lundi 28 octobre 2019 - par Patrice Bravo

Macron décide de devenir le premier nationaliste en Europe

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Le président français Emmanuel Macron a choqué Berlin et Bruxelles par un cadeau inattendu fait aux nationalistes et eurosceptiques européens. Bien qu'il ait été possible de persuader au moins à moitié le Danemark et les Pays-Bas, Paris est resté inflexible et a bloqué pour l'Albanie et la Macédoine du Nord les démarches pour l'adhésion à l'UE. Mais pourquoi ? Qu'a-t-il pu se produire pour qu'Emmanuel Macron se comporte comme Marine Le Pen ?

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont parlé pendant six heures de l'adhésion de ces deux pays pendant le Conseil de l'UE, sans pour autant tomber d'accord : l'Albanie et la Macédoine du Nord n'ont pas reçu l'autorisation pour mener les négociations sur l'adhésion à la famille européenne.

La démarche de ces trois pays avec Paris en tête a surpris la bureaucratie européenne, avant tout parce que l'ouverture officielle des négociations sur l'adhésion d'un pays à l'UE ne garantit pas à ce pays l'adhésion à l'UE. Elle ne garantit rien du tout, d'ailleurs. Par exemple, la Turquie possède le statut de candidat pour adhérer à l'UE depuis 1999, et les négociations avec Ankara se déroulent depuis 2005, depuis presque 15 ans. Et rien ne semble indiquer qu'elles aboutiront un jour.

Il est clair pour tout le monde que ni Tirana ni Skopje ne sont prêts à adhérer à l'UE, et ils ne seront pas prêts avant un bon bout de temps. La plupart des thèmes les plus douloureux de ces pays sont communs : une corruption exorbitante, le trafic de drogue, la contrebande, la pauvreté et, dans le cas de l'Albanie, le crime organisé extrêmement influent avec des filiales partout dans le Sud de l'Europe.

La décision du Danemark, des Pays-Bas et de la France a surpris tout le monde. Le premier ministre italien Giuseppe Conte a qualifié la réticence de ces trois pays d'"erreur historique" qui "déstabilise la situation dans la région". Il est à supposer que Rome s'intéresse précisément à l'Albanie, qui ne lui est pas étrangère et l'un des derniers éclats de l'ancienne grandeur impériale "à la Mussolini". Dans l'ensemble, même les eurosceptiques d'hier se sont prononcés pour – mais Amsterdam, Copenhague et Paris s'y sont opposés pour une raison qu'on ignore. Mais pourquoi ? Après tout ce ne sont pas du tout des nationalistes qui s'y trouvent actuellement au pouvoir.

Il faut savoir que le Danemark et les Pays-Bas ont été intransigeants seulement envers l'Albanie musulmane, en donnant leur accord pour entamer les négociations avec la Macédoine du Nord. La France a été la seule à bloquer la route en UE aux deux pays.

Etant donné qu'Emmanuel Macron a été élu président en tant que candidat des forces pro-européennes et mondialistes, cela suscite d'autant plus l'étonnement.

Il faut dire qu'Emmanuel Macron s'est montré en tant que président souple et ambitieux. Dans le bureaucrate européen typique s'est réveillé un gaulliste qui veut rendre à la France sa position de leader dans le monde. Dans le contexte de la crise en UE et du déclin de l'influence de la chancelière allemande Angela Merkel, Paris prétend à la fois au rôle de première puissance de l'UE et d'un acteur international à part.

A cet effet le chef de l'Etat français utilise un large arsenal – de la lutte contre les changements climatiques à la promotion de réformes au sein de l'UE. A noter aussi son hyperactivité en politique étrangère – dans le Donbass, en Afrique, sur le dossier russe. Il a même proposé à l'Europe une nouvelle vision géopolitique – bien plus conservatrice et même plus "pro-Moscou" qu'on ne pouvait s'y attendre de sa part.

On ignore ses motivations. Il s'agit probablement d'une somme de facteurs : la nostalgie française de la grandeur d'antan, la peur face à la montée en puissance des nationalistes de Marine Le Pen et l'égo démesuré de Macron lui-même.

