lundi 5 septembre 2016 - par Emile Mourey

Lettre ouverte à MM. les professeurs Luc Brisson et Bernard Sergent au sujet de l’Atlantide qui se trouverait en plein océan ou nulle part

Monsieur le professeur Luc Brisson, bonjour.

Vous êtes considéré comme le plus grand spécialiste de Platon. Or, dans la traduction du Timée, vous écrivez ceci : C'est que, en ce temps-là, on pouvait traverser cette mer lointaine . Une île s'y trouvait en effet devant le détroit qui, suivant votre tradition, est appelé les Colonnes d'Héraclès. Cela vous amène à placer ladite île en plein océan

Je suis très étonné. Il me semble, en effet, que le mot "πρό" que vous traduisez par "devant" ne peut avoir que le sens temporel d'avant, et en aucun cas celui de lieu ; exemple : "προ μεσημβρίας", l'avant-midi. Il faudrait donc lire "avant qu'existe le détroit", ce qui, je l'avoue, est assez curieux ; quoique, selon Pomponius Mela, cette brèche entre l’Europe et l’Afrique aurait été tranchée par Hercule, donc tardivement. Disons que le héros l'a ouverte à la navigation. Mais même si l'on veut donner au mot "avant" un sens de lieu, il aurait fallu comprendre que l'île, presqu'île ou partie du continent entourée d'eau, se découvrait AVANT que l'on franchisse le détroit (de Gibraltar), autrement dit, que c'était la Gaule d'avant la Gaule. Votre erreur est d'autant plus incompréhensible que c'est bien notre côte méditerranéenne que vous décrivez avant le détroit, une côte avec son "port au goulet resserré" - caractéristique bien connue de l'antique Massilia. Et que c'est bien notre côte atlantique que vous décrivez après avoir franchi le détroit, un côte bordée de nombreuses petites îles.

Vous évoquez la théorie de Platon concernant les civilisations qui disparaissent et qui sont remplacées par d'autres suite à des cataclysmes. Il ne vous a pas échappé que cette théorie est source d'ambiguités. Il me semble pourtant que vous n'ayez pas vraiment compris que, dans l'esprit de Platon, ces mutations n'entraînaient la disparition de la terre qu'en surface, et encore, principalement du fait de l'interruption de la transmission mémorielle.

Autre erreur d'interprétation, le fait de placer le conflit 9 000 ans plus tôt. En réalité, comme vous le traduisez correctement d'ailleurs, cela ne désigne que l'époque où la guerre éclata, un conflit qui remonte au plus loin dans le temps. Il ne peut s'agir que de la rivalité entre le monde phénicien et le monde grec pour la maîtrise de la Méditerrannée qui se termina en - 509 par la signature d’un traité entre une Rome pro-grecque et une Carthage pro-phénicienne, cinq ou six générations avant Platon.

Monsieur le professeur Bernard Sergent, bonjour.

Autre spécialiste, auteur d'un ouvrage intitulé "l'Atlantide et la mythologie grecque¨, vous développez l'idée que Platon aurait "fabriqué" le mythe de l'Atlantide en s'inspirant de mythes grecs qui se sont forgés dans un milieu entièrement grec. Ne faudrait-il pas plutôt dire : "dans le milieu de la mer Egée" pour respecter la primauté, dans le temps, du dieu phénicien/tyrien de la mer, Yam, rebaptisé du nom de Poséidon ?

S'il est admis, en effet, que tout a commencé à Sumer, ce n'est que vers le X ème siècle avant J.C. que l'écriture apparaît sur les rives orientales de la Méditerranée dans l'inscription du tombeau d'Ahiram, roi de Byblos. L'écriture n'arrivera en Grèce que plus tard.

De même, selon la Bible, c'est au X ème siècle, à Tyr, que le roi Hiram fit fabriquer des objets en bronze pour un temple de Salomon cananéen, notamment une grande cuve reposant sur douze taureaux et richement ornée. Or, les cratères, vases, hydries ou autres objets décoratifs en bronze n’apparaissent dans le monde grec que beaucoup plus tard alors que le cratère de Vix semble les devancer, en Gaule, par sa qualité exceptionnelle.

 Autre élément de preuve de l'antériorité phénicienne : son émigration partie du port de Tyr et des rivages du pays de Canaan vers notre côte méditerranéenne, et même jusqu'à l'intérieur des terres.

