mercredi 9 février 2011 - par Mutamuta

Licencier Sarkozy pour faute (extrêmement) grave… Et pourquoi pas ?

La malhonnêteté s’étant installée sans honte dans le monde politico-économique, il devient urgent et indispensable pour le peuple d’avoir une procédure simple, rapide et à sa portée qui lui permette de démettre d’autorité un élu, à quelque niveau que ce soit même le plus haut, si celui-ci ne fait pas montre de droiture et de loyauté envers les citoyens et le Pays au cours de son mandat.

Dans tout groupe de quelqu'importance, tout ce qui s'y passe est, dans l'esprit, le fond et la forme, inspiré par le chef.  Comme dans un orchestre où c'est le chef qui donne le "La", le chef du "groupe" (association, entreprise, ville, région, ministère, nation, coalition) organise ou inspire explicitement ou implicitement l'organisation du groupe et les actions de ses membres.

C'est la direction suprême qui est toujours responsable tant pour ce qui est bon et bien que pour ce qui est mauvais et mal.

Si une défaillance dans le groupe se produit, c'est parce que le dirigeant n'a pas fait en sorte que cela ne se produise pas. Pire, sa responsabilité est extrême et impardonnable s'il a organisé volontairement son groupe de telle manière que le dysfonctionnement ne puisse que se produire.

La première personne devant être condamnée pour les dysfonctionnements des institutions de ce pays est Monsieur Sarkozy lui-même puisqu'il est le chef de l'État. C'est lui, et lui seul puisqu'il décide de tout en piétinant la démocratie, qui impose la politique suivie. Les conditions de fonctionnement des institutions sont imposées par lui. Il est d'autant moins pardonnable que les dysfonctionnements sont de toute évidence provoqués par sa gestion volontairement handicapante à l'égard des institutions. Ceci est évidemment fait dans le but inavoué, mais si limpide que nul éveillé n'est abusé désormais, d'avoir un prétexte (incapacité de remplir son rôle, manquement à ses objectifs, mauvaise qualité du travail, …) pour justifier de casser ces institutions qui ne lui conviennent pas afin de les refaire… à son idée, ce qui fait frémir quand on a compris qu'il n'agit pas dans l'intérêt des citoyens.

Il n'est pas question non plus de trouver des excuses de novisme ni d'héritage à Monsieur Sarkozy puisqu'il est aux responsabilités depuis très longtemps, bien avant 2007 et à des postes importants et clé (maire de Neuilly-sur-Seine, président de l'UMP, président du conseil général des Hauts-de-Seine, député, porte-parole du gouvernement, ministre du Budget, ministre de la Communication, ministre de l'Intérieur, ministre de l'Économie et des Finances).

Son expérience est grande et son pouvoir est suffisamment important depuis longtemps. S'il l'avait voulu, la Justice, la Police, l'économie, le commerce, l'industrie, la diplomatie, les services publics, la santé, la Sécurité Sociale, les retraites, … fonctionneraient bien aujourd'hui. S'il l'avait voulu, les Français vivraient bien moins mal aujourd'hui qu'hier le pays étant de plus en plus riche chaque année passant. Et pourtant cela n'est pas.

Cela n'est pas pour deux raisons : soit c'est sa volonté d'organiser le pays ainsi dans la poursuite d'un dessein caché et peu honorable, soit c'est un incompétent.

Il s'est suffisamment imposé aux citoyens depuis 2007 pour que ceux-ci aient la conviction que les deux raisons sont néanmoins valables. Monsieur Sarkozy est un voyou politique, social, économique qui est corrompu et qui corrompt à tours de bras – d'autres l'ont brillamment démontré. C'est aussi un traitre à notre Patrie, un ennemi de l'intérieur qui privilégie des intérêts qui ne sont pas ceux des citoyens français et du Pays, qui vont même à l'encontre de ceux des citoyens français et du Pays. Il rend la Nation dépendante et même inféodée à d'autres puissances, militaires, économiques, sociales. Il promeut des idéologies qui ne peuvent que nuire et détruire ce que les Français ont mis des décennies et souvent au prix de leur sang à acquérir. Mais Monsieur Sarkozy est aussi un incompétent car, même dans ses actions, des plus grandes aux plus petites, il se montre d'une maladresse effarante. Le manque d'attention du peuple pour ses propres intérêts, la passivité du peuple devant le mépris cinglant du personnage à son égard, la naïveté du peuple gobant inlassablement ses bobards même les plus gros et le manque de courage du peuple et celui des opposants politiques pour mettre fin à ce déshonneur sauvent Monsieur Sarkozy et lui permettent de parvenir souvent à ses fins.

