auteur qui fait un papier sur une affiche d’expo sans aller voir ou rendre compte de l’expo.
Et votre exemple de Velasquez et du prince, il me semblait qu’ évoquant celui de Jeff Koons / Arnault-Pineau, montrait que peu de choses avait changé.
Mais j’ai dû mal m’exprimer.
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Non Antoine, c’est fini ça. Si tu ne veux pas aimer l’art contemporain, on ne te donnera pas d’explications. débrouille-toi.
Ohlala, rien ne nous dit que l’auteur n’a pas vu l’expo. Simplement, il ne voulait apparemment pas en parler dans cet article. cordialement
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@ohlala (IP:xxx.x8.124.230) le 6 octobre 2006 à 22H18
Je faisais allusion à ceci :
« Alors Monsieur Dali, quoi de neuf ? » Et Dali de répondre :« Vélasquez ! »
Du temps de Vélasquez, il était courant que les peintres exposent leur tableau ds la rue et sur les places publiques. Ainsi, c’est la rumeur publique qui permit à ce peintre de devenir un courtisan et un peintre reconnu.
Ce que je veux dire, c’est que l’art passe aujourd’hui par une sorte de « gnose » que seuls des soi-disant initiés sont seuls à partager avec quelques chevaliers de l’industrie qui font fonctionner le marché à coup de fondations et de luttes de prestige. (Ce n’est pas nouveau mais les modalités ont changé).
Je ne vous mets pas en cause Monsieur Ohlala. Une afiche n’est pas une exposition, en effet. L’affiche est ds le style Raynaud, sans aucun doute et cet artiste m’a tjrs semblé être « dans une destruction douce », dans une « intimidation clinique ».
L’affiche est assez proche de l’image que Raynaud donne de lui-mme et de son travail. Par contre, la réinterprétation graphique du passant qui affuble d’une moustache ou d’un cache-oeil borgne le visage de l’artiste montre que la provocation porte ses fruits.
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@ohlala (IP :xxx.x8.124.230) le 6 octobre 2006 à 22H18
Koons est un curieux pénomène.
C’est de l’art marketing.
Koons dit aimer illustrer les archétypes. Bien, mais de quelle manière ? Pour moi, c’est un artiste kitsch et comme une grande partie de l’art contemporain. Il y a du manièrisme sauce parc Walt Disney. D’ailleurs, ce que j’écris lui ferait peut être plaisir.
Mais, je n’ai vu aucun archétype ds ses productions, plutot des compilations exacerbées et lissées de prédécesseurs plus ardus à comprendre.
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@ (IP:xxx.x22.24.239
bonjour (!), et merci de votre remarque fort à propos.. Vous avez raison, sur les 2 points. je me suis laissé embarquer à force de défendre l’art contemporain .
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@ Antoine Diederick,
bonjour, concernant :
> le sponsoring (« capitaines d’industrie »), les donateurs et commenditaires des oeuvres d’art ont toujours été dans l’histoire : l’Eglise, les papes , les couvents, les nobles et seigneurs, les Rois. Les élites avaient déjà besoin d’officialiser leur pouvoir et de flatter leur ego autrement que par la puissance politique, ou traduire celle-ci. Pas sûr qu’ils comprenaient toujours ces artistes qu’ils entretenaient : La statue de Louis XIV devant la Pyramide du Louvre a été commanditée par celui-ci, puis immédiatement refusée.
> Raynaud / provoc-récupération : possible. En ce sens, l’auteur de l’article a peut-être raison.
> Raynaud lui-même, terrain miné, je n’ose trop m’avancer là-dessus. Je crois que ce type est gravement enfermé dans lui-même.
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@ Antoine Diederick
art contemporain, marketing, Walt Disney, oui, bien sûr, les Bambis en cristal de Jeff Koons, on prend ça comme on veut, comme sa cicciolina (en cristal, en céramique, etc.) la dérision et le reflet de la société actuelle, marchande. On n’en est + au portrait officiel pour asseoir son pouvoir. Vous imaginez Pinault portraituré comme la Reine d’Angleterre ? Ridicule. D’autres part sans sponsoring par des groupes industriels, pas d’expo. Voyez Beaubourg, Grand Palais, tous dans le monde. On est dans un monde moderne.
Antoine, j’ai essayé de vous répondre au sujet du roman, il y a quelques jours, mercr. je crois. Ca va dans le même sens. C’est ici : par ohlala (IP:xxx.x8.124.230) le 5 octobre 2006 à 15H20 @ Antoine Diederick
(Il faut porter au crédit d’Agoravox,)...
