jeudi 15 mars 2007 - par Tristan Valmour

Lucie Aubrac, la fiancée des Résistances

Six heures trente du matin, jeudi quinze mars deux mille sept. Le poste de radio tonne la mort comme un orage assourdissant : Lucie Aubrac, la fiancée des Résistances, n’est plus. J’ai eu le privilège de connaître Lucie Aubrac, l’espace d’une demie-journée, lors d’un colloque que nous organisions sur les femmes dans la Résistance.

Rencontrer madame Aubrac, c’est prendre rendez-vous avec l’Histoire, c’est recevoir une leçon de courage et d’humanité, de celles qui vous inspirent dans votre quotidien. Chacune de ses rides reflétait le combat d’une vie, et elle en parlait avec tant de simplicité, tant d’humilité qu’on ne côtoyait plus un personnage mais une amie.

Elle avait le don de s’imposer dans la plus grande discrétion, non pas parce qu’elle représentait une glorieuse figure de la Résistance, mais parce qu’elle incarnait ce qu’il y a de meilleur en nous, cette petite flamme qui nous anime, trébuche et vacille, et se renouvelle toujours. Sa flamme à elle consumait pourtant une jeunesse éternelle que ses combats contre l’injustice et le totalitarisme avaient à peine entamées.

Dire que Lucie Aubrac était quelconque n’est pas lui faire injure mais lui rendre hommage, parce qu’elle incarne parfaitement la définition du héros : un personnage ordinaire dans une situation extraordinaire.

Née le 29 juin 1912, d’extraction modeste, Lucie Aubrac se destinait à une carrière d’institutrice, pour finir par obtenir une agrégation d’Histoire. Si elle a sympathisé avec les communistes, elle a pourtant exclu de recevoir ses ordres de Moscou, refusant de sacrifier son indépendance. En 1940, au lendemain de la capitulation de la France face à l’Allemagne Nazie, elle entre en résistance, avec son mari Raymond, à Lyon, au sein du mouvement Libération-sud. Son action fut immortalisée par un film éponyme de Claude Berri.

La fin de la seconde guerre mondiale ne met pourtant pas un terme à ses luttes, puisqu’elle s’engage dans le combat pour l’égalité des femmes, contre le racisme, pour les sans-papiers, tout en continuant à dénoncer les totalitarismes. Sous toutes ses formes.

Lucie Aubrac n’était d’aucun autre camp que celui de l’humanité. Une femme ordinaire qui n’a jamais reculé, jamais renoncé, toujours disponible pour lutter contre les injustices, pour enseigner à la jeunesse le refus des dictatures. Elle pensait que chacun de nous était capable d’accomplir ce qu’elle a réalisé, qu’il fallait juste tenir les autres en plus grande estime que soi-même. Malgré ses handicaps, malgré la quasi-cécité que le soleil de Jérusalem lui infligea comme une peine supplémentaire, dans les années 90. Mais elle n’en parlait pas, ne le montrait pas. Elle puisait au cœur même de son amour pour les autres la force qui la caractérisait si bien.

Cette rencontre, comme celle d’autres résistants, sont de nature à susciter des engagements envers nos pairs, à se battre contre les tyrannies qui prennent diverses formes. Elles s’incarnent aujourd’hui dans les hyper-puissances financières, et sont combattues par de nouveaux résistants, tels Denis Robert, qu’il faudrait soutenir autrement que par nos silences ou par des « qu’est-ce que je peux faire ? ». Pour que nous ne soyons pas réduits à des unités économiques dont la tâche se borne à produire et consommer.

Je rappelle enfin que Lucie Aubrac a cosigné en 2004 un appel à la Résistance, censuré par les médias, et reproduit ci-dessous. On peut également consulter la version vidéo à l’adresse suivante : http://www.alternatives-images.net.

« Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».

Signataires :

Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.



57 réactions


  • Julot (---.---.208.241) 15 mars 2007 13:16

    Rencontré également en classe de 3ème au lycée montaigne à Paris. Grande dame.


  • yasujiro (---.---.237.210) 15 mars 2007 13:41

    Merci aux résistants. Ceux qui sont morts, oubliés et non médiatisés.

    Mais je me méfie des icônes, elles sont souvent utilisées pour masquer la réalité des faits.

    Aussi, ignorant en la matière, j’ai qqs questions à poser :

    - comment étaient financés les réseaux.
    - quelles concurrences entre les réseaux communistes et gaullistes ? Quel réseau a trahi Jean Moulin ?

    - les dénonciations et trahisons dans la guerre muette des réseaux entre eux.
    - le partage des pouvoirs après la guerre dans un motus consensuel. La continuation des réseaux occultes dans la politique, celle dont nous avons hérité aujourd’hui...


