vendredi 23 avril 2010 - par FRIDA

Madoff et le système de protection à la française

Un article intitulé « Les Etats constituent une pyramide à la Madoff » conclue ainsi : « A l’instar du système Madoff qui s’est donc effondré lorsque les nouveaux cotisants n’étaient plus suffisamment nombreux par rapport aux anciens (qui, en plus, réclamaient leur dû), le système de retraite par répartition à la française est donc voué à l’explosion. Souligner une telle réalité ne relève pas de la politique, ni même de l’économie, mais tout simplement de la mathématique. ».

la sortie du rapport du COR et le projet de réforme de la retraite ont mis au goût de jour tous les postulats et le matraquage médiatique pour faire croire aux gens que c’est dans leur intérêt, que la réforme se fait, sous entendu l’augmentation des cotisations et l’allongement de l’âge de la retraite.

Alors avec quels arguments veulent-ils convaincre les plus réticents ??

  1. Les autres l’ont fait, pourquoi pas nous ???
  2. Le régime est moribond et ne tiendra pas longtemps et au risque de le compromettre définitivement.
  3. Le dénigrement et la caricature.

Le premier argument, traduit autrement, signifie que les meilleurs l’ont fait les nuls doivent suivre. Oubliant par là-même, que le régime par répartition, s’est inspiré du principe de l’entraide coopérative et mutuelle, soit au sein de la famille soit dans un groupe plus élargi. L’esprit en est que toute personne se trouve assurée d’être soutenue dans les moments difficiles de sa vie. Il y a eu ensuite une prise de conscience traduite dans les textes de droit social. Ainsi l’Etat, et non seulement la famille ou le groupe social, offrait aux citoyens une protection tout au long de leur vie. Au fil de temps, cette protection s’est élargie et approfondie. Actuellement, on assiste à un retour en arrière. Pour que les riches soient exonérés de toute contribution, on ponctionne sur les droits des salariés et on n’hésitent pas à saccager le service public à coup de réformettes, pour plus le brader finalement au secteur privé. Le reste n’est que poudre aux yeux.

Le deuxième argument est asséné par les experts. Ils se sont acharnés pour nous faire vendre le oui pour la Constitution européenne. Nous votons contre. Qu’à cela ne tienne, on passe par le parlement. A quoi ils jouent ?? Au démocrates respectant le peuple et croyant dans l’arme de leur légitimité d’experts, ce peuple ignorant qui suivra forcément leur décision.

Les revoilà à l’oeuvre dans tous les médias expliquant à qui veut les entendre que la réforme est indispensable, mais ne posant jamais les bonnes questions, ne cherchant jamais les responsables de cet état de fait de notre système de protection sociale, et n’écoutant jamais ce que proposent ceux qui n’ont aucun intérêt particulier dans la remise en cause de la protection sociale.

Il n’y a plus de vraie opposition politique, tous s’accordent à dire que la réforme est indispensable, et ils se mettront d’accord sur un leurre à donner au bon peuple pour le calmer. Ils nous proposent quelques concessions, à savoir des éventuels taxes sur les revenus de patrimoine, mais les dés sont pipés. Ce qu’ils donneront par une main, ils le reprendront sitôt de l’autre main. Et les salariés se retrouveront comme d’habitude le dindon de la farce. Rappelez cette Europe censée faire la prospérité des peuples européens.

Qui sont ces experts qui pullulent les médias ??

Un échantillon représentatif, comme dirait un habitué des sondages : Agnès Verdier-Molinié, Marc Touati, Michel Godet, et feu Jacques Marseille. Ne sont pas tous cités, mais ceux-là sont caractérisés par un degré de prosélytisme effroyable. On n’est plus dans le débat et la discussion. Ils intimident, ridiculisent et d’une certitude qui fait trembler la terre. Alors comment voulez-vous raisonner quand l’injonction est de se mettre au garde à vous.

Qu’est-ce qui leur donne cette légitimité, les médias ??. Et la conséquence en est le monopole de discours, du matraquage publicitaire acquis à une doctrine ultra libérale drapée dans les habits de l’expertise.

M Godet a deux doctorats, est-ce pour cela que son discours est infaillible, juste, exempt de tout reproche au niveau de raisonnement du moins.

A Verdier-Molinié quant à elle, elle a un diplôme en histoire économique contemporaine. Est-ce suffisant. Combien sont des diplômés de la même matière qui sont sur le carreau, réduit au silence quant à leur avenir et leur présent ; mais elle, elle est le porte-parole d’un think-tank qui a pour mission d’évangéliser la France à la doctrine ultra-libérale, d’une manière décomplexée.

http://www.ifrap.org/Un-Think-Tank.html

M Touati est titulaire d’un DEA de Monnaie, Finance, Banque de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Il est Directeur Général Adjoint chargé de la Recherche Économique et Financière de la société d’investissement Global Equities.

Loin de faire le procès d’intention de ces gens, mais le zèle par lequel ils vouent une énergie phénoménale, pour désavouer le système économique et social français, suscite le questionnement. Ce n’est plus de la recherche, de débats intellectuels, mais purement et simplement une croisade contre la société française et son mode de vie.

N’oublions pas les instances qui se chargent de l’élaboration des thèses à défendre, celles qu’il faut combattre, les méthodes de travail etc

http://www.lecercledeseconomistes.asso.fr/

http://www.ifrap.org/

La question majeure est la suivante : pourquoi tant d’investissement pour dénigrer ce qu’est la France et lui donner l’injonction d’imiter les autres comme s’il n’y a pas de salut qu’avec l’asservissement idéologique à une doctrine, celle-ci n’a pas honte de réduire les humains à un produit qui doit être rentable pour la finance et par son travail et par sa consommation.

Enfin, le moyen pour déstabiliser le contradicteur est de le mépriser, de jouer sur les mots, les ambiguïtés, les généralités, les comparaisons douteuses.

Une blague est remise au goût de jour à la faveur de réforme de la retraite.

Le juge Denny Chin chargé de l’affaire Madoff demande à ce dernier :

« mais tout de même Monsieur Madoff, quelle mouche vous a piqué ? Qui vous a donné l’idée de réaliser une telle carambouille : faire payer les anciens cotisants par les nouveaux arrivants ». Bernard Madoff reste calme et répond : « c’est très simple, j’ai observé le système de retraite par répartition en France et j’ai fait pareil… ».

Celle-ci est la version trouvée sur le site de M Touati. Il y a bien sûr quelques variantes.

On peut bien en rire, si cela ne fait pas partie d’une large manipulation intellectuelle volontaire ou non pour faire admettre aux gens que leur système de protection sociale est une escroquerie. C’est le monde à l’envers.

Mais personne ne s’attardera pour expliquer l’origine de la blague.

http://blogs.indystar.com/varvelblog/archives/2008/12/madoff_scheme.html

Le dessin de Gary Varvel pour l’indianapolis star stigmatisait les démocrates, et notamment le député Barney Franks et le sénateur Chris Dodd. Le dessin est bien partisan à l’origine.

Tous ceux qui en ont vu une illustration pour casser la protection sociale française s’en sont jetés comme sur du pain béni.

http://www.financialsense.com/fsu/editorials/degraaf/2008/1229.html

Sur le site des 4 vérités, j’ai relevé ce paragraphe : « Un lecteur des « 4 Vérités » m’écrivait récemment pour me faire remarquer que cela lui faisait penser au système de retraite français. C’est exact : les retraites ne sont en effet servies qu’en prélevant les cotisations des actifs d’aujourd’hui. Mais c’est beaucoup plus général que cela : en réalité, c’est toute l’économie qui reposait jusqu’à cette crise sur ce mécanisme de la croissance par la dette. ».

Que répondre à ce genre de désinformation ??

Un extrait de l’article de M Godet :« En d’autres termes, les déficits annuels des retraites prévus par le COR (40 milliards à partir de 2015, de 60 milliards à partir de 2020 et de 115 milliards en 2050) sont loin d’être des plafonds mais constituent au contraire des planchers. 

En outre, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là de déficits annuels qui se cumuleront donc avec le temps et pourraient avoisiner les 2 600 milliards d’ici 2050. Compte tenu d’une dette publique qui atteint déjà 1 500 milliards d’euros et qui va encore augmenter indépendamment des déficits des retraites, il est donc clair que si la question du financement de ces dernières n’est pas résolue au plus vite, la note de la dette publique française sera très vite mise sous surveillance et ensuite dégradée dans de brefs délais. D’où une augmentation des taux d’intérêt, donc moins de croissance, plus de déficits, plus de trous des retraites et de la sécu et, finalement, la distance entre Paris et Athènes sera subitement raccourcie… » ; et Jacques Bichot dans un article intitulé « Les Etats constituent une pyramide à la Madoff » conclue ainsi :  «  A l’instar du système Madoff qui s’est donc effondré lorsque les nouveaux cotisants n’étaient plus suffisamment nombreux par rapport aux anciens (qui, en plus, réclamaient leur dû), le système de retraite par répartition à la française est donc voué à l’explosion. Souligner une telle réalité ne relève pas de la politique, ni même de l’économie, mais tout simplement de la mathématique.  » La messe est dite.

Vous remarquerez que personne ne pose la question du chômage. Le facteur essentiel pour casser le système de protection social. On peut procéder comme eux et déclarer facilement que les politiques et la finance internationale n’avaient aucunement intérêt à résoudre le problème du chômage. C’est même le moyen efficace pour asservir et exploiter les gens. Ceux qui n’ont pas de travail envient ceux qui souffrent de part leur condition de travail qui s’est dégradée depuis bien longtemps. Ceux qui travaillent en veulent à ceux qui en sont privés ou osent encore refuser de travailler tout en restant pauvres, puisque la seule différence, c’est le gain en stresse et en fatigue. Les travailleurs en voudront aux retraités, alors que la majorité ne roule pas sur l’or. Et ainsi de suite. La solidarité existe maintenant dans le monde de la finance et de la politique, les gens se soutiennent. Ils ont une conscience de classe à part. Celle par laquelle se crée la richesse, qui nourrit le peuple et il lui doit reconnaissance et gratitude. Comprenez servitude.



29 réactions


  • leypanou 23 avril 2010 15:47

    Il faut lire ce que l’économiste Frédéric Lordon pense de ces « économistes » mainstream comme il dit. De la même manière, il faut aussi lire ce qu’il pense de tous ces économistes que l’on voit très souvent à la télé (cf le Monde Diplomatique ou autre). Quant à la blague sur Madoff, si ce que vous dites est vrai, cela donne une petite idée de l’honnêteté intellectuelle des responsables du site : comment en effet comparer un système avec des clients millionnaires si ce n’est multi-millionnaires du système Madoff, triés sur les volets, basé sur l’enrichissement rapide, avec le système par répartition où tout le monde participe, du plus riche au plus pauvre, basé sur la solidarité inter-générationnelle ?
    Je conseille d’ailleurs d’acheter ses livres car si personne n’achète, il ne pourra plus en écrire (en plus, ils ne sont pas très chers) !


  • FRIDA FRIDA 23 avril 2010 15:59

    @Leypanou

    Merci pour les références de votre commentaire.
    Je saisis l’occasion pour m’excuser des fautes d’orthographe, et surtout la première qui saute aux yeux, j’ai écrit « conclue » au lieu de « conclut ».


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 23 avril 2010 17:18

     les retraites ne sont en effet servies qu’en prélevant les cotisations des actifs d’aujourd’hui. Mais c’est beaucoup plus général que cela : en réalité, c’est toute l’économie qui reposait jusqu’à cette crise sur ce mécanisme de la croissance par la dette. ».

    Que répondre à ce genre de désinformation ??

    Ou est la desinformation exactement ?
    Qu’est ce que vous ne croyez pas, dans cette phrase ?


    • FRIDA FRIDA 23 avril 2010 20:31

      D’une, le problème des retraites s’est posé bien avant la crise de 2009, deuxièmement, quel est le rapport entre la dette et les retraites ?? Il y avait un lien entre la croissance et de la dette d’après cette littérature économique, soit et alors ??? à supposer que les deux sont liées, mais dans quels pays ? depuis combien de temps, dans quels secteurs ?? cette croissance a-t-elle généré du plein emploi ?? Non ??oui ? pourquoi ???et les conséquence soit du non emploi ce qui est le cas, parce que le chômage était là avant la crise et il est là encore bien plus grave après la crise. La seule injonction dans ce genre de bavardage c’est l’argument d’autorité qui découle de celui qui l’assène comme une vérité incontournable.
      Si vous voyez une information je suis preneuse. Faites votre commentaire et expliquez moi ce qui me semble hérmitique


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2010 01:19

      D’une, le problème des retraites s’est posé bien avant la crise de 2009,
      ==> tres juste
      deuxièmement, quel est le rapport entre la dette et les retraites ??
      ==> vous presentez le systeme des retraites comme faisant partie du système économique et social français. Or ; celui ci depense plus qu il ne collecte de cotisations donc la difference c’est le deficit ; couvert par une dette croissante.
       Il y avait un lien entre la croissance et de la dette d’après cette littérature économique, soit et alors ??? à supposer que les deux sont liées, mais dans quels pays ? depuis combien de temps, dans quels secteurs ?? cette croissance a-t-elle généré du plein emploi ??
      ==> vos propos sont incomprehensibles. La dette ne genere pas de croissance.
       Non ??oui ? pourquoi ???et les conséquence soit du non emploi ce qui est le cas, parce que le chômage était là avant la crise et il est là encore bien plus grave après la crise. La seule injonction dans ce genre de bavardage c’est l’argument d’autorité qui découle de celui qui l’assène comme une vérité incontournable.
      Si vous voyez une information je suis preneuse. Faites votre commentaire et expliquez moi ce qui me semble hérmitique
      ==> en fait j ai du mal à comprendre vos propos.
      Ce qui est sur, c’est que quand ils ecrivent : les retraites ne sont en effet servies qu’en prélevant les cotisations des actifs d’aujourd’hui. Mais c’est beaucoup plus général que cela : en réalité, c’est toute l’économie qui reposait jusqu’à cette crise sur ce mécanisme de la croissance par la dette. », ils melangent deux choses : 1. la pression sur les cotisants est amenée à s’accroitre 2. le financement des autres avantages acquis passent par la dette. Les gens ont l’impression qu’ils cotisent pour financer des avantages acquis mais c’est faux. Ils cotisent pour que d’autres aient des avantages mais ceci ne marche que tant que la pyramide des ages est favorable.


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 23 avril 2010 19:11

    A part de lancer des invocations et déclarer qu’il ne s’agit là que de désinformation, vous ne prouvez rien ! Les faits sont, eux, particulièrement têtus.

    Verser plus de 17% de son salaire à un organisme, sans avoir de reçu, en y étant obligé, et sans avoir aucune garantie de prestation en retour, vous n’appelez pas cela de l’escroquerie ?

    Quant à la désinformation, vous en usez sans vergogne quand vous écrivez : « Vous remarquerez que personne ne pose la question du chômage. ».

    Vous citez, en donnant les liens, l’Ifrap. Je conseille à vos lecteurs d’aller y faire un tour, et ils verront que le principal sujet de réflexion de ce think tank est justement le chômage et les meilleurs moyens d’en sortir.

    Affirmer que certaines personnes souhaitent la pérennisation du chômage, relève de la propagande la plus nauséabonde.

    Qui peut avoir intérêt au chômage d’une partie de la population, à part les salariés du pôle emploi  smiley

    Je vous citerai H. Ford, capitaliste, s’il en ai, qui disait : « Mes premiers clients sont mes salariés ! ». Hors toute considération morale (ce qui n’empêche personne d’avoir de la morale), ce n’est de l’intérêt économique de personne d’entretenir le chômage. Sauf ceux qui en font leur fond de commerce politique  smiley


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 10:11

      @reveil,

      Votre exemple est parfaitement éclairant : les médecins et les chauffeurs de taxis sont des professions contingentées ce qui explique la pénurie.


    • Eusèbe 24 avril 2010 11:57

      Qui peut avoir intérêt au chômage d’une partie de la population, à part les salariés du pôle emploi

      Honnêtement, vous y croyez quand vous écrivez ça ?

      Le chômage profitent bien évidemment aux patrons et autres dirigeants, puisqu’il leur donne un moyen de pression à tous les étages de négociations avec le salarié (embauche, hausse salariale, droits du travail). On se demande en quoi un salarié est libre de négocier quoi que ce soit dans un rapport de force défavorable face au patron ?
      Quelqu’un parle plus bas de la liberté du renard dans le poulailler, on pourrait sourire de la simplicité de l’image mais pourtant c’est exactement ça : la poule est selon vous sans aucun doute «  »libre«  » de négocier avec le renard, une fois celui ci «  »libéré«  » du grillage du poulailler.

      Encore une fois, vous galvaudez le mot « Liberté » : on se croirait dans un roman d’Orwell en vous lisant. « La guerre c’est la paix », « l’esclavage, c’est la liberté ».


  • FRIDA FRIDA 23 avril 2010 21:05

    « Verser plus de 17% de son salaire à un organisme, sans avoir de reçu, en y étant obligé, et sans avoir aucune garantie de prestation en retour, vous n’appelez pas cela de l’escroquerie ? »
    Je suis obligée de souscrire une quantité de contrats d’assurance : pour le logement, le véhicule etc, c’est obligatoire également, je ne négocie pas ces contrats, et quand j’ai un problème j’ai une indémnité, ce n’est pas le meilleur exemple mais c’est une mutualisation des risques, les sociétés d’assurance n’assurent que ce qui est rentable pour elles, elles font des études et évacuent les sujets à risque, donc elles sont gagnates, et le facteur aléa ne concernent que le consommateur, et c’est ce que désire ce monde de la finance pour les retraites. Donc il y aura des laissés pour compte et cette fois il ne s’agit pas de voiture ou autre, mais de vies humaines à un âge où il faut un peu de solidarité pour ceux qui n’étaient pas favorisés dans leur vie de labeur.
    c’est vrai, c’est obligatoire et alors ?? les autres obligations imposées par l’Etat qui profitent principalement à des sociétés ne vous choquent pas ??.
    d’un autre côté, même si vous versez 17% de votre salaire, s’il vous arrive de touchez votre retraite pendant 10ans ou plus, vous verrez que même en économisant vous ne pourrez pas garantir une rentrée d’argent mensuelle comme une retraite pendant 10 ans. Ce cas est bien sûr valable pour la classe moyenne et ouvrière, quelqu’un qui pense qu’il n’a pas besoin que l’Etat lui grantissant sa retraite parce qu’il gagne plus que des millions verra dans le système de retraite par répartition une abération.
    tandis que la garantie d’être pays, c’est l’Etat qui casse le contrat social qui a été mis en place au lendemain de la guerre.

    « Qui peut avoir intérêt au chômage d’une partie de la population, à part les salariés du pôle emploi  » ne prenez pas les gens pour ce qu’il ne sont pas. vous savez très bien que dans le monde de l’entreprise, dans le monde de la finance, et pour avoir des marchés et éliminer ses concurrents, tous les coups sont permis. Vous parlez d’économie comme s’il n’y a pas opposition d’intérets. Comme si les intérêts de la finance sont les mêmes que ceux d’une caissière à mi-temps, ou un intérimaire etc.
    cette façon de présenter l’économie est soit démagogique soit naïve.

    « Je vous citerai H. Ford, capitaliste, s’il en ai, qui disait : »Mes premiers clients sont mes salariés !« . Hors toute considération morale (ce qui n’empêche personne d’avoir de la morale), ce n’est de l’intérêt économique de personne d’entretenir le chômage. Sauf ceux qui en font leur fond de commerce politique  » L’un n’empêche pas l’autre, si l’endettement supplante un salaire correcte et si la consommation dans d’autres pays compense celle du pays d’origine, les entreprises n’auront pas de scrupule pour jouer sur le chômage. Par ailleurs, cette citation est exemplaire, ce que donne l’employeur par une main (le salaire), il doit le reprendre par l’autre main (la consommation), cela à satisfait un peu le salariat, quand le salaire permettait quelques acquisitions, ce n’est plus le cas maintenant, sans parler des conditions du travail.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 01:25

      « Je suis obligée de souscrire une quantité de contrats d’assurance »
      Mais vous avez le choix : quel compagnie et quelles prestations. Vous signez un contrat qui oblige les deux parties. Pour votre retraite par répartition, vous n’avez aucun choix (âge du départ, nombre d’année de cotisation, sortie en rente ou capital, transmission à des ayant droit ...), vous n’avez pas le choix de la compagnie, et vous n’êtes même pas sur d’avoir quelque chose au bout du compte.

      "ous verrez que même en économisant vous ne pourrez pas garantir une rentrée d’argent mensuelle comme une retraite pendant 10 ans.« 
      Au contraire, les systèmes par capitalisation offre des rentes plus importantes pour un moindre coût. Regardez Prefond-retraite, la retraite par capitalisation réservée aux fonctionnaires.

       »sociétés d’assurance n’assurent que ce qui est rentable pour elles,« 
      Heureusement que c’est rentable, sinon elles ne pourraient pas garantir leurs prestations, ne pourraient pas payer leurs salariés, et ne trouveraient personne pour garantir les risques en derniers recours. Vous semblez oublier qu’un système non rentable coute très cher. Et qui va compenser les pertes ? Les salariés des autres systèmes de retraites, qui en plus de payer pour une retraite de misère, doivent aussi compenser les retraites bien plus généreuses de la SNCF, par exemple ? Je n’appelle pas cela de la solidarité, j’appelle cela de la spoliation par ceux qui ont un plus grand pouvoir de nuisance.

       »Comme si les intérêts de la finance sont les mêmes que ceux d’une caissière à mi-temps"
      Vous confondez avoir intérêt à ce qu’une partie de la population soit au chômage, et ne pas se soucier que des salariés deviennent chômeurs. Aucun chef d’entreprise n’a intérêt à ce qu’il y ai beaucoup de chômeurs dans le pays(*), néanmoins, il peut avoir intérêt à ce que, à un moment donné, il réduise les dépenses de personnel pour augmenter la rentabilité de sa société.

      Enfin, soi par démagogie, soit par angélisme, vous semblez ignorer totalement le rôle d’une entreprise dans la Société :
      Jamais une société n’a été fondée pour créer des emplois. Une société n’existe que pour offrir un service ou un bien à d’autres personnes, en échange d’autres biens ou services. Pour accomplir cela, elle peut avoir besoin de salariés (mais ce n’est pas obligatoire, et la France est le pays où il y a le plus d’entreprises n’ayant aucun salarié), salariés qui sont dans le même rapport d’échange avec leur employeur : ils échangent leur savoir faire, leur force, leur expérience, contre de quoi obtenir d’autre biens et services. Si on trouve des biens et services à moindre prix, cela est positif, puisque cela vous permet d’obtenir ce dont vous aviez besoin, et qu’il vous reste encore de quoi acquérir autre chose. Cet autre chose, vous allez l’obtenir auprès d’un autre fournisseur, et vous serez donc trois à vous enrichir : Le premier vendeur qui vous a vendu un bien moins cher, le second vendeur à qui vous n’auriez rien pu acheter si un prix plus élevé vous avait été demandé, et vous qui êtes plus riche de ces deux produits.
      Le fait que cela soit produit ailleurs ne change rien : Il aura fallu transporter cet objet, le stocker, vous le vendre et tout cela créer aussi des emplois. Sans la mondialisation, le chômage en France serait encore plus important : Transport longue distance, livraison, stockage, exposition, commercialisation, entretien, services annexes tel qu’internet, hot line ... Ces économies permettant d’investir dans de nouveaux secteurs d’activités.

      (*) Si on veut pinailler, on peut dire qu’un chef d’entreprise aura un certain intérêt à ce qu’il y ai beaucoup de chômeurs : ça lui augmente le nombre de salariés potentiels, et donc ça augmente son pouvoir sur ses salariés. Mais, de façon plus globale, être dans une société où il y a beaucoup de chômeur, c’est être dans une société qui s’appauvrit ce qui n’est pas très bon pour les affaires. Donc, hors tout critères moraux, une entreprise n’a pas d’intérêt à ce qu’il y ai beaucoup de chômage.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2010 01:43

      la difference entre une assurance auto et la protection sociale, justement , est qu en cas d’accident, Axa, la Matmut ou Allianz vous remboursent, alors que dans le cas de la retraite, quand nous (les gens de moins de 35 ans) seront à l’age de la prendre, elle n existera plus puisqu il n ’y aura pas assez de cotisants.

      Quand vous ecrivez  : vous verrez que même en économisant vous ne pourrez pas garantir une rentrée d’argent mensuelle comme une retraite pendant 10 ans, demandez à un ami qui a quelques connaissances en maths vous expliquer le principe des interets composés.

      Quand vous dites qu’en economie tous les coups sont permis, vous melangez plusieurs choses deja, vous faites comme si dans le monde du theatre ou des musées, les gens n’etaient pas en concurrence. Ensuite vous oubliez qu il y a des lois. Enfin et surtout, il n ’y a pas de lien entre concurrence et chomage.


  • pragma 23 avril 2010 21:15

    On comprend, à la lecture de ce texte, qui surtout ne propose rien, que l’on puisse parler de négationnisme à propos de certains groupes à propos des réformes à mener pour les retraites... 30 ans que l’on fait l’autruche, et on veut bien sûr que ça continue...


    • FRIDA FRIDA 23 avril 2010 21:19

      @Pragma
      J’accepte volontiers le teme négationniste, et pour vous faire plaisir pourquoi pas nazi tant vous y êtes.


  • pragma 23 avril 2010 21:34

    Vous êtes vraiment vacciné...

    Pour être plus clair : dans le sujet retraites comme dans bien d’autres, les pratiques actuelles consistent à ne s’intéresser qu’à son cas personnel ou à celui d’un groupe d’intérêts personnels, au détriment de l’intérêt général.

    D’où le refus intellectuel et tactique d’admettre certaines vérités...surtout si elles comportent des chiffres, qui n’ont pas droit de cité dans les idéologies en général.
    C’est tellement pratique...

    Ce sera tout pour ma part.
    Inutile de poursuivre


  • Le péripate Le péripate 23 avril 2010 22:35

    Mais si la question du chômage est largement abordée dans la critique de l’État libérale. Vous n’avez pas assez étudié le sujet me semble-t-il.

    Pour faire court et bien que bien plus que le « chômage » le taux d’emploi soit la statistique pertinente, une large partie du chômage des pays développés est un chômage de file d’attente, lié quasi-mécaniquement à l’existence d’un salaire minimum et à son niveau. Et pour seule variable de lutte l’élévation des qualifications des salariés.

    Une large partie du chômage est dû à un simple désir de bien faire en fixant un salaire minimum. L’ironie de l’histoire est que le coût de cette protection pour certains au dépends d’autres s’accroit sans cesse alors même que cette protection est ressenti comme illusoire par tous.

    Voilà. Un point d’éclairci.


  • FRIDA FRIDA 23 avril 2010 23:04

    @Le péripate
    Votre argumentation est valable dans la mesure où elle est applicable à une société protégée de l’extérieur fermée sur elle-même, ce qui n’est pas le cas avec la mondialisation.
    Le maintien d’un salaire minimum n’est pas non plus toujours valable pour expliquer le chômage. Même pour les sociétés où le salaire minimum n’est pas garantie, Comme en Chine, en Inde, dans les pays de tiers monde il y a du chômage plus ou moins important, et il n’y a pas de salaire minimum pour beaucoup d’entre ces pays, et pour beaucoup de secteurs, et quand bien même il existe, la comparaison en parit de pouvoir d’achat le rend pratiquement inexistant comparativement aux pays de l’OCDE. En outre, les théories économiques, ont leur côté abstrait, elles ne se verifient pas souvent dans la réalité, s’y accrocher sans nuance relève de dogmatisme, ce que l’on a reproché au communisme, l’utlralibéralisme le fait, allez jusqu’au bout d’un dogme sans nuance. Pourquoi une théorie plutôt qu’une autre. En outre il est plus honnête d’admettre que l’on propose une solution qui repose sur une doctrine, une théorie au lieu de faire croire que c’est du pragmatisme, et de l’expérience d’études scientifiques alors qu’il en est rien.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 01:42

      Le libéralisme n’a rien de dogmatique, il est au contraire pragmatique :
      Un libéral sait que l’homme n’est pas parfait, et qu’il ne le sera jamais. Il ne voudra donc pas changer l’homme, mais seulement créer un environnement le plus bénéfique pour la population en générale.

      Or, il s’avère que si chacun poursuit ses intérêts privés, cela est bénéfique pour l’ensemble. En revanche, quand un petit groupe veut imposer à tous sa vision du bonheur, le résultat est catastrophique.

      Quels sont les pays les plus riches ?

      Dans quels pays prend-on le mieux en charge les accidents de la vie ?

      Où soigne-t-on le mieux ?

      Où l’ascenseur social fonctionne-t-il le mieux ?

      Qu’est-ce qui est plus efficace, une unique solution, ou de nombreuses solutions ?

      Comment équilibrer le pouvoir politique ? Pour proposer d’autres idées, il faut des moyens de s’exprimer : livres, affiches, télévision, radio, journaux. Si seul le pouvoir en place détient les moyens de production, quel intérêt aurait-il de financer une contestation ? Et s’il le faisait, sur quels critères choisirait-il ses opposants ? Et s’il n’y a pas de critère, tout le monde voudra être opposant : obtenir des moyens juste pour dire qu’on n’est pas d’accord, qui va résister à cela ?

      Enfin, les qualités de solidarité, de générosité, de compassion, qui sont des valeurs humaines, comment peuvent-elles s’exprimer s’il s’agit d’administrations dépendant d’un ministère ? Pour pouvoir donner, il faut être propriétaire et il faut que cela soit volontaire, autrement, il s’agit de vol et de spoliation ou d’esclavage.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2010 01:47

      je souscris à cette analyse.

      Le liberalisme (pourquoi ULTRA ?) ne cherche pas à creer un homme nouveau.


    • FRIDA FRIDA 24 avril 2010 02:30

      @jesuisunhommelibre et eleusis

      Tous les avantages que vous venez de citer ont été appliqués autoritairement (par la loi), soit en France, soit ailleurs, y compris aux EUA le pays du libéralisme par excellence. Ces derniers sont quand même le pays le plus protecteur avec des lois pour favoriser leur intérêt économique, c’est un leurre quand vous me parlez de liberté. 
      D’un autre côté, dire que l’on a le choix de choisir son assurance c’est vrai, mais cela reste secondaire par rapport à un enjeux comme les retraites, n’oubliez pas que certaines assurances refusent d’assurer quand le risque est grand pour elles, voulez vous voir la même choses pour les gens ?
      Vous dites que certaines personnes risquent de ne pas avoir de retraite, mais pourquoi, parce que le contrat a été rompu depuis un certain temps par des mesures en faveurs des entrprises qui diminuent et exonèrent des cotisations, par la situation du chômage, par le refus de prendre des mesures de sauvegarde des intérêts économiques de la nation française, en pretextant que dans l’Europe il aura une meilleure situation, la liste est longue, tout était fait pour arriver à cette situation celle de déficit pubic. C’est l’occasion pour remettre en cause tout un système en miroitant aux gens des leurres de la retraite par capitalisation. Vous pensez sincèrment qu’un smicard à la capacité de faire sa propre retraite par capitalisation ?? et il n’y a pas de risque qu’un jour il n’aura rien, même en faisant l’effort d’économiser ???


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 10:27

      Vous avez raison de dénoncer le protectionnisme anti-libéral américain.

      La dette due en partie au chômage, n’est pas faux, c’est juste une inversion des causes et des effets :Pour qu’il y ai création d’emploi, il faut 3% de croissance. Pour obtenir ces "% il faut que l’état ne capte pas plus de 40% du PIB. Or, en France, l’état prend 51% du PIB, ce qui occasionne une baisse de la croissance, donc du chômage. Et je ne parle pas de la fuite des capitaux due à la fiscalité exorbitante. Au nombreuses limitations à investir dans des entreprises : Si nous sommes les champions du monde dans la création d’entreprises à zéro salariés, nous sommes des nains dans la création d’entreprises de 10 à 2000 salariés. Or pour créer de telles entreprises, en particulier dans l’industrie, il faut d’énormes capitaux (recherche, machines-outils, locaux ...). Pour réunir ces capitaux, il faut bien motiver ceux qui ont des richesses. Et c’est justement l’exact contraire qui est fait. A population égale, il y a un différentiel de sept millions d’emplois marchant entre la France et la Grande Bretagne !


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2010 01:46

    Vous semblez croire que le salaire minimum est une caracteristique de l’OCDE par rapport aux pays emergeants.
    Pourtant, ni l’Allemagne, ni la Suede n’ont de SMIC. Pas besoin de salaire minimum pour garantir à une part importante de sa population un niveau de vie elevé.


  • FRIDA FRIDA 24 avril 2010 02:03

    Ce n’est pas la peine d’essayer de me prendre en défaut, l’Allemagne et la suède n’ont pas de salaire minimum c’est vrai, mais le salaire minimum est négocié par les partenaires sociaux au niveau des branches interprofessionnelles. Cela revient à la même chose. Ce genre de remarque vise juste à créer une diversion.
    Je ne critique ces économistes que parce qu’ils parlent comme si leurs propositions sont mathématiques, 1+1=2. Alors que derrière leurs thèses, il y a souvent un choix politique et doctrinal, il faut l’afficher sans complexe et ne pas se cacher derrière l’académisme et des prétendues études scientifiques. 


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 10:37

      Cela ne revient pas à la même chose, c’est juste l’exact opposé. D’un coté, un état autoritaire impose, avec des patrons parfois complices, et des syndicats ne défendant que l’intérêt du syndicat lui-même, avec pour résultat beaucoup de laissés pour compte. De l’autre, des salariés libres et organisés négocient avec des patrons libres et organisés, et parviennent à un accord bénéfique pour le plus grand nombre. Et comme les parties sont libres de négocier, si les conditions changent, elles peuvent réagir très vite et adapter les engagement à l’environnement. Dans l’autre cas, s’agissant de loi, les changement sont longs, difficiles et les enjeux électoraux viennent en perturber la pertinence.

      Dans un cas, il s’agit de liberté et de dignité, de libéralisme, donc ; dans l’autre, il s’agit d’arbitraire, de démagogie, de corruption parfois. Bref, de colbertisme, collectivisme, interventionnisme, socialisme, étatisme, appelez ça comme vous voulez.


    • leypanou 24 avril 2010 11:32

      @jesuisunhommelibre
      En fait, vous êtes partisan de renards llbres et organisés dans un poulailler libre et organisé quoi !


    • Eusèbe 24 avril 2010 11:43

      Si les « patrons » négocient avec « les partenaires » sociaux en Allemagne, c’est parceque les syndicats ont une capacité de nuisance bien plus élevée qu’en France grâce à un taux de syndicalisation bien plus élevé. Vous parlez de « liberté » alors qu’il s’agit bien d’un rapport de forces.
      Les syndicat sont d’ailleurs vus comme peste par votre lobby préféré : l’ifrap, dont le discours ressemble à celui d’un dictateur en herbe : « tout ce qui n’est pas avec moi est contre moi et je dois le détruire ».


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 13:24

      Non, je suis partisan des renards libres avec des poules libres, comme ils ont cohabité dans la nature pendant des millénaires, et ce qui a permis aux deux espèces de se développer. Le problème, c’est le poulailler.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 avril 2010 13:34

      @ Eusèbe,

      Vous avez raison, pour négocier, il faut que chaque partie puisse défendre sa position, de façon équilibrée. Si une des parties a plus de pouvoir qu’une autre, la négociation n’existe plus. C’est le cas lorsqu’il y a un monopole, par exemple.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 26 avril 2010 10:26

      Vous n’etes pas une poule mais un eter humain doté d’un cerveau, et tant que nos pays nous laissent circuler librement, a la difference des ex democraties populaires d’Europe de l’Est qui enfermaient leurs citoyens, nous ne sommes pas dans un poulallier


  • Le chien qui danse 24 avril 2010 12:00

    "De l’autre, des salariés libres et organisés négocient avec des patrons libres et organisés, et parviennent à un accord bénéfique pour le plus grand nombre.« 

    Ce qui me dérange avec les dits »libéraux« c’est qu’il mettent en avant que la poursuites de l’intérêt personnel est bénéfique pour tous. Alors je veux bien entendre que les pouvoirs centralisés et planifiant soit une catastrophe, mais où diable voit-il chercher que l’intérêt personnel comme focal d’existence soit un bénéfice pour l’ensemble ? à moins que ce soit une autre façon de vivre le libéralisme humaniste, j’ai pas tout compris...
    Je dois avoir un manque de théorie libérale, si les libéraux de ce fil peuvent m’éclairer...

    Parce que vivre au travers de la défense de ses intérêts exclusif met en exergue le coté imparfait de l’homme, puisqu’il est convenu que l’homme n’est pas parfait (à moins que les »ismes« et les »centrismes" soit devenus des qualités), alors qu’il me semble que l’intérêt des sociétés est de favoriser l’évolution de l’homme en l’éloignant de ses imperfections pour l’amener à se rapprocher de ce qu’il y a de meilleurs en lui en servant la communauté qui lui donne un terrain pour son épanouissement.


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