Mais pourquoi ce gugusse ridicule et malfaisant n'a-t-il pas encore été viré comme un malpropre-à-gouverner qu'il est, et ce malgré la volonté de la grande majorité des citoyens et constatée depuis longtemps ? La raison est qu'il n'y a pas de procédure légale à la disposition du peuple pour démettre un élu.

Le peuple peut installer quelqu'un à une responsabilité élective par la procédure du vote mais aucune procédure n'existe pour qu'il puisse l'en désinstaller. Une fois élu, un malhonnête, un petit chef, un tyran, un malandrin, un corrompu peut faire ce qui lui plait pendant toute la durée de son mandat sans qu'il soit pratiquement et légalement possible de l'empêcher de nuire avant la fin. Et certains élus ne s'en privent pas. Il y en a même qui ont le culot de le dire tout haut : réponse entendue d'un maire face à des citoyens qui contestaient une de ses décisions qui leur portait grand tort prise sans concertation préalable : "Si j'ai été élu, c'est pour décider et je n'ai donc pas de compte à vous rendre." !!!

En ce qui concerne Monsieur Sarkozy, les preuves de ses bidouillages, mensonges, promesses bidons, magouilles, corruption passive et active, trahisons, … la liste est longue, ces preuves ne sont plus à présenter : elles se trouvent exposées, analysées, disséquées, commentées chaque jour dans tous les média, même dans ceux qu'il croit contrôler et censurer. Et chaque semaine apporte la révélation d'une nouvelle faute grave de son fait ou de celui de ses commis serviles, sans conscience ni droiture, corrompus, profiteurs, dilapideurs, ... à son image.

Il n'y a plus que les dindons sarkolâtres ou ses complices pour n'y rien trouver à redire.

Pour la bonne santé démocratique d'un pays, il doit être possible pour le peuple de se débarrasser facilement et sans délai d'un malfaisant élu par inadvertance, ayant abusé les électeurs par tromperie et mensonges sur ses intentions. A ce propos, l'obtention par tromperie, ne serait-ce pas une qualification proche de la définition de l'escroquerie ?

Sans une telle possibilité que la déplorable mentalité politique actuelle rend justifiée et urgente, la dérive que nous vivons aujourd'hui continuera. Celui qui empoisonne le pays depuis 2007 espère sa réélection en 2012 non grâce à son mérite mais grâce à un calcul de magouilleur s'appuyant sur l'incapacité à réagir de l'opposition. Son calcul se base sur la bêtise de bon nombre de pauvres d'esprit politique qui voteront FN au premier tour pour protester contre sa gestion. Le FN en lice au deuxième tour, les mêmes pauvres d'esprit politique feront volte-face, rejoints par d'autres dormeurs empêtrés dans leurs contradictions et leurs compromissions, et tous ces petits esprits glapissant comme des vierges effarouchées éliront dans un même élan de connerie collective celui qu'ils exècrent et qu'ils ne veulent plus voir… Du déjà vu.

Élu avec 80 % des voix, le malfaisant ne se sentira plus...

Le supporter cinq ans de plus, vous vous en sentez capable ? D'ailleurs, seulement cinq ans ? Bien plus peut-être…

Souvenez-vous : en 2007, il disait "Je ne ferai qu'un mandat". Il veut en faire un deuxième.

Souvenez-vous encore : il n'y a pas longtemps, il a dit “Moi, vous savez, je suis là pour deux mandats, PAS PLUS." Deux mandats maximum est ce que prévoit la Constitution depuis 2008. Alors pourquoi "pas plus" ?

Si ce qu'il dit aujourd'hui a autant de valeur que ce qu'il a dit en 2007 (et depuis), on peut penser qu'il prévoit de faire un troisième mandat en modifiant la Constitution lors de son deuxième (il n'est plus à un tripotage près à son avantage). Peut-on se fier à un tel menteur ? Avons-nous affaire à un Ben Ali ou à un Gbagbo à la française ? Ce ne sont que conjectures mais c'est quand même troublant connaissant le personnage. Chat échaudé craint l'eau froide !