    • Tristan Valmour 15 mars 2007 14:26

      Je vois où vous voulez en venir, mais je ne succomberai pas à la polémique. On ne peut conserver des Résistants le seul souvenir des querelles de clochers. Je n’ai pas connu la guerre, mais je peux vous certifier avoir vu les résistants communistes tomber dans les bras des résistants gaullistes, lors de multiples conférences et colloques.

      Dans toute organisation (Etat, entreprise, association...), il y a des luttes idéologiques, des conflits d’autorité, bref, des dissensions. Rien de plus normal.

      Des résistants anonymes, il y en a eu, certes. Et rendre hommage à madame Aubrac, c’est leur rendre hommage à tous.

      Si vous voulez obtenir une réponse à vos questions, vous n’aurez pas meilleure source que chez les auteurs suivants : Paxton - Azéma - Cointet (...) - les oeuvres écrites par les résistants - et le site suivant : http://www.memoresist.org/accueil_base.php


    • (---.---.30.84) 15 mars 2007 15:17

      je pense que ce que jasuiro veut exprimer c’est qu’il existe une polémique créée par un historien (condamné en diffamation) sur la possibilité que Roger Aubrac aurait pu dénoncer Jean Moulin pour sauver sa peau (les histoires de libération les armes aux points font que certains historiens ont des doutes)-son mari a été arrêté deux fois, la première le 15 juin 1943 (relâché dans la journée) et une deuxième le 23 juin 1943 en compagnie de Jean Moulin. si sa probité n’a jamais été mis en doute par les résistants certains pensent que les allemands ont profité de sa première arrestation pour le suivre jusqu’au cabinet du docteur Dugoujon et ainsi arrêter Moulin

      J’ai moi même rencontré Mme Aubrac et a évidemment infirmé tout cela.


    • Dryss (---.---.52.140) 18 mars 2007 08:43

      La justice condamne rarement en diffamation dans les procès d’histoire. Donc si cet historien l’a vraiment été(je ne suis pas un spécialiste de la résistance), ca veut dire qu’il disait vraiment des ******.

      Je pense donc qu’on ne peut pas lui faire confiance. Surtout que comme vous le dites, il est seul... On peut même aller plus loin, je pense, en disant que ce n’est pas une polémique qu’il a créé mais un mensonge qu’il essaye de défendre.

      Pour quelles raisons mentirait il ? Je ne sais pas mais en tout cas, comme il a été condamné en diffamation, il ne doit pas faire preuve de beaucoup de déontologie historique pour arriver à ses « conclusions ».


    • (---.---.30.80) 19 mars 2007 15:42

      c’est historien c’est Gérard Chauvy et après avoir étudié certains textes de Barbie (alors en poste à Lyon) il semble qu’il y ait eu une taupe dans l’entourage proche de Moulin. Il a donc étudié minutieusement tous les proches de Moulin dont M. Samuel (alias Aubrac) et lui même ne tire pas de conclusions définitives mais formulait une hypothèse non négligeable - et la justice l’a condamné alors qu’elle n’a pas à mettre son nez là dedans (opinion personnelle) c’est un débat d’historiens et pas de juristes, ou alors on retombe dans les travers des lois dites mémorielles.

      PS le tollé que ce livre avait provoqué a obligé les juges à prendre partie sans pour autant connaitre tous les tenants et aboutissants d’une histoire bien complexe


  • Marie Pierre (---.---.192.24) 15 mars 2007 13:49

    Merci Tristan de nous rappeler le combat de Lucie Aubrac, qui vient de nous quitter.

    Sa phrase pour justifier sa résistance : « C’est pas juste », dès qu’on dit cela, on entre quelque part en résistance.


  • Ithildien (---.---.102.55) 15 mars 2007 14:06

    Merci de ce témoignage, de cet appel dont je n’avais pas eu connaissance, de ce rappel historique de ce que devrait toujours représenter la Résistance. Cet article était très intéressant, mais je doute que mon commentaire le soit. Merci cependant de nous rappeler que nous avons encore à Résister à quelque chose, si ce n’est plus le nazisme : les privations de libertés, la croissance ininterrompue des inégalités (qu’elles soient ethniques ou sociales, ou les deux), etc.

    Lucie Aubrac nous a quittés... Puisse-t-elle reposer en paix, et en nous regardant, être, peut-être un jour, fière de ce que nous ou nos descendants auront pu faire en sa mémoire.


  • Forest Ent Forest Ent 15 mars 2007 14:23

    Ce n’est pas un genre facile, la nécro. On y tombe vite dans le plat ou pontifiant. Je trouve celle-ci bien faite. Mais il faut dire aussi que le personnage est bien bien intéressant.

    Tout le monde honore les Justes. Qu’elle repose en paix dans la grande gloire des humbles.


  • Sirene (---.---.211.225) 15 mars 2007 14:29

    « AUBRACADABRAN »...C’est le surnom qu’on leur a donné lorsqu’ils ont donné 45 versions à géométrie variable de leurs évasions...


