vendredi 29 décembre 2017 - par CLAIRVAUX

Les sources de l’antisémitisme contemporain

On s’imagine communément que l’antisémitisme est le seul apanage de l’extrême droite française, qu’il prend son essor avec l’affaire Dreyfus, culmine avec les violents pamphlets de Céline et se perpétue avec les dérapages contrôlés de Jean-Marie Le Pen.

Or, il n’en est rien. L’affaire Tariq Ramadan et le tweet du socialiste Gérard Filoche ont clairement montré qu’il existait un nouvel antisémitisme en France, un antisémitisme porté par la communauté musulmane et un autre par une gauche dévoyée.

L’antisémitisme musulman

Contrairement à ce qui a été allégué, l’antisémitisme au Maghreb n’a pas été importé par le colonisateur français. Des archives relatives aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles démontrent que le mépris et l’humiliation des Juifs étaient monnaie courante dans ces pays musulmans. Les juifs y étaient considérés comme des « chiens » ou, plus précisément, pour reprendre une appellation commune au Coran, des « singes » (sourate 2, verset 65 et sourate 7, verset 166).

L’écrivain algérien Boualem Sansal a aussi évoqué un antisémitisme qui plonge ses racines dans le Coran. Cet antisémitisme se rencontre en particulier dans les sourates médinoises, plutôt guerrières, et postérieures aux sourates mecquoises plus pacifiques. Après Médine, Mahomet a triomphé de ses ennemis.

Pour les musulmans, les juifs auraient trahi la parole de leurs prophètes, puis falsifié les Ecritures, tout comme les chrétiens, et constamment œuvré contre Mahomet. Les juifs sont considérés comme « les ennemis les plus acharnés des croyants » (sourate 5, verset 82).

Cet antisémitisme, lié à l’antichristianisme, trouve sa source dans la jalousie des origines, l’islam voulant détenir la primauté dans la révélation divine et accusant ses devanciers, les juifs et les chrétiens, d’usurpation.

Interrogé par l'AFP, le philosophe Abdennour Bidar souligne que "l'antisémitisme fait partie de préjugés communs dans la mentalité musulmane", avec des clichés "vieux comme le monde" qui prolifèrent sur "la misère morale et spirituelle dans laquelle grandissent trop de jeunes d'origine musulmane". 

Le déni de cette réalité a la vie dure dans une majeure partie de la société française, surtout à gauche, où les musulmans des quartiers populaires, immigrés issus des anciennes colonies françaises au Maghreb ou en Afrique subsaharienne, sont d'abord considérés comme des victimes des discriminations et du racisme. 

L’antisémitisme de gauche

L’antijudaïsme contemporain trouve sa source dans le socialisme révolutionnaire du XIXe siècle. Cette tradition a été analysée par Léon Poliakov et Pierre-André Taguieff. Alphonse Toussenel avec Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière (1845) a ouvert la voie, suivi par Proudhon, précurseur de l’antisémitisme de gauche. Le juif détient l’argent et est, à ce titre, l’instrument de la domination du capital naissant.

C’est l’antisémitisme populaire qu’a connu Céline au passage Choiseul au sein de la petite bourgeoisie commerçante avec la peur du « terme ».

En France, il faudra attendre l’affaire Dreyfus pour qu’une majeure partie de la gauche rompe avec l’antisémitisme proudhonien. Mais celui-ci subsistera ainsi qu’en témoigne les mots violents de Thorez en 1940 à propos de Blum, considéré comme un bourgeois et un ennemi de classe.

Gérard Filoche s’inscrit dans cette tradition de la gauche française à laquelle il faut ajouter aujourd’hui la mise au ban moral de l’Etat d’Israël accusé de tous les malheurs du monde.

L’antisémitisme contemporain a enfourché un nouveau cheval de bataille : la lutte contre Israël, l’Etat juif « dominateur et raciste ». C’est la monture chevauchée par l’extrême gauche qui se nourrit du fantasme de la domination financière « cosmopolite » d’Israël, via le sionisme, soutenu par la première puissance capitalistique du monde, les Etats-Unis.