33 réactions


  • daniel paulmohaddhib 9 février 2011 12:11

    je repose la meme question...
    qu’est ce qui fait que un humain se dise un jours : je veux un chef ????
    le chef = societe pyramidale = notre monde depuis 10 000 ans = guerres = demence....


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 9 février 2011 13:18

      Qu’est ce qui fait que un humain se dise un jours : je veux un chef ????

      L’infantilisme. L’incapacité à accepter d’être pleinement adulte. C’est-à-dire la peur et le renoncement à être pleinement responsable de ses actes, de son sort et de celui des personnes subissant les conséquences des actions que sa morale se refuse à assumer ?

      Développer la responsabilité morale est un pas vers l’anarchie.


    • Cocasse cocasse 9 février 2011 13:38

      L’être humain n’en est pas là, et les 40 dernières années ont été une immense régression de ce point de vue là.
      Les instruments médiatiques d’éducation du peuple contribuent à son abêtissement.


    • plancherDesVaches 9 février 2011 13:41

      « Développer la responsabilité morale est un pas vers l’anarchie. »
      Non, Giordanio.

      Car tout humain a besoin de relations sociales.
      Alors, certes, cela OBLIGE à avoir des relations sociales franches et refuser toute manipulation.

      Et je vais donc te poser la question à laquelle tu éviteras de répondre :
      Est-ce l’émetteur ou l’acceptant de la manipulation qui est le plus coupable.. ???


    • Laury 9 février 2011 16:33

      La question n’est pas que l’humain se dise un jour:je veux un chef ????
      Mais qu’un humain puise dire s’est moi le chef ??? de qui et de quoi ???


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 9 février 2011 20:40

      PlancherDesVaches, certes, nous avons besoin de relations sociales. Si elles sont franches, tant mieux. Mais quel rapport avec ce que j’écrivais ?

      Celui qui crée une manipulation est bien sur responsable.

      Le manipulé est-il responsable également ?

      Tu utilises le terme « acceptant’. Cela sous-entend que le manipulé saurait qu’il est manipule et l’accepterait. Effectivement, dans ce cas, il est responsable. Mais je n’utiliserais pas le mot »manipulé« mais plus tôt »soumis« ou quelque chose d’approchant. Pour moi, il y a manipulation lorsque le manipulé ignore qu’il est manipulé. Il ne peut donc pas faire grand chose. La première chose pour se libérer d’une manipulation est de prendre conscience qu’on est manipulé.

      Cela dit, je pose à nouveau la même question : quel est le rapport entre mon propos et la notion de »manipulation" ? A moins que tu ne veuilles parler de soumission auquel cas, j’imagine que nous sommes d’accord.


    • lebreton 9 février 2011 22:16

      seulement la bétise et l’aveugleument ,(un troupeau de vaches qu’on cnoduit à l’abbatoir ) nos petits bourges nous y ont amenés ,comment vont ils en sortir plumés c’est sur et aprés comme en tunisie essayer de s’en sortir grace aux affamés ? race de chiens ,pire que chiens errants ça c’est à pendre .


    • ddacoudre ddacoudre 10 février 2011 08:09

      bonjour plancher des vaches

      pourquoi tu poses des questions sans réponse. smiley

      cordialement


  • Nanar M Nanar M 9 février 2011 12:25

    Un lien instructif, copé appelle ses amis à soutenir sarko sur internet :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/080211/propagande-ump-de-jf-cope-au-secours-de-nicolas-sarkozy


  • plancherDesVaches 9 février 2011 13:14

    Bonne idée, mais... non.
    Innaplicable sauf par une révolution, et j’explique pourquoi.

    Certes, les charges existent. Et sont même flagrantes. Pèle-mêle :
    - financement occulte de campagne confirmé par deux témoignages différents.
    - mise en place d’un plan d’intervention de l’armée sur le sol national.
    - privatisation à bas prix d’investissements de la Nation.
    - destruction de systèmes de communalisation de charges.
    - dons sans contrepartie de l’argent de l’état à des acteurs privés.
    - etc...