    • (---.---.37.124) 15 mars 2007 18:30

      merci à sirene de rappeler le délire de ce roman

      relire le débat dans Libé de juillet 1997

      au fait : les crimes de Staline ne les ont pas génés les Aubrac ??


    • Joe Staline (---.---.94.94) 25 mars 2007 16:15

      Bravo sirène, un peu de vérité dans ce concert d’hypocrisie.


  • yasujiro (---.---.237.210) 15 mars 2007 14:54

    merci de votre réponse et bien sûr pour l’essentiel je partage l’hommage que vous avez fait aux résistants.

    Peut-être avez-vous raison de ne pas regarder de trop près et entretenir un utile dithyrambe pour les générations futures... La patine du temps embellit tout, rejetant le rejetable en gardant le présentable et en choisissant des héros-symboles. Il n’y a pas qu’au cinéma que la foule a besoin de héros hollywoodiens, à des années-lumière de la réalité.

    je frémis à l’idée qu’un combat idéologique entre réseaux résistants aurait aussi pu mettre la France entre les mains d’un Staline... Car les véritables motivations de certains réseaux étaient de cet ordre-là....

    mais mieux vaut ne pas parler de ces aspects.


  • Cosmic Dancer (---.---.174.139) 15 mars 2007 15:17

    @ Tristan Valmour

    Bonjour, Tristan. C’est un plaisir de vous relire ici, fût-ce en une si triste occasion.

    Le programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) fut donc adopté le 15 mars 1944.

    Une concordance de dates qui marque doublement les consciences.

    Merci pour cet hommage, et pour l’Appel ostracisé.


  • (---.---.183.66) 15 mars 2007 16:57

    Merci aux resistants évidemment. Merci à Lucie Aubrac, mais elle reste encore bien méconnue ainsi que son action exemplaire. D’ailleurs bon nombre pensait qu’elle était morte depuis longtemps.

    Redwolf


  • nephilim (---.---.143.239) 15 mars 2007 17:12

    merci pour cet hommage ^^

    PS:La resistance devrait continuer face aux reactions minables ecrites par jasujiro et sirene qui m’ont tout l’air d’etre de bon petits revisionistes.


  • pinson (---.---.13.90) 15 mars 2007 17:29

    Depuis 1945, Mme AUBRAC a inlassablement appelé à continuer la résistance contre la possible renaissance d’une idéologie morte et enterrée. Je me souviens que récemment encore une de mes nièces a assisté à une de ses conférences dans son lycée.

    Ce qui me turlupine c’est qu’après 1945 , le totalitarisme,en Europe et ailleurs, a continué à torturer, à massacrer, à déporter, à violer les consciences. Ses victimes se comptent par dizaines de millions.

    Je souhaite me tromper et dans ce cas je serai heureux de faire amende honorable, mais il me semble bien que contre le totalitarisme communiste -bien vivant, lui- Mme AUBRAC n’a ja mais eu un mot.


    • Max (---.---.208.241) 15 mars 2007 17:34

      Et sur son soutien à Action Direct... (voir article qui lui ait consacré sur Wikipedia)

      Ca n’enlève rien à son courage et on oubliera ce petit ecueil en la remerciant tout de même pour son combat contre le Nazisme.


    • Marsupilami Marsupilami 15 mars 2007 18:59

      @ Max

      Lucie Aubrac n’a jamais soutenu Action Directe. Elle n’a fait que signer, en même temps que son mari Raymond Aubrac, un appel à la libération des prisonniers d’Action Directe qui sont en taule dans un état physique désastreux.


    • Max (---.---.102.82) 15 mars 2007 19:21

      Perso quand je signe une pétition, c’est que je soutiens une cause. Sinon je ne signe pas.

      Que je sache, on a tous regrettés que papon soit libéré alors que vieux et gateux. Papon etait un sale type, mais chez action direct ce n’est pas mieux.

      Je ne dis pas qu’elle a soutenu le terrorisme. Elle savait mieux que nous que la vie est fait de choix difficiles. Mais il est vrai que le coté communiste me gène.

      Cela étant je ne remets rien en cause et je salue sa mémoire.


  • Marsupilami Marsupilami 15 mars 2007 18:54

    Be hommage à une très grande dame, Tristan.

    Content de te relire ici. Dommage que ce soit pour cette nécrologie de Lucie Aubrac...

    Lien vers Alternative Images pour voir la vidéo.


  • yasujiro (---.---.5.228) 15 mars 2007 19:31

    Il y aura toujours des ignorants idôlatres qui ne veulent surtout pas reconsidérer les rêves, les fantasmes qu’ont leur a inculqué. Comme des enfants, ils ont besoin de belles histoires, même incohérentes.

