mercredi 3 juin 2015 - par Jean J. MOUROT

Les revanchards de l’OAS

Plus de 50 ans après les accords d’Evian qui devaient mettre fin à la Guerre d’Algérie, les amis des saboteurs anti-républicains de l’OAS relèvent la tête en surfant sur la vague bleu-marine.

Il y a d’abord eu le refus de commémoration de la signature des accords d’Evian mettant fin à la guerre d'Algérie qui a conduit Chirac à fixer au 5 décembre « l’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie », jour de l’inauguration à cet effet d’une triple stèle parisienne sur le Quai Branly où une plaque stipule que sont associés à cet hommage « les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian », victimes du FLN et de l’OAS confondues.
D’ailleurs un peu partout dans le sud de la France qui a accueilli bon nombre de rapatriés d’Afrique du Nord, sont apparues des plaques ou des monuments à la mémoire de ceux qui s’opposèrent, parfois par les armes, au gouvernement de la République, après mais aussi avant le 19 mars 1962. Il y aurait, selon l’ancien appelé Henri Pouillot « au moins 87 stèles et rues en France métropolitaine qui glorifient l’Algérie française et rendent hommage à la mémoire des membres de l’OAS dont certains ont été exécutés par la justice française »
(http://micheldandelot1.eklablog.fr/le-colloque-du-12-mai-resurgence-de-la-nostalgie-de-l-algerie-francais-a117650424)
On peut penser ce que l’on veut de la politique algérienne du Gl de Gaulle ; elle fut approuvée par une énorme majorité des Français. Ceux qu’on appelait « les Pieds-Noirs » en ont fait les frais mais en bonne partie par leur faute et par leur refus d’accorder aux populations dites « musulmanes » (9 millions contre 1 million de souche européenne) les droits qu’ils revendiquaient pacifiquement depuis des décennies. Leur refus d’une « Algérie algérienne » dans laquelle ils auraient pu avoir leur place comme récemment les noirs dans l’Afrique du Sud délivrée de l’ « apartheid » et leur soutien à la criminelle Organisation Armée Secrète (OAS) ont conduit aux drames qu’on a connus après le « cessez-le-feu ». Les inexcusables exactions du FLN pendant la guerre ont trouvé leur justification dans celles de certains éléments de l’armée française. Les massacres de civils d’origine européenne et de harkis d’après le cessez-le-feu ont trouvé la leur dans ceux de l’OAS. Je rappelle que cette organisation fit exploser des bombes jusqu’en métropole, comme celle qui visait Malraux et rendit partiellement aveugle la petite Delphine Renard, âgée de 4 ans 1/2, et tenta d’assassiner le président de la République au Petit Clamart.

En Algérie, forte du soutien au moins tacite de la population, cette organisation factieuse n’a eu de cesse que d’exécuter au hasard ou de façon ciblée, à partir de février 1961, des musulmans ou des Pieds-noirs libéraux, comme l’écrivain kabyle Mouloud Ferraoun, inspecteur des centres sociaux (créés à l’initiative de Germaine Tillon), avec cinq de ses collègues, dont l'inspecteur d'académie Max Marchand.(http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/oas-desespoir-enfer.html). Offensive qui s’est terminée le 20 mars par cet ultimatum du secteur Orléans-Marine aux soldats français présents en Algérie : «  48 heures de réflexion sont laissées aux officiers, sous-officiers et soldats qui, à partir du jeudi 22 Mars 1962, à 0 heure, seront considérés comme des troupes au service d’un gouvernement étranger.  » avec pour conséquence l’assassinat de sept appelés le 23 mars, après les 24 morts civils musulmans du 20 mars et les 18 gendarmes le 22 mars.

Le retour des Centurions ?
Aujourd’hui, les mêmes qui contestent la commémoration des Accords d’Evian, viennent de protester contre l’entrée au Panthéon de Jean Zay, coupable dans sa jeunesse d’un poème parodique contre le drapeau (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/flotte-petit-drapeau-167208) et s’en prennent au maire de l’île d’Aix qu’ils accusent « de soutenir un projet d’érection d’une stèle de 2 m de haut, glorifiant les leaders du FLN, emprisonnés au Fort Liédot de 1959 à 1961 » (Cercle algérianiste).
Ce à quoi le Maire répond :
 « Nous avons effectivement le projet d’évoquer cette période, de 1959 à 1961, lorsque les leaders du FLN étaient emprisonnés au fort Liédot. Quand l’histoire de l’île d’Aix, rejoint celle de France : Pendant trois ans, l’île retrouve son statut d’île forteresse avec près de 200 gardes mobiles chargés de la surveillance des lieux.
Au fort Liédot, comme nous avons pu le faire ailleurs et sur d’autres thèmes, je souhaite créer un lieu d’interprétation historique avec pour support la reconstitution d’une cellule et une évocation de la vie quotidienne des aixois durant cette période particulière.Mais en aucun cas, il n’a été question d’ériger une stèle au fort Liédot à la mémoire des leaders du FLN.
Ni hommage donc, ni condamnation non plus, mais restitution d’un fait historique, ce projet s’inscrit dans nos actions de valorisation de notre patrimoine 
 ».