    Mais.
    - le décret d’application de destitution du Président français n’est toujours pas voté. Rendant le titulaire du poste absolument indéboulonnable par voie démocratique.
    C’est comme si nous avions élu un roi. Le rêve de l’extrême-droite.
    - le cas berlusconi permet de mesurer ce que l’impunité totale permet comme truandages en tout genre. Même au niveau de la Loi.

    Ne nous reste qu’à faire comme les Tunisiens où nous pourrons, nous, peuple français et non ses « élus », avoir au moins la fierté de leur avoir montré l’exemple en 1789.
    Au moins, nous leur aurons servi quelque part.


    • eric 9 février 2011 13:38

      A quoi sert la modération si elle laisse passer des trucs aussi ineptes ? Meme en se plaçant du point de vue de l’auteur, il n’y a rien ici en effet de nouveau, d’informatif. Première partie,Sarko est nul fou méchant, malhonnête et incompétent. Deuxième partie, c’est d’ailleurs le cas de l’essentiel de la population et en particulier de l’opposition. Conclusion, il faudrait qu’une procédure légale permette de le virer. Or, des procédures existent déjà en veux tu en voila, depuis l’élection présidentielle en passant par la haute cour et jusqu’à l’insurrection, prévue par la constitution. Comme le peuple, le vrai, pas celui invoque dans cet article qui se confond visiblement avec l’auteur n’y a pas recours, il en faudrait une autre qui lui permette a lui de décider légalement. Bref, je suis entoure de cons qui laissent en place un con, laissez moi faire et tout ira mieux.

      Décidément la bêtise péremptoire, suffisante et A-démocratique s’est installe sans honte sur le Net


    • plancherDesVaches 9 février 2011 13:44

      Eric.

      Ne te reste qu’à prouver ce que tu avances.
      Si tu as des liens sur legifrance, je suis preneur smiley

      A moins que tu sois trop con. Mais je comprendrai.


    • plancherDesVaches 9 février 2011 15:42

      Argg..

      Dans les charges, j’ai oublié complicité de meurtre par l’affaire Karachi.

      Je m’excuse auprès des familles.


    • Gnagnagna 9 février 2011 16:59

      à Eric

      Votre propos est « bête », « péremptoire », « suffisant », « A-démocratique » et vous « l’installez sans honte sur le net ». De plus il est brouillon, mal rédigé, il doit manquer des mots et de la ponctuation ce qui complique sa compréhension
      Certains devraient se regarder dans une glace...


  • ZOUZOU39 9 février 2011 14:43

    L’idée est bonne, mais force est de réaliser que même si cette loi existait, nos « élus » ne serait pas plus ennuyé qu’aujourd’hui... Il viole la constitution, fait n’importe quoi et tous ces politiciens sont complices, la justice semble devenue inutile (sauf pour les petites gens si facilement racketables).
    D’après ce qu’on trouve sur le net, il a été élu sous un faux nom, par des machines à voter électroniques facilement programmables, alors que personne n’en voulait !? Aujourd’hui soupçonné dans quasiment tous les scandales ayant générés des morts (de Karachi aux médicaments), oeuvrant avec un gouvernement aussi illégitime et ridicule que lui, de MAM humiliée par Dahan qui le méritait largement, à Juppé qu’on avait déjà foutu dehors, en passant par Woerth, Hortefeux... Il est temps d’ouvrir les yeux : ce ne sont que des parasites toxiques pour la société !


  • SOoo 9 février 2011 15:09

    Idée innaplicable peut être , mais un grand merci pour cet article oh combien jouissif !


  • razibuszouzou 9 février 2011 16:06
    ne rêvons pas, les licenciements c’est pour le peuple, pour les bourgeois-dirigeants c’est plutôt le parachute pas doré mais en or massif smiley

  • roquetbellesoreilles roquetbellesoreilles 9 février 2011 18:19

    UMP-osteur


  • Krokodilo Krokodilo 9 février 2011 18:26

    Bof, de toute façon, à mon avis il n’aurait même pas dû être candidat, compte tenu de l’affaire de son appartement, dont heureusement on trouve encore les traces grâce à Internet. Mais nos grands magistrats ont jugé qu’il n’y avait pas lieu d’ouvrir une procédure, dont acte. la lecture en reste néanmoins très instructive, expliquant pour une part l’ambiance d’amoralité qui règne au sommet - encore que ça ne date pas de sa présidence (le Conseil constitutionnel qui avalise le financement en espèces de la campagne de Balladur, par exemple...).