    Nul doute que ces perroquets formatés sont prêts à gober tous les moules de la pensée unique...

    du révisionnisme ? pfff !

    je suis prêt à reconnaître, dans la présomption d’innocence à l’égard de la trahison de Jean Moulin, le rôle de résistante à Lucie Aubrac et sa lutte contre le fascisme. Je ne suis pas habilité à juger les doutes qui ont germé chez des spécialistes et des acteurs de la Résistance. Mais que j’aurais aussi aimé l’entendre condamner le stalinisme... Niet, on ne touche pas au petit père des peuples ! Quelle cruelle cécité pour une héroine diserte.

    mais peut-être le stalinisme est-il du révisionnisme pour phtisim ?

    De fait, Mme Aubrac a été instrumentalisée par la gauche qui a fabriqué une icône, et à qui on demandait son avis sur tout. On ne lui a pas demandé d’informer les écoliers de ce qu’il y avait derrière les motivations staliniennes...

    Les vrais résistants de l’ombre n’ont jamais eu droit aux spots, car eux faisaient de la Résistance par amour pour la Patrie, et non pour une idéologie fasciste, quelle soit communiste ou nazie. Eux, la majorité, sont entrés dans l’anonymat et l’indifférence car ils ne sont pas récupérables par les idéologies.

    L’Histoire n’est qu’un accomodement pour rendre présentable les lâchetés, les horreurs et les monstruosités des tyrans.


  • DANIEL (---.---.176.72) 15 mars 2007 20:19

    Lucie était une Résistante, OK. Mais pour ce qui est de l’humanisme ; il y a une grossiére erreur. Aubrac c’est entre autres l’Epuration à Marseille...A côté de quelques collabos réels , ce sont des milliers de pauvres héres qui ont connu la souillure, la torture, et au final une execution sommaire, sans sépulture.... Fallait faire plaisir aux communistes qui réglaient leurs comptes avec quelques vrais résistants , ou simplement voulaient semer la terreur pour préparer le terrain à une prise de pouvoir subreptice...

    Au moins une personne aura échapper au peloton : Giono dont Raymond Aubrac a toujours regretter d’avoir eu la peau...

    J’ai connu d’authentiques Résistants, dont mon pére, maquisard de 17 ans en 43 dans la forêt de Tronçais... Tous ceux-là pensaient n’avoir fait que leur devoir. Ils n’en ont tiré ni gloriole ni pouvoir.

    S’ils gardaient une fierté et de « bons souvenirs » de la résistance durant l’Occupation, ils gardaient une profonde honte , ou au moins des regrets, quant à l’Epuration.

    Je me souviens de mon pére racontant l’Epuration, septembre 44 , ces jeunes filles dénudées, violées, battues et finalement enterrées vivantes ; ces pauvres mecs arrêtés sans motifs, executés d’une balle dans la tête ou à coups de fourche ; ces « zazous » battus, tondus, étouffés dans le fumier ; et puis le sort fait aux « vrais » collabos : l’horreur dantesque....

    Et tout cela non pas du fait de résistants de la derniére heure , mais de vrais résistants ...De communistes parlant du futur radieux en crevant les yeux d’un présumé milicien...D’« humanistes » assassinant des familles entiéres sur quelques simples soupçons....

    Les gens comme les Aubrac étaient les grands ordonnateurs de cette horreur , de ces saloperies...Ils étaient les compagnons de route des cocos, qui préparaient leur prise du pouvoir....

    Alors Lucie Aubrac, 4 ans de résistance , 63 ans de leçons de morale pontifiantes et hypocrites !!!

    Je garde mes larmes et ma reconnaissance pour les sans-grade comme mon pére et ses potes qui ont fait de leur mieux...Qui ont eu des regrets de ne pas avoir toujours eu la force de « résister » non pas aux nazis, mais au « nazisme » de certains leurs chefs ou de leurs camarades...

    L’humanisme, la compassion, l’esprit de solidarité ça n’a rien à voir avec toute cette hypocrisie pleurnicharde de ces Résistants de pacotille qui encombrent nos écoles de leurs discours mensongers et imbéciles.... Ces pseudos-résistants n’ont que le goût du sang et de l’exclusion dans la bouche .....


    • Tristan Valmour 16 mars 2007 09:32

      @ Yasujiro et Daniel

       smiley Madame Aubrac est morte. Si, si. Inutile de la lyncher. Je ne vais pas vous faire un cours d’Histoire, vous en trouverez de très bons dans les références que j’ai citées.

      Pour votre gouverne. Le colloque dont je fais mention a été réalisé avec le concours de résistants gaullistes (dont un ancien député gaulliste, aujourd’hui proche de M. de Villiers) et d’un ami historien à Sce-Po Paris, proche de Philippe Séguin. D’autres personnages politiques connus de la droite étaitent également présents. Pas de vilains cocos à l’horizon, hein ?

      Ca suffit de parler de pensée unique et autres anathèmes ! Les gens sont camaïeux. Comme vous l’êtes vous-mêmes, sans doute. On ne peut coller ainsi des étiquettes réductrices.