Quoi qu'il en soit, le visa sur l'invitation en UE pour l'Albanie et la Macédoine du Nord nuit à ses tâches et à sa nouvelle image de principal concurrent de Berlin pour l'influence sur le continent.

Même si en fin de compte il cédera à la pression, il marchandera forcément quelque chose en échange et rappellera une nouvelle fois que la France n'est pas une annexe à la bureaucratie bruxelloise, mais une grande puissance.

 

Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1189



32 réactions


  • Aimable 28 octobre 2019 15:42

    Faire entrer la Serbie en 1er dans l’UE serait plus adéquat que ces deux pays , surtout en ce qui concerne l’Albanie .


    • Kapimo Kapimo 28 octobre 2019 18:48

      @Aimable

      Je ne vois pas ce que la Serbie gagnerait à tomber sous les fourches caudines de l’UE et OTAN, quant on regarde l’histoire récente (bombardement des infrastructures civiles du pays avec des milliers de victimes, épandage d’uranium appauvri dans les campagnes serbes, annexion de facto du Kosovo par l’OTAN sans même la tenue d’un referendum etc...). La Serbie devrait logiquement et dans son propre intéret se tourner vers la Russie et vers l’Eurasie.


    • Paul Leleu 28 octobre 2019 19:12

      @Kapimo

      Mitterrand d’abord, et puis surtout Chirac ont abandonné la Serbie... encore un forfait de ces deux sous-présidents qui ont affaibli et discrédité la France pendant 25 ans...

      Chirac a carrément fait bombarder la Serbie... alors ça relativise beaucoup son truc sur l’Irak (il devait juste y avoir des affaires de pognon derrrière)


    • titi titi 29 octobre 2019 00:11

      @Paul Leleu

      « Chirac a carrément fait bombarder la Serbie... alors ça relativise beaucoup son truc sur l’Irak (il devait juste y avoir des affaires de pognon derrrière)  »

      Bah oui..... les fonds détournés dans le programme « pétrole contre nourriture » mis en place par l’ONU après la première guerre du golfe, l’ont été au profit d’entreprises française, ou russes. Le nom de Pasqua, le grand ami de Chirac, revient dans le dossier.
      On comprend mieux pourquoi Chirac n’était pas spécialement pressé de faire tomber Saddam.


    • titi titi 29 octobre 2019 00:14

      @titi

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_P%C3%A9trole_contre_nourriture

      D’un seul coup le beau discours de De Villepin à l’ONU, il fait sourire.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 octobre 2019 10:33

      @Aimable
      La Serbie n’a aucunement l’intention d’entrer dans l’ OTAN, l’antichambre obligée pour entrer dans l’ UE !

      "Dans les Balkans, les oreilles impériales ont également dû siffler. Le patron de la Republika Srpska (ou République serbe de Bosnie) a réaffirmé son refus de rejoindre l’OTAN, torpillant de facto la marche de la Bosnie vers l’Alliance atlantique. En effet, le pays est, depuis les accords de Dayton ayant mis fin à la guerre en 1995, divisé en deux entités : la Fédération croato-bosniaque et la Republika Srpska, qui cultive des liens étroits avec Belgrade.


      Or, la présidence bosniaque est collégiale et les décisions prises, théoriquement du moins, de manière collective. Dans ces conditions, on ne voir pas comment ce pays pourrait accéder à l’OTAN, d’autant que Milorad Dodik, le dirigeant des Serbes de Bosnie n’y va pas par quatre chemins : "Nous sommes liés à la Serbie. Si celle-ci rejoint l’OTAN dans 100 ans, nous le ferons aussi. Si elle n’y adhère pas dans 300 ans, nous n’y serons pas non plus. Le Partenariat pour la Paix est largement suffisant. Si cela ne plaît pas à l’OTAN, elle est libre de le quitter« . Sans fioritures... »


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 28 octobre 2019 16:50

    Le seul but de cet article semble être de vouloir ratisser large. Vous croyez pouvoir capter les voix des gaullistes rescapés du sarkozisme ? De l’UPR ? De « debout la France » ? D’autres souverainistes, il faudrait quand même faire le grand écart. ! En même temps« ne veut pas dire »je pense tout et son contraire".