  • pastori 9 février 2011 19:09

    le peuple est l’employeur du président puisqu’il paye son salaire.


     sarkosy qui est favorable avec le medef à la flexibilité de l’emploi, pour permettre aux employeurs de licencier comme ils veulent .

    il s’applique donc ce principe à lui même, et le peuple, son employeur, le licencie sans indemnités pour fautes graves.

    et ses ministres avec.

  • Arthur 9 février 2011 20:03

    quel est le candidat qui va répondre à l’intérêt general ? 


  • pastori 9 février 2011 20:23

    ce n’est pas un candidat qui va répondre à l’intérêt général, fini les roitelets, 

    mais une équipe de gouvernement avec un programme, et un candidat président choisi par le peuple de gauche, qui va élire aussi une chambre des députés non godillots avec de vrais pouvoirs.

    • lebreton 9 février 2011 22:29

      Et le peuple de gauche va élire dsk ,bravo son action au fmi est probante ,avec la grece et avec les autres ,dire que c’est un socialiste ,c’est vraiment prendre les français de gauche pour des nuls ,si les medias de droite lui font les doux yeux ce n’est pas par hazard dsk est la nouvelle pute de droite comme kouchtoila et bien d’autres ,c’est le candidat de la gauche pour la droite ,pas mal ! a mettre dans la meme sac que sarko ben ali moubaraq bush et d’autres qu’ils ne faut pas citér


    • Arthur 10 février 2011 03:20

      Encore un qui a rien compris, la gauche est l’autre face du même mal, la classe politique dans leurs ensembles c’est discréditer, et l’alternative ne pourra ni venir de l’étreme droite, ni de l’extrême gauche.
      Comme nous trouvons dans une impasse votons nul massivement, ridiculitions les candidats, affaiblissions leurs triomphes.
      Et que le vainqueur soit dans l’obligation de nous reconnaitre et de plus prétendre qu’il va applique son programmes, qu’il soit dans l’obligation de composer avec l’ensemble des français.
      Cela est tous à fait possible, à nous de le vouloir.


  • pastori 9 février 2011 23:49
    lebreton

    arrêter d’agiter DSK, rien ne dit qu’il sera candidat, et s’il l’est , qu’il sera choisi par les votants pour qu’il soit le candidat de la gauche. 

    vos propos reflètent les arguments minables que tentent de rependre le fn et l’ump, partis capitalistes de droite, mais ça commence à faire rengaine et devenir suspect. Ils vont finir par le rendre sympathique !

    cessons de personnaliser et choisissons ceux qui ont le plus de chance de favoriser la 6° république, de laisser gouverner les députés et les ministres, leur pluralisme étant le garant de l’attitude non godillot comme celle que nous connaissons.
    le seule programme qui vaille c’est celui qui favorisera l’intérêt général et le peuple. un peu de patience, ça va venir.
    en revanche, les personnes importent peu car les roitelets et les godillots, c’est fini.

  • ddacoudre ddacoudre 10 février 2011 08:24

    bonjour matamuta

    certes il y a une responsabilité assumé quand l’on veut diriger, mais cela e fait pas deux les responsable de tous les événements.

    en l’espèce il poursuit un certain type de projet et a une vision n’outre atlantique de l’état, et il l’applique, en cela il est responsable d’en donner la mesure, comme le choix d’une politique de leurres.
    mais sur la malhonnêteté, nous sommes dans un mal bien plus profond qui touche à la formation et a l’éducation de citoyen honnête pour prendre un raccourci, qu’ a particulièrement pervertie le markéting pour réaliser toujours plus de profit même en trompant, vivant dans ce milieu tendancieux, il ne peut pas ne pas nous affecter à un moment ou un autre. ceci pondère un peu ta critique en vers ce gouvernement, mais tu as raison de dire qu’ils leur appartient de donner l’exemple, même si l’on ne peut tout leur imputer.

    par contre je nepense pas que l’idée de pouvoir démissionner un élu soit bonne, compte tenu de l’existence d’une alternance, nous aurions tous les jours une litanie sans fin de raisons de le faire, déjà que je trouve que le débat politique est accaparé par des insignifiances, ce serait pire.
    ddacoudre.over-blog.com .
    cordialement.


  • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 10 février 2011 09:01

    "il devient urgent et indispensable pour le peuple d’avoir une procédure simple, rapide et à sa portée qui lui permette de démettre d’autorité un élu« 
    On a eu ça autrefois, si mes souvenirs sont bons ça s’appelait »la guillotine" .


    • Dominique TONIN Dominique TONIN alias Dumè 10 février 2011 16:11

      Mon Ami, avec un A majuscule, je te croyais parti !
      Tjrs le mot pour rire.... la « guillotine » , mais la méthode CHAOUSESCOU (pardon pour l’orthographe) n’est pas mal non plus.
      Amicalement


  • Dominique TONIN Dominique TONIN alias Dumè 10 février 2011 09:08

    @ MUTAMUTA,
    Je suis d’accord avec vous et je connais le mal qui est fait par la classe politique, car je mets la gauche dans le même wagon. Mais voyez-vous, c’est bien pire que ça. Car non slt les médias st muselés ms tt me porte à croire qu’AV aussi, je m’explique : J’ai écrit un article, très politiquement incorrect, ss le titre « réveillez-vous » le 7 fevrier, il n’a pas été publié, je viens de le repasser hier soir le 9 fevrier pour voir s’il est encore censuré. Cet article parle du mouvement populiste que j’ai créé, appelé le « PF » pour Peuple Français, et j’y énonce entre autre qques mesures, politiquement incorrectes que prône ce mouvement. Aucune censure n’est possible, ni sur le fond ni sur la forme. A moins que les services de l’Etat n’y aient mis leur nez (ils en st capables) et qu’AV exécute les ordres ! Je n’y crois pas, mais ai cependant un doute ! A suivre, n’est-ce pas AV !


    • HELIOS HELIOS 10 février 2011 11:53

      Bonjour,

      Je viens de lire le texte de l’article que vous avez soumis.
      je ne me prononce pas ici sur l’opportunité de le publier ou pas, mais sur le fond du texyte que vous avez ecrit en rapport avec l’article « licencer Sarkozy... »

      Globalement, vous (votre texte) ne répond pas directement a cet article mais a une problematique beaucoup plus globale. Et a partir ce ce moment là, son analyse devient plus critique car vous proposer grosso modo de creer une 6eme republique pour faire respecter la volonté du peuple français.

      Mes remarque sont de deux ordres... la legitimité de votre « offre » organisationnelle, qui ne peut, dans une republique, que passer par une expression directe ou indirecte des citoyens... et la qualité des solutions, qui me semble-t-il, outrepasse largement le desir non exprimé de ces mêmes citoyens.... sans oublier la necessaire stabilité des mecanismes d’une societe organisée et de droit.

      Un exemple parmi vos propositions est la suppression du senat. Le senat est une chambre qui represente une classe d’acteurs de notre societé qui a son mot a dire dans l’organisation même de notre democratie. La supprimer c’est retirer l’expression de cette classe et donc un affaiblissement considerable du pouvoir citoyen.

      Il faut donc etre tres prudent dans la « reforme » de la constitution et toujours s’assurer de la proportionnalité des mesures prises, justement ce que vous reprochez aux pouvoir en place mais que vous souhaitez perpetuer. Les députés godillots sont l’exemple même de cette absence de « mesure » dans la gouvernance et la representativité.

      Les députés representent l’ensemble des citoyens de leur circonscription, y compris ceux qui n’ont pas voté pour eux. Or, l’UMP actuellement a des deputés qui ne representent que ceux qui les ont elus et oublient les autres. Ils ne respectent donc pas cette proportionalité de leurs decisions alors que pourtant ils devraient encore plus etre prudent et sensible que le systeme electoral n’est pas proportionnel.

      Ce qui ne fonctionne plus dans notre democratie actuelle, ce sont les contre-pouvoir qui ont tous ete soit soumis soit abolis par une constitution qui supposait que l’honneur des hommes etait suffisant pour la rendre respectable. Nous voyons bien que l’honneur est un concept que ni Sarkozy, ni son gouvernement, pas plus qu’une grande partie de la classe politique, ne connaissent, l’episode Alliot-Marie et Fillon le demontre une fois de plus.