      On n’a pas occulté l’épuration. Ce n’est juste pas le moment d’en parler. Il y a un moment pour tout.

      Madame Aubrac n’a pas été la femme d’une Résistance, mais des Résistances. 4 ans de résistance pendant la seconde guerre mondiale. 60 ans après. Elle n’a jamais cessé de résister, de toute sa vie. Jamais ! Voilà ce qui la singularise. Vous avez le droit de ne pas cautionner ses combats d’après-guerre, mais vous devez lui reconnaître les mérites de ses combats pendant la guerre. Elle était charismatique. Et alors ? Ce n’est pas une tare. Elle n’en tirait aucun orgueil ; elle était simple, accessible. Madame Tout le monde. Avec ce raisonnement primaire, vous pouvez tout aussi bien condamner l’Abbé Pierre !

      Que madame Aubrac fut un personnage historique n’enlève rien aux résistants de l’ombre. Votre propension à salir le nom de madame Aubrac, si !

      L’anonymat et les diverses motivations des résistants vous gènent ? Pas moi. Mon arrière grand-père paternel a combattu pendant la 1ère GM. Il a été gazé. Mon grand-père paternel s’en est occupé jusqu’à sa mort. Je ne vous raconte pas. Lors de la 2è GM, mon grand-père n’a pas été résistant. Ceci expliquant cela. Il a fait partie de ces 40 millions de pauvres gens qui pensaient d’abord à leur famille. C’est un anonyme sans autre gloire que d’avoir inventé des appareils qui sauvent la vie à des millions de gens aujourd’hui. Mon grand-père maternel a été résistant en Belgique. De nombreux faits d’arme lui sont attribués, ainsi qu’à son équipe. A la fin de la guerre, on lui a proposé de devenir ministre. Il a refusé, au motif que - je le cite - « ma patrie, c’est ma famille ». Il est resté anonyme, la gloire ne l’intéressait pas. Un résistant de l’ombre.

      Ca veut dire quoi, ça de rechercher la notoriété ? C’est la star ac qui déteint ? Royal Air Force de la notoriété et des motivations qui poussent à se battre, tant que le combat est juste. Et il l’était aussi bien pour les résistants gaullistes que les communistes.

      Vous voulez me coller une étiquette ? Soit. Mais pas celle de Tovaritch. Celle de « Droite sociale » m’irait mieux. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir des amis communistes ou au sein du Front National. Pour dernière confidence, j’ai tapé sur l’épaule de Philippe de Villiers et Guillaume Pelletier. Ce sont deux personnes sympathiques et honnêtes, et je ne partage pourtant pas leurs convictions. Ca y est, je suis catalogué fasciste, maintenant. Oups, la boulette !  smiley


    • yasujiro (---.---.237.210) 16 mars 2007 09:57

      Allons allons Tristan. Souffrez que sur l’Agora, des avis partagés soient échangés. Je ne vous colle aucune étiquette et je respecte votre point de vue. Admettez aussi que Lucie Aubrac ne fasse pas l’unanimité, et d’ailleurs, dans notre beau pays, qui la fait ?

      Sur l’Agora, on a le devoir de ne rien admettre qui ne soit débattu et vérifié. Les passions du coeur doivent être laissées sur le seuil, la pensée unique aussi.

      Votre bel article a le mérite d’avoir permis l’expression des nuances contradictoires. Acceptez les nuances également.

      Merci de votre article. smiley


    • fredericlavachery (---.---.87.75) 19 mars 2007 13:38

      Monsieur Valmour, je ne sais comment vous contacter autrement.Je lis que votre grand-père maternel a été résistant en Belgique. Il en fut de même de mes parents et je suis à la recherche d’informations, documents et témoignages sur la Résistance en Belgique. Pouvez-vous m’en dire plus sur votre grand-père et m’indiquer éventuellement des sources peu connues sur cette période ?

      Frédéric Lavachery [email protected]


    • Tristan Valmour 19 mars 2007 17:50

      @ fredericlavachery

      Bonjour Frédéric.

      Tristan Valmour est un pseudo car je ne tiens pas à dévoiler ma véritable identité. Comprenez donc que malheureusement je ne puis vous livrer les informations demandées. Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches. N’hésitez pas à contacter (mais peut-être l’avez-vous déjà fait) des historiens spécialistes de ce sujet. Certains refuseront leur aide, pas d’autres.

      Bon courage dans vos recherches, et encore une fois, je suis sincèrement désolé.