Pour les nostalgiques de l’Algérie française coloniale, on peut honorer la mémoire d’officiers rebelles (comme le remarquable Hélie de Saint-Marc), les putschistes qui ont tenter d’assassiner le président (comme Bastien-Thierry) mais pas rappeler la présence de prisonniers célèbres capturés par un acte de piraterie internationale !
« C’est là tout le problème, dit l’historien Gilles Manceron, la nostalgie de l’Algérie française relève du fait que la colonisation n’a pas été suffisamment pensée comme étant contradictoire avec les principes républicains et démocratiques. » Avant et après l’indépendance de l’Algérie, « l’Etat français n’a pas un réel discours politique de déconstruction de l’idéologie coloniale. », a-t-il précisé.
 

La patriotisme prend parfois de drôles de couleurs...



18 réactions


  • César Castique César Castique 3 juin 2015 08:47


    Malheureusement, les Pieds Noirs n’ont pas compris, que les Algériens ne les considéreraient jamais comme des leurs. 

    Si l’indépendance de l’Algérie avait été différée, ils seraient quand même restés des *EUX* pour les de souche de là-bas. De Gaulle l’avait bien compris, qui disait à Alain Peyrefitte :

    «  Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »

    Maintenant, c’est en France que le problème s’est déplacé, et on ne voit pas pourquoi et comment, ce qui ne pouvait pas marcher en Algérie a des chances de se réaliser en France…


    • César Castique César Castique 3 juin 2015 09:41

      @César Castique

      Je dois préciser que la lucidité de De Gaulle n’excuse en rien la manière infâme avec laquelle il a traité les Français d’Algérie et les musulmans fidèles à la France.

  • Le p’tit Charles 3 juin 2015 08:56

    l’Algérie..Française...c’est un non sens...Pourquoi l’Algérie serait elle Française..au nom de quoi sinon du vol d’une terre Algérienne.. ?

    Les groupuscules qui refont l’histoire ne sont que des décérébrés en manque de reconnaissance..quand aux stèles pour la commémoration de « Glandus » mort pour leur connerie..ce n’est que la preuve de l’incompétence des politiciens à faire avancer le Chmilblic..alors ils retournent en arrière faute de pouvoir aller de l’avant.. !


  • César Castique César Castique 3 juin 2015 09:04

    « C’est là tout le problème, dit l’historien Gilles Manceron, la nostalgie de l’Algérie française relève du fait que la colonisation n’a pas été suffisamment pensée comme étant contradictoire avec les principes républicains et démocratiques »

     

    Principes démocratiques et républicains, ça dépend lesquels smiley

     

    Quand Jules Ferry (1885) et Léon Blum (1925) déclaraient respectivement :


    « ...il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit sur les races inférieures. (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »


    «  Nous avons trop l’amour de notre pays pour désavouer l’expansion de la pensée, de la civilisation françaises... Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie.  »


    … ils étaient conformes aux principes démocratiques et républicains de leur temps. Tout cela est donc très relatif, même si Manceron préfère l’oublier.


    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 3 juin 2015 20:00

      @César Castique

      Il est vrai que l’idéologie colonialiste se voulait généreuse à l’époque des Jules Ferry et Léon Blum. Ce qui n’empêcha pas les pacifications au fusil ou au canon en Indochine, en Afrique noire et en Afrique du Nord. Mai sles mentalités ont heureusement généralement changé !


    • César Castique César Castique 4 juin 2015 08:11

      @Jean J. MOUROT

      Il faut dire que les populations locales n’étaient pas très réceptives aux valeurs des Lumières et de la République. La France était tellement imbue de sa supériorité en la matière, qu’elle était incapable de comprendre qu’on puisse ne pas adhérer avec son enthousiasme à son projet de société.