      Avant de mettre a bas tout un edifice, patiement construit, issu egalement de 1789, il serait necessaire de voir dans quelle mesure on pourrait corriger les defauts et regler les dysfonctionnements.... et là votre texte est beaucoup moins bon dans sa qualité, même si je suis d’accord avec plusieurs de ses solutions.

      Cela dit, Sarkozy devrait etre viré non pas comme un malpropre, ce serait trop facile, mais traduit devant une cours specialement construite pour cette operation, car, objectivement, il n’a probalement rien effreint dans un etat de droit romain (pas anglo-saxon) mais il a oeuvré, selon ses convictions (suggerées, financées ou pas), contre l’interet global de la France et des Français donc, même si d’un point de vue « internationalement correct » il est resté dans les clous.

      Bonne apres midi a tous


    • Dominique TONIN Dominique TONIN alias Dumè 10 février 2011 15:48

      @ Helios,
      Je suis d’accord avec vous, mon intervention n’a rien à voir avec l’article ci-dessus et je m’en excuse auprès du rédacteur, pour qu’il comprenne que son article me sert d’éxutoire à propos d’AV et de la censure que je lui suppose auprès de mon article. En clair, si j’écris directement à AV il lira ma missive, mais n’y répondra pas loyalement !
      A votre endroit je voulais vs faire observer qu’en ce qui concerne les sénateurs, ils ne st pas nos élus, mais plutôt ceux des grands électeurs. Que de plus leur faible représentativité aux séances leur enlève toute légitimité institutionnelle ! Dites-moi ce que serait l’entreprise Renault si slt un tiers des ouvriers venaient y travailler !
      Cordialement


    • HELIOS HELIOS 10 février 2011 17:54

      merci... suite...
      pas de commentaire sur l’article, ni sur votre texte d’ailleurs, mais pour votre réponse ci-dessus... « que ferait renault si 1/3 des ouvriers ne venaient pas travailler »

      Désolé, je saisi bien le sens de votre depis, que je partage completement, mais on ne peut pas comparer une entreprise et une assemblée representative, justement parcequ’on ne peut pas traiter l’action politique au prisme du strict interet economique. Nous sommes dans une democratie relativement sophistiquée où un certain nombre de forces plus ou moins antagonistes sont justement representées dans les institutions et participent donc au pilotage de notre projet collectif.
      Le senat a sa place et doit fonctionner avec l’autre chambre en coherence. il se trouve que du coté des senateurs, comme du coté des députés avec des taux peut etre differents, il y a un laxisme dégradant pour la democratie traduit par ces absenteismes. On peut trouver differentes causes, dont certaines mineures comme le cumul des mandats, mais surtout une particulierment importante, majeure pour etre precis qui est l’implication reele des elus (directs ou indirects).

      Je souhaitais seulement, avec cet exemple, attirer votre attention sur les solutions a trouver pour rendre notre democratie plus efficace et plus respectueuse des differentes tendances... en vous indiquant qu’il ne fallait pas reproduire le modele Sarkoziste de l’autocratie appliquée a notre systeme parlementaire.

      Une democratie, une constitution, une administration, bref un peuple ne se dirige pas a rasant tous les 50 ans les edifices patiement construits, mais en ameliorant l’existant ce qui correspond a un « reglages » plus ou moins facile de notre systme. de mon point de vue (discutable egalement), avant de casser il faudrait voir a ameliorer le fonctionnement, justement ce que ne fait pas avec ou sans arrieres pensées neo-cons, notre president actuel.

      Bon, zou, j’ai du boulot...


  • Blé 10 février 2011 12:38

    Comme le si bien dit E. Todd je le pense aussi) ce matin sur France Culture, ce mec est fou, fou à lier. Ceci dit, Todd à rajouter q’il n’ était pas journaliste, il n’ était donc pas obligé de commenter les « dits » de Sarko et il n’ avait donc pas à faire semblant de faire des analyses qui donnent une dimension ou un poids au discours de ce fou comme les journalistes sont tenus de le faire.

    D’autre part, le P.S n’ a absolument pas envie d’aller à l’ Elysée, Sarko le sait, il peut donc faire du rentre dedans tranquillement. Nous n’ avons pas fini avec les contre réformes, la casse de notre société, son manque de culture qui devient criant.


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