    • jacques (---.---.61.150) 23 mars 2007 17:57

      Boen dis donc mon coco tu n’y vas pas ave le dos de la cuillere PFFFFF Tu as l’air de tout savoir et Ton PERE c’est ta bible Tout ce qu’il tas dit est VRAI Tu n’as aucun doute sur ces déclarations ( puuisque toi tu n’y étais pas ° Alors réfléchis un peu Que dois-je choisir le « témognage de ton pére » Ou celui des époux aubrac ou celui de Guingoin ets Une autre petite question Pourquoi ton pére n’as pas continuer à se battre après la libéraation ans de combat et 63 ans de silence cela ne te déranges pas un peu je dirai pour d te paraphrsaer Ton père « resistant de pacotille » Serais-tu heureux , véxé

      continuons je dirasi ton pere ? ’« un hypochrite pleurnichard , avec son discours mensongers etc .. » Ton père ? « un faible sans ..... un hpleunichard car / ( je te cite :  » l a eeu des regrets de ne pas avoir toujours eu la force de « résister » non pas aux nazis, mais au « nazisme » de certains leurs chefs ou de leurs camarades...pontifiant "

      QUE DIRAIS -TU si je traitais ton pere de couille molle de lache ?????

      REFLECHIS un peu avant d’écrire de pareilles aneries ...L’humanisme, la compassion, l’esprit de solidarité ça n’a rien à voir avec toute cette hypocrisie pleurnicharde de ces Résistants de pacotille qui encombrent nos écoles de leurs discours mensongers et imbéciles.... Ces pseudos-résistants n’ont que le goût du sang et de l’exclusion dans la bouche .....


    • jacques (---.---.61.150) 23 mars 2007 18:15

      Je remets en forme mon ecrit : Ben dis donc mon coco tu n’y vas pas avec le dos de la cuillere PFFFFF § ! ! ! Tu as l’air de tout savoir et TON PERE CE HEROS c’est ta bible. Tout ce qu’il t’ as dit est VRAI Tu n’as aucun doute sur ces déclarations ( puuisque toi tu n’y étais pas ) Alors réfléchis un peu ... Que dois-je choisir le « témognage de ton pére » ou celui des époux Aubrac ou celui de Guingoin ... etc. Une autre petite question : Pourquoi ton pére n’as pas continuer à se battre après la libéraation 4 ans de combat et 63 ans de silence. Cela ne te déranges pas un peu. Je dirai pour te paraphraser : « Ton père ? Un resistant de pacotille » Serais-tu heureux , véxé, d’accord ? ... continuons je dirais : « Ton pere ? Un hypochrite pleurnichard , avec son discours mensonger ...etc. » Ton père ? Un faible sans ..... un pleunichard " car, ( je te cite : « Il (ton père) a eu des regrets de ne pas avoir toujours eu la force de »résister« non pas aux nazis, mais au »nazisme« de certains leurs chefs ou de leurs camarades...pontifiant »

      QUE DIRAIS -TU si je traitais ton pere de couille molle de lache ? ? ? ? ?

      REFLECHIS un peu avant d’écrire de pareilles aneries ...Ton père méritais bien mieux pour sa mémoire que ce flots d’imbécilités que tu nous a sorti

      ALORS CHICHE RACONTES NOUS SES COMBATS ? SA RESISTANCE OU ? QUAND ? AVEC QUI ? QU’A T-IL FAIT ( deraillements de trains, renseignements, coup de mains contre les allemands - il a fait sauter des dépots d’armes , diffusion de tracts , sauvegarde de juifs, filière de de transports des pilotes alliés vers l’Espagne, aide pour le passage de la ligne de démarcation,... j’en rajoutes ? )

      ALORS CHICHE RACONTE


    • (---.---.30.84) 15 mars 2007 23:09

      pourquoi salir ? mais c’est un juste rappel de réalités difficiles à entendre lorsque l’on est passé du côté de l’idolatrie...


    • (---.---.30.84) 15 mars 2007 23:12

      il ne faut pas oublier que M. Aubrac avait pour fonction celle de préfet à la libération....


  • moebius (---.---.153.3) 15 mars 2007 23:20

    Et toi ppmachin quel est ton idole ? Daniel, j’admire votre sang froid


  • yasujiro (---.---.4.36) 15 mars 2007 23:24

    merci Daniel

    Votre témoignage est bouleversant. j’ai aussi entendu mes proches raconter ces horreurs, qui n’ont rien d’excessives mais qu’on a occulté. Oui, des innocents ont subit le sort des miliciens, sur simple dénonciation d’inspiration idéologique.

    Et je ne parlerai pas des grèves des dockers communistes de Marseille qui ont saboté les armes attendues par ceux qui se battaient en Indochine contre le communisme.

    Pour moi, cela suffit à jeter un voile de doute sur les prétendus actes d’héroismes qui ont servi des idéologies.

    je crois qu’après ce que vous avez évoqué, le respect pour ceux qui ont donné leurs jeunesses pour la Liberté s’impose, car eux, les vrais, ne sont connus de peronne.

    Il ne m’appartient pas de juger Lucie Aubrac, mais le tapage fabriqué sur son passé me paraît indécent...