    • doctorix, complotiste doctorix 28 octobre 2019 17:36

      et rappellera une nouvelle fois que la France n’est pas une annexe à la bureaucratie bruxelloise, mais une grande puissance.

      Une nouvelle fois ?
      C’est au contraire une grande première pour ce paillasson de Bruxelles...
      Et c’est d’ailleurs une vraiment toute petite première...
      On ne le verra jamais critiquer les GOPE, par exemple.
      Or c’est dans la contestation des GOPE qu’on aurait pu voir un chef d’Etat tel qu’on en a besoin. Il nous les fera au contraire bouffer jusqu’à la dernière.


    • McGurk McGurk 28 octobre 2019 17:49

      @Séraphin Lampion

      Ce qualificatif de « gaulliste » me fait bien marrer.

      Un « sarkoziste gaulliste » ? Tous des traitres, des lâches et des mafieux en puissance. Vanter les mérites de la France pour mieux la piller.


    • Samson Samson 28 octobre 2019 18:08

      @doctorix
      Excusez-moi encore une fois, mais je ne saisis toujours pas le sens de l’acronyme GOPE !
      Seriez-vous ou un autre lecteur assez aimable pour éclairer ma lanterne !

      En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


    • Attila Attila 28 octobre 2019 19:02

      @Samson
      GOPE signifie Grandes Orientations de Politique Économique.
      C’est la feuille de route dictée par l’Union Européenne aux États membres en matière économique et sociale.
      Les GOPE
      .
      GOPE Université du Luxembourg

      .


    • Attila Attila 28 octobre 2019 19:09

      @McGurk
      « Ce qualificatif de « gaulliste » me fait bien marrer. »
      Vous êtes rigaulliste ?

      .


    • doctorix, complotiste doctorix 28 octobre 2019 21:01

      @Samson

      je ne saisis toujours pas le sens de l’acronyme GOPE !
      C’est le grand problème des Français, et c’est dramatique.
      C’est normal, parce que tous les media se sont faits complices de la nécessité de cacher aux Français le contenu des GOPE, et même leur existence.
      Les Français s’étonnent de voter à droite, à gauche, au centre ou aux extrêmes, et de voir appliquer toujours la même politique, allant du pire à pire encore.
      C’est que nous n’avons pas le choix.
      Les GOPE sont censés être des recommandations, mais se transforment très vite en ordres, avec 0,2% de pénalité en cas de manquement.
      La vocation des GOPE est de détruire un à un tous les acquis sociaux.
      La seule solution pour ne plus avoir à obéir à ces obligations scélérates est de quitter l’UE. Il n’y en a pas d’autre.
      Bien sur, seul l’UPR connait et diffuse cet instrument de notre esclavage, qui s’exprime ici en près de 200 pages
      https://www.economie.gouv.fr/files/programme_national_reforme_2015.pdf
      Voir en particulier la page 109.


    • McGurk McGurk 28 octobre 2019 21:29

      @Attila

      ...exactement !


    • Samson Samson 28 octobre 2019 22:57

      @Attila & @doctorix
      Merci beaucoup pour toutes vos précisions !

      Quitte à passer pour ignare, je préfère demander que m"exposer à mourir (un peu plus) idiot ! smiley


    • Attila Attila 28 octobre 2019 23:07

      @Samson
      « Quitte à passer pour ignare »
      Non, non. Nous avons tous à apprendre les uns des autres. Et il faut toujours penser à ceux qui nous lisent sans être inscrits et qui se posent les mêmes questions.

      .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 octobre 2019 10:07

      @Attila
      Macron a été aussi réticent à voter le délai supplémentaire au Brexit, mais il a fini par le voter. Ce qui est plus surprenant, c’est le vote d’Orban, ce soit disant, « grand anti européen », mais qui s’est aligné comme les autres, pour voter le nouveau délai, et pour empêcher que le Brexit soit effectif le 31 octobre...