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aïe aïe, nul, j’oublie de signer mes posts, c’est ohlala qui fait ces dernières remarques à (IP:xxx.x22.24.239 et à Antoine Diederick), excusez-moi.
ohlala
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@ Ohlala
En fait la modernité se finit en 1945.
D’ou l’introduction du mot ’contemporain’ pour définir les manifestations artistiques d’aujourd’hui.
Certains disent que nous sommes depuis 1945 ds la société dite de communication. Ce qui est donc contemporain serait-il communication uniquement ? A mon avis, il y a un débat ici non encore entamé et mon hypothèse c’est le « téléscopage » entre deux concepts de définition.
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les grands artistes se sont plus préoccupés de ce qui les agite que de ce qui agite le monde.
En cela vous diriez donc que l’artiste est agit plus qu’il n’agit ?
Il faut donc qu’il soient agités ds le bon sens
Les grands artistes aussi ont aussi été préoccupés des ’processus’ qui traversent leur personne et leur travail, leur époque, ils n’ont pas évité l’auto-contemplation douloureuse ou l’introspection pénible.
Raynaud est peut-être de ceux là, mais cela ne veut pas dire que le produit de cette prise de conscience soit de l’art
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@ Antoine Diederick,
(je ne sais pas où vous vous situez géographiquement, peu importe, moi c’est à Paris et ce soir il y a la « Nuit Blanche » : allons jeter un oeil, voir ce que ces artistes nouveaux nous mitonnent. Je vous cite :
"les grands artistes se sont plus préoccupés de ce qui les agite que de ce qui agite le monde.
En cela vous diriez donc que l’artiste est agit plus qu’il n’agit ?"
Alors là, vous arrivez à un stade d’interrogation où je vais vous laisser seul, parce-que je ne me sens pas capable de répondre. Mais :
> comment dans l’oeuvre de... Rembrandt par ex., placez-vous « ce qui l’ agite » et ce qui « agite le monde » ?
> Où et comment, en art, placer ce qui agite le monde ? étant convenu que ce qui agite l’artiste est OK pour lui, ce qui reste à démontrer. Les réponses comme « Guernica » ne sont pas valables ici. Mais « Le déjeuner sur l’herbe » a fait un foin terrible à l’époque. S’en rappeler.
On voit qu’il est impossible de répondre, ou par autant de réponses que d’artistes. « Agir », « être agit(é) ».
Dans un de vos posts précédents (hier), vous insinuiez que ce que fait Raynaud a été fait aux USA avant lui. Je ne crois pas. Je pense que vous confondez :
> le Pop-art (Robert Indiana a fait des signaux routiers, mais comme un signe de société Pop, de consommation), rien à voir avec les sens interdits de Raynaud -connotations froid / interdit-
> le minimalisme (Donald Judd, Lewis, etc..) rien à voir avec R. démarche personnelle introspective.
d’avance pardonnez le côté « je sais tout » (pfff...) de ces post. Mais vos questions...difficile de répondre en 4 lignes. Trop pointu pour moi.
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At Ohlala
C’est vrai qu’il faudrait que je développe mais ce serait aller trop loin ici. Cela m’imposerait aussi d’aller faire un tour en arrière pour rechercher les précurseurs américains de Raynaud.
Ensuite, il faudrait parler aussi des nouveaux réalistes...
etc etc...
Quel est l’avenir de l’art ?
Voici une question à laquelle le plasticien de l’art ici présent Demian West pourrait tenter de répondre en oubliant un peu son aversion ou son idéal confondant de ’libertaire artiste’, comme une bohême enchantée et enchantante (comme les artistes communistes) et qui lui fait dire qu’un soi disant raciste ne peut apprécier l’art. Göring en est le contre exemple. Pour donner un exemple trivial.Rien n’est simple.
Bref Demian, l’art n’est pas le rempart de la Démocratie.
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@Ohlala
Malheureusement, je ne suis pas à Paris.
Bonne flanerie artistique ds « Paris Nuit blanche ».
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Comme l’a très bien dit Golden, ce qui doit énerver l’auteur dans cette affiche, c’est qu’elle ne cherche pas à le séduire.
On n’est plus à la télévision. Chacun doit faire l’effort de comprendre l’art contemporain maintenant. Celui-ci ne s’abaisse plus. Il est là. Tant pis pour ceux qui ricanent.
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Bravo. Enfin un commentaire clair et succinct (pas comme moi) qui va éclairer. Merci.
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... et j’ajouterai que l’auteur n’a pas vu que Raynaud, qui voulait être le plus extrême possible, a volontairement pris sur son affiche les couleurs noire, rouge, blanche (et peut-être la typo) du NAZISME.