      Dès lors, l’utilisation du fusil et du canon s’inscrivait dans le droit fil du « ...on le forcera d’être libre » de l’inepte Rousseau. Cette négation de l’autre, de sa culture et de son identité montrait déjà l’inanité de l’universalisme républicain. Mais la république, de Mélenchon au Front national, persévère dans cette voie sans issue. Il y aura, un jour, des révisions douloureuses qui s’imposeront d’elles-mêmes.

  • jef88 jef88 3 juin 2015 11:34

    Ceux qu’on appelait « les Pieds-Noirs » en ont fait les frais mais en bonne partie par leur faute et par leur refus d’accorder aux populations dites « musulmanes » (9 millions contre 1 million de souche européenne) les droits qu’ils revendiquaient pacifiquement depuis des décennies

    Tout est dit dans cette phrase !
    Jamais le guerre d’Algérie n’aurait eu lieu si les autochtones avaient bénéficié de l’égalité , symbole de notre république .
    Mais qui bénéficiait de cette inégalité ?
    Les GROS propriétaires et autres ! le petit peuple pied-noir s’est fait embarquer dans une histoire ou il n’avait rien à gagner .......


  • Garance 3 juin 2015 12:13

    « Les revanchards de l’OAS »


    Sont tous morts les revanchards : de qui qui cause Mourot ?

    De ceux qui dénoncent l’invasion voulue par Boumedienne via Giscard et son « regroupement familial » ?

    Mourot du Parti de ceux qui initièrent la colonisation de l’Algérie

    Mourot du Parti qui fut à l’origine de la répression algérienne avec Mitterand à sa tête qui fit décapiter 40 patriotes algériens

    Mourot qui en fait par cet article n’a qu’une cible : le F’Haine

    Mourot n’est pas crédible : 

    Mourot est en mission pour le RPS

    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 3 juin 2015 20:11

      @Garance
      Mourot a fait partie du PSU vers 1968. Il n’a depuis plus aucune attache partisane. Il n’a rien à voir avec les colonisateurs de l’Algérie, ni avec les socialistes de gouvernement. Il n’est en mission pour personne mais cela dépasse peut-être votre entendement !


  • juluch juluch 3 juin 2015 12:26

    Article interessant et bien construit.


    Merci pour le partage Mr Jean J Mourot

  • straine straine 3 juin 2015 13:08

    Devoir de mémoire :
    [.. Un jour un pêcheur s’en allait en mer pour tendre ses filets. Regardant devant lui il vit un homme près de se noyer. Il était vaillant et agile ; il bondit, saisit un grappin et le lance, mais par malchance il frappe l’autre en plein visage et lui plante un crochet dans l’œil. Il le tire dans son bateau, cesse de tendre ses filets, regagne la terre aussitôt, le fait porter dans sa maison, de son mieux le sert et le soigne jusqu’à ce qu’il soit rétabli.

     Plus tard, l’autre de s’aviser que perdre un œil est un grand dommage. « Ce vilain m’a éborgné et ne m’a pas dédommagé. Je vais contre lui porter plainte : il en aura mal et ennui. » Il s’en va donc se plaindre au maire qui lui fixe un jour pour l’affaire.

     Les deux parties, ce jour venu, comparaissent devant les juges. Celui qu’on avait éborgné parla le premier, c’était juste.

     « Seigneurs, dit-il, je porte plainte contre cet homme qui naguère me harponnant de son grappin m’a crevé l’œil : je suis lésé(2). Je veux qu’on m’en fasse justice ; c’est là tout ce que je demande et n’ai rien à dire de plus. »

     L’autre répond sans plus attendre :

     « Seigneurs, je lui ai crevé l’œil et je ne puis le contester ; mais je voudrais que vous sachiez comment la chose s’est passée : voyez si vous m’en donnez tort. Il était en danger de mort, allait se noyer dans la mer ; mais ne voulant pas qu’il périsse, vite, je lui portais secours. Je l’ai frappé de mon grappin, mais cela, c’était pour son bien : ainsi je lui sauvai la vie. Je ne sais que vous dire encore ; mais, pour Dieu, faites-moi justice. »

     Les juges demeuraient perplexes, hésitant à trancher l’affaire, quand un bouffon(3) qui était là leur dit : « Pourquoi hésitez-vous ? Celui qui parla le premier, qu’on le remette dans la mer, là où le grappin l’a frappé et s’il arrive à s’en tirer, l’autre devra l’indemniser. C’est une sentence équitable. »

     Alors, tous à la fois s’écrient : « Bien dit ! La cause est entendue. » Et le jugement fut rendu. Quant au plaignant, ayant appris qu’il serait remis dans la mer pour grelotter dans l’eau glacée, il estima qu’il ne saurait l’accepter pour tout l’or du monde. Aussi retira-t-il sa plainte ; et même beaucoup le blâmèrent(4).