      Un tweet que j’ai relevé après la décision du Conseil européen :

      ... « Nous sommes en 2098, la foule se presse à Bruxelles pour voir l’arrivée du 1er Ministre de sa gracieuse Majesté, venir demander un nouveau délai pour le Brexit. Personne ne se souvient de l’origine de cette tradition, mais chaque année elle attire des touristes venus du monde entier, voir cette pittoresque attraction. »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 octobre 2019 10:11

      @Séraphin Lampion
      L’auteur ne doit pas bien savoir ce qu’est le gaullisme.
      Il ne s’agit pas seulement de s’opposer, mais de défendre la souveraineté et l’indépendance de la France.

      Et celle -ci passe par la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

      Et pas seulement, comme le fait Macaron, de monnayer son vote, en vue de je ne sais quelle tractation de marchands de tapis, comme cela se passe à Bruxelles.


    • Attila Attila 29 octobre 2019 11:57

      @Fifi Brind_acier
      « Nous sommes en 2098, la foule se presse à Bruxelles pour voir l’arrivée du 1er Ministre de sa gracieuse Majesté, venir demander un nouveau délai pour le Brexit. Personne ne se souvient de l’origine de cette tradition, mais chaque année elle attire des touristes venus du monde entier, voir cette pittoresque attraction. »
      Oui, c’est rigolo . . . on peut raisonnablement espérer que cette « tradition » va cesser aux prochaines élections des parlementaires.
      Pour Orban, le masque est tombé : que de la gueule !

      .


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 29 octobre 2019 14:25

      @doctorix

      je ne saisis toujours pas le sens de l’acronyme GOPE !

      « C’est le grand problème des Français, et c’est dramatique. »

       

      Non, ce n’est pas le grand problème des Français. Le vrai grand problème des Français c’est qu’il n’y a toujours pas de parti politique qui réclame l’application du NON au référendum de 2005, même pas L’UPR qui demande aux Etats d’obéir aux GOPE sous peine de les cafter en attendant d’en sortir.

       

      Attétion ! Interdit de désobéir au traités. L’As du lino veille et vous caftera.

      Le point 5 du programme UPR : « Je suis le seul candidat à dénoncer les candidats qui proposent de «  désobéir aux traités  » européens.


  • HELIOS HELIOS 28 octobre 2019 16:54

    d’abord : On ignore ses motivations. Il s’agit probablement d’une somme de facteurs 

    et puis : rappellera une nouvelle fois que la France n’est pas une annexe à la bureaucratie bruxelloise


    vous vous souvenez de la banque qui avait le pouvoir de dire « oui » ?

    La France est comme cette banque mais elle a perdu ce pouvoir donc elle dit « non » !

    Pour dire OUI il faut être libre, car dire OUI sans liberté c’est la soumission ;

    En disant NON, la France espère un brin de souveraineté qu’elle n’a plus, car je vous rappelle que Sarkozy a supprimé le référendum obligatoire pour toute adhésion qu’avait exigé Chirac.


    Macron brasse du vent, essaie de démontrer un patriotisme qu’il n’a pas (oú avez vous vu qu’un banquier de chez Rotschild peut etre patriote). Il court derrière toutes les options possibles mais, les seuls patriotes, on sait tres bien oú ils sont... surement pas a En Marche !... et la France... pauvre France... Vue d’Amérique du Sud, on pouvait penser que Hollande avait fait le pire... on peut encore faire pire et cela se dit plus fort maintenant.


    Préférons toujours l’original...


  • McGurk McGurk 28 octobre 2019 17:41

    Si celui-ci s’y est opposé avec ses copains libéraux, c’est qu’il n’y a rien de marchandisable. Au contraire, ils ont peur de devoir banquer pour ces pays et donc leur laisser une part du gâteau qu’ils se partagent.

    Effectivement, tout comme la Pologne d’antan, il faudra probablement énormément de transferts européens pour que ces pays soient viables politiquement et encore plus économiquement pour pouvoir piller leurs richesses et leur imposer la mainmise des leaders économiques mondiaux. Je suppose également que, à l’égard des pays des Balkans, la corruption et la mafia se mélangent.