C’est pourquoi Graphyboy a encore une fois de plus tort en pensant que cette affiche est faite à l’emporte pièce : Elle est parfaitement réfléchie.
Il y a donc plus de vérité dans l’attitude de « certains profanes » qui ont « joyeusement mis des moustaches, des canines de vampire ou un bandeau de borgne à ce portrait sinistre » que dans cet article lui-même. En le caricaturant de la sorte, ils ont vraiment compris Raynaud !
Merci à l’auteur de nous avoir parlé de Raynaud. J’aime Raynaud.
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... Evidemment Raynaud n’est pas Nazi. Son choix de couleur est une posture de provocation pour nous faire réagir.
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@ Demian
Quel « melting pot » et embrouillamini, faites-vous.
L’art est gratuit, en ce sens qu’aucun artiste n’est attendu mme pas sur le quai d’une gare. Les implications de l’art ne sont pas du mme valeur que celle de la tolérance.
Il y a eu de grands artistes intolérants.
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@Demian
Bizarre que vous défendiez l’art contemporain alors qu’il semble que votre style est très classique et traditionnel.
Les artistes actuels « jouent » bcp sur les concepts, les communications de second niveau comme par exemple : une voiture en féraille ds le hall d’un musée veut dire expression d’hmanité ; il faut comprendre que l’objet manufacturé et de consommation de masse détruit ou réduit à rien nous rendrait à notre nature humaine, par exemple...
Surtout si l’objet de consommation porte une charge symbolique et sociétale forte.
Eh, ben dis donc, nous sommes loin du vernaculaire des Nabis.
Pour réfléchir à l’affiche et au propos de Demain voici un lien concernant l’affiche de propagande (l’affiche de l’expo Raynaud a ce côté propagandiste d’un temps passé)
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il y a des termes intéressants :
signifié-signifiant
polysémie etc....
Enlevez le contexte nazi et appliquez le méthode descriptive de l’article à l’art contemporain et voilà....
Le tour est joué, n’est -i l- pas ?
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vernaculaire et vermiculaire aussi ...(les Nabis).
L’art contemporain n’est plus l’organisation de l’espace.
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et....l’art contemporain est la réduction idéologique de notre époque...il n’est plus formel, comme ds les arts décoratifs.
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...et il est aussi une provocation académique car idéologique.
C’est une question, une interrogation, une siggestion que je fais ici.
Bon we à tous.
@Ohlala, je vous ai lu...merci de m’avoir répondu.
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La vous rejoignez ce qui dit Monsieur Ayache sur l’hypermonde....et le principe d’anomie et en mme temps que le manque de définition ds lequel nous baignons est la polysémie dont vous venez de faire l’illustration en écrivant que les catégories se mêlent. Et vous êtes donc bien de ce monde
encore que le produit de votre art n’en est peut-être pas le reflet (mais là je n’en sais rien car je ne connais pas votre travail).
J’ai l’impression que vous faites de l’art dit « cultivé » ce qui n’est pas un jugement de valeur mais une proposition de classement. Cela n’a rien de péjoratif comme ceux qui éreintent un peintre parce qu’il serait anecdotique.
Cela me fait penser à l’instant à ce que nous nommons parfois « la nécessité intérieure » pour l’artiste, ceci est un autre aspect de la création artistique.
Demian, considérez mes modestes réflexions comme des réflexions uniquement, non comme des ukazes.
Le plus simple pour aborder un artiste et son oeuvre est de poser — me semble-t-il — la question des intentions de l’artiste, c’est un bonne , simple approche.
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bon mon post est allé se caler plus haut mais il venait ici à la suite de celui de Démiurge West
@West
les grands artistes se sont plus préoccupés de ce qui les agite que de ce qui agite le monde.
En cela vous diriez donc que l’artiste est agit plus qu’il n’agit ?
Il faut donc qu’il soient agités ds le bon sens
Les grands artistes aussi ont aussi été préoccupés des ’processus’ qui traversent leur personne et leur travail, leur époque, ils n’ont pas évité l’auto-contemplation douloureuse ou l’introspection pénible.
Raynaud est peut-être de ceux là, mais cela ne veut pas dire que le produit de cette prise de conscience soit de l’art
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@ West
On remarque le désastre culturel mis en non-oeuvre par le non-enseignement de l’art au lycée : dans la France qui était jadis la capitale mondiale des arts. A mettre en parallèle avec le non-enseignement de l’histoire des religions qui mène aux mêmes malentendus idiots, mais avec les musulmans aujourd’hui.
Quand la laïcité devient l’inculture des incivilités jusqu’à l’intégrisme laïque : Contre l’art et tous systèmes de pensée qu’on méconnaîtrait.