« Concernant la gauche traditionnelle, Taguieff relève que des icônes de l’humanitarisme bien-pensant ont mis leur notoriété médiatique au service du national-islamisme du Hamas, sous couvert d’un « soutien à Gaza », c’est-à-dire à une dictature. Ces personnages publics se sont transformés dans les années 2000 en propagandistes anti-israéliens. Le plus célèbre d’entre eux, Stéphane Hessel, en est venu à hurler « Israël assassin ! » à Paris, début janvier 2009, au milieu d’une masse de manifestants pro-Hamas insultant et maudissant les Juifs et l’État juif, sans se sentir gêné d’un tel compagnonnage. » (Mediapart, Daniel Horowitz, Socialisme et antisémitisme, 20 juin 2016)

Avec la proclamation de son Etat en 1948 et le conflit israélo-palestinien, Israël, commode bouc émissaire, fédère ainsi les haines conjuguées de l’extrême gauche, d’une partie de la gauche et de la communauté musulmane. Cet agrégat se fédère dans une vision « islamo-gauchiste » d’un nouveau prolétariat, les musulmans faisant désormais partie intégrante des opprimés de la terre.

Car, comme le remarque Daniel Horowitz, « La gauche, sociale-démocrate ou pas, extrême ou pas, pense peut-être que se servir de l’antisémitisme afin de galvaniser les masses populaires est un prix acceptable pour que triomphe le socialisme. Cette dérive de type staliniste semble toujours d’actualité pour cette mouvance pseudo-humaniste qui se cherche, mais qui ne se trouvant pas finit par lâcher les Juifs comme on lâche du lest d’un ballon en perdition pour retarder le moment où il va s’écraser. » (Mediapart, Ibid.)



135 réactions


    • Pascal L 31 décembre 2017 22:02

      @Decouz
      Votre position n’est ni Chrétienne, ni musulmane mais gnostique. Le gnosticisme se distingue de ces deux religions par l’importance donnée à l’homme par rapport à Dieu. L’aboutissement du gnosticisme est la négation complète de Dieu qui peut faire de l’ombre à l’humanité par sa transcendance. Claude Tresmontant faisait remarquer avec justesse que le gnosticisme se heurte au fait que notre monde a connu un début et connaîtra une fin. La part de divinité de l’homme qui n’a pas créé notre monde exige donc que ce monde soit ni créé ni mortel.

      Le Dieu des Chrétiens est un Dieu vivant qui se manifeste à l’humanité et qu’il est possible de rencontrer. Le problème est qu’il confirme encore aujourd’hui l’enseignement des Evangiles.

  • Decouz 29 décembre 2017 18:09

    Juifs et musulmans sont les fils d’Abraham, pour les chrétiens les descendants de Sarah, le femme libre, sont une branche plus noble que celle descendant de Agar, la servante, mère d’Ismaël.

    Mais les chrétiens ne valorisent ils pas également ceux qui sont les plus humbles, donc les serviteurs et les esclaves ?
    D’ailleurs certains rabbins disent que toute la famille s’est retrouvée après la mort de Sarah, Agar vivant encore (ce serait elle qui serait appelée Kétoura selon cette interprétation).



  • Decouz 29 décembre 2017 18:24

    Si la lecture chrétienne et juive privilégient la descendance de Jacob, le branche ismaélienne est bénie par Dieu

    Donc même sans se référer au Coran et en restant dans les références bibliques, Agar et les Ismaéliens ont leur noblesse propre, cette branche (et donc les futurs arabes ) n’est pas abandonnée par Dieu, Ismaël signifie littéralement : « Dieu écoute », écoute la détresse de Agar ou encore « Dieu fait entendre ».

    • Pascal L 29 décembre 2017 23:06

      @Decouz
      Oui, mais les arabes n’ont jamais revendiqué la descendance d’ismaël avant que des judéonazaréens le leur suggère. Dans l’idée d’embaucher des arabes pour la conquête de Jérusalem, il fallait que ces arabes soient un peu Juifs et Ismaël était la bonne idée. De cette époque, il reste dans l’islam quelques obligations juives : l’absence de porc, la circoncision, la purification avant la prière... La plupart des Musulmans n’en connaissent pas l’origine. C’est juste un minimum pour que qu’ils puissent se trouver sur le Mont du Temple pendant la purification.

      D’après la Bible, Ismaël s’est installé dans le Sinaï et sa descendance a compté 12 tribus, à l’instar des tribus d’Israël. Il y a eu de nombreux mariages entres descendants d’Isaac et d’Ismaël, ce qui fait que du point de vue de l’ADN nous avons tous Isaac et Ismaël dans nos ancêtres, mais cela ne fait pas de nous des Juifs ou des Musulmans.

    • Samy Levrai samy Levrai 29 décembre 2017 23:27

      @Pascal L
      D’apres la bible il y aurait eu il y a 5000 ans la création de la terre avec tout ce qui va avec et d’ Adam et Eve en une semaine, Adam et Eve ( promise à cause de la pomme à l’accouchement dans la douleur un truc du style :« à partir de maintenant tu accoucheras dans la douleur » alors que personne n’a jamais accouché depuis que le monde est monde...) qui auraient eu deux fils et l’un a tué l’autre, puis un autre fils... question inceste nous avons des champions du monde... pauvre Eve, le pire c’est qu’elle aurait vécu longtemps...


    • Pascal L 29 décembre 2017 23:46

      @samy Levrai
      La science dans la Bible ne fait que reprendre les connaissances de l’âge du bronze. N’y cherchez pas autre chose, car la Bible est un ensemble de témoignages, pas un livre dicté.

      Vous lisez le récit de la Genèse sans tenir compte du contexte d’une élaboration à l’âge du bronze alors que j’y vois l’expression de la miséricorde de Dieu. La notion de péché originel ne vient que de l’observation de la transcendance de Dieu et donc de quelque chose qui est au-dessus de la toute puissance de l’homme qui se retrouve contrainte. Pour accéder à l’amour infini de Dieu, l’homme doit aussi aimer, ce qui ne lui permet plus de tuer son frère. La Genèse est pour moi la découverte de Dieu par l’homme et nous sommes tous Adam lorsque nous faisons cette découverte. J’imagine qu’il y a eu beaucoup de joie au Ciel après cet événement et chaque fois qu’il se reproduit, car le dessein de Dieu est de se faire aimer par l’homme.

    • Samy Levrai samy Levrai 30 décembre 2017 10:44

      @Pascal L
      Je ne suis pas d’accord, la bible a été dicté à Moise ( mais pas que lui) par Dieu en personne , c’est ce qu’il y a marqué, moi je sais que ce sont des âneries .Les scribes juifs ont juste repris des textes mythologiques millénaires pour pourrir la vie des femmes ( et des hommes) en les transformant.


      Les dieux sumeriens ont créé 7 hommes et 7 femmes à leur image à partir d’argile et de sang d’un dieu puni... il n’y a jamais eu de péché originel par la femme mais une belle histoire avec Enki et Ninhursag... 
      La genese reprenant des textes multi deistes en les déformant comment pourrait elle la decouverte de Dieu par l’homme ? 
      Le dessein de Dieu dans l’ancien testament n’est pas de se faire aimer par l’homme mais d’être craint par lui !

    • Pascal L 30 décembre 2017 15:54

      @samy Levrai
      Moïse n’est pas l’auteur de la Bible, ça se saurait. La seule chose qui semble dictée par Dieu sont les dix commandements, mais ça ne va pas plus loin. Ce sont les Musulmans qui véhiculent cette idée pour leur permettre ensuite de dire que le Coran été dicté de la même manière et qu’il s’agit bien de la suite de la Bible. Cette idée ne repose sur aucun texte.

      Pourrir la vie des hommes et des femmes est un réflexe particulièrement humain chez ceux qui sont à la recherche du pouvoir et la Bible est pleine de ces histoires. 

      « La genèse reprenant des textes multi déistes en les déformant comment pourrait elle la découverte de Dieu par l’homme ? » Pour moi, il ne s’agit pas d’une reprise de texte mais d’un approfondissement de la découverte de Dieu. Les auteurs de la Bible vivent dans une culture avec des connaissances apprises des autres ou déduites personnellement des expériences. Nous avons tous le réflexe d’accepter des idées en « prêt à penser » dès lors que celui qui les énonce semble avoir une autorité suffisante. Ces idées ne sont remise en cause que lorsque nous entrevoyons un problème. Le bain intellectuel dans lequel baignait ceux qui ont les premiers découvert ce Dieu est celui de l’âge du bronze. Le livre de la Genèse contient de la nouveauté et des idées anciennes qui circulaient à cette époque. Nous devons donc nous concentrer sur la nouveauté pour comprendre ce qui avait frappé les auteurs du livre de la Genèse. Ce n’est pas la peine de chercher du côté de la science ou de l’histoire, la vrai nouveauté ne concerne uniquement que Dieu et ce dieu est largement différent des dieux sumériens. Tout le reste de la Bible n’est qu’un approfondissement de cette découverte et confirme finalement la première découverte, sinon que les premiers témoins avaient effectivement peur de ce Dieu. La confiance est venue plus tard par l’approfondissement. 

      « Le dessein de Dieu dans l’ancien testament n’est pas de se faire aimer par l’homme mais d’être craint par lui ! » On peut déduire cela de la seule lecture de la Torah, encore que l’amour de Dieu pour les hommes est en filigrane dès le début. L’ancien testament contient de nombreux livres qui vont jusqu’au 2ème siècle avant J.C. environ. La lecture de ces textes montre une évolution progressive de la compréhension de Dieu.
      Le Dieu de la Bible est extérieur à l’humanité et sa découverte est difficile. S’il avait été une invention humaine, il aurait été parfaitement défini depuis le début.
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    • Samy Levrai samy Levrai 30 décembre 2017 17:15

      @Pascal L
      Quand il s’agit d’une religion, d’une recherche spirituelle, je n’ai rien contre... quand il s’agit de pourrir la vie d’autrui, de le violer, de le voler en se servant de textes « spirituels » pour le justifier, celui du seul dieu ou celle du peuple élu et de la terre promise, tu me permettras de ne pas adhérer. 


    • Pascal L 31 décembre 2017 00:52

      @samy Levrai
      « quand il s’agit de pourrir la vie d’autrui, de le violer, de le voler en se servant de textes « spirituels » pour le justifier, celui du seul dieu ou celle du peuple élu et de la terre promise, tu me permettras de ne pas adhérer » -> Je permet

      Pour moi, le mal est lié à l’absence d’amour. Le Dieu des Chrétiens nous donnes son amour inconditionnel et nous demande de procéder de la même manière. Malheureusement pour nous, cet amour inconditionnel est loin d’être une valeur partagée par tous, y compris les adeptes de n’importe quelle religion.

      Parmi les religions, il y a une catégorie qui inverse même cette notion d’amour. Ce sont les messianismes, les religions qui prévoient un paradis terrestre où les élus auront le pouvoir. Pour permettre l’avénement de cette période, il devient nécessaire de supprimer tous ceux qui s’opposent à la religion par une étrange inversion du bien et du mal. Parmi les messianismes, je met une partie de l’Islam mais aussi les différentes formes de marxisme/maoïsme, le nazisme et quelques autres idéologies mortifères. Le Christianisme n’est pas un messianisme, car aucun salut n’est prévu sur terre et il n’y a donc rien à purifier. Le Bouddhisme où les différents gnosticismes ne sont pas des messianismes et ne sont pas violentes par définition, Le problème Birman semble plus un problème de nationalisme qui devient ici encore un messianisme (si la Birmanie n’est pas le paradis escompté, c’est la faute des Rohingyas...).
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    • Decouz 31 décembre 2017 09:50

      @Pascal L
      Une partie descend d’Ismael, les 3adnan qui conduit jusqu’à Mohammed, il y a plusieurs origines qui ont été mélées, arabes du Sud, arabes du Nord...

      Les arabes n’ont pas attendu les judéo nazaréens pour être férus de généalogie.
      Quand aux 12, c’est une constante dans d’autres centres spirituels en dehors des traditions abrahamiques.
      Bien sur il y a une continuité avec le judaisme, elle est revendiquée, ce qui fait que sur le plan des obligations rituelles et des purifications, les musulmans sont proches des juifs.
      Mais les purifications sont différentes, le nombre des prières différent, le jeune différent, il y aussi l’aumône qui a ses règles propres et le pélerinage spécifique.


    • Samy Levrai samy Levrai 31 décembre 2017 11:35

      @Pascal L
       le messianisme est la croyance en un messie, un sauveur ou rédempteur.

      il n’y en a pas dans le nazisme, le marxisme, et autres idéologies mortiferes ou pas.
      Le Christianisme est messianique comme toutes les religions du livre ( tiens, tiens...).
      Pour les Rohingyas , il me semblait que le gouvernement birman faisait face à du terrorisme islamiste mais il est vrai que ces derniers sont déjà nos alliés dans tout le Moyen Orient... et que les médias « font du bon boulot » d’information sur les intérêts de l’Empire.

    • Pascal L 31 décembre 2017 19:50

      @samy Levrai
      Vote vision du messianisme est plutôt restrictive. Pour moi, il n’y a pas de différence entre le messianisme de l’Islam et celui du marxisme. Le Messie de l’Islam n’est qu’un libérateur, mais que la libération ait lieu par un Messie ou par le grand soir, cela ne change pas grand chose, car la libération se fait par la guerre et la destruction des ennemis. C’est une constante de toutes les idéologies de promettre à ses membres un avenir radieux sur terre. La contrepartie est toujours de combattre ceux qui empêchent cette période radieuse de se produire. Que ce soient des Juifs ou des capitalistes, cela ne change rien au principe. Dans tous les cas, il y a :la promesse d’une vie meilleure pour les adeptes sur cette terre ou messianisme,

      • la désignation d’un ennemi qui empêche la promesse de se réaliser (Juifs, Polythéistes, Capitalistes...),
      • l’inversion du bien et du mal. Il devient licite d’éliminer ou de tuer les ennemis désignés,
      • l’interdiction de quitter le groupe sous aucun prétexte au risque de se trouver désigné comme ennemi et d’en subir la punition. La peur est le moteur de la cohésion du groupe.
      • l’impossibilité de discuter les dogmes. Celui qui pose des questions est considéré comme ennemi. 
      • un livre à connaître par cœur (petit livre rouge, Mein Kampf, Coran...) contenant le dogme.
      • un leader charismatique, éventuellement dans le passé.
      • un système hiérarchique avec des fantassins exécutant, des recruteurs chargé de séduire l’ennemi et des chefs, tirant tous les bénéfices du système et seuls à même de modifier le dogme
      Le Christianisme n’est pas une religion du livre (encore une obsession musulmane, cherchez vos références ailleurs) mais une religion du Christ vivant parmi nous. Si vous ne pouvez le rencontrer, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous même. 
      Le Christianisme n’est pas messianique, car le Messie est déjà venu et est présent parmi nous. Il n’a pas besoin de revenir. De plus, le salut Chrétien n’est pas de ce monde, notre espérance est ailleurs et nous n’avons aucun besoin de nettoyer la terre de quoi que ce soit.

      S’il y a eu du terrorisme parmi les Rohingyas, c’est possible, mais il n’a pas fait assez de bruit pour que cela passe au journal de 20h. De la à détruire un peuple pour cause de terrorisme, c’est aussi grave que la destruction des Juifs lors de la dernière guerre.

      La violence de ce monde est due à l’absence d’amour et le Christ nous donne tous l’amour dont nous avons besoin et il n’est pas responsable de nos conneries. Si vous cherchez des causes aux misères du monde, demandez-vous déjà si vous aimez assez.

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    • Pascal L 31 décembre 2017 19:54

      @Decouz
      Une fois l’Islam libéré de la tutelle judéonazaréenne, les évolutions ont été nombreuses. Cette idée de pèlerinage à la Mecque s’est probablement développée en opposition au judaïsme et à Jérusalem. L’Islam ne s’est pas opposé au christianisme dans un premier temps, car il avait besoin des arabes pour son projet de conquête de Jérusalem et les arabes étaient déjà très christianisés. L’opposition au christianisme s’est construite après la disparition de Judéonazaréens. L’Islam ne s’est construit que par opposition aux autres religions. supprimez les Juifs et les Chrétiens et il ne reste plus grand chose dans le Coran.


  • Esprit Critique 29 décembre 2017 18:35

    Je vois personnellement une autre explication a L’antisémitisme de Gauche.

    Le personnage politique de Gauche vit presque toujours exclusivement de la politique. Les ouvriers et les chômeurs, ex électorat de gauche votent aujourd’hui très majoritairement FN. Pour survivre le Socialo ou l’insoumis n’a pas d’autre choix que de racoler le vote nazislamiste.

    Le politicard Gocho refuse la réalité, il croie qu’il peut créer un monde a l’image floue qu’il s’en fait. Il est négationniste. Il se laisse donc convaincre assez facilement que si Israël n’existait pas les problèmes du monde seraient tous résolus.

    Une perversion terrible s’ajoute a cela. Historiquement les rouages du soi-disant Antiracisme et Antisémitisme sont contrôlés par la gauche. Aujourd’hui ces groupuscules Anti tout, se vautrent dans la manipulation, ce sont eux qui détruisent le vivre ensemble, exacerbent le communautarisme, parce qu’ils se nourrissent des  troubles qu’ils créent et entretiennent.


  • capobianco 29 décembre 2017 19:27

    Ras le bol de « l’antisémitisme ». Juste un moyen des médias asservis pour empêcher quiconque de dénoncer israel et sa politique. Si je ne suivais pas les journaux télé et même agoravox je n’entendrais jamais parler de ce « sujet ». Tout çà n’est que propagande ..... 


  • Jclaude babelouest 30 décembre 2017 07:29

    Bof.... seuls les sionistes sont antisémites, alors....
    ... mais bien entendu, comme tous bons manipulateurs, ils vont rejeter leur façon de penser et d’agir sur les autres !


  • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 30 décembre 2017 09:12

    Tous les juifs ne sont pas sionistes mais tous les sionistes sont juifs


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 décembre 2017 13:03

    J’ai aimé un juif et en plus il était du signe de singe (anagramme). C’est grave docteur ? J’avoue qu’il n’était pas pratiquant. Ou plutôt si,... smiley). Sur ce, bonne fête aux chrétiens, moins aux crétins.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 décembre 2017 13:24

    Et ce n’est pas un serpent qui se mord la queue, mais un Python vert enroulé sur lui-même qui passe la tête entre ses anneaux. Se trouve sur Gorilla-feed. 


  • Christian Labrune Christian Labrune 31 décembre 2017 16:31

    à l’auteur,

    Excellent article, que je vois trop tard : les réactions, déjà, se raréfient.
    Ce qui est très instructif, c’est que beaucoup de commentaires d’une insondable naïveté critique sont la plus parfaite illustration qui soit des observations et des analyses de Taguieff évoquées dans l’article, et que tout le monde devrait connaître.
    Je recommande tout particulièrement Une France antijuive
    C’est paru aux Editions du CNRS en avril 2015.


  • Serge ULESKI Serge ULESKI 31 décembre 2017 20:40
    « Clairvaux » comme la prison du même nom.
    N’en sortez pas surtout ! Ailleurs, vous ne pourriez pas survivre.
    Bonne et longue incarcération à vous !

  • Christian Labrune Christian Labrune 1er janvier 2018 01:07

    Me revient opportunément en mémoire un propos d’August Bebel (1840-1913) , une des grandes figures du mouvement social allemand. Un propos qui n’aura jamais été mieux vérifié que dans la partie la plus pourrie de la gauche française actuelle,

    Il définissait en effet l’antisémitisme « le socialisme des imbéciles » !

    Il me semble qu’on ne saurait mieux dire.


    • Panoramix Panoramix 1er janvier 2018 14:19

      @Christian Labrune
      Il faut être effectivement imbécile pour assimiler le socialisme et l’antisémitisme


  • Nolats Nolats 1er janvier 2018 12:37

    Bonjour Clairvaux, et meilleurs voeux pour 2018.
    Rassurez-vous, mon implication sur la présente blogosphère est assez ténue, vous n’aurez guère à supporter mes interventions smiley


  • Panoramix Panoramix 1er janvier 2018 14:16

    Jusqu’aux années 60, les intellectuels juifs étaient généralement cosmopolites de gauche. Ils sont progressivement devenus nationalistes (souvent "de loin« ) en soutenant la politique d’annexion de l’état d’Israël, et ont rejoint la mouvance néo-conservatrice anti-arabe. Dès lors, il se sont mis à dos le courant de gauche cosmopolite et anti-impérialiste (pour l’émancipation) dont ils faisaient naguère partie.
    Il existait certes déjà auparavant une mouvance antisémite de gauche anticapitaliste, hostile aux banques, sur la base du préjugé de l’usurier juif (cliché partagé avec la droite réactionnaire).
    Quoiqu’il en soit, les partisans d’Israël et leurs supporters néo-conservateurs dédouanent désormais la droite de son antisémitisme historique, et focalisent exclusivement contre la gauche. C’est ce que l’on appelle un »renversement des alliances", où ni la religion ni les considérations sociales ne sont prédominantes, mais avant tout des considérations géopolitiques.


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