    Le pouvoir européen est tellement empêtré dans le vice qu’il est prêt à accueillir n’importe qui, d’ouvrir les portes pour augmenter sa puissance et son influence. Avoir 27 pays dans l’UE est déjà une énorme erreur, c’est depuis longtemps prouvé et on élargira cette zone jusqu’à ce que plus personne ne puisse rien payer du tout parce qu’on aura totalement essoré le pauvre contribuable moyen qui n’aura plus qu’à loger dans un carton à même la rue.

    Il faudra alors choisir entre rétablir les anciennes démocraties disparues sous les coups de boutoir de l’UE dont la nature y est opposée et continuer ce délire sous acide, dans lequel « tout citoyen serait égal » et que « l’UE c’est la démocratie et l’épanouissement des peuples ».

    Pour ce qui est du « programme européen » du « président », il n’y a rien de choquant qu’un pauvre opportuniste de bas étage dise quelque chose un jour et le contraire absolu le lendemain. C’est d’ailleurs pour ça qu’on passe à l’étranger pour des idiots versatiles et influençables.

    Notre « panier de crabe » parlementaire, avec le peu de pouvoir qui lui reste, est déjà corrompu jusqu’à l’os et trahit sans scrupules les Français. Il me paraît évident qu’une entité supranationale, donc en dehors de notre contrôle, mènera l’UE à sa perte de part, à la fois, son trop grand pouvoir et d’autre part sa non-représentation des peuples mêlée à la corruption à une bien plus grande échelle.

    Vive la destitution de tous ces despotes, à commencer par notre zéro national.

    PS : gaullien mon cul, il vient d’annoncer qu’il allait, contre toute logique ou humanité, enterrer les retraites par sa réforme aussi monstrueuse que lui.


  • Samson Samson 28 octobre 2019 18:03

    « Dans le bureaucrate européen typique s’est réveillé un gaulliste qui veut rendre à la France sa position de leader dans le monde. »
    Vous parlez du leadership répressif ??? Les plus sanglants dictateurs en salivent d’admiration ! Je doute que De Gaulle eut apprécié un tel leadership : là où De Gaulle a dignement passé la main après referendum, Mutilator 1er n’a jamais qu’enfumé avec la mise en scène de son show du grand débat, qui n’a pas passionné grand monde !

    « Il a même proposé à l’Europe une nouvelle vision géopolitique – bien plus conservatrice et même plus »pro-Moscou« qu’on ne pouvait s’y attendre de sa part. »
    Bien obligé, et n’exagérons rien ! La France a abandonné toute espèce de souveraineté (monétaire, budgétaire, économique, stratégique) à l’OTAN et à l’U€ ! Les multiples revirements des U$A, de la doxa d’un libre échange globaliste vers un retour au protectionnisme et la perte d’une hégémonie géo-stratégique matérialisée par le retrait syrien projettent en pleine lumière la soumission économique de l’U€ à l’Oncle Sam et la vassalité des « alliés » de l’OTAN, pas même informés avant d’être mis devant le fait accompli d’un retrait U$ décidé du seul fait du Prince.
    La « nouvelle vision géo-politique » du petit Monarc ne correspond à rien d’autre qu’au douloureux constat - accessible à chacun(-e) - de l’effondrement économique et militaire d’un bloc occidental disputé jusque dans la suprématie de sa monnaie d’échange !


    « ... il ... rappellera une nouvelle fois que la France n’est pas une annexe à la bureaucratie bruxelloise, mais une grande puissance. »
    Tu parles d’une puissance, même plus capable d’annuler un match de foot quand l’armée turque massacre les Kurdes. Quand donc l’a-t-il rappellé : en souscrivant sans moufter à tous les diktats de Merkel, en se faisant peloter par Trump, ... ?

    En Marche vers nulle part, la novlangue du régime pallie certes les faits et réalités sous une couche toujours plus épaisse de slogans débiles copieusement matraqués par l’appareil médiatique (« Penser Printemps », start-up, Croissance, ...), mais même l’insondable naïveté des plus abruti(-e)s finit par trouver ses limites !