Je vous cite ici...
Faire le lien entre Paris capitale du monde artistique et les manques de l’enseignement, me parait spécieux.
Par contre, je suis d’accord de penser avec vous qu’il revient aux écoles de sensibiliser les jeunes gens aux faits artistiques et religieux en ceci qu’il font partie de notre monde. La laïcité ne contraint pas à eviter les sujets de l’art et la réligion, elle est une garantie de pluralisme et de neutralité.
En revanche, nous pouvons regretter qu’en effet il y a peu d’heures consacrées à l’éveil artistique et à l’histoire des pratiques spirituelles, ces deux themes font partie des connaissances.
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@ Demian
Justement si : l’art est une sécrétion de l’artiste.
Vous me faites sourire, je sais que nous sommes tous terriblement « glandulaires » mais s’il fallait parler comme un alchimiste, je ne crois pas que l’art soit fait de la rosée du petit matin et que nous y roulerions la toile comme une peau
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At Demian,
Paul Villach ne me semble pas dénigrer l’artiste mais s’en prendre au snobisme qui entoure l’art.
Quant à l’affiche, elle est polysémique et redondante.
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...mais dis donc, c’est que t’es presque bon par moment(s ?), toi.
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Merci de me classer parmi les plus illustres, Picasso est vraiment un peintre en batiment
Bon we Demian.
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Encore une remarque pour Demian.
L’art français est souvent appolinien. Le tour de passe-passe de Raynaud est de faire de l’appolinien et de le ré-actualiser via le mode de communication contemporain.
Bref, une thématique de nos jours mis en scène, avec un résultat Matissien (surtout le Matisse de fin de vie).
Picasso est un dionysiaque qui agit comme le dieu pan.
D’ou la fascination de Picasso pour Matisse qui était son ainé.
Ok, il y aurait encore à dire...
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ohhhhh oui, c’est vrai yé corrigé per favor...merci
« appaulinien »
A force de lire sur le web des sites mal rédigés avec bourrage de fôtes d’autograf la langue se trouve amoindrie.
Essai sur Google :
Nous trouvons :
Il voit dans la musique une sorte de code permettant d’accèder à ce stade métaphysique de la rencontre de l’appolinien et du dionysiaque. ...
Littérature Car je ne peux m’expliquer l’Etat dorique que comme un camp de guerre permanent de l’appolinien ; c’est seulement en s’opposant continuellement à la nature ...
et encore
Le beau jeune homme efféminé, ou : L’androgyne, modèle de beauté ... L’hermaphrodite a signé la puissance d’Athènes en consacrant le modèle appolinien en opposition à la vision dionysiaque. Et si l’androgyne représentait la ... cat.inist.fr/ ?aModele=afficheN&cpsidt=2453052 - Pages similaires
et aussi :
Forums de sens-de-la-vie.com Avez-vous essayé un peu le jeûne appolinien hormis l’orgie dyonisaque ? http://www.sens-de-la-vie.com/ · http://www.salvation-of-humans.com/ ... www.sens-de-la-vie.com/forums/viewtopic.php ?topic=4585&forum=13&a_p=1 - 79k -
etc etc etc....
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Dans le fond, apaulinien est ce qui appartient à Paul comme sophisme appartient à Sophie.
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appeau linéaire pour les oiseaux , Apollinaire pour les Guillaume ,
Cordialement
Rocla
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Dernier commentaire pour moi :
Il y a 4 questions à mon sens pour aller plus avant ds le désir d’aborder la création artistique contemporaine.
1) « Le style, c’est l’homme ». C’est à dire cette production artistique colle-t-elle avec l’auteur de cette production ?
2) L’artiste et son travail sont -ils sincères ?
3) L’homme artiste est-il authentique ?
4)Ai-je le recul nécessaire (savoir faire personnel-la distanciation que le facteur temps donne pour juger) pour aborder cet artiste ?
A partir de là si ces 4 critères sont donnés comme positifs, je m’autorise à m’interesser à un artiste
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Armand est comme un homme qui fait une liste des qualités que doit avoir une femme pour savoir s’il doit l’épouser. Pauvre Armand.
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Ben justement Armand, parlons-en...il vient de mourir.
Voilà un bon exemple d’art anthropologique...
Accumulation, vide-plein, bouilli-cuit, dur-mou (espèce de petit vicieux, je te vois venir...), etc.....
Structuré-destructuré....etc
L’art des antinomies magnifiées en objets artistiques et en écus sonnants et trébuchants....
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Oups pardon je parlais d’Antoine bien sûr. Il faut que j’arrête le champagne moi, puis la cigarette. Désolé.