     Aussi, je vous le dis tout franc : rendre service à un perfide(5), c’est là vraiment perdre son temps. Sauvez du gibet(6) un larron(7) qui vient de commettre un méfait, jamais il ne vous aimera et bien plus, il vous haïra. Jamais méchant ne saura gré à celui qui l’a obligé(8) : il s’en moque, oublie aussitôt et serait même disposé à lui nuire et à le léser s’il avait un jour le dessus. ..]
     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::


  • soi même 3 juin 2015 14:35

    Bof pèpère, depuis le départ de De Gaulle, il y en à plien de médiocre revanchart on fait la peau de la république , il y a ue Pompon, Giscard, Chirac, Mitteaurand , Sarkozy, Hollande et la ême chose avecc les Premier ministre, je croit le meilleurs dans le palmaréte c’est l’éxcit catallant avec le pied noir du bazard de l’hôte de ville ....


    • Goldored Goldored 3 juin 2015 19:54

      @soi même
      Vous écrivez dans quelle langue ?
      J’ai rien entravé à ce que vous avez écrit...


    • Auxi 4 juin 2015 00:45

      @Goldored

      Vous n’êtes pas le seul… Soi-Même est toujours illisible. Quant à savoir dans quelle langue il tente de s’exprimer, une seule chose est sûre : ce n’est pas du français !

  • Freiheit 3 juin 2015 16:02

    Il serait temps que les humanistes gauchos décident de la fermer au sujet de l’Algérie, cela nous fera des vacances. Les guignolos qui se posent là avec leur morale à 10 balles tournent obligatoirement leur petit coeur vers le « colonisé » arabl. Quant aux français nés dans ce pays, donc forcément « coupables » ne méritent que le mépris. Notre « engagé » politique ne peut se défaire des arguments bidons à la mode qui excusent parfaitement les salopris de leur parti pris. Exemple « Si nous n’étions pas intervenu en Lybie, il y aurait eu des centaines de milliers de morts à Misrata... » Cela ne mange pas de pain, et nul ne peut prouver le contraire. Donc la destruction de la Lybie et l’assassinat de Kadafi sont justifiés« . Autre exemple. C’est la répression terrible des forces de Bachar-El-Assad qui a provoquée la »radicalisation« des »manifestants« . Autre perle : ’C’est Bachar-Al-Assad qui a créé »ISIS« , donc Bachar est pire qu’ISIS, il demeure l’homme à abattre en priorité. Arguments de la même eau pour notre intervenant : »....le soutien à la criminelle Organisation Armée Secrète (OAS) ont conduit aux drames qu’on a connus après le « cessez-le-feu ».« Et d’un. »Les inexcusables exactions du FLN pendant la guerre ont trouvé leur justification dans celles de certains éléments de l’armée française. Les massacres de civils d’origine européenne et de harkis d’après le cessez-le-feu ont trouvé la leur dans ceux de l’OAS« . Et de deux. Point final. Les méchants d’un côté, les gentils de l’autre, qui furent certes très cruels, mais ne n’était pas de leur faute. Et de justifier allégrement les massacres des pieds-noirs par les pauvres »colonisés« qui ne faisaient que »se défendre". Effectivement, je ne vois pas avec un tel laxisme de la pensée au nom de quoi on condamnerait DAESH.


    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 3 juin 2015 20:34

      @Freiheit

      J’ai l’impression que les subtilités vous échappent. Vous me faites dire ce que je n’ai jamais dit. Je n’ai pas de mépris pour les Pieds-Noirs (dont certains d’ailleurs finirent victimes de l’OAS) même si je crois que la peur leur a fait souvent suivre de mauvais bergers. Je sais qu’il y avait des « petits blancs » moins bien lotis que certains bachaghas. Ayant servi 18 mois en Algérie en 1957-59,je n’excuse pas plus les atrocités du FLN que celle de certains éléments de l’armée française.
      Il n’y avait pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre, il y avait des bons et des méchants dans les deux camps. Mais comme l’avait dit de Gaulle, « l’Algérie de Papa (était) morte » ! Il n’y a pas à raviver de vieilles rancœurs.

      Cela dit, mon propos ne concerne en aucune façon la politique moyen-orientale actuelle de la France !


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