    J’ignore si votre laïus relève de la bravoure, de l’inconscience ou d’un savant mélange des deux mais, n’en jetez plus !!! smiley smiley smiley


  • Kapimo Kapimo 28 octobre 2019 18:50

    Il ne faut pas surinterpréter un simple mouvement d’humeur par notre Narcisse au pouvoir, du à l’échec de la nomination de Goulard.

    Macron, c’est l’antiFrance, ne jamais l’oublier.


  • Le421... Refuznik !! Le421 28 octobre 2019 19:05

    Macron, on peut ne pas l’aimer ou l’aimer...

    Par contre, le prendre pour un imbécile, c’est commettre une grossière erreur.

    Il a très bien compris que son assurance tous risques réélection était de choisir son meilleur ennemi, celui qui aura éternellement peu de chance d’être au pouvoir tout en éliminant les autres, je veux dire les partis nationalistes.

    Et il en fait des tonnes avec le RN et ses sympathisants.

    Sauf que ça pourrait lui péter à la figure, car à trop prendre les gens pour des cons, ils finissent par le devenir complètement.

    Chance, j’ai passé les trois quarts de ma vie dans un monde pas trop xénophobe.

    Mais si ça plaît aux jeunes... En avant Guingamp !!


  • révolté révolQé 29 octobre 2019 10:16

    On ne peut être en même temps européiste et nationaliste.

    Quand on est pro UE de Bruxelles ,on est anti France car contre sa souveraineté.


  • av88 av88 29 octobre 2019 10:29

    Le « en même temps » de Macron va finir par faire marrer tout le monde.

    Macron « en même temps » est contre le report de Bretix et l’approuve.

    Macron est « en même temps » souverainiste et européiste.

    Macron « en même temps » défend agriculture française et signe les accord des libre échange.

    A vous de compléter d’autres « en même temps ».

    C’est difficile d’être « en même temps » homme de théâtre et chef d’état ! 


  • Ruut Ruut 30 octobre 2019 05:36

    Macron Nationaliste, nous auront tout entendu, lui qui fait tout pour détruire la Nation France.
    Après son passage, il va y avoir un énorme travail de reconstruction de la Nation et de la Culture Française......


  • BA 30 octobre 2019 14:16

    Un sondage historique concernant un éventuel référendum sur la sortie de la France de l’Union Européenne :


    47 % des Français voteraient pour le maintien de la France dans l’Union Européenne.


    30 % des Français voteraient pour la sortie de la France de l’Union Européenne.


    Vous avez bien lu : 30 % des Français voteraient pour le Frexit !


    « la part de ceux qui voteraient “pour” le maintien de la France dans l’Union européenne si un tel référendum était organisé a baissé de trois points en trois ans. 47% des sondés en octobre 2019 disent qu’ils voteraient pour le maintien de la France dans l’UE, contre 49% en 2016. La part de ceux qui voteraient pour un “Frexit” est stable : 30% des Français. »


    https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-report-du-brexit-rejete-par-pres-dun-francais-sur-deux-sondage-exclusif_fr_5db86084e4b066da552788e5


  • Jonas Jonas 30 octobre 2019 22:35

    Que Macron refuse actuellement de faire rentrer l’Albanie et la Macédoine, vu les réseaux mafieux venant de ces pays on peut le comprendre, ne fait pas de lui un nationaliste !
    Quant à la Turquie d’Erdogan et sa politique militaire actuelle, les relations avec l’UE ne sont pas au beau fixe.

    Macron prépare la gouvernance mondiale, opposée à l’idée de nation, car c’est un obstacle à l’économie de marché et à l’investissement bancaire international.

    Macron méprise la France et les Français, en expliquant dans ses meetings « qu’il n’y a pas de culture française », « l’art français, je ne l’ai jamais vu ».
    Pour lui et pour toute une bande de profiteurs, de banquiers et d’industriels, ce pays n’est qu’une gigantesque entreprise qui ne sert qu’à faire de l’argent (économie, croissance, bénéfices, etc...), destinée à devenir à terme une succursale de l’oligarchie mondialiste prônant une immigration de masse pour satisfaire les besoins du capitalisme.


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