  • moebius (---.---.153.3) 15 mars 2007 23:24

    Daniel vous etes un prédateur mais preferrez vous les souris aux rats qui pullulent sur ce fil ?


  • Rigoberd (---.---.255.180) 16 mars 2007 00:03

    fiances des Résistances, que c’est laid comme titre. Faut pas faire des titres à la libé quand on n’a pas le talent


  • ThunderZurg (---.---.98.99) 16 mars 2007 01:31

    « La fiancée des résistances » n’est-ce pas un peu ridicule ? On aurait aimé un développement :
    - 1. sur son affiliation au parti communiste, qui ne rentre en résistance qu’en 1941 après l’invasion de l’URSS par les chars nazis. Rappelons incidemment qu’avant cette date l’HUMANITE appellait les Français à la docilité avec l’occupant et que n’est que plus tard que le PC forgera sa légende des 100.000 fusillés.
    - 2. son rôle dans l’arrestation de Jean Moulin par la Gestapo ?

    On aime tant les légendes dans ce beau pays, surtout quand elles sont de gauche, car alors peu importe qu’elles soient troubles.

    So Long Tovaritch smiley


  • Clint (---.---.222.99) 16 mars 2007 08:50

    Mme Aubrac vient de décéder, et les souvenirs qu’on en garde sont ses visites d’éducation mentale des petits collégiens. Il y a 13 ans, alors collégien, j’avais pu assister à sa conférence. Elle n’était pas seule à témoigner, d’autres petites dames ridées exposaient leurs souvenirs. Eh bien, je vous le donne en mille ! En comparant nos impressions, mes camarades et moi-mêmes avons gardé un bien meilleur souvenir des autres témoignages que de celui de Lucie Aubrac, dont le visage respirait la haine. Elle n’avait rien d’une grande dame et désormais n’a plus l’opportunité d’en être un digne. Sa vie de résistante, bien qu’ayant donné un film des plus mauvais et partisan. Son décès reste pourtant un évènement : il permettra, je le souhaite, d’enfin pouvoir discuter de la résistance, entre historien, sans que les partisans à l’esprit étroit et communiste viennent imposer la censure


  • baldo (---.---.131.64) 16 mars 2007 09:56

    Moi je dois avouer que j’ai vu une émission sur elle sur ARTE, il y’a quelques mois , et j’ai franchement eu l’impression qu’elle était une donneuse de leçons.

    Certainnement ses engagements et ses actions étaient sincéres mais l’orgueil a pris le dessus en vieillissant.


  • quent1 (---.---.37.194) 16 mars 2007 10:28

    Les morts restent jeunes Anna Seghers


  • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 16 mars 2007 12:14

    La Vrai Résistance, c’est celle qui aujourd’hui Résiste au lobby !


    • Dryss (---.---.52.140) 17 mars 2007 17:42

      Présent partout, Briseur d’idole avec votre antisémitisme primaire...

      Franchement vous me dégoutez, vous essayez de matraquer les gens avec de fausses idées sur tous les articles et ce en créant des « slogans »...

      (pour ceux qui n’ont pas compris le lobby= lobby juif...)


  • daniel (---.---.217.18) 16 mars 2007 12:46

    @tristan et P.Reneve. Je ne lynche ni ne salis personne . Je n’ai fait qu’énoncer quelques faits .

    Simplement que cette Me Aubrac ait pu être donné en exemple à des enfants, à mes enfants, qu’elle se soit approprié la résistance,m’a toujours profondément troublé.

    L’imposture....

    La vraie résistance c’est pas cette caricature , quand même !! Quelle insulte pour ces authentiques résistants de toujours , les Camus, les Mauriac, ces pauvres gars des Gliéres, du Vercors, et tous ces autres anonymes qui y ont laissé ou leur vie, ou leur jeunesse, leurs illusions... Quel gâchis !


  • Cl4ud3 (---.---.99.102) 16 mars 2007 15:38

    bonjour,

    que Lucie Aubrac soit une vraie résistante, cela ne fait plus de doute, sinon, l’histoire l’aurait rattrappée et elle aurait été jugée comme papon même 50 ans après ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moulin

    à la fin de la guerre, il y a eu de nombreuses exactions, la période de troubles qui a suivi a permis de régler des comptes pas toujours liés à l’occupation allemande. (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89puration_ %C3%A0_la_Lib%C3%A9ration_en_France)

    elle faisait suite à l’époque de l’épuration du régime de vichy, menée par la milice et la gestapo : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89puration_par_le_r%C3%A9gime_de_Vichy ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Milice_fran%C3%A7aise

    pour vous informer, lire l’excellente série (10 livres) qu’henri amouroux a écrit sur cette période « La Grande Histoire des Français sous l’Occupation, dix vol., éd. Robert Laffont, 1976-1993 », ainsi que les ouvrages des historiens Jean-Pierre Azéma, Philippe Burrin, Robert O. Paxton.