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La femme n’est pas le destin de l’homme, cher inconnu....
Et malgré nos songes, nous n’epousons point celle qui a toutes les qualités mais celle que notre karma nous imposera.
Le mariage et l’amour ne sont point fait de bonheur. Il se fait que cela se sait et pourtant comme la vie nous le vivons.
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les guillemets oui...la preuve « »« »« »
mais plus l’italique italien !
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en fait que vouliez-vous dire....à mon sujet...en aparté :« Je suis curieux »...
Vite, vite, livrez - moi votre complainte !!!
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Liberté sans frontière ?
par demian west (IP:xxx.x03.147.211) le 5 octobre 2006 à 14H41
Cher Gérard,
Vous savez que je vous comprends, car vous êtes touché par l’idéal d’une pensée occidentale. Mais, je pense qu’elle atteint sa limite pour des raisons d’urgence économique : car c’est tout le Tiers-Monde qui est en train, au jour la journée, de déferler sur l’occident comme le règne des rois de l’Orient.
Et c’est maintenant.
Comme l’espacement de l’internet : ça se fait si vite que ce sera là à notre porte, le l’endemain du jour qu’on ne l’attendait pas.
Toutes ces provocations que l’occident lâche comme pour tester sa liberté d’expression, ne font qu’enfoncer sa porte et de l’intérieur même.
Il y a du double lien dans tout ça.
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plus moyen de mettre des guillemets ni de mettre en italique sur Avox, pourant très utile.
Webmestre Avox faut faire kekechôse. SVPµ
Cela gagne en clarté de respecter la casse.
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pourtant....
Sweet dreams men ! The future is bright !
Morgen stond, goud in the mond !
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Les cassesociaux y en a plein les fils, à vo’t bon coeur les agoraphiles !
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ibraluz 9 octobre 2006 15:37
Je ne résiste pas, Demian et consorts, à vous livrer ce petit xième degré, à distiller, probablement...
C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. Je ne sais le motif : toujours est-il qu’ls se disputèrent et que l’un gifla l’autre.
Ce dernier, endolori mais résolument muet, se baissa et écrivit sur le sable :« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a filé une sacrée baffe ». Ils continuèrent à marcher en silence jusqu’une oasis où ils décidèrent de se baigner, histoire, sans doute, de se rafraîchir les idées. Or celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. A peine remis de ses émotions, celui-là entreprit de graver sur une pierre :« Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a sauvé la vie ».
« Tu écris beaucoup ces temps-ci », gouailla son collègue, « là sur le sable, ici dans la pierre. Et demain ? »
L’autre répondit : « les vents du pardon », répondit l’autre, « effacent facilement la blessure inscrite sur le sable. Mais les joies méritent une toute autre mémoire... »
Salut et bonne journée !
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à ibraluz :
L’homme oriente sa voile, appuie sur le gouvernail, avançant contre le vent par la force même du vent. Alain
aux lecteurs de charlie hebdo
Qui sème le vent court après son chapeau. Professeur Choron
à rocla,dw et autres trolls
être dans le vent : une ambition de feuille morte... Gustave Thibon
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Je pense que l’auteur de cet article facile et baclé, je dis bien baclé aurai du lire la profession de foie de Jean-Pierre Raynaud à l’entrée de l’exposition. Celui-ci expliquait parfaitement en toute humilité le pourquoi de ce titre et le choix du visuel. Mais malheureuusement, comme d’habitude, les loups se jettent sur la proie sans comprendre. Votre inculture Mr Paul Villach, m’attriste, le proverbe qui dit que le doigt montre le soleil et l’imbécile regarde le doigt, s’applique bien à vous. Raynaud vous montre que vous le vouliez ou non « son soleil » et vous pauvre homme vous ne regarder que son doigt. Qu’elle tristesse de vouloir écrire en faisant de l’esprit alors que ce n’est que du vent. Montaigne disait « quand on coure après l’esprit on attrape la sottise ». Vous venez de critiquer l’une des plus belles et des plus rares affiches de ce début de siècle, il est vrai qu’elle n’est pas faite pour plaire, elle relate un état d’esprit, un art conceptuel, autre chose qu’une banale beauté évidente,faite pour plaire à des adorateurs de la Star ac ou autre. Lisez le cartalogue, la préface de Raynaud et vous comprendrez les énormités que vous venez d’écrire. Voila une affiche intelligente qui retrace bien le discourt d’un artiste internationale, du niveau de Klein, fontana ou autre. De son vivant, Klein à eu le droit au même genre de discourt que vous tenez actuellement. Heureusement l’histoire vous oubliera, mais pas Raynaud.