De toute évidence, Platon évoque la colonisation phénicienne de la Gaule, en faisant se marier Poséidon, le dieu-mer de Tyr, avec la population indigène (du Crest). Il s'agit d'une colonisation/civilisation d'avant Athènes. Si Athéna a placé sur son bouclier une tête de Gorgone, c'est parce qu'elle l'a empruntée aux Gorgones dont parle Hérodote, Gorgones que l'historien grec situe bien à l'Occident (à Gergovie/Gorgona/Le Crest). Si, sur le pithos du Louvre, figure vers l'an - 600, une salamandre, c'est bien parce que c'était l'emblème de cette cité, un emblème qui n'était pas d'origine grecque. Quand Hérodote évoque le lac mythique des tritons, cela ne vient pas de Grèce car il ne s'y trouve ni tritons ni salamandre.

Dans les médailles gauloises dites à l'aurige, évoquant suivant l'interprétation courante un Apollon, rien ne dit que cela vienne des Grecs ou des Romains, mais alors d'où, sinon de l'Atlantide ?

C'est un curieux pendentif en sigillée trouvé à Lezoux sur lequel Antenor a attiré mon attention http://www.persee.fr/doc/racf_0035-0753_1967_num_6_4_1396 En haut, le dieu du ciel, brandissant le fouet et le foudre, prend appui sur un char de la terre tiré par un attelage de deux chevaux. En bas, un triton portant rame symbolise le monde inquiétant et vaseux d'en bas. Ce char de la terre tiré par un attelage de deux chevaux, ce ne peut être que l'évocation de Gergovie. Ce triton ne peut évoquer que le lac ou les mares arvernes où les tritons pullulaient. Peu importe la date de fabrication de cet objet. Il s'inscrit dans le symbolisme de la cité de Gergovie, en passant par le pithos à la salamandre du Louvre jusqu'à la médaille de Celtil, père de Vercingétorix, où cette salamandre, alias triton, figure.

Le vase de Vix s'inscrit dans ce symbolisme.

Après tous mes articles qu'Agoravox a bien voulu publiés, je suis étonné, et même scandalisé, en constatant la léthargie des universitaires qui en sont encore à penser que ce merveilleux cratère est venu de Grèce.

Ces têtes de reptiles, de couleuvres ou de vipères, sont d'Auvergne. Ces lions s'y rencontraient alors. Cette Gorgone, c'est Gergovie, Gorgona, dans son aspect guerrier redoutable, telle qu'elle figure sur ses boucliers. Cette statuette, c'est Gergovie, mais dans son aspect accueillant et civilisateur. Ce cratère, ce cône volcanique, ce sont les volcans d'Auvergne. Nous avons là, rassemblée dans un objet d'art, l'expression patriotique de la grandeur de la cité arverne, née des volcans, et de son mysticisme. Reste, certes, à comprendre comment il se fait que les guerriers arvernes ressemblent autant à des hoplites grecs.

Monsieur Luc Brisson, monsieur Bernard Sergent, comment expliquez-vous...

la ressemblance architecturable des temples de Jérusalem avec nos églises dites romanes les plus anciennes ? Comment expliquez-vous la ressemblance du temple de Mont-Saint-Vincent avec le temple cananéen de Salomon (1) ? Comment expliquez-vous que les chapiteaux aux lions qui s'y trouvent expriment une pensée si proche de la culture cananéenne voire sumérienne ? Comment expliquez-vous les très étranges chapiteaux du Crest qui s'accordent si bien avec le message symbolique du vase de Vix ? Comment expliquez-vous, dans les deux principaux chapiteaux, l'évocation des deux luminaires du texte de la Genèse : le soleil et la lune ?

Voilà la véritable Atlantide que l'on croyait perdue !

Emile Mourey, 4 septembre 2016 

Renvoi 1. Extrait d'un tableau sculpté sur ivoire dont j'ai perdu la trace. Il s'agit de la prise de Jérusalem par Titus et non de la conversion de saint Paul, (Ier à III ème siècle), Jésus est représenté dans le ciel.



19 réactions


  • Pyrathome Pyrathome 5 septembre 2016 14:09

    Bonjour E Mourey,

    Vos recherches et travaux restent toujours très intéressants, un grand merci de nous en faire profiter ! Une chose est sûre vous êtes sincère et rigoureux sur vos conclusions. Toutefois, peut-être devriez-vous envisager le fait que ce n’est pas l’Atlantide originelle que vous avez découvert mais seulement des « survivants » du cataclysme parfaitement décrit par Platon, ces gens ayant décidé de refonder une civilisation Atlante en pays Celtique, alias Gaule..
    C’est une hypothèse.....
    .
     http://atlantides.free.fr/finatl.htm
    .

    "C’est alors, ô Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux de tous son héroïsme et son énergie. Car elle l’a emporté sur toutes les autres par la force d’âme et par l’art militaire. D’abord à la tête des Hellènes, puis seule par nécessité, abandonnée par les autres, parvenue aux périls suprêmes, elle vainquit les envahisseurs, dressa le trophée, préserva de l’esclavage ceux qui n’avaient jamais été esclaves, et, sans rancune, libéra tous les autres peuples et nous-mêmes qui habitons à l’intérieur des colonnes d’Hercule.

    Mais, dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre effroyables et des cataclysmes.

    Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre armée fut engloutie d’un seul coup sous la terre et, de même l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut.

    Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet Océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés. "

    ( PLATON, « Timée » )

    *

    "Avant tout, rappelons-nous d’abord qu’il s’est écoulé neuf mille ans depuis le moment où, raconte-t-on, une guerre éclata entre les gens qui habitaient au-delà des colonnes d’Héraclès et tous ceux qui habitaient en deçà.

    Cette guerre, il faut maintenant la raconter jusqu’au bout. On l’a dit, cette cité où nous sommes a eu le commandement de ce camp-ci et elle a soutenu toute la guerre jusqu’à son terme.

    Dans l’autre camp, ce furent les rois de l’île Atlantide dont nous disions qu’elle était alors plus grande que la Libye et l’Asie réunies.

    Mais aujourd’hui, elle s’est enfoncée dans la mer à la suite de tremblements de terre, et elle a créé une barrière de vase infranchissable par les gens d’ici qui cinglent vers la pleine mer, empêchés alors de poursuivre leur route."

    ( PLATON, « Critias » )


    • Pyrathome Pyrathome 5 septembre 2016 14:18

      Donc, Luc Brisson et Bernard Sergent auraient tout autant raison que vous-même.....


    • Emile Mourey Emile Mourey 5 septembre 2016 16:30

      @Pyrathome


      Merci pour votre commentaire, mais le problème sera toujours là tant que la ministre de la Culture ou le parlement ne prendront pas la mesure qui s’impose, à savoir convoquer une commission des meilleurs connaisseurs en langue grecque pour les textes grecs et en langue latine pour les textes latins etc... et les obliger à débattre entre eux jusqu’à proposer, devant le peuple, la meilleure traduction possible « argumentée » pour laquelle ils engageront leur responsabilité.

      Or, que constatons-nous :

      Pour Alésia, un débat entre M. le député Sauvadet et le présentateur animateur de télévision Franck Ferrand, avec en arrière-plan, une madame Porte, certes professeur de lettres, considérée comme latiniste, mais sans diplôme certifié dans cette langue. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-mme-danielle-porte-au-sujet-d-71273 ou « comment noyer le poisson ? »

      Pour l’Atlantide : une profusion d’articles mais sans questionnement d’experts sur la traduction et l’interprétation du texte.

      Je pourrais également évoquer le Coran et la Sira que M. Onfray dit avoir lus mais sans vouloir répondre à la question fondamentale que je lui pose.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/penser-l-islam-monsieur-michel-179040

      En ce qui me concerne, j’ai passé l’âge des débats télévisés.

  • Diogène diogène 5 septembre 2016 17:19


    S’intéresser au mythe de l’Atlantide n’a jamais été neutre.

    La cité idéalisée de Platon a été récupérée et détournée par le nazisme. S’inspirant de travaux des XIXe et XXe siècles, les nazis ont considéré que l’Atlantide était le berceau de la race aryenne. Adolf Hitler, fasciné par le haut degré de civilisation des Atlantes, faisait remonter leurs origines antérieurement à celles des sémites ; il pouvait ainsi attribuer aux Aryens la paternité des sciences, de l’art, de la technique et de la civilisation. Himmler, le dirigeant des SS et de la Gestapo, était également un « atlantomane » convaincu.

    Au XVIe siècle, Olof Rudbeck associait l’Atlantide à la Suède et en tirait une légitimation de l’impérialisme. Au XIXe siècle, les colons européens situaient l’Atlantide en Afrique pour y justifier leur présence. Le mythe continue aujourd’hui à être manipulé à des fins racistes pour justifier une soi-disant hiérarchie des peuples. En 1997, les revues d’extrême droite « Nouvelle Ecole » et "Études indo-européennes", se sont consacrées à l’origine nordique des Indo-Européens évoqués comme des conquérants venus du Nord pour contrôler le reste de l’Europe.

    Ce mythe est un mythe et rien d’autre. Rechercher ses fondements historiques n’a pas plus de sens que de chercher à localier le jardin d’Eden ou prouver l’existence d’Hiram, l’architecte du temple de Salomon dont se réclament les Compagnons du Tour de France.



    • Emile Mourey Emile Mourey 5 septembre 2016 18:06

      @diogène


      Oui mais il ne faut pas tomber dans le travers inverse qui consiste à dire qu’avant l’arrivée des Romains, la Gaule n’existait pas et que les constructions n’étaient qu’en bois. Il ne faut pas s’étonner si les Français de souche se font aujourd’hui traiter de Gaulois arriérés. La réalité, c’est que la Gaule, notamment celtique, a connu une histoire qui mérite d’être connue au même titre que l’histoire d’autres pays qui se prétendent civilisés.

      L’Atlantide de Platon est un mythe, certes, mais dans le sens où il a fantasmé pour imaginer sa cité idéale. Il n’en reste pas moins qu’il est parti d’un réel existant, et c’est ce réel existant assez extraordinaire qui m’intéresse. Les archéologues n’en veulent pas parce que cela met par terre tout l’échafaudage qu’ils ont construit à partir de leur interprétation des fouilles du mont Beuvray, fausse Bibracte et de Corent, fausse Gergovie. 

      Je constate qu’à ce jour, personne n’est intervenu pour contester mes deux précédentes lettres ouvertes où je mets clairement en accusation des responsables.

    • Antenor Antenor 5 septembre 2016 18:33

      @ Diogène

      Le meilleur moyen de lutter contre l’obscurantisme est d’éclairer le passé. Croire qu’un mythe est totalement faux est tout aussi simpliste que de croire qu’il est entièrement vrai. Grâce aux articles d’Emile, on dépasse le clivage croyants/incroyants.


  • Antenor Antenor 5 septembre 2016 18:21

    Sur le pendentif comme sur les « Jupiter à l’anguipède », on retrouve l’opposition entre divinités célestes et terrestres. Il est plus que probable que les Gaulois voyaient dans la montagne de la Serre un dragon terrassé par un dieu.

    Pendant ce temps, entre Merdogne et Corent, c’est bonnet blanc, blanc bonnet.


  • soi même 5 septembre 2016 20:34

    Bonsoir Emile, quel est votre véritable question sur l’Atlantide ?

    Pourquoi vous voulez absolument le situer sur une terre ferme, pourquoi vous vous refusez à considérer que le continent de l’Atlantide a sombrer dans l’océan atlantique, il y a 12 milles ans ?

    Vos théorie en réalité ne tiens pour une raison historique , il y a 8000 ans d’écart entre l’effondrement de l’Atlantide et les permise de la civilisation celtique qui à apparue en -1200 ans avant J-C.

    Par ailleurs, le cœur de la civilisation celtique est apparue en Europe centrale voir carte,
    ne colle en aucun cas avec vos hypothèses historique.

    Donc quel est votre véritable question sur le sujet ?

    Que chercher vous a prouver ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 5 septembre 2016 21:02

      @soi même


      Votre déluge atlante, plusieurs milliers d’années avant le déluge de la Bible, vous rêvez ? Les Athéniens n’étaient pas nés.

      Votre carte montre le développement des expéditions celtiques en Centre Europe depuis la ville de Nuerax, ville des Celtes, Chalon-sur-Saône.

    • soi même 5 septembre 2016 21:40

      @Emile Mourey, le déluge est justement le signe extérieur de l’effondrement de l’Atlantide.
      C’est un cataclysme qui a eu une répercussion mondiale,

      https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9luge

      ( Le Déluge est un mythe répandu dans de nombreuses cultures. C’est aussi un des plus anciens. Il relate généralement des pluies catastrophiques et des inondations consécutives qui exterminèrent hommes et animaux à l’exception de Noé, sa famille, et d’un seul couple de chaque espèce qui allaient repeupler la Terre ensuite

       On ne peut exclure qu’il s’agisse ici d’un lointain souvenir de la dernière glaciation (glaciation de Würm), qui s’était terminée à environ 8000 av. J.-C. pour laisser place à la période interglaciaire actuelle, l’Holocène. On peut par ailleurs noter que, si (le début comme) la fin d’une glaciation correspond bien à une transition de phase (passage d’une phase glaciaire à une phase interglaciaire) dont le paramètre de tension est l’albédo de la Terreénergie solaire réfléchie par la surface de la Terre, rapportée à l’énergie solaire incidente, paramètre en particulier fonction du pourcentage de la surface de la Terre recouverte par les glaces —, et s’il s’agit donc bien d’un phénomène catastrophique au sens de René Thom, pouvant s’étendre sur un laps de temps relativement court comme certains modèles physiques récents semblent le montrer, la fin de la dernière glaciation a pu être, pendant quelques siècles ou même seulement quelques décennies, une période de pluies diluviennes, accompagnées de gigantesques inondations dans de nombreuses régions du monde. )

      Au vue de ce qui c’est passé il y environ 1000 milles ans, cela correspond bien à cet événement relaté par Platon qui le tenait des Prêtres Égyptiens.

      ( Votre carte montre le développement des expéditions celtiques en Centre Europe depuis la ville de Nuerax, ville des Celtes, Chalon-sur-Saône.)

      Visiblement sur cette question, vous êtes un amateur , vous n’avez encore lue un seul livre sérieux sur les Celtes qui sont les proches cousins des Scythes d’Asie centrale.

      Arrêté d’être un bourguinoncentristre, l’Origène de la civilisions Celte est la Bohème et non pas la bourgogne qui est sa limite extérieur de cette civilisation du -7 siècles à moins 4- siècles.


  • epicure 7 septembre 2016 06:39

    Dans « mythe de l’Atlantide » il y a le mot « mythe ».....
    tout est dit.
    Ce n’’est pas comme si on parlait de la légende de l’Atlantide.

    Les mythes sont des récits symboliques, et en se veulent nullement des récits historiques scientifiques.


  • Serge Effe (---.---.63.11) 14 septembre 2016 14:35

    Comment pouvez-vous affirmer qu’il y avait des lions en Gaule au VIème siècle avant J.-C. ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2016 15:38

      @Serge Effe

       Wikipédia : On suppose qu’en Europe le lion a disparu du fait de l’homme au ier siècle apr. J.-C. 
      Et le rhéteur Eumène évoque encore au début du IVème siècle, dans son pagus, la présence de bêtes féroces.

    • Serge Effe (---.---.63.28) 15 septembre 2016 22:28

      @Emile Mourey

      Pardon mais c’est n’importe quoi. Une bête féroce ne veut pas dire un lion, et des lions en Europe du Sud (car c’est de ça qu’il s’agit)... On attend encore d’en trouver archéologiquement parlant, en dehors des balkans et de certaines zones ibériques. Que le lion soit connu, passe encore, mais qu’il y en ait...


    • Antenor Antenor 17 septembre 2016 11:31

      Il n’y avait pas plus de lions sauvages dans la Gaule antique que dans la France médiévale. Cependant le fait qu’on en trouve des représentations à ces deux époques indique que l’animal était connu dans nos contrées. Il n’est pas impossible que des aristocrates ou des bourgeois très argentés aient importé quelques spécimens ou qu’ils en aient reçus en cadeaux diplomatiques. Sans compter les récits des marchands et des mercenaires revenus des rives sud de la Méditerranée.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 septembre 2016 21:23

      @Antenor


      Oui. Souvenirs surtout des mercenaires et peut-être aussi parce qu’importés pour les jeux du cirque. Et c’est parce que c’était des animaux non « locaux » qu’ils étaient représentés dans les chapiteaux des temples, tels que les éléphants à Perrecy-les-forges et les lions sumériens à Mont-Saint-Vincent ; Et c’est pourquoi Platon écrit dans son Atlantide qu’ils s’en trouvaient.

    • Serge Effe (---.---.63.28) 18 septembre 2016 11:15

      @Emile Mourey

      En ce cas Platon manque sérieusement de rigueur, décidément...


    • josick (---.---.89.147) 20 septembre 2016 11:25

      @Antenor Pour les lions, il y a une autre possibilité... Mais je ne tiens pas à en parler publiquement, contact possible par mon blog à l’abandon 


    • Antenor Antenor 2 octobre 2016 14:43

      Pour les éléphants, pas besoin de chercher bien loin.


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