    concernant les communistes, ceux de 1945 étaient bernés par la propagande stalienne qui décrivait une société idéale où il n’y avait ni riches ni pauvres, où tout le monde mangeait à sa faim et avait un logement décent... la propagande scenarisait les déplacements faits en URSS, et Moscou était la vitrine du régime ...(voir le documentaire de M6 sur staline) http://fr.wikipedia.org/wiki/Staline# Victimes_c.C3.A9l.C3.A8bres_de_Staline http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande#La_propagande_sovi.C3. A9tique

    l’attitude des français lors de l’occupation nous renvoie à nos propres interrogations : qu’aurions nous-mêmes fait à cette époque ? aurions-nous pu résister à la peur, à la torture ? ou aurions-nous été des salauds ? ou tout simplement essayé de survivre ?


  • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 17 mars 2007 12:56

    93 ans, la Résistance conserve !

    Ou alors, c’est qu’elle était Résistante !

    Alors Résistons au lobby !!!


  • moebius (---.---.102.147) 17 mars 2007 23:04

    La France a été plus collaboratrice que résistante c’est un fait, cette lacheté fait aussi partie de cette boursouflante « identité nationale ». Les résistants authentiques qui nous ont persuadé du contraire nous ont au fond rendu un mauvais service


    • moebius (---.---.102.147) 17 mars 2007 23:12

      Et quand vous parlez de « lobby » ? à quel lobby faite vous grassement allusion. Mais il est vrai que puisque français vous etes, vous restez « un glorieux résistant ». Vos propos sont abjects.


    • moebius (---.---.102.147) 17 mars 2007 23:14

      Briseur d’idole, je le répéte ton idole c’est la connerie


  • labaule (---.---.252.249) 18 mars 2007 14:52

    J’essaye de comprendre.Comment lucile Aubrac,eprise de liberte,pouvait elle aimer le communisme,ideologie qui a justement tuee le liberte partout dans le monde ?.


    • Dryss (---.---.52.140) 18 mars 2007 21:01

      ... Staline était communiste, mais il a abusé de pouvoir : le communisme n’est pas une idéologie qui veut tuer la liberté, ce sont les dictateurs qui font semblant de l’appliquer pour leur propre avantage mais qui réduisent les libertés pour avoir plus de pouvoir(l’URSS sous Lénine n’était pas si terrible si on met à part les guerres civiles).

      Vous savez, si on faisait l’assimilation que vous êtes en train de faire entre les dictateurs et les idéologies qu’ils étaient censés représenter, alors toutes les idéologies auraient tué la liberté...

      (je ne défends pas du tout les atrocités que Staline ou Mao ont commis, je dis juste qu’il ne faut pas dire que le communisme a comme volonté de mettre des dictateurs comme eux au pouvoir)


    • Julot (---.---.208.241) 19 mars 2007 11:09

      « l’URSS sous Lénine n’était pas si terrible si on met à part les guerres civiles »

      Je vous conseille de lire le livre de Hélène Carrère d’encausse sur lénine. Vous verrez que lénine n’avait rien à envier à Staline.

      Lénine, c’est la famine programmé, les exécutions sommaires et sans jugement, etc.


  • PereNoel (---.---.210.171) 18 mars 2007 19:23

    Moi je pose la question : QU’aurions nous fait a sa place , en ces circonstances ? Rien que pour avoir fait ça je l’admire , le reste de la polémique ne sont que des propos de jaloux qui n’auraient sans doute que le courage de collaborer...


  • (---.---.37.124) 21 mars 2007 05:42

    Danièle GILBERT ?

    ton titre est idiot

    Quant à l’histoire des Aubrac elle est dans la archives du KGB à Moscou, premier à être arrivé à Berlin en mai 45 avec évidemment la consigne de Staline de récupérer toutes les archives de la Gestapo, et donc la liste de ses agents en zone occupée par l’Allemagne nazie. Tous ceux qui étudient cette période loin de salades de l’Institut d’Histoire du Temps Présent le savent


  • jolly (---.---.186.30) 21 mars 2007 15:04

    Je ne suis qu’ un modeste prof de LEP à la retraite( Lycée du haut val de sèvre st MAIXENT L’ÉCOLE) Madame Aubrac est intervenue avec son mari dans ce lycée, c’était impréssionnant. Dans ma vie je n’ai rencontré que deux femmes ayant activement participé à ce grand moment d’histoire, que nous nous seriont bien passé. Ma mère dans un autre combat à eu ce courage.


  • Le Comité de soutien (---.---.127.201) 27 mars 2007 12:44

    Pour soutenir Denis Robert autrement que par nos silences, il suffit de venir au concert de soutien organisé le 17 avril à La Cigale. Denis sera là en compagnie de Miossec, l’équipe de Groland, Cali et Didier Super. Les places sont en vente à